Participation aux discussions
Discussion : Mais pourquoi on parle pas de sexe, ici ?
Siestacorta
le lundi 05 octobre 2009 à 11h00
thatLo
Faut aussi savoir qu'il y a une gradation du plaisir malgré l'ejaculation, c pas forcement l'orgasme a chaq fois, ça peut aller de "humm ha, c'etait cool" à "wah putain de merde mais qu'est ce c passé je suis ou..."
je pense q la fin du rapport par l'ejaculation, c plus une tradition
Je vais être super pragmatique, mais justement, le seul argument qui me fasse considérer que l'éjaculation n'est pas un but dans le sexe masculin, c'est quece n'est pas toujours un plaisir excellent. Juste très souvent. Et, facilement (pour moi trop...) accessible, ce qui le rend difficile à ignorer.
Après, je dis ça, je suis aussi quelqu'un qui peut ne faire que du câlin, parce que mon manque de confiance m'a conduit à vouloir plaire autrement. Mais en étant dans un échange plus tendre qu'érotique, jusqu'ici, j'ai plutôt obtenu que les partenaires n'en puissent plus et soient à la limite de m'arracher mon caleçon... Le côté "pas sûr qu'il y ait de coït" semble excitant en soi.
Tant mieux...
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Rencontre à Paris le 3 octobre ? (puis tous les premiers samedis du mois ?)
Siestacorta
le lundi 05 octobre 2009 à 09h39
Personne ne peut raconter, juste un peu ?
Pendant que je me prenais le vent mauvais dans le pas de calais, ça PApotait, je rage et je désespoir...
Discussion : "Quatre-vingt-une façons d'apprendre la fidélité"
Siestacorta
le lundi 28 septembre 2009 à 19h08
Faudrait que je le feuillette, ce bouquin, parce que ça a plus l'air d'être 80 raisons d'apprendre la fidélité, et que je m'étonne qu'il y en ait tellement... Non, je suis pas partial.
Discussion : Mais pourquoi on parle pas de sexe, ici ?
Siestacorta
le lundi 28 septembre 2009 à 10h29
Junon
(Siestacorta, tu vois moi ton approche qui tchue, ça aurait plutôt tendance à me pousser à vérifier dans l'instant in vivo :))
Menfin, elle tue pas mon approche... je la trouve super délicate, moi....
Clementine : je me renseigne sur l'aneros.
Avec un nom pareil, dans ce fil, je me méfie, ça sent le jeu de mot laid...
EDIT. J'ai trouvé, mais sur les cites de commercialisation et de ventre, ça douille... et l'argumentaire me semble vachement "lissé", médicalisé, un peu le genre vente de produit amincissant : tellement ça me caresse dans le bon sens que je me demande s'il y a arnaque.
Des retours, ou des forums qui parlent d'expérience ?
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Mais pourquoi on parle pas de sexe, ici ?
Siestacorta
le vendredi 25 septembre 2009 à 16h39
Greu.
Bien. *cric-crac les mains et la nuque*
Je ne parle pas beaucoup de sexe parce que ce n'est pas le domaine le plus épanoui de ma vie. J'ai des tendances à partir très vite, et à n'avoir pas de munition supplémentaire.
Après, la confiance et les aléas de ma vis psycho-émotionnelle font qu'il n'y a pas non plus malédiction. Mais ça m'a quand même gâché quelques soirées, voir empêché certaines rencontres. "tiens, salut, splendide créature, l'exclusivité sexuelle me lourde et je suis nul au lit, voilà mon neumbeur, on se téléphone on se fait une douche ?".
Ce n'est pas un tabou, ce n'est pas sale, j'ai pas peur de passer pour un cochon, j'ai en fait une pudeur limitée... (j'aime certains jeux SM et j'en parle à l'occasion, si je sens que les gens sont assez mûrs pour que ça ne jette pas un froid... ).
Je n'en parle pas concrètement parce que c'est une partie de mon fonctionnement qui déconne. J'apprécie d'en parler, mais à un public pré-concerné, pour lequel la question de la sexualité est plus centrale qu'ici. Du coup, je serai bien incapable de dire si le polyamour change ma façon de faire l'amour, vu que je pense que ma problématique est en amont (de vénus. Oui, oui...)
Et je ne pense pas que ce soucis n'est pas lié à mon goût pour le polyamour, je ne remplace pas la qualité par la quantité... Ou par l'illusion de quantité.
Cela dit... Je crois que si je me sentais plus à l'aise (dans ce domaine comme en général, je suis un garçon inquiet), je ferais un période de polyamour casanovesque, pas tellement pour le sexe en soi, mais pour plaire, pour rencontrer, continuer mon exploration du monde. Et qu'être polyamoureux me permettrai de vivre ça de façon plus riche, moins collectrice.
