Polyamour.info

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Discussion : Besoin que l'on m'éclaire / je me renseigne tout juste sur le polyamour

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Siestacorta

le mercredi 31 août 2022 à 18h44

jeanluc66
Heu ça se discute... le polyamour n'est pas un mode de fonctionnement, mais bel et bien une histoire de sentiments,

Il y a souvent des débats sur la définition.
Celle du site n'est pas parfaite, mais comme dans toutes celles que je connais et peux trouver facilement en français comme en anglais, ça parle de relation, d'honnêté/ de transparence et d'accord des partenaires/de consentement.

Ce sont pas des sentiments, mais bien des fonctionnements.

Faut bien dire qu'amour, dejà d'habitude, c'est autant le sentiment que le lien ; on peut être amoureux et aimer bien mal.
Je suis d'accord que parler de polyamour et même de polyamory implique généralement des sentiments (et là on peut encore préciser) mais si ça n'implique rien de particulier de pratique et notamment sur comment on envisage les autres amours de nos amours, si on réduit ça au tempérament alors presque tous le monde il est polyamoureux ou un jour ou l'autre ; et ceux qui sont capables d'être d'accord pour que leur partenaire vive ça aussi bien qu'eux n'ont pas de nom, ils sont juste l'Elite de l'Amour.

Je crois que c'est pas comme ça ; que dire que le polyamour est une façon d'envisager les relations, une forme de relation, c'est peut-être plus exigeant mais ça empêche d'être flou avec nos partenaires ou futurs partenaires : il s'agit pas seulement de leur dire "mon khœur il est tout foufou, j'aime l'Amour avec plusieurs grands A", mais d'assumer ce qu"on veut faire, ce qu'on propose.

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Discussion : Sommes-nous sur la bonne voie?

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Siestacorta

le mardi 30 août 2022 à 20h07

Mashkwa


Notre relation, par contre, est un peu trop rendue loin pour rester que dans le platonique maintenant.

Je comprend bien, je ne dis pas que c'est évident, et je me permettrai pas de juger quelqu'un qui a du mal à ce moment-là.
Je parle pas en bien/mal, plutôt en "faire de son mieux, quel que soit le mieux en question, même (et généralement) imparfait".

Vu comment réagit ta conjointe, c'est peut-être une option qu'il ne faut pas écarter en attendant que ça se finisse naturellement.
Parce que ce que tu ressentiras après le déménagement de C. impactera aussi ta relation avec A. Ce n'est pas parce que les personnes, elle ou R., ne seront plus dans le paysage que ce qui s'est passé (et donc ce que vous pouvez décider de ne pas laisser arriver) ne fera pas quelque chose à votre lien.
Si vous deviez finalement comprendre chacun de cette période actuelle qu'à d'autres occasions, vous ne vous êtes jamais retenus et avez renoncés aux efforts nécessaire en laissant à votre lien le temps de se renforcer, vous vous montrez que vous ne pourrez peut-être pas gérer d'autres possibilités d'ouverture à venir, ou peut-être d'autre difficultés.
Or vous le pouvez sans doute, mais pour ça vous devez rétablir la confiance. Et ça peut demander de faire des choix. Pas forcément binaires, mais au moins qui montrent vos intentions.

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Discussion : Sommes-nous sur la bonne voie?

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Siestacorta

le mardi 30 août 2022 à 09h57

Je crois qu'aller voir un conseiller conjugal sera de toute façon bénéfique.
Tu parles d'un amour-amitié avec C. Est-ce que c'est une façon de donner une place "entendable" à ce stade de votre histoire, dans ce cadre, ou est-ce que cette modalité partiellement amicale donne réellement une souplesse dans la pratique ?
Parce qu'à une amireuse avec qui la dimension passionnelle pressante n'est pas au coeur de ce qui est vécu, c'est peut-être concevable de dire "on continue sur un mode lent".
Pendant ce temps, tu vas en conseil conjugal.
Vous dénouez un peu où vous en êtes, où vous en étiez avant que se présentent ces rencontres et leurs effets.

Il ya plusieurs possibilités après. Certaines poly, certaines non. Mais disons que pour trouver ce que vous pouvez ou pas faire de non-exclusif, il faut sans doute regarder et dire ce que vous désirez ensemble "à part ça". Cette situation révèle des émotions et des sentiments entre vous, des besoins... Certains nés à ce moment-là, mais sûrement d'autres qui existaient mais n'avaient pas encore de raison d'être exprimés.
Entendre l'intensité des envies de ta conjointe en vers son R et ce que ça a remué par ailleurs sera pas facile, mais encourage-la à parler : si tu l'aimes assez, tu pourras chercher son bonheur malgré des moments qui piquent.

