Polyamour.info

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Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

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Dom

le jeudi 05 juin 2014 à 13h28

Je vais être assez tranchant (expérience oblige) ici, donc mon intervention sera probablement à relativiser...

Les pervers narcissiques sont toujours plein d'empathie et de compréhension dans leur vie publique... Assez bons "psychologues" de ce que j'en ai vu (sachant se rendre sympathiques, compréhensifs, connaître les petites faiblesses et les exploiter,...).
Pour en avoir côtoyer deux, l'histoire que tu racontes ne peut pas ne pas y faire penser: culpabilisation de l'autre, déni de responsabilité, utilisation/détournement des propos à son avantage, victimisation/dénigrement sur la place publique (FB), chaud/froid (on a plus rien à se dire mais j'accepte de parler pendant trois heures, puis je me fâche dès que l'on évoque la possibilité que j'aie des responsabilités ou des problèmes à régler (je te rassure, tu n'aurais pas cherché le dialogue tu aurais probablement été coupable de ne pas l'avoir cherché))...

Une seule chose à faire, fuir aussi loin que possible, se mettre hors d'atteinte, comprendre ce qui a pu t'attirer dans ce type de personnalité et retrouver confiance en toi (parce que là il a manifestement réussi à insinuer beaucoup de doutes... Quand bien même il y aurait du vrai, il y a la manière...). Bon courage!

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Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

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Dom

le mardi 11 février 2014 à 23h46

Ai pas tout lu, mais déjà... pourquoi rester dans une relation avec quelqu'un qui t'emmerde, personne ne t'y oblige... Cela résolve la question.

Plus globalement, j'ai sûrement mal compris, mais cette réflexion me laisse un peu l'impression de vouloir le beurre et l'argent du beurre... "Je veux être libre d'avoir plusieurs relations sans tenir compte des besoins éventuels d'autres (qui seraient d'être rassurés, ou de souhaiter savoir).

Dès lors qu'il y a relation(s), il n'y a plus de liberté absolue, ce ne serait pas tenable. A voir ce qui pèse le plus dans la balance, ta liberté absolue et ne devoir aucune empathie, dialogue etc (y'a les ermites, ils font très bien ça sûrement) ou le bonheur que ta/tes relation(s) t'apporte(nt).

Sur le fait de demander l'information plutôt que d'attendre de la recevoir, pourquoi pas. Je ne vois pas ce qui l'empêche (mais cela sous-entend d'avoir dialoguer pour arriver à ce fonctionnement, ça t'emmerde pas trop? :D).

Bref, pour le redire une fois pour toute, il n'y a pas de "polyamour tel que présenté" (bon ok, il y a des socles communs à un certain nombre), il y a surtout LES "polyamours" tels qu'ils sont vécus. Dès lors, je ne vois pas où est le problème...

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Discussion : L'un est polyamoureux, l'autre non. Ca marche ?

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Dom

le lundi 03 février 2014 à 20h02

Et pour reprendre l'exemple de l'escalier et montrer que tout peut être question d'interprétation:

Si quelqu'un se met au bord de l'escalier dans un équilibre précaire (sur un pied, en se balançant pour tenir) et que quelque passe et qu'il/elle tombe... Qui est le plus responsable de l'histoire?

Dans l'engagement/la promesse mono exclusive ("je n'aimerai que toi jusqu'à la mort" pour caricaturer), il y a celui/celle qui s'engage, et celui/celle qui croît que l'autre pourra tenir cet engagement. L'un comme l'autre est imprudent(e) et/ou naïf(ve) et a donc sa part de responsabilité. Sachant cela, soit on perpétue le modèle (et pointer la responsabilité sur l'autre, c'est rater le vrai problème, même si ça n'amoindrit pas la douleur), soit on tente autre chose.

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Discussion : Avez-vous déjà jeté l'éponge ?

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Dom

le vendredi 17 janvier 2014 à 02h31

Au temps pour moi :)

Mais ça me chiffonne quand même cette histoire d'oppresseurs... qui impliquerait forcément qu'il y ait des oppressés. Comprendre pourquoi on reste dans cette situation alors qu'on a des alternatives (manque de confiance en soi? fragilité émotionnelle? peur d'être seul(e)? ou que sais-je). Lorsqu'il y a un mouvement, un déclencheur de changement (je vais vivre le poly ou je pose un ultimatum disant que j'arrête la relation si tu ne redeviens pas mono par exemple), le choix de l'accompagner ou pas relève de ma responsabilité. Dès lors je ne peux qualifier l'autre d'oppresseur puisque si je l'accompagne alors que cela ne me convient pas, je suis mon propre oppresseur. Et ce n'est pas viable (ou en tout cas je ne pense pas que ça rende heureux), sans compter l'impact que cela peut avoir sur l'image que l'on a de soi.

