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Discussion : Le Polyamour signifie beaucoup plus de travail émotionnel, et pas nécessairement plus de sexe.

Siestacorta
le lundi 21 février 2022 à 17h12
J'aime bien aussi !
A noter que, en connaissance ou non, ça part d'une définition restrictive de polyamory :
"Polyamory is the state of having romantic relationships with more than one other person at the same time.".
Comme quoi il suffit pas de pas mettre amour ou love dans le terme pour que ce soit quand même entendu comme ça ?
Brefffle.
Discussion : Manque, envie ,besoin ???

Siestacorta
le vendredi 18 février 2022 à 13h34
nico82
Ce qui me fait douter c est que j'ai l impression de le faire parce que je lui ai donner cette possibilité d être dans la réaction et non dans le vécu parce que je le veux .
C'est une situation "nouvelle" pour vous et pour toi, donc tu as des questions inédites, c'est logique !
Mais oui, au fond, c'est toujours toi.
Tu as peu parlé, je crois, de tes émotions par rapport à ce que vit ta femme.
Est-ce que tu préfères ne pas les évoquer ici ou est-ce que ça ne représente pas un problème du tout ?
Je pose la question parce que ça fait partie de la réaction "peut-être rencontrer quelqu'un".
Discussion : Manque, envie ,besoin ???

Siestacorta
le vendredi 18 février 2022 à 12h34
nico82
Je ne vois pas où tu veux en venir , peut tu être plus précis ? Merci
Difficilement, mais je vais tenter de reformuler.
- tu demandes: je ne sais pas si c'est par besoin, envie ou manque que j'irais vers une nouvelle relation.
- je te réponds : une piste ce serait de savoir si c'est par besoin, envie ou manque que tu es dans ta relation actuelle.
- tu me réponds : ben j'y suis par amour.
- je te réponds : ok, donc là tu sais ce qui te motive pour aller ou être dans une relation Cette motivation peut être la même que tu sois célibataire, déjà en couple... C'est la tienne. (Même si je trouve que tu pourrais creuser la question "besoin, envie ou manque" quand même, sur cette relation avec ta femme, puisque c'est une bonne question : les réponses sont pas juste un choix entre les trois, mais un développement, une introspection).
- tu me réponds : heu mais je sais pas où tu veux en venir
- je te réponds : essaie de comprendre ce qui t'intéresse dans les relations amoureuses en utilisant ce qui t'intéresse dans ta relation actuelle.
C'est l'expérience amoureuse que tu as, avec ce que t'y trouves ou pas, ce que tu connais de toi, c'est ça qui va te parler de ce que tu attends pour autre chose.
Et s'il s'avère que tu n'attends rien, c'est pas grave, toi et ta femme êtes pas obligés du tout d'avoir les mêmes attentes, besoins, envies, manques : ça dépend pas de votre relation, ça dépend pas des rencontres, ça dépend de qui vous êtes. Vu que vous vous aimez et n'envisagez pas d'arrêter votre relation, alors c'est pas "vous deux" qui détermine les attentes pour autre chose, c'est qui tu es, qui elle est.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Manque, envie ,besoin ???

Siestacorta
le vendredi 18 février 2022 à 11h54
nico82
De quel relation parle tu?Si c'est de celle avec ma femme je la veux encore parce que je l aime toujours et que pour moi sa reste la personne avec qui je veux finir ma vie .
Voilà. Donc dans ce cas, tu as ta réponse à "envie, manque ou besoin". Pour cette relation. Et ta réponse est qu'il n'y a pas que ces trois critères, d'ailleurs.
Je cherche à te faire remarque que ce sera pareil, des sentiments aussi évidents, qui te feront aller ou pas vers autres choses. Pas les mêmes sentiments nécessairement. Mais ça partira de ta façon de ressentir, pas du fait que ce soit une nouvelle relation.
Discussion : Début chaotique : comment gérer ses émotions