Tout ça pour dire que le fantasme pour R de ta conjointe a sûrement d'autres choses à enseigner que "R ilétrobo", et que tes débuts avec C autre chose que "nous somme maudits, daistinéééés aux âââffres des amouuuurs eeeempêchéééées".
Je crois vraiment que vous pouvez pas faire l'économie d'une grosse réflexion et de mise à jour de vos projets, ni faire comme s'il s'était rien passé. Je crois que penser que si yavait eu ni R ni C tout irait bien ce serait tenter d'ignorer qui vous êtes ou qui vous devenez. Alors que si votre attachement est fort, vous n'avez pas besoin de vous cacher ces changements.
Bref. Tout n'est pas perdu, seulement vous êtes dans une période plus dure. Tu peux au moins espérer arriver à savoir ce que vous voulez chacun et ce sur quoi compter. Vous semblez capables de communiquer. Vous avez vos atouts.
Ne promets pas à C ce que tu n'es pas certain de pouvoir offrir. Demande si elle est ok pour être dans un cadre relativement chaste (je suppose que ta conjointe pourrait être sensible à autre chose en ce moment). Côté A, demande-lui si c'est ok que tu restes en contact avec C sans sortir réellement d'un cadre amical. Bien sûr, ya tes espoirs, mais tu peux pour l'instant au moins prendre le temps de faire le point conjugal avant de les laisser être des motivations prioritaires.

C'est bien sûr moins facile à dire qu'à faire, mais je veux dire que si chacun est prêt à discuter et à prendre le temps, il yaura moyen d'en tirer du bon.

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Discussion : [Série] "Family" ... sitcom PA, de Terisa Greenan, 2009

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Siestacorta

le lundi 29 août 2022 à 15h22

J'ai retrouvé cette page.
Je ne sais pas si c'est parfait, parce qu'ils précisent que sur un de ces vieux liens qui ne fonctionnent plus, on est censés pouvoir trouver une version "non-censurée".

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Discussion : D'amant satellite à amant socle

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Siestacorta

le lundi 29 août 2022 à 11h13

Francois59

Voilà... On est loin de la belle relation polyamoureuse. Je ne suis plus sur de la suite.

Cette femme vit comme ça. Et de ton côté, tu as été, jusqu'ici, dans la logique de son fonctionnement.
Tu peines ; et sans doute qu'elle est embêtée quand tu le lui dis, puisqu'elle te voit comme un libertin et qu'elle est intéressée par votre connexion de ce point de vue et peut-être pas prête à vous voir autrement - d'autant que tu ne le lui demandes pas vraiment. C'est à dire, chercher à investir plus les moments qui ne sont ni de la sexualité, ni des moments qui font "seulement" transitions entre deux temps sexuels. Jusqu'ici ce qui lui convient et ce que tu as cherché à poursuivre, c'est d'organiser en priorité le sexe, non ?
Ça vous plait à tous les deux, d'accord, mais ne sens tu pas que tu voudrais autre chose ? Parce que ça, vous l'avez déjà, les autres amants n'y font rien. Donc c'est pas une question de primauté qui te laisse insatisfait, mais une question de qualité de relation, de temps passé ensemble, de possibilités.

Je crois vraiment que réfléchir à ce que je te proposais il y a quelques posts t'ouvrirait des perspectives différentes.

Au mieux si elle peut t'entendre, essayer avec elle quelque chose de différent.
Au pire laisser tomber quelque chose qui ne te convient pas - tout en apprenant à chercher autre chose, avec quelqu'un d'autre.
Et solution médiane mais supposant de toute façon un changement de point de vue de ta part, renoncer à tes attentes visiblement plus sentimentales si finalement ce n'est pas ça que tu cherches ici et garder avec elle un libertinage plus léger, sans demande, te satisfaire des corps sans chercher à ce qu'il y ait plus d'attachement, tout au plus un peu de badinage pour faire joli.

Mais dans ce cas vraiment, il faut se demander pourquoi être si déçu d'une relation ? Pourquoi avoir eu besoin de te confier ? Je crois que tu te fais une fausse image "libertine" de tes besoins ; en tout cas que cette image te bloque artificiellement pour en reconnaître d'autres, et donc pour savoir comment les satisfaire.
C'est qu'une opinion, c'est toi qui peux savoir ce qu'il est bon de chercher pour toi, mais c'est bien ce dont j'ai l'impression en te lisant.