Bref, pour revenir sur le fil, je trouve que l'expression "jeter l'éponge" assez tristounette. Cela me donne l'impression d'un choix négatif, "je le fais, mais à contre-cœur". Rien n'y oblige, si je devais le faire ce serait par choix positif, "je le fais parce que j'ai la sensation que j'ai vraiment quelque chose à vivre avec machine et que je vais m'épanouir dans cette relation". Je déciderais de le faire parce que je pense que j'y retrouverais. Sans garantie que cela serait durable. Dès lors j'ai plus l'impression que je rangerais l'éponge (ou que je la mettrais en poche ^^) plutôt que de la jeter.

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Discussion : Au secours : polyamoureuse ? Il me propose le mariage… monogame

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Dom

le vendredi 17 janvier 2014 à 00h36

J'ai tendance à penser un peu comme Leolu, p-e pas partir perdant, mais envisager la possibilité que ça ne dure pas et donc profiter au maximum tant qu'on est bien.

J'ai l'impression que ce qui flingue pas mal de couples, c'est qu'il y a des questions "taboo" (mais si, ces choses qui arrivent aux autres couples, mais à nous, non hein!), des non-dits, et des "je pense qu'il/elle réagira comme ça, donc je vais anticiper ça pour obtenir une autre réaction" (et donc on "pense" à la place de l'autre et on échange avec soi plutôt qu'avec l'autre). Donc j'ai une théorie (à tester ^^): avoir assez tôt dans la relation une discussion sur ces questions et les "régler à l'avance". Exemple: je tombe amoureux de quelqu'un d'autre, que fait-on? Souhaites-tu le savoir ou non? Et si nos libidos ne restent pas au beau fixe? Et quand la passion se transformera en autre chose (et si la transition n'a pas lieu en même temps), comment on l'aborde? Etc etc

Bien sûr, on pourrait revenir sur ces discussions pour voir si ce qui avait été convenu convient toujours. Bien sûr, si la situation se présente, il est possible que cela ne se passe pas selon le plan MAIS je pense que ça permettrait de dédramatiser des situations qui peuvent amener à des crises et donner les bases d'une bonne communication où chacun peut exprimer son ressenti et sait que l'autre l'écoutera.

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Discussion : Avez-vous déjà jeté l'éponge ?

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Dom

le vendredi 17 janvier 2014 à 00h22

Moi ce que j'en dis, c'est que (en général et sauf cas exceptionnels), personne ne régit la vie de personne. Il y a juste des personnes qui acceptent que l'autre régisse leur vie, et c'est très différent. Dès lors qu'il y a acceptation ("je reste avec toi malgré..."), il y a deux responsables (même si l'un a donné l'impulse)!! La liberté individuelle de chacun, c'est aussi et avant tout de dire "stop", de poser ses limites et de prendre prioritairement soin de soi (ne pas accepter tout et n'importe quoi, prendre la responsabilité de sa souffrance). Et si les limites des deux protagonistes ne trouve pas de lieu commun, la séparation me semble être la plus judicieuse des solutions (ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas quand même chercher un peu hein!).

Et de dire que le problème est dans l'acceptation du conjoint du poly (c'est sûrement vrai que cela pose problème). Même combat dans l'autre sens: comment faire en sorte que le conjoint du mono accepte l'exclusivité et de ne plus aimer qu'un personne (et le "must" c'est que cela ne s'applique pas qu'à des couples poly-mono, mais aussi mono-mono...). Il n'y a pas de gentils, ni de méchants (enfin, pas trop).

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Discussion : Peut-on être heureux après avoir jeté l'éponge et quand la culpabilité du désir nous tenaille ?

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Dom

le mercredi 15 janvier 2014 à 18h06

Bonjour Fleurdeschamps,

Quelques commentaires:

Son souhait d'exclusivité n'a pas plus de légitimité que ton souhait d'amours pluriels (même si la pression sociale joue pour lui, votre relation c'est entre vous deux).

Je pense qu'il faut être stricte et que les insinuations sur d'éventuelles pathologies (qui justifieraient tes attirances) cessent. Cela montre son incompréhension (et sa volonté de ne pas comprendre?), et à force de les entendre, le risque de les assimiler comme étant vrai ("en fait c'est moi qui ai un problème") augmente et peut impacter ta confiance en toi (la preuve avec ce film). Tu n'as pas à te culpabiliser d'une chose que tu ne contrôles pas. Tu ne passes pas à l'acte (puisque tu as du contrôle dessus), tu es donc clean vis-à-vis de lui me semble-t-il.

Enfin, prudence, car sur le long-terme, je pense que ce sont les individus qui portent la relation et pas l'inverse. Donc si la relation te fragilise, à terme cela risque de compromettre toute possibilité de la poursuivre. Ce serait pas mal que ton compagnon en prenne conscience. Un amour, ce n'est pas un oiseau qu'on met en cage et qu'on emmène chez le véto dès qu'il regarde par la fenêtre.

Bref, discussions en perspective en restant calme et claire (affirmer ta légitimité de ressentir cela, ça t'enlèvera déjà un poids) et dans le respect (stop aux tentatives, conscientes ou non, de te faire culpabiliser)! Bon courage :)

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Discussion : Le Langage de l'amour : modifions notre langue !