Siestacorta
le vendredi 18 février 2022 à 11h27
Elmarie
Pour la psy, je cherche, mais je ne trouve pas.
Je suis déja plutot une anti psy, plutot orienté thérapie breve, mais difficile de trouver quelqu'un dans le non jugement ou en tout cas, qui laisse glisser ça et laisse place à la vraie neutralité. Mais je cherche. Promis.
Je suis plutôt pro-psy, à mon avis la plupart des gens ont besoin ou auront besoin à un moment d'apprendre à sortir leurs poubelles mentales, par hygiène. Je dis ça excessivement, c'est ma misanthropie qui parle.
Et je comprends pourquoi on peut être anti-psy. Les psy sont issus d'une certaine forme sociétale, donc il y a, plus ou moins malgré eux, une idéologie derrière l'intention de soin.
Mais :
- un bon psy est justement non-jugeant. Il veut pas t'aider à devenir meilleure dans un sens précis, normé, mais juste à aller mieux. Les psy, et même les médecins, ce sont des gens, avec des défauts. C'est pas juste des fonctions. Mais comme le principe de départ c'est quand même le soin et l'écoute, en cherchant, tu trouves quelqu'un avec qui t'entendre pour que ça fonctionne.
- en thérapie, le psy travaille presque moins que toi. C'est ton désir de creuser qui va compter. Son regard est à la fois essentiel pour ce qu'il se passe (pour que tu te voies à travers d'autres yeux qu les tiens) et pas si impactant pour ce qu'il se passera (ce sont tes ressorts qui vont réagir aux conversations, ils réagiraient de toute façon puisque c'est dessus que tu viens travailler).
- les thérapies courtes t'apprennent à vivre tes émotions différemment, ce qui après change ton rapport à toi-même. Mais certains sentiments sont ancrés assez fortement dans ta vie pour que les regarder différemment et, si besoin, agir, se fait en décrivant ton histoire plus que ta situation.
Bref. Encouragements.
Discussion : Manque, envie ,besoin ???

Siestacorta
le vendredi 18 février 2022 à 08h51
nico82
Mon rapport aux relations amoureuses ?? Je ne comprends pas, je n' ai toujours connu que ma femme , c est la seule relation amoureuse que j' ai eu .
Paradoxalement, c'est possiblement cette expérience "sobre" qui pourrait faire que tu sois pas trop formaté pour en refuser toute autre.
Mais meme si tu n'as connu qu'une relation amoureuse, ta question est encore bonne : c'est du manque, de l'envie, du besoin qui fait que tu as voulu et veux encore cette relation ?
J'insiste : je crois que la reponse change selon les gens, le moment de la vie des mêmes gens, plutôt qu'en fonction du nombre de relations.
Discussion : Manque, envie ,besoin ???

Siestacorta
le jeudi 17 février 2022 à 21h43
nico82
Je n' arrive pas a savoir si j en ai envie par envie , par besoin ou par manque ce qui n est pas du tout la même chose .
Honnêtement, c'est une très bonne question.
Je ne sais pas si je vais t'éclairer beaucoup, mais je considère que la question est exactement la même pour une relation exclusive.
Il s'agit de ton rapport aux relations amoureuses, plutôt que du fait qu'on peut en vivre une ou deux ou plus.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Début chaotique : comment gérer ses émotions

Siestacorta
le jeudi 17 février 2022 à 14h39
Elmarie
La façon que tu as de voir clair, est assez perturbante, et me permet de ne pas avoir à TOUT expliquer. Tu m'évites bien du chemin pour trouver mes mots. Merci.
Une question que je me pose souvent à moi-même ou qui, une fois "posée" en fonction d'un témoignage, me permet de tomber sur des hypothèses qu marchent un peu c'est : "si j'estime bonne ou préfèrerais une certaine façon de faire, quel est mon "bénéfice caché" à pourtant réagir autrement à ma situation ?"
C'est à dire qu'il y a souvent ce qu'il faudrait évidemment faire / que tout le monde fait / que je voudrais faire si j'étais capable, et d'un autre côté, ce que je fais parce que c'est moi qui le fais ; et si je le fais comme ça c'est aussi parce que ça me fait un bien ou m'évite un mal, même si c'est difficile à expliquer à des gens qui sont pas moi. Et même quand je suis persuadé que non, c'est pas ce bénéfice là que je cherche... Non, mais c'est celui que je connais assez pour le préférer à un autre que j'ai une raison de trouver moins évident.
Parfois ces raisons de faire ce qu'on fait paraissent de "mauvaises raisons", mais c'est juste nos raisons à nous. Faut être bienveillant pour les comprendre, et qu'elles compteront même si on veut changer nos réaction. Notre façon de faire, qui n'est pas celle attendue a généralement les même ressorts qui agissent pour nos qualité (celles qu'on a vraiment, pas celles qu'on voudrait montrer).
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Début chaotique : comment gérer ses émotions