Tu ne parles que de ce qu'elle fait, dit.
Et quand tu parles de toi, tu n'évoques pas vraiment tes ressentis, tes besoins, ce que représente cette relation dans ta vie. Tu ne fais que réagir et tenter de faire rentrer ça dans des histoires "d'amants primordiaux". Tu essaies de pas parler de ce qu'elle ressent, juste de vos rendez-vous.
C'est normal de pas bien se voir soi-même quand on fait une fixette sur quelqu'un. Mais te voir ici ne jamais t'intéresser vraiment à tes ressentis, tes besoins, ni te poser de questions sur ta façon de relationner, c'est assez frustrant de l'extérieur (aussi), quand il semble de plus en plus clair que tu cherches quelque chose de différent de ce que tu connaissais avant. C'est comme regarder pendant des heures quelqu'un qui veut absolument nager en gardant sac à dos et valises en main parce que c'est comme ça qu'il voyage d'habitude.
Lâche tes affaires, pose-les dans un coin, et avise un peu.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : D'amant satellite à amant socle

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Siestacorta

le vendredi 26 août 2022 à 14h07

Francois59
Bon si je peux continuer d'avoir cette relation avec cette femme j'accepte...

Peut-être que ces tensions et "concurrences" sont l'occasion de repenser à ce que tu désires avec elle, en dehors de tes fonctionnements habituels.

Je me demande si, derrière les moments où tu célébrais ici telle retrouvaille, tel moment (sous la forme de "victoire" et c'est ça qui est pas vraiment le langage local), tu cherchais pas à te rassurer.
Et ça peut être soit toi qui a besoin d'être rassuré en général, soit dans cette relation-ci.
Et peut-être alors, dans le second cas, que c'est pas le libertin que tu veux rassurer, mais l'amoureux.
Et si t'as besoin de ça, c'est parce que tu ressens bien que tes émotions et une certaine légèreté de cette femme se rencontrent par le libertinage, mais que finalement, ce cadre-là ne peut apaiser que la peau et corps. C'est pas rien, mais je suggère que c'est pas ce que tu cherches.

Je ne sais pas si tu peux aller vers autre chose avec elle. Si c'est bien ton attente comme j'en ai l'impression (tu passerais sans doute moins de temps à en parler sinon), il faut savoir si elle peut penser cette autre chose aussi avec toi, ou si elle préfère les limites d'investissement du libertinage.
Et de là, tu pourras faire le point sur ce qui vaut la peine pour toi. Etre déçu peut-être, mais comprendre pourquoi plutôt que l'être de façon récurrente.

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Discussion : Il va me démolir

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Siestacorta

le vendredi 26 août 2022 à 13h49

Avec ce que tu as raconté la dernière fois, et la situation adultère, j'ai l'impression qu'il va pas avoir la délicatesse de se mettre à ta place.

Je suis assez d'accord avec @Topper pour dire que tu dois faire le point sur tes envies et ta vulnérabilité.
Quitte à dire la vérité : les retrouvailles avec lui en ce moment sont un gros risque de frustration parce que tu comprends qu'à cette occasion précise avec lui tu ne pourrais pas être satisfaite. Que ça veut pas dire qu'il y aura pas de plus tard, qu'on contraire tu crèves d'envie qu'il y en ait, mais que tu veux ni d'une discussion compliquée ni d'une frustration.
Je crois que si tu peux lui dire ça honnêtement sans craindre qu'il te ferme la porte, ça peut être rassurant au global. Je me demande en effet si une partie de ton stress revient pas à un sentiment de "maintenant ou jamais", qui s'enracinerait dans ce que vous ne vous dites pas sur votre lien.

Enfin, à plus long terme, je te suggérerais de te pencher sur ta frustration anticipée.
- dans cette relation, comme je disais plus haut
- dans le lien entre ta vulnérabilité et tes envies, pas seulement avec lui
- dans la non-exclusivité et avec qui
- en général, dans ta sensibilité.

Je crois que si tu fais ce point-là, tu auras plus de facilité à aller vers ce qui te convient et en parler à tes partenaires.
(je crois, si je confond pas, qu'il y a aussi un inconfort dans ce qui est ok ou non de non-exclusif par rapport à ta relation historique).

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Discussion : Sommes-nous sur la bonne voie?