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Dom

le lundi 06 janvier 2014 à 14h26

J'ai la vague impression (mais c'est peut-être personnel) que le problème se situe plus au niveau du message, de l'émetteur et du récepteur que du codage. Autrement dit (et en généralisant), dans le fait que "ça ne se fait pas trop" ou on est pas habitué à recevoir et dire: "Je te trouve sexuellement attirant(e) mais je ne partage pas tes idées, on couche?" ou encore "j'adore échanger des idées et discuter avec toi mais physiquement tu ne m'attires pas". Question d'éducation et de culture.

Du coup je ne suis pas certain que des "mots-résumé" puissent émerger (et permettre le développement de relations plus franches) si pour beaucoup il n'est pas envisageable des les utiliser. Exemple: "polyamour" qui existe depuis un certain temps et qui a été relayé dans certains médias (pas toujours à son avantage mais soit) reste méconnu de beaucoup. Je ne m'y connais pas trop en langue mais je pense que pour qu'un mot passe dans le vocabulaire courant, il faut avant tout que l'idée (l'image mentale) derrière soit largement répandue et que les gens y adhèrent.

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Discussion : Est-ce honteux de se sentir amoureux ?

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Dom

le samedi 28 décembre 2013 à 22h36

Il peut également y avoir l'inquiétude de donner de faux-espoirs en maintenant la relation (voire "ralentir le passage de l'attirance à quelqu'un d'autre" puisqu'il est majoritairement appris qu'on aime qu'une personne à la fois), un sentiment de trahison (je "perds" un ami/une amie en qui j'avais confiance et qui en fait "voulait" autre chose),... Bref, ça génère une modification de la relation et de la signification des échanges (ou du moins c'est perçu comme tel), et une réponse facile à cela est de la rompre. Donc pourquoi ne pas se déclarer: par crainte de perdre la relation qui unit à l'autre telle qu'elle existe par exemple.

Pour maintenir une relation de ce type, il faut un dialogue ouvert sur la manière dont on la conçoit, les limites et responsabilités de chacun (à refaire de temps en temps pour savoir où l'autre en est). Donc deux personnes sensibles et intelligentes ayant envie de faire cet effort et de continuer à échanger. Et effectivement, si on y arrive, cela peut donner de très belles relations.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Dom

le vendredi 25 octobre 2013 à 03h32

Sans surprise, je rejoins Lulutine sur l'affaire du contrat. Et les responsabilités afférentes.

D'ailleurs, homme partit, tu demandais plus haut pourquoi ta femme se remettait beaucoup en question, maintenant que tu avais dit que pour tu n'acceptais plus. Je pense que c'est pour la même raison que celle qui t'as poussé à chercher à comprendre le poly et voir si tu pouvais composer avec. Vous êtes tous les deux dans l'empathie, mais sur un rythme décalé (c'est pas un reproche, vu la complexité de la situation je pense que c'était dur de faire autrement), suite à un changement de contrat de l'autre (poly non négociable, puis poly impossible). Je pense que ce fonctionnement est relativement sain dans la mesure où chacun se rend compte de ses limites/envies et les questionne.

Sur le cas de l'amalgame poly/adultère: les deux ont été imbriqués, du coup je comprends que les frontières soient pas très nets (pour toi comme pour elle). Ceci dit, c'est bien que tu en aies conscience.

homme partit
Je dirai même que le fait de chercher à comprendre son poly a été contre productif pour moi, car mon comportement rassurait ma femme qui partait de plus en plus dans son poly. Je parle de mon cas perso, je ne généralise pas.
Certains me diront que son poly devait se déclarer tôt ou tard, mais un moins compréhensif de ma part aurait peut-être modifié la façon de faire de ma femme.

--> mmh, moi j'ai l'impression que si tu avais été moins compréhensif, p-e qu'elle ne l'aurait pas vécu et au final bonjour l'effet boomerang. Elle malheureuse et toi aussi ('fin sauf si tu étais vraiment moins compréhensif, mais p-e qu' alors elle n'aurait jamais eu d"histoire avec toi en fait).
Encore une fois, je ne pense pas que dans votre situation, il y avait une voie permettant de s'en sortir sans dégâts, sans souffrance.
Donc au final, retour à la source de la relation, soi-même. Comme elle l'a fait quand elle a affirmer son poly, comme tu l'as fait quand tu as affirmé que tu ne pouvais pas continuer. C'est un petit peu du tour par tour, action/réaction. Prochain tour à femme parti, j'espère qu'elle arrivera à y voir plus ou moins clair et qu'elle arrivera à trouver les réponses concernant ses attentes, ce qui est nécessaire à son épanouissement.

Enfin, sur le positif, ce n'est sûrement pas quand on a le nez dedans qu'on peut le percevoir (c'est souvent des mois voire des années plus tard), mais toute la réflexion sur poly/adultère/tomber amoureux même quand on est mono ne sera pas perdue. C'est sûr que c'est dommage qu'elle se fasse au prix d'une relation qui vous est/était chère, mais les personnes évoluant, c'est parfois inévitable.

Siestacorta
le risque que cette parole puisse être remise en cause est déjà présent dans l' ignorance de la possibilité qu'elle puisse l'être.