Siestacorta
le jeudi 17 février 2022 à 13h31
Deux points :
Par rapport au temps sans parler quand vous êtes chacun sur le tel. Bon en soi c'est pas grave, chacun a droit de vivre un peu pour lui. Par contre, je crois important dans ces périodes d'évolutions d'en rajouter des couches sur ce qui vous plait à vous dans la relation. Projets plaisirs ou sérieux, certains moments consacrés, pas d'annulation d'un plan en faveur d'un plan avec la nouvelle relation... Vous offrir régulièrement des moments qui "célèbrent" votre relation à vous (sans charger de symbolique, hein, juste profiter plus consciemment des choses que vous aimez déjà : cette situation fait mieux sentir encore que vous etes et restez ensemble par choix. Et il y a là une certaine joie, différente des plaisirs d'une rencontre récente )
L'autre point, c'est : va parler à une psy. Tu vas pas forcément mal, mais comme je t'ai dit, ce moment particulier que tu vis là te donne accès à des émotions, des enjeux. S'ils se manifestent dans la situation c'est parce qu'ils sont là de toute façon. Les laisser sous un tapis c'est casse-gueule pour toi, et c'est aussi dommage pour ce qui est d'apprendre à être au mieux avec toi-même.
Tiens nous au courant...
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Début chaotique : comment gérer ses émotions

Siestacorta
le jeudi 17 février 2022 à 10h15
Elmarie
On parle encore beaucoup, et j'essaye de chasser les voix qui me disent que je dois avoir "mal", c'est terrible.
A mon avis, tu réagis à l'addition des changements "extérieurs" (votre décision, ta rencontre), une perspective d'autres changements (le téléphone, et s'il rencontre ensuite) et les changements et questionnements intérieurs (si "notre couple ce n'est plus ce que cétait avant, c'est quoi ? Si moi je peux faire ça, je suis qui ?).
C'est une grosse addition, c'est pas écrit que c'est toujours bénéfique (pas plus pas moins que pour le reste des vies amoureuses, en fait - mais avec plus de gens...), c'est pas étonnant que t'aies des doutes. C'est peut-être presque pour ça que tu te mets "à l'épreuve" ? Au moins là quand tu doutes c'est pas seulement parce que ta tête est douée pour douter, c'est parce que la situation demande d'être capable de ça. Dans un sens, ça te laisse l'occasion de ressentir tout ça pour des raisons plus concrètes que d'habitude...
Une petite chanson pour t'accompagner sur la route.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Partir ou la laisser vivre son amour?

Siestacorta
le mercredi 16 février 2022 à 18h38
Sparkle, désolé de lire cela.
Les nouvelles sont dures. J'espère que tu tiens le coup. Tu a surtout raconté les étapes et peu le contexte et tes sentiments... Peut-être que ça te protège.
J'avoue que le côté apparemment définitif de la décision de ta femme comme le côté très stoïque de tes réactions( récentes et plus anciennes) m'étonnent un peu.
Si tu te sens d'en parler un peu plus :
- quand la confrontation a t'elle eu lieu ?
- quel âge ont vos enfants ?
- que leur avez vous dit ? Comment pensez-vous vous organiser ?
Je ne sais pas si c'est pour l'histoire que tu as raconté ou dans celle qui va se dérouler ensuite, mais j'ai l'impression que tout n'est pas dit : c'est à dire, soit dans du contexte soit dans des conséquences à venir.
Discussion : Passer d'un couple exclusif à un couple ouvert ?

Siestacorta
le mercredi 16 février 2022 à 15h04
Un point, pour tes recherches futures : tu as assez bien choisi l'expression "couple libre", même si pour l'heure c'est plus lui qui utilisera ladite liberté.
N'utilisez pas trop le terme "polyamour" si la situation finit par ressembler à la perspective dont tu parles, sans beaucoup d'implication sentimentale dans les rencontres.
C'est pas que c'est impropre, mais c'est que des gens qui utilisent le terme pourront entendre, si vous ne le précisez pas, que la non-exclusivité concerne aussi des possibilités de relations avec d'autres dimensions que sexuelles.
Discussion : Passer d'un couple exclusif à un couple ouvert ?