Si j'ai quelque chose à dire sur le rapport sexe/polyamour, c'est que j'y vois aussi une façon de ne pas être toujours demi-sel, dans la séduction et dans mes besoins.
Pas juste tourner autour des gens et finalement ne pas admettre qu'on a envie d'aimer ou d'être aimé...
C'est d'ailleurs un des distingo avec le libertinage, finalement, en polyamour la séduction et le sexe ne s'obligent pas à la légèreté, pas plus qu'aux pesantes conditions de l'amour unique et éternel. On a du jeu, on peut laisser venir (...oui ben je sais, riez, riez ! :-) ).
Je parlais de mes goûts tout à l'heure, je crois aussi à cette idée qu'on peut vouloir vivre ses désirs sexuels, qu'ils soient simples ou pas, en plus, en escapades. On peur avoir épidermiquement besoin de changer de partenaire. Je le revendiquerai bien comme un droit, mais, là, oui, je suis intimidé par l'idée d'être perçu comme quelqu'un qui ne pense qu'à ça. Alors que ce n'est pas une liberté qu'on s'accorde tout le temps, pas plus qu'on ne passe sa vie à faire l'amour avec la princesse charmante, quand on y croit.
Discussion : Mais pourquoi on parle pas de sexe, ici ?
Siestacorta
le vendredi 25 septembre 2009 à 09h50
Hem.*gregneugneu /on*
Suis peut-être ésotérique, mais je confonds pas le forum et le chat, moi...
*greugneguen /off*
Ben écoute, Titane, c'est pas seulement la connotation religieuse qui me fait éviter l'idée d'un Hamour universel source de tous les amours.
Justement parce que je ne suis pas binaire, j'essaie de trouver des tas d'étiquettes différentes. Un tel tas qu'elles se mélangent en joyeux bordel, que tu peux appeler Amour si tu veux... Que j'appelle vie affective, ce qui est plus froid mais me donne moins l'impression de parler Disney. Après, mon effort serait d'accepter de dire "je t'aime" quand je ne suis pas dans l'Hamour....
Discussion : Mais pourquoi on parle pas de sexe, ici ?
Siestacorta
le jeudi 24 septembre 2009 à 20h48
A la fois, je dis que je pratique le polyamour en partie pour avoir aussi droit à tout ce qui n'est pas la case "amour-couple labellisé vu à la TV".
Poly formes d'amour, donc.
En même temps... Je ne met pas l'amour à toutes les sauces. Un peu pour pas être non plus dans l'idée d'un amour universel, indistinct, quand finalement, avec chaque personne j'ai un amour différent, une façon un peu différente d'aimer.
Discussion : Je suis passée...
Siestacorta
le jeudi 24 septembre 2009 à 20h38
On ne se leurre pas, ce n'est pas toujours facile, ni pour tous, ni n'importe quand... Si on peut être bien sans, on va pas se forcer au polyamour pour le principe !
Bonne route, donc, et n'hésite pas à repasser...
Discussion : Peut on dire que le polyamour est un art libertin élitiste ?
Siestacorta
le mercredi 23 septembre 2009 à 12h13
Sam
Eviter les préjugés ?!? Eviter les préjugés ? Cela me fait rire, c'est inévitables, même si cela fait mieux de se la jouer sans préjugés - je trouve ça petit joueur, personnellement. Effectivement, cela peut être très amusant de les déjouer, mais cela implique de reconnaître que l'on est d'abord le jouet de ces préjugés, d'accepter de se laisser jouer pour voir comment les déjouer.
Bouhouhouu
Message modifié par son auteur il y a 9 heures.
Ben moi aussi, je trouve que c'est petit joueur de ne pas faire avec ses propres préjugés, de croire qu'on en a pas.
Après, tu joues avec les mots, ce qui me fait généralement prendre du recul, mais le bouhouhouu est finalement amusant :-)
Donc tu remportes le point au dernier round !
Discussion : Mais pourquoi on parle pas de sexe, ici ?
Siestacorta
le mercredi 23 septembre 2009 à 12h09
Leonidas
Bref, je ne comprends pas pourquoi on n'accuse pas d'obsession la quantité de gens qui mangent des biscuits sans avoir faim mais uniquement par envie et que la même approche dans le sexe soit condamnée (ou enviée ?) ... (en fait si, je comprends, mais je n'accepte pas)
Si, justement...
La société, d'un côté, offre une bouffe abondante et riche, et de l'autre, tu es accusé de manger trop (c'est pas sain, les rondeurs c'est pas beau... greu).
Ce que notre société réprouve et autorise en même temps, c'est de sortir de la moyenne, les "excès". Comme si la vie était un régime idéal, une voie, et pas une série d'accidents, plus ou moins heureux, de rencontres, d'envies.