(+)

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Discussion : Mono / Poly, un déséquilibre de pouvoirs ?

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Dom

le vendredi 25 octobre 2013 à 02h40

Le but n'est pas d'être vexant (même si c'est dur à croire), désolé que cela soit perçu comme tel. Si c'est biaisé, sûrement, comme tout point de vue (et interprétation soit dit en passant).
Je me demande, si je questionnais 100 personnes dans la rue: disons qu'il y a 5 polys (et je suis gentil je pense). Donc 95 monos. Sur ces 95 monos, combien ont déjà réfléchi en profondeur, envisagé d'autres modèles relationnels que le mono avant de se dire: "bon en fait, c'est bien joli, ça marche pour d'autres mais moi il me semble que mon épanouissement se trouve plus dans la monogamie exclusive"? C'est p-e une erreur de ma part, mais je pense que peu ont fait ce cheminement et beaucoup se sont "contenter" de suivre le chemin tracé par la norme (en même temps j'ai bien conscience que c'est duuuur de remettre en question des normes aussi établies, que ça demande certaines conditions).

Je pense que c'est d'ailleurs pour cette raison, que si peu abordent la question "que faire si tu/je tombe(s) amoureux(se) de quelque d'autre" en début de relation et que quand le cas de figure se présente, c'est le drame (parce qu'évidemment "ça arrive aux autres tout le temps, mais à nous non, ça devait être différent!!"). Ce n'est pas parce qu'on ignore la question (ou qu'on la planque dans l'armoire à craintes) qu'elle ne se posera pas un jour. Attendre la crise pour la traiter, je pense que c'est juste super casse-gueule. On a le sentiment d'être pris par surprise, alors que je trouve que si on est un peu rationnel, cela n'a rien de surprenant (puisque ça arrive tout le temps à plein de gens).

Ça ne veut pas dire que l'élan amoureux n'est pas beau et fort (poly ou mono, je pense que l'attirance s'applique, s'impose à nous de la même manière)! Ce qu'on en fait est différent, voilà tout. Donc non, je ne pense pas que les sentiments d'amour soient le fruit d'un bourrage de crâne (je pense que ça relève du naturel), je pense que la jalousie (c'est sûr) et l'exclusivité (sauf ceux qui l'ont mûrement réfléchie) le sont (c'est de l'acquis, de l'éducation).
Bref, un mono qui est mono après avoir envisagé d'autres modèles, c'est formidable car il a connaissance du champ du possible et s'est projeté dans différentes situations. En tout cas, ce n'est pas le cas de la plupart des monos que je croise/côtoie (ça vaut ce que ça vaut) ;)

Moi je trouve que toute relation est unique et de nature différente (puisque le fruit de deux individus). D'ailleurs la nature d'une relation est elle-même changeante (à moins qu'on ne fige les deux personnes qui la composent, mais ça perdrait de son intérêt), en cela, ce n'est pas si surprenant que tant de relations s'arrêtent (ce n'est pas nécessairement un échec, tout comme une relation qui dure ou qu'on prolonge n'est pas forcément synonyme de succès).

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Discussion : Mono / Poly, un déséquilibre de pouvoirs ?

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Dom

le jeudi 24 octobre 2013 à 17h21

En fait je me suis mal exprimé ^^ 'suis d'accord que des situations conflictuelles, ou bien très éprouvantes, ou où l'on se sent "acculé" peuvent être un déclencheur à la réflexion. En fait, c'est même certain. Ce que je voulais dire, c'est que souvent, les effets, les résultats de cette réflexion arrivent alors que la crise est déjà passée. Parce que tout de même, on ne parle pas d'un petit conflit, où d'un petit ajustement/remise en question dans les croyances mono/poly (c'est quand même en général solidement ancré jusque dans l'inconscient).

Donc cela prend forcément du temps (comme l'avait dit bouquetfleuri et son exemple de "force tranquille" qui se dégage de quelqu'un qui a pris le temps de faire une démarche sur du long terme), beaucoup de lucidité. Quand je dis que je ne répare pas le toit pendant la tempête, ça ne veut pas dire que j'ignore qu'il devra l'être. Or, rester dans une crise, ça bouffe de l'intérieur, ça ne facilite pas une réflexion "rationnelle". Donc, je pense qu'un réflexe de "défense" (sûrement en partie inconsciemment) est de "traiter" la crise avec ce que l'on connaît, en se retranchant dans sa zone de confort (pour éviter de trop morflé, etc).

EDIT
@aviatha: la vrai comparaison, se trouve au niveau des causes et non des effets (l'éducation à la consommation, et l'éducation à "c'est logique d'être exclusif"). C'est une comparaison sûrement maladroite, mais en attendant le fait est que pour un mono en général, l'existence de la relation est conditionnée à l'acceptation par l'autre de "réserver" son "corps" et son "coeur" à son "usage" exclusif. Évidemment qu'un mono ne se dit pas "ah, c'est ma chose et je ne la prête pas" (comme il peut le faire d'une voiture), mais le résultat est identique sur le "partage"/possession (même si l'intention consciente n'est pas de le faire, c'est ce que la norme dicte).