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Siestacorta

le vendredi 26 août 2022 à 13h22

alinea7
Tu aurais un/des exemples ?
Parce que là en projet de couple je me dis que "on continue de dormir toutes les nuits ensemble" ça pourrait convenir mais c'est concret et absolument équivalent à "pas de découchage".
Du coup si y a des exemples de règles pas concrètes qui seraient plus adaptées/moins risquées, je crois que ça aiderait à percevoir la nuance. Mais même sans rapport avec le découchage.

Oui, tu as raison de demander.
Pour dire ça : je crois que tout ce qu'on organise par défaut et sans y penser pour une relation exclusive a le potentiel de devenir quelque chose qu'on fait par choix dans une relation poly. Tout ce qu'on se disait "boh, on projettera et on en parlera ce soir, demain ou plus tard quand on y pensera ya le temps" demande finalement d'être plus concret pour représenter ce qu'on vit déjà ensemble et qu'on désire maintenir.

C'est à dire,donc : un resto ou telle sortie tels jours du mois, les hobbys communs maintenus s'il yen avait, à mettre en place peut-être si on avait pas pris le temps de le faire à une époque où yavait pas de contrainte en vue, les projets de vacances qu'on consolide d'autant plus qu'on doit dire aux tiers que ces dates ne seront pas dispo, des "coutumes" de retrouvailles à inventer après découchage (et même pendant : on se fait signe, on s'appelle, on se texte), des voyages et des w-e.

L'intérêt de voir ce genre de temps comme des projets, c'est justement de se projeter ensemble dans l'avenir. Plutôt que de contraindre le moment où on sera absent, on donne de l'attention aux moments où on se montrera qu'on aime être ensemble. Et savoir que ces moments vont exister, que pour le coup on s'engage à les faire exister, peut aider à limiter la crainte que la relation se perde dans le changement.

Attention, cet investissement "en conscience" de ces projets de couple doivent avoir un équilibre de quantité et de qualité pour ne pas devenir des stratégies d'occupation du terrain ne laissant pas de marge à la non-exclusivité.

Il y a une question de fiabilité : si on dit qu'on sera revenu à telle heure, on fait tout pour, et si ça change, on appelle en amont avant d'être déjà en retard, en expliquant, pour pas que l'attente inattendue se charge de stress supplémentaires.

Ceci-dit, il y a une limite plus "négative" à laquelle je suis plus sensible : quand tu manges avec moi, quand on fait un truc qu'on partage, tu textes pas un autre.
Bon, j'ai cette limite avec mes amis et ma famille, et ça passe pas pareil selon les gens et les cas. Mais pendant la NRE, ça peut piquer plus.

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Discussion : Sommes-nous sur la bonne voie?

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Siestacorta

le vendredi 26 août 2022 à 11h55

Assez d'accord sur l'esprit, la lettre et le mauvais esprit des règles concrètes.

Plutôt tendance à en mettre le moins possible.
Je comprend très bien qu'elles puissent être éprouvées comme un besoin, mais je crois que si c'est indispensable, c'est fait pour être temporaire, le temps de voir vivre, de voir les questions réelles par rapport à ce qu'on anticipait.

Par contre, je comprend leur fonction de symbolique rassurante.
Si c'est leur but, je propose de remplacer ce genre de limites spécifiques (nuits, "je t'aime" réservé au couple socle) par des projets et des habitudes tout aussi symboliques, et plus fertiles. Incarner le couple plutôt que des limites imposées aussi aux tiers.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Trouple, Avis et de témoignages ?

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Siestacorta

le jeudi 25 août 2022 à 14h09

Troupleheureux
Bonjour à tous,

Nous venons sur ce forum a des fins «   solidaires ». Nous sommes en trouples (2 femmes 28 ans/35 ans et 1 homme 32 ans) depuis bientôt 4 ans. Aujourd’hui tout est parfait, nous avons trouvé l’équilibre mais pas sans mal!

Le but étant de partager notre expérience, nos erreurs, pour d’une part, éveiller a cette relation de trouple qui nous combles mais aussi aider ceux qui veulent se lancer dans ce type de relation et ceux qui le sont déjà mais sont encore dans la phase de réglage.

N’hésitez pas à venir vers nous au besoin! Nous répondrons sans tabous.

Bonjour !
Merci d'offrir votre témoignage.
toutefois, puis-je vous suggérer de vous inscrire ? Une partie des gens préfèrera écrire par message persos plutôt que de témoigner publiquement ou échanger des coordonnées.
Après inscription, demandez à ce que l'un de nous vous écrive en mp, et allez chercher dans les spams de la boite aux lettres, beaucoup de service mail comptent les courriers du site comme indésirables tant qu'on précise pas le contraire.