Siestacorta
le mercredi 16 février 2022 à 14h13
Titine
Il y a un passage que je n'ai pas bien compris :
"Je ne dis pas que ça ne peut pas arriver pour lui. Je dis que même si finalement oui, il vaut mieux pas partir de l'idée qu'une interaction entre deux humains va rentrer gentiment dans le petit tiroir étanche qu'on lui alloue."
Je reformule : je ne dis pas que ton partenaire n'arrivera pas à commencer des relations qui se limiteront au sexe.
Mais je trouve que s'engager à s'en tenir qu'au sexe c'est oublier que des humains qui se rencontrent ont beaucoup de chances de faire plus que ce pourquoi ils sont allés se rencontrer.
On va pour acheter une pomme au maraîcher. Ben ya toujours une chance qu'on achète autre chose, qu'on parle d'un truc même banal, qu'on le trouve sympa/pas sympa... Je veux dire, même à ce stade très basique ça tient pas dans la limite de départ.
Ben avec le sexe, expérience intime s'il en est, c'est ça aussi, ça tient rarement dans les limites, et s'engager à "yaura du sexe mais rien d'autre" me semble toujours un peu ignorer que ces limites sont un peu trop artificielles pour tenir.
Titine
Je n'ai pas bien compris non plus quand tu dis que je ne dois pas faire la travail seule : que devrait-il faire de son côté ?
Communiquer, avant et après.
Se mettre d'accord avec toi sur le rythme et les occasions. Sur comment il va se comporter avec son téléphone quand tu es là. Ce sont des exemples de détails du quotidien où tu vas "vivre" un changement. Ben c'est pas parce que ce que vous imaginez est simple que ça demandera pas de parler. Et comme c'est lui qui bouge, il faut pas que ce soit seulement à ta charge de poser des questions, il faut qu'il explique, soit prêt à répondre, modifier ce qu'il peut...
Le libertinage : je fais un usage assez large du terme, juste le cadre où la non-exclusivité est censée être "seulement" sexuelle. C'est vrai que souvent ça veut dire être plus de deux.
Discussion : Début chaotique : comment gérer ses émotions

Siestacorta
le mercredi 16 février 2022 à 13h37
Coucou, merci de donner des nouvelles !
Apparemment ya un peu d'apaisement, et ça se fête.
Une partie de ton insatisfaction tient peut-être à ce que tu as appelé plus haut ton côté perfectionniste. Si j'interprète bien ce que tu as déjà écrit avant, tu as déjà un tempérament inquiet. Le côté calme avant / après la tempête te laisse pas au repos. Te le reproche pas trop, c'est normal : vous êtes dans une situation dont vous n'avez pas l'habitude, tu n'as pas de cadre de référence.
Elmarie
Sans compter que cela est accompagné de changement : mon mal de ventre, ma jalousie excessive, disparait peu à peu, et me donne un goût de "je ne l'aime plus parce que je n'ai plus peur". Pourtant être bien est censé être une bonne chose non ? Mais je ne le vis pas ainsi. Plus comme un "Pourquoi je ne suis pas malheureuse?"
Je l'aime, sans aucun doute.
C'est là où ton cerveau est un peu programmé à t'accuser toi quand il cherche une solution - ou un problème... C'est le perfectionnisme de la personne qui se juge un peu trop.
Par ailleurs, toujours si j'ai bien compris, tu as une personnalité assez forte. Le fait d'avoir voulu changer les règles, puis de maintenant te remettre en question, c'est pas que tu l'aimes pas, c'est peut-être que tu es intense en général et que tu ne sais pas forcément faire avec ce qui ne te demande plus ou pas encore d'effort.
Pour les besoins de ton fiancé... Te sentir coupable de la situation est peut-être une façon pour ton cerveau de croire qu'il a un contrôle sur ce qui se passe.
Je vais faire un détour... Quand cherche à comprendre pouquoi les gens préfèrent croire à des théories un peu bizarres plutôt qu'admettre le monde ? Par exemple, pourquoi croire qu'il y a des reptiliens déguisés en hommes responsables du mal sur la planète alors que l'explication "les gens sont plutôt imparfaits" marche très bien pour expliquer les mêmes évènements ? Parce qu'on préfère une cause simple qui explique tout en même temps, ça nous donne l'impression d'avoir compris notre place là-dedans même si on l'aime pas. Avoir trouvé une explication nous donne l'impression d'avoir récupéré un peu du pouvoir et du contrôle dont on croit manquer dans les évènements.
A certains moments, la culpabilité fonctionne un peu pareil : on ressent ce qui se passe dans nos relations, même quand en fait, l'explication "c'est à cause de moi" marche pas mieux que "les gens font leur vie et parfois ça a des effets sur moi". Ressentir intensément ces évènements ça donne de l'importance à notre égo, même si c'est pas le négatif. On se croit plus important qu'on est, même en se donnant un mauvais rôle.
Peut-être que je suis pas dans le juste, tu me diras.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Passer d'un couple exclusif à un couple ouvert ?