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Mono / Poly, un déséquilibre de pouvoirs ?

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Dom

le jeudi 24 octobre 2013 à 16h40

Je reviens sur certains points pour donner mon humble avis:

- Sur la responsabilité: premièrement, je ne sais pas vous, mais je ne me sens pas responsable quand j'ai de l'attirance amoureuse pour quelqu'un. Pour être certain que ça n'arrive pas, je peux toujours ne plus sortir de chez moi ou ne plus être en relation avec personne (je grossis le trait), et c'est pas souhaitable pour mon épanouissement (donc pour une quelconque relation). Même si la relation n'est pas "consommée" (berk, je n'aime ce terme mais je ne trouve pas mieux là tout de suite, encore un indice sur la "possession"?), si on a l'honnêteté de le dire dans un couple mono, c'est déjà une transgression du contrat ("mais... ça veut dire que tu ne m'aimes plus? Ou que je ne te suffis pas?" Etc). Évidemment, j'ai la responsabilité d'avoir été honnête et d'avoir assez confiance en l'autre pour lui dire... (quelle erreur! Mieux 'vaut une bonne adultère bien cachée, c'est beaucoup plus sain (+) ).

- Sur la souffrance: après réflexion je rejoins demeter sur l'impossibilité qu'il y a de la quantifier. Donc au final, pour dire je souffre autant/plus/moins, 'faudrait avoir un étalon commun, et cela me semble vraiment compliqué. Ceci dit, c'est intéressant de voir que comme l'avait pointé Siestacorta, c'est bel et bien un mécanisme de pression/légitimation de son point de vue ^^

-Sur la possession: évidemment on traite des généralités (impossible de parler de chaque individu/relation). Je pense qu'il y a bien un nœud là en général. Bon attention aux clichés (j'vous aurai prévenu hein): Le mono ne laisse pas l'autre être libre de son corps (ni de son cœur d'ailleurs), il/elle en veut l'exclusivité, parce que ça lui semble logique. "Je veux une voiture à moi, pas une voiture partagée. Je veux une amoureuse à moi, pas une amoureuse "partagée" (ou alors je dois donner mon autorisation, mais j'ai pas envie le plus souvent parce que ça générait trop de questionnement)." Pourquoi n'a-t-on pas de voiture partagée? Parce qu'on nous éduque à devenir de parfaits petits consommateurs. Pourquoi n'a-t-on pas d'amoureux/se "partagé(e)", parce qu'on nous bourre le crâne avec les "bonnes" valeurs (qui de toute évidence, conduisent des tas de gens à être malheureux, mais c'est une autre histoire).

@Siestacorta: je ne suis pas sûr de comprendre l'intention (je suis probablement plus bête que je ne pense), si ce n'est qu'elle est bonne: dans la mesure où les rapports de force sont au service de l'idéologie: donc les arguments/pressions avancés/appliqués par l'un et l'autre auront forcément peu de validité aux yeux de celui qui les entend.
Exemple bidon: un athée pure jus, et un catholique pure jus. Ils se questionnent sur la légitimité de croire en Dieu... L'athée peut utiliser comme levier/pression les avancées de la science qui mettent à mal certaines affirmations de la religion, mais pour le catholique, cela ne rendra pas moins légitime sa croyance en Dieu. L'un va dire, "prouve-moi son existence", l'autre "prouve-moi qu'il n'existe pas". Etc.
Exemple 2: ta déconstruction de la sécurité amoureuse est parfaitement recevable et logique pour un poly, mais ne relève-t-elle pas elle-même d'une forme de pression, puisque c'est la vision poly d'une réalité qui est perçue différemment par le/la mono (comme l'a souligné aviatha, pour elle cet argument n'est pas recevable). Peut-être le serait-il plus pour un mono qui ne vit pas un crise??? A vérifier. Tout comme sa logique, du "forcément je perds plus puisque je n'ai qu'une relation", est difficilement recevable pour un poly...

Bref, je suis peut-être défaitiste, mais je ne pense pas que l'on puisse "dépressuriser" une situation de crise qui relève de croyances. Je pense que ce n'est pas au sein d'une grande souffrance, que l'on peut commencer à déconstruire ce que l'on croit (exemple bidon bis: en plein ouragan, je ne commence pas à refaire mon toit, je le fais avant ou après, pendant, perso je me planque dans ma baignoire et j'espère que le toit tel qu'il est tienne le coup. Oui je sais, c'est lâche :p).

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Discussion : Mono / Poly, un déséquilibre de pouvoirs ?

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Dom

le mercredi 23 octobre 2013 à 17h23

Ça n'engage que moi, mais je ne suis pas certain que l'on puisse cloisonner les moments d'aveuglement et les moments de réflexion. Pour moi les deux se superposent, et c'est ce qui peut empêcher d'avoir une réflexion constructive. Parce que le risque, et en fait ça me semble être un réflexe de "défense" assez légitime, c'est de se retrancher (avec sa réflexion) dans sa "zone de confort" (le modèle qui semble le plus "juste"). Ça ne veut pas dire qu'on n'est pas de bonne volonté, ni qu'on a pas d'empathie pour l'autre, simplement que la situation ne permet pas (alors que paradoxalement c'est à ce moment qu'on a p-e le plus besoin) d'avoir une réflexion aussi raisonnée que si on l'avait "à froid".