C'est curieux, d'ailleurs. En mettant le moyen en norme, on croit qu'on est dans la civilisation, alors qu'on se dirige finalement beaucoup plus à la régularité "de survie" du monde animal : il n'y a pas d'excès chez les animaux, juste des besoins vitaux.
Nous demandons plus que ça... Et c'est là qu'on nous accuse d'être excessif.
Vive l'Ubris, tiens.
Discussion : Peut on dire que le polyamour est un art libertin élitiste ?
Siestacorta
le mercredi 16 septembre 2009 à 13h30
Ah, quand même, hein.
Ca en fait du texte.
Tu devais pas t'attendre à en dire autant... Ou ça paraissait plus court comme projet de post.
Bref.
Tu es tenté de parler de libertinage. Et c'est dans ton type d'optique que j'accepterai éventuellement le rapprochement.
Mais tu as assisté toi-même à ce qu'est le monde libertin contemporain. Simplement des gens qui vivent beaucoup leur sexualité. Bon, tant mieux, hein.
Tout au plus, on rencontre de vrais libertins, mais je pense qu'ils revendiquent peu l'étiquette.
Par conte, élitiste ? On en avait déjà un peu parlé, sous un angle plus sociologique... Si c'est le cas, c'est rigoureusement involontaire, je pense.
Moi, ça m'irait parfaitement si mes idées étaient partagées par les masses. Elles me semblent si peu commerciales, si tournées vers l'humain, que dans le cas où elles seraient majoritaire... je crois que le monde tournerait très différemment. Et je ne me différencierait pas par mes recherches affectives, mais sans doute politiques (quelque chose comme "bande de mous ! l'anarchie vous abrutit ! Devenez surhommes, merde !")
Discussion : Faut-il essayer de convaincre des monogames du polyamour ?
Siestacorta
le mardi 15 septembre 2009 à 15h55
Lutevain : bien que je me sente moins proselyte que toi, boudiou que toute la partie du post sur l'amputation affective que suppose la monogamie en série me parle, me fait sourire ici comme elle me crispe dans la vraie vie...
Mais là, convaincre est-ce une démarche possible, ou même souhaitable ? Le mieux qu'on puisse faire, c'est une main tendue, ostensiblement tendue, avec nos coeurs dessus (ouf, il n'y a pas de point godwin pour la niaiserie, là j'aurai dépassé). Jusqu'à ce que d'autres comprennent qu'il n'y a pas de piège.
Discussion : Rencontre à Paris le 3 octobre ? (puis tous les premiers samedis du mois ?)
Siestacorta
le samedi 12 septembre 2009 à 10h58
Les trucs à thèmes, tiens, oui.
Moi je vote pour les papotes PA les dimanches aprème. Ya rien à faire, les dimanche aprème, quand on est pas family guy.
Discussion : Polyamour et naturisme
Siestacorta
le samedi 12 septembre 2009 à 10h53
Je lis, je lis, mais le rapport me semble toujours aussi ténu.
Je réponds toujours personnellement, hein, pas "au nom des PA".
Les idées sur lesquelles je me suis arrêté, c'est que l'ouverture d'esprit du polyamour devrait favoriser l'accès au naturisme, et que par ailleurs, les valeurs du polyamour seraient éminemment compatible. Les deux pratiques ayant leur côté label bio.
Pour moi, c'est une question de rapport au corps (je l'ai déjà évoqué :ça me semble des choix assez forts mais pas du même ordre), mais aussi une question de rapport à la communauté voire au monde, qui font que les moteurs des deux pratiques sont très différents.
Je pratique le polyamour en individualiste. Il me confronte beaucoup à l'Autre, mais pas à une communauté d'autres. Il change mon rapport au monde, ou il l'exprime, mais il n'est pas une philosophie. C'est une éthique "a minima".
Après, bien sûr, l'ouverture d'esprit poly amène à beaucoup de choses, mais, comme le disait quelque part noémie, c'est différent selon les gens : il y a des très pépères, des pratiquants du BDSM (toumtoudoum....), des échangistes, des homos... Chacun a une expérience particulière qu'il relie plus ou moins au PA, parce que celui-ci la favorise... Mais, à mon sens, ne s'y superpose pas.
Discussion : Où sont les hommes activement polyamoureux?
Siestacorta
le samedi 12 septembre 2009 à 01h52
Sam : je comprend à peu près ce que tu veux dire, en parlant d'homme libéré. Et, pour que ça existe comme comportement, il y a du boulot.
Mais l'expression ne sera sans doute pas utilisée.... Parce qu'elle n'est pas très heureuse.
La question est de quel joug se libère-t-on. Pour une femme, la société "phallocrate" était un poids assez lourd à soulever pour que sa libération signifie des choses très précises, matérielles.