Siestacorta
le mercredi 16 février 2022 à 10h54
@Titine, j'espère que tu trouveras des références. C'est bien de chercher dans cette direction, pour comprendre ce qui se passe de ton côté. Notamment comprendre que la jalousie est une émotion composée d'autres émotions.
J'ai peu de références moi-même, mais essaie toujours cette vidéo. C'est pas super développé mais ça donne pas mal de pistes.
Je voudrais souligner que travailler sur la jalousie, dans une relation non-exclusive, c'est qu'une partie de la question. C'est pas d'un côté un jaloux et de l'autre un autre qui n'a qu'à attendre que le jaloux s'occupe tout seul de "son" problème. Déjà parce qu'il se définit pas forcément par sa jalousie. Mais surtout, je veux dire que si ton partenaire ne fait pas les efforts vers toi de communication et de "lenteur progressive" dans les premiers temps, tout travail que tu feras en solo a quelques chances de jamais suffire.
Plus largement par rapport à ton premier post, la perspective dont vous discutez, ce serait donc un plan cul qui ne devient rien d'autre, voir rien dès le lendemain.
Le bon côté, c'est qu'il est assez clair sur ses désirs là, avant les faits, et qu'il les exprime. Beaucoup de gens font ça dans le désordre et sans honnêteté avec eux-même ni avec les autres. Je trouve que c'est une première preuve qu'il est fiable, qu'il est en confiance avec toi et que vous communiquez bien. C'est déjà de bonne bases !
Le côté plus complexe, pour revenir à l'alerte que représente une jalousie, c'est qu'en pratique il n'a pas rencontré la personne et ne peut donc pas savoir ce que ça lui fera : il ne peut connaitre que ses propres attentes. La personne sera ^ême pas quelqu'un de mieux que toi en ci ou en ça, ou quelqu'un destiné à être importante ou pas, juste une personne humaine qui fait réagir une autre personne humaine.
Et de suite, me vient l'idée que peut-être, tu as du mal à imaginer que ça se limite à du sexe à cause de votre propre expérience. Vous étiez un peu plus qu'un plan Q au départ de votre relation, mais c'était quand même ce pour quoi vous étiez parti. Dès lors, tu peux raisonnablement penser que le sexe n'est pas toujours que le sexe, pour lui.
Par ailleurs, l'idée de plan cul est une représentation biaisée.
Je ne dis pas que ça ne peut pas arriver pour lui. Je dis que même si finalement oui, il vaut mieux pas partir de l'idée qu'une interaction entre deux humains va rentrer gentiment dans le petit tiroir étanche qu'on lui alloue.
C'est possible pour lui - voir pour toi - d'envisager le libertinage ?
Ça non plus ça garantit pas qu'une rencontre se passe différemment que prévu, mais dans ce contexte plus défini, on a plus de probabilité de tomber sur des gens qui ne sont là que pour le sexe et attendent pas plus.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Jalousie – compersion… deux opposés?

Siestacorta
le mercredi 16 février 2022 à 08h56
Je ne pourrai pas assister à l'évènement, mais c'est un excellent sujet. Si vous avez des témoignages ou des réflexions intéressantes sur le moment, hésitez pas à les retranscrire même brièvement, ça m'intéresse beaucoup !
Discussion : Grossesse, doutes et dilemme

Siestacorta
le mardi 15 février 2022 à 22h52
Ellena
D'autant que @polyglobulie demande juste a ce que les hommes dans ces situations connaissent la vérité, mais quand je vois ce que la majorité conseille je suis choquée.
Alors pour nuancer un peu : personne ici pense que mentir, c'est la solution numbeur one, et qu'en général on a pas à espérer qu'on nous dise la vérité.
C'est seulement qu'il y a ce genre de situations difficiles où dire la vérité peut nuire à un enfant en plus de nuire au menteur.
Comme j'ai dit plus haut : on connait pas le compagnon de Jonquille, on sait juste qu'il est monogame. Donc on peut certes croire qu'une fois qu'il saurait la vérité, il assurerait pour l'enfant sans en faire baver des ronds de chapeau à sa mère, mais, même en mettant de côté les expériences où d'autres mecs on justement fait ça, on peut comprendre le doute et dire : "si je crains que ça fasse du mal à l'enfant, alors je peux craindre de dire la vérité". C'est entendable, dit comme ça ?
Discussion : Grossesse, doutes et dilemme