Bien sûr, certains et certaines arrivent à prendre assez de distance par rapport à leur situation pour avoir une vraie réflexion sur la question, mais ce n'est pas donné à tout le monde. (quand je dis vraie réflexion, ça peut bien évidemment aboutir sur un "non ce n'est pas pour moi ton mode de vie, je préfère qu'on en reste là").

Pour moi, c'est soit une pression qui est mutuelle, dans la mesure où chacun aimerait que l'autre "change" pour correspondre à son idéal. Un peu comme le jeu de la corde dont chaque bout est tiré par une équipe (le but est finalement de faire passer à l'autre un ligne, dans notre cas, celui de la tolérance de la non-exclusivité amoureuse). La différence, c'est que le mono a tout le poids des normes de son côté (c'est un peu de la triche tout de même... Ah! On me signale que l'arbitre ne souhaite pas intervenir pour pallier à cela...).
Soit, c'est une pression que l'on se met à soi-même: si je ne cède pas, je risque de perdre l'autre, ou qu'il/elle cède (et sera-t-il/elle encore il/elle-même?). Si je cède, serais-je vraiment moi-même?

Je me rends compte que ma réflexion se cristallise autour de la perte (j'ai perdu l'autre tel que je le/la connaissais, je risque de perdre ma relation, je risque de me perdre moi-même), n'est-ce pas symptomatique de nos sociétés où l'important est de posséder? Le fait de se sentir sous pression, n'est-ce pas lié à la possible perte?

La seule question (qui demande une réflexion sur un certain laps de temps évidemment) ne devrait-elle pas être: puis-je m'épanouir dans le modèle proposé par l'autre? Et s'il y a deux "non", reconnaître l'impasse. Pour le faire sans pression, je pense qu'il faut être auto-suffisant à son bonheur et en avoir conscience. A ce sujet, est-ce qu'une longue période "en couple" ne tend pas à faire oublier ou atténuer cette conscience qu'il est possible d'être heureux(se) seul(e)? (et de préférence qu'il faut l'être pour que le couple fonctionne bien).

EDIT
@aviatha: je plaide coupable pour le "on peut toujours choisir de partir". Je vais juste expliquer un peu plus: je pense que les individues portent le couple, plus que l'inverse (le couple serait le toit, les individus les murs porteurs dans mon exemple). Pour moi, partir, ce n'est une reddition que si l'on n'existe plus en tant qu'individu en-dehors du couple (si l'on est devenu le couple). Sinon, partir est faire un pas vers soi-même, se reconnaître le droit d'exister et d'être heureux pour soi (ce qui ne veut pas dire que cela se fait sans douleur).

Et pour reprendre l'exemple des enfants: imagine, tu as deux enfants (ta relation à toi-même et ta relation de couple). Il y a un incendie, et tu n'auras le temps de n'en sauver qu'un... Personne n'a envie de faire ce choix (tu me diras qu'on sauve le préféré ^^), mais d'un autre côté il vaut mieux choisir que de laisser les deux mourir. Et à choisir entre moi et mon couple, je préfère me sauver moi-même (même si c'est déchirant), puisque si je choisis le couple à mon détriment, ce dernier risque quand même de se casser la figure.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Mono / Poly, un déséquilibre de pouvoirs ?

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Dom

le mercredi 23 octobre 2013 à 14h02

En fait, le soucis c'est que ton développement me semble relever de la logique (même s'il faut une certaine intelligence émotionnel pour le comprendre).

Or les personnes qui arrivent en détresse sont généralement aveuglées par la souffrance. Quand on est dans l’œil du cyclone, je ne pense pas qu'on prenne la peine de se demander "Pourquoi", on essaye de sauver sa peau avec ce qu'on connait, on ne cherche pas un livre sur les cyclones pour savoir quoi faire.

Donc j'ai l'impression que le travail de raisonnement logique, et de communication constructive, de détermination du mode de vie doit avoir lieu avant (en début de relation) ou après la crise (une fois que la situation s'est apaisée, si cela est possible). Pendant, j'ai l'impression que ça a vraiment peu de chance d'aboutir...