Pour un homme... Il se libère d'une morale, de sa dépendance au jugement des autres. Mais c'est dans sa tête qu'il se libère. Et comme tu le constates, pour lui, se vouloir libre n'implique pas de changement de comportement des femmes. Il peut se sentir libéré sans ça...
Discussion : Polyamour et naturisme
Siestacorta
le mardi 08 septembre 2009 à 03h13
MetaZet
Être nu avec plusieurs personnes différentes, c'est montrer à ces personnes ses organes sexuels (entre autres). C'est donc, en quelque sorte, en tirant sur la corde et en jouant sur les connotations, faire un peu l'amour avec toutes ces personnes (je ne sais pas s'il y en a beaucoup parmi vous qui font l'amour tout habillé).
En même temps, vu que j'ai une libido peu développée, du coup, mon peu d'appétence pour le naturisme s'explique mieux...
Discussion : Polyamour et naturisme
Siestacorta
le lundi 07 septembre 2009 à 23h15
gg0125
La France a du travail à faire sur le theme.. nul n'est né en maillot de bain que je sache
Je respecte la revendication et même l'état d'esprit qui précède, mais ceci, ne c'est pas un argument, c'est un slogan inefficace...
Si on suit cette logique, on mange sa nourriture crue et par terre.
Le fait de porter des vêtements n'est en aucun cas un manque d'harmonie avec le corps. C'est à la fois une convention (admettons-le.... Quoi qu'au danemark, il doit y avoir des moments où ça peut dépasser ça) et un jeu, comme le naturisme.
Pour moi, les vêtements, et les sous-vêtements, et les maillots de bains ne sont que des embellissement.
J'avais été très marqué par ce texte de Baudelaire, auquel je vous renvoie.
Discussion : Je veux en parler au monde entier !
Siestacorta
le lundi 07 septembre 2009 à 18h37
Clementine
"L'éducation des enfants [... ]surtout ne peut servir d'alibi à nos peurs et nos craintes plus perso... "
Une pique en passant ... Quand je parle polyamour, on me dit "peur des engagements, peur de la femme, peur de vieillir".
Eh ben non. Au contraire, je trouve que c'est le couple qui est bien trop souvent un refuge plus qu'une aventure.
Il n'y a pas tant de mal à vouloir être au calme, hein. Je suis un pépère, moi.
Mais quand on se sent assez fort pour vivre du changement, et, en l'occurrence, pour protéger un enfant de ce qui pourrait être néfaste pour lui là dedans, un refuge, c'est un cage à lapins.
Discussion : Polyamour et naturisme
Siestacorta
le lundi 07 septembre 2009 à 18h31
Pas contre, mais pas intéressé.
Notamment parce que le polyamour, pour moi, est "aussi" une histoire de corps, et non "beaucoup" une histoire de corps.
Toutefois, j'aime l'idée de l'Internationale des Autres. Mais comme j'y inclue, par exemple, les gothiques et les informaticiens candides, je suppose que ce n'est pas le même sujet.
D'ailleurs, en passant, c'est parfois ce qui bloque le dialogue avec des monos, c'est que pour eux, c'est beaucoup une histoire de corps.
Discussion : Je veux en parler au monde entier !
Siestacorta
le dimanche 06 septembre 2009 à 14h51
ouais...
La vie est compliquée et j'ai l'impression en vous lisant que vous la compliqué encore plus....je peux admettre le polyamour et sa philosophie....mais quand vous y mélangé des enfants qui ne peuvent encore choisir et ne peuvent que subir vos choix, j'ai des doutes
Bonjour, ouais.
Je ne reviens pas sur l'argument de base : ces enfants sont autant aimés que les autres. On vous le dira tous.
Par contre, imaginez-nous sous la forme d'adultes responsables. Imaginez qu'en projetant d'avoir un enfant, nous avons réfléchi aux mêmes choses que les autres parents, et à une de plus. Que nous avons bien conscience que ce n'est pas un choix évident. Imaginez le pari de confiance, se faisant sans filet d'institutions. Et parfois en sachant que, malgré tout l'amour que nous donnerons, malgré celui que nous vivrons, nos familles conserveront un oeil plus critique sur cet enfant que s'il avait été conçu dans des orages affectifs plus néfastes, mais acceptés.
Ce que fantasment ces familles, c'est un peu ce que vous semblez croire : que le polyamour, c'est l'instabilité affective. Nous passons tant de temps à faire que ce soit le contraire...
Enfin, l'enfant subit toujours les choix des parents. Ce n'est pas parce que leur choix était celui du couple monogame que l'enfant ne subit rien. Ou alors les histoires de divorce bien griffues sont des histoires à faire peur dans le noir.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.