Siestacorta
le lundi 14 février 2022 à 23h59
Nena
Je propose aux femmes qui défendent le droit de s'asseoir sur le droit des hommes à connaître la paternité de leur enfant de se faire enlever leur gosse par un homme qui choisira ensuite à qui redistribuer ces bébés sans que vous sachiez si c'est le votre ou non.
Je suis certaine que vous seriez ra-vie de ne plus savoir si ce bébé est le votre ou non.
Je comprend pas bien : on compare un mensonge d'infortune à un kidnapping gratuit ?
Discussion : Grossesse, doutes et dilemme

Siestacorta
le lundi 14 février 2022 à 12h55
Lili-Lutine
Les pères biologiques vont et viennent en grande majorité dans la vie des femmes solo ou en couple avec enfants, avec trop souvent des violences de tout acabit lors des désaccords ou séparations, gardes…
Des enjeux dont j’ai toujours su qu’ils pouvaient être pour mes enfants et moi mortifères, destructeurs et pour tout le monde.
Je n'ai jamais cru que cet aspect biologique fût suffisamment important, pérenne et sécurisant pour mes enfants et pour moi, pour que je prenne le risque de mettre en danger l’entièreté de ma vie et celle de mes enfants .
(..) Très tôt j’ai su qu’aucun homme dans ma vie ne saurait respecter longtemps et dans un format mono et exclusif, ni mon autonomie ni mes besoins sur un long temps qu’est celui de sa responsabilité pour accompagner son enfant tout au long de sa vie.
Merci <3
Discussion : Grossesse, doutes et dilemme

Siestacorta
le lundi 14 février 2022 à 12h54
Polyglobulie
@bidibidibidi , bien sûr que la femme a le choix, tu connais l'avortement ou la naissance sous X ?
(...)
La paternité génétique un outils de contrôle de la sexualité féminine ? Mdr, Allo faut se réveiller , encore ce genre d'arguments passaient en 1920 mais entre tout les moyens de contraception possible, l'avortement et les naissances sous X, les femmes ont tout les moyens de contrôler leurs fertilités et c'est tant mieux car cela les touches en priorité.
On part pas de situations équivalentes, entre le choix d'être mère et la garantie d'être "le" père :
- parce que si tu devais te faire opérer des testicouilles à chaque fois que tu ne peux pas assumer une paternité, tu parlerais peut-être moins de l'avortement comme une chouette solution qu'on peut toujours vouloir. Je suis pro-choix, mais de là à imaginer ça comme un truc facile que n'importe quelle personne peut accepter sans réfléchir ?
- parce qu'avant de parler des mesures supers que peuvent prendre les femmes avant d'en arriver là, les mecs de 2020 ont encore un gros point à faire sur "tiens c'est bizarre qu'on me propose pas toujours en pharmacie les moyens d'assurer mes choix". Comme mecs, on est pas habitués à certaines responsabilités, on les prend moins, la société nous en décourage. Que ça ne soit pas pris en compte dans des situations où évidemment ça joue en amont, c'est à dire raisonner plutôt en faveur d'une égalité de libertés individuelles "dans l'absolu" plutôt que dans le contexte social réel, ça monte beaucoup à quel point on se sent pas très concerné par ces égalités, en fait.
- parce qu'au moment où il ne reste que ces options, entre la responsabilité de s'occuper - indépendamment des gènes - d'un enfant de ma partenaire (donc de quelqu'un avec qui j'ai assez d'attachement pour me sentir concerné par son bien-être) ce qui est pour lui une question de besoins vitaux, et le choix de pas le faire quand " j'ai pas envie d'assurer parce qu'on m'a menti, c'est mon droit, menfous du reste", il ya moins ce qu'entend la mère par "Bien" que ce qu'on entend soi.
C'est pas une perspective facile (c'est de la parentalité...), mais c'est un choix qui dépend de comment un père regarde l'enfant à venir : "pas venu de mes couilles" ou "petit être dépendant dans mon cercle immédiat qui va avoir besoin de tout le soutien possible" ?
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.