Et pour répondre à la question sur le rapport de force (je me souviens d'une discussion mono/poly est-ce possible? Qui rejoint un peu celle-ci): je pense que si après discussion sur le sujet (il faut évidemment désamorcer et décortiquer les croyances et laisser du temps de réflexion), il reste un/une mono convaincu ("je ne peux aimer qu'une seule personne à la fois et je veux que tu n'aimes que moi") et un/une poly convaincu ("je peux aimer plusieurs personnes à la fois"), la relation (si elle a lieu) sera forcément source de souffrance pour celui/celle qui "cède" (soit en revenant à l'exclusivité, soit en tolérant la non-exclusivité), et pour peu que l'autre soit doué d'empathie, pour les deux au final.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Dom

le mardi 22 octobre 2013 à 20h04

Je ne parlais pas de culpabiliser l'autre avec sa propre souffrance (qui n'est effectivement pas terrible comme procédé), mais de se culpabiliser soi-même de la souffrance de l'autre (sans forcément que l'autre ne tente d'en jouer). C'est souvent involontaire, mais ça brouille les cartes, et le risque est de faire des choses qui ne nous conviennent pas forcément, pour "compenser" la souffrance que l'on pense que l'on inflige à l'autre. C'est "justifier" la souffrance de l'autre ("tout est de ma faute, ne te tracasse pas"), le déresponsabiliser, l'empêchant p-e de réfléchir aux causes autres que l'impulse (pourquoi suis-je encore là si la situation ne me convient pas? Est-ce que je me veux du mal? Est-ce que je me complais dans le rôle de la victime? Est-ce que je préfère une situation douloureuse à la solitude? Si oui, pourquoi? Pourquoi suis-je jaloux? L'autre m'appartient-il/elle? N'ai-je jamais ignoré des attirances que j'ai eu pour d'autres? Etc.).

Et de fait, je suis d'accord sur les résultats des coming-outs "à retardement". Mais j'imagine que quand cela arrive quand on est en couple, on est souvent déjà devant le fait accompli ("j'ai une attirance amoureuse pour Machine")... Est-ce que le fait d'avoir de l'attirance amoureuse pour un/une autre que l'officiel(le), ce n'est pas déjà être hors du contrat initial ("il n'y aura que moi dans ta vie/il n'y aura que toi dans ma vie")? Encore une fois, je concède que la confiance en prend un plus grand coup quand c'est caché, et quand c'est unilatéral. Mais le résultat (in fine) n'est pas forcément différent: soit ça passe bien (là où le coming-out tardif pourra se voir reprocher un manque de transparence), soit l'un doit "renoncer" à une part de elle/lui-même (accepter de souffrir) pour maintenir la relation (là je pense que c'est mal barre si la balance souffrance/bonheur ne va pas dans le sens du second), soit la relation cesse pour que chacun puisse vivre en accord avec lui/elle-même.

Pour une relation positive, je pense qu'à la base il faut être d'accord avec l'autre sur le fait que les règles changeront (c'est inévitable puisque les personnes qui composent le couple changent), et que toutes les relations ne durent pas toute la vie, ce qui n'empêche pas qu'elles soient belles et vraies (c'est un bon moyen de vivre à fond la relation, d'en prendre soin, potentiellement qu'elle dure et de savoir se dire au revoir plutôt que de s'enliser dans la souffrance). Je pense que c'est ce qui fait flancher tant de relations monogames, le fait que l'on pense immuables certaines règles (surtout les exclusivités amoureuse et sexuelle si faciles à promettre quand la passion nous étreint).

EDIT
@homme partit (on a posté en simultané): entendons-nous bien, j'ai lu ta réflexion ici. Pour moi tu as fait un gros travail de remise en question qui a abouti sur un: "non ça ne me convient pas, stop". Tu as pris tes responsabilités comme peu l'auraient fait.

Le changement des règles du contrat a déclenché ta souffrance (et la sienne dans la foulée), mais la perpétuation des règles aurait déclenché sa souffrance (et probablement la tienne dans la foulée), "à ton seul avantage" puisque tu aurais été le seul à vouloir continuer dans la voie de l'exclusivité. Encore une fois, ce sont deux situations "win-lose" (ou plutôt "lose-lose" au final), c'est très triste mais ça arrive.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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Dom

le mardi 22 octobre 2013 à 19h09

J'aimerais rebondir sur ce qui suit:

Green-Man-Outside

Un homme ou une femme qui se trompe en s'aventurant dans une zone de flou qui a été surinterprétée de sa part risque un râteau.
Un homme ou une femme qui n'est pas très explicite sur son "non" risque un viol.

Voilà la formule logique, correcte. Ce qui nous renvoie à nouveau à la supposée supériorité physique de l'homme. Donc je répète, si toutes les femmes qui se prétendent "féministes" prenaient des cours de self-défense, elles changeraient pas mal de point de vue et on y gagneraient tous. Vraiment. Quant à ceux qui me répondront qu'un homme ne peut se faire violer que par un autre homme, je dis "ok, mais intéressons-nous aux prisons de femmes pour vérifier que seuls les hommes violent des femmes". ;-)

Il serait bon d'aller confronter ta théorie à la réalité: pourquoi ne pas aller demander dans quelques cours de self-défense combien d'hommes sont là parce qu'ils craignent d'être agressés (ou qu'ils se sont fait agresser) sexuellement par des femmes? Et puis poser la question inverse. Tu constaterais vite que ce n'est pas du 50/50. Donc qu'il existe bel et bien un déséquilibre, à cause du culturel, mais aussi du physique (n'en déplaise, les hommes sont en moyenne plus lourds que les femmes, et cela joue pour maîtriser quelqu'un).

Pour répondre au sujet: je pense que dans un début de relation, s'il y a le moindre doute, ça ne coûte rien de demander. Un baiser n'est pas dû, baiser non plus. Et dans la mesure où on ne connait pas encore bien l'autre, autant clarifier les choses et lui laisser la possibilité de refuser. Je ne me sens pas atteint dans ma virilité en le faisant. Si la personne en face de moi le perçoit comme tel, cela augure soit d'une bonne discussion explicative sur l'importance du consentement, soit d'une incompatibilité.

Dans le contexte d'une relation établie, les safe words évoqués par marc1003, ça peut le faire. En plus, ça permet d'avoir une discussion en amont (parce que même chez les femmes, le modèle "homme-chasseur/femme-proie" existe encore) et d'expliquer que dire non à un câlin, ça peut avoir des tas d'autres raisons qu'un désamour. Maintenant quand on se connaît bien, le non-verbal peut jouer plus (et vu qu'il a été établi que l'autre est libre de dire non, si on interprète mal les signes, l'autre peut dire stop sans crainte aucune).

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Dom

le mardi 22 octobre 2013 à 17h24

J'ai suivi à la lecture l'affaire (même je n'ai sûrement pas tous les détails en tête), et je suis plutôt de l'avis de Lulutine, dans cette situation, je pense qu'il ne faut pas culpabiliser de la souffrance de l'autre (ce qui ne veut pas dire qu'il faut y être insensible et ne pas la comprendre hein!).

Pour être en relation, 'faut être deux (minimum). Donc les deux, peuvent, si la relation ne leur convient plus préférer s'en éloigner. Si j'accepte de rester dans une situation qui ne me convient pas, qui me fait souffrir, c'est ma responsabilité (même si l'impulse du changement a été donné par l'autre).
Homme parti a prit sa responsabilité de dire: stop, ça ne me convient pas, je comprends la théorie, mais la pratique ne passe pas.

La balle est donc dans le camp de femme parti: renoncer au polyamour pour retrouver homme parti, je pense qu'il ne faut le faire que si il lui paraît possible de ne pas souffrir de ce retour à la monogamie exclusive. Sinon, si on suit la logique de la culpabilité, c'est homme parti qui va s'en vouloir de la souffrance de femme parti ("elle l'a fait pour moi..." --> alors qu'il ne devrait pas, puisque ce serait son choix à elle), et au final c'est le meilleur moyen de prolonger une situation douloureuse (parce qu'il n'y aura pas de situation win-win).

Four une relation positive, il faut avant tout être en accord avec soi-même (et ça peut bouger) plutôt qu'avec le contrat fixé. Même, si je te concède aviatha, que idéalement une re-négociation de contrat, cela se fait à deux. Cela dit, il faut bien avouer que dans nos sociétés, faire un coming-out polyamoureux, ça ne passera pas avec tout le monde. Donc la crainte de perdre la relation peut l'emporter sur la raison qui voudrait qu'une bonne discussion à plat ait lieu.

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Discussion : De la gestion des Trolls sur un forum communautaire

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Dom

le dimanche 13 octobre 2013 à 12h51

C'est meugnon!! Heureux que tout ça ait au moins permis cette belle déclaration ^^

Apsophos
Les voies du Grand Seigneur que je suis sont impénétrables.

ça ne me regarde pas ;)

Je pense qu'il faut savoir être bon joueur et arrêter les frais. Après réflexion, c'est d'autant plus acceptable que je suis dans une situation win-win: si ça part de nouveau en sucette je ne priverai pas pour déterrer cette discussion et dire "j'vous avais prévenu qu'il y avait une faille" et si ça ne part pas en sucette, c'est tant mieux pour la sérénité sur le forum.

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Discussion : Une auberge espagnole polyculturelle & coopérative ?

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Dom

le dimanche 13 octobre 2013 à 12h27

Oups, c'était un peu naïf de ma part pour le coup, d'en appeler aux autres mouvements alternatifs! C'est bon à savoir :)

Je plussoie ce que dit Eric_50: le polyamour c'est encore plus "dégueulasse" que le mariage pour tous (ou du moins dur à concevoir et accepter). Remarque pertinente sur le politique, dont l'unique but est d'être réélut.

Je rejoins aussi green-man-outside sur l'organisation dans un premier temps d'évènements dans des structures extérieures. Et j'en profite pour rajouter que ce serait l'occasion rêvée de discuter, avant ou après, avec les personnes présentes sur leurs attentes (en termes de type d'activité, de fréquence, de prix, d'image, sur ce qui les a attirés à l'évènement, etc), leur demander si telle activité qui te parle les intéresserait aussi,.... Bref, cela permettrait de confronter ta vision, ton projet, aux personnes supposées être touchées par celui-ci (et surtout supposées le faire vivre). Si correspondance, bingo, sinon il faudra faire des ajustements. Tu pourras alors rebondir sur ce qu'ils t'auront dit, ou décider que cela ne correspondrait plus à ce que tu souhaites et décider d'arrêter. Idéalement, je ne parle pas de discuter avec 2 ou 3 personnes, il faut que tu parles à suffisamment de personnes (même si cela peut s'étaler sur plusieurs activités) pour avoir un bon échantillon :)

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