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Discussion : Un polyamour qui me ronge

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Siestacorta

le mardi 23 août 2022 à 08h30

alinea7
vue ton manque d'estime de toi, je me demande si tu n'as pas tendance à saboter votre relation involontairement, dans le sens où comme tu ne crois pas qu'il puisse t'arriver quelque chose d'aussi chouette que votre relation, que tu puisses le mériter et que ça puisse durer.
Et si c'est le cas, comment se place la démarche du polyamour là dedans.
(======> ...)

Et puis, le fait de voir ton partenaire comme si supportif et tolérant de tes difficultés, ça augmente l'estime que tu as pour lui, attention à ne pas en déduire l'idée de ne pas le mériter, de ne t'en trouver que plus pénible, de ne l'en trouver que plus admirable, etc. C'est un sacré cercle vicieux aussi. Prends soin de lister aussi tes qualités !!!

Merci de pousser vers cette réflexion, j'ai tenté d'aller dans ce sens avec moins de subtilité :-)

D'une façon générale, mais encore plus dans un parcours compliqué avec des réactions apprises en fonction, on devrait moins dire "je suis comme ça" que "je suis devenu comme ça". Et donc, ce pouvoir qu'on a eu de changer pour survivre est le même que le pouvoir de changer pour vivre : on peut pas devenir quelqu'un qui n'a jamais souffert, mais on peut devenir quelqu'un qui réagit à autre chose qu'à la peur de souffrir.

Et oui, @Cerise, ce qu'on raconte là c'est lié à ta question sur le polyamour. Les relations amoureuses avec nos partenaires comme avec (l'existence) des partenaires de partenaires, ça se construit avec comment on ressent. Si c'est par lutte contre la souffrance qu'on crée son cadre amoureux, la souffrance et la lutte seront toutes les deux des éléments importants.

Je dis pas du tout qu'il faut être bien dans ses pompes pour être en relation, je dis que choisir comment on les fait (exclusives ou non, plus ou moins fusionnelles, plus ou moins avec de la famille passée ou à venir) comme réponse à une souffrance a des effets. Pas que des mauvais, mais généralement ça demande de travailler son rapport à soi pour que le rapport à l'autre puisse être confiant - dans les deux sens. Et comme je disais, le polyamour est un accélérateur d'émotions et de sentiments, donc tous ceux qui se baladaient dans ton crâne dans un cadre monogame vont venir s'exprimer plus souvent et parfois différemment dans des cadres non-exclusifs.

Contrairement à ce que tu a lu sur Facebook, je te dirai pas "c'est pas pour toi". Je pense que si tu le cherches comme ça, c'est qu'une partie de toi y voit quelque chose, imagine quelque chose.
Mais je dis que pour être bien avec cette recherche, il faut que tu la regarde dans son ensemble, dans qui tu es pour voir comment être bien.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Un polyamour qui me ronge

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Siestacorta

le lundi 22 août 2022 à 11h57

Cerise du matin

QUant à la culpabilité, je la porte, et je reste forte. Ca c'est moi. Ne pas que ça se voit. Je n'aime pas les discussions à coeur ouvert : sinon je pleure, et ca me saoule. Je prefere éviter en prenant des décisions comme celles que tu trouves...nulles.

Non, pas nulles par elles-mêmes, mais prises en regardant plus le plan que la route, quoi.

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Discussion : Un polyamour qui me ronge

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Siestacorta

le lundi 22 août 2022 à 11h51

Cerise du matin
@Siestacorta
Mon chéri lirait ma prochaine phrase, il dirait : "à force de dire "je suis comme ci, je suis comme ça", tu te persuades de l'être vraiment et rien ne change", mais je n'aime pas la faiblesse.

Et si être vraiment plus forte c'était arrêter d'essayer de prouver artificiellement que tu l'es ?
Je veux dire, avancer plus sur ce que tu ressens, qui te met visiblement souvent dans la tension, c'est déjà un taf de personne forte aussi, quand tu constates bien qu'on peut agir de façon admirable en se sentant comme une merde... donc l'acte et l'engagement prouvent pas, c'est lutter pour être bien avec toi-même qui t'offrira la confiance et l'assurance.

Tu essaies d'être forte pour te sentir libre. T'as sans doute un parcours qui explique ça. Mais selon ce que tu écris ici, tu as une espèce de tension entre ton autonomie et le soutien que tu as trouvé dans une relation fusionnelle (j'ai pas compris comment toi tu as pu avoir une relation en plus dans ce cadre " on se quitte pas d'une semelle", par contre).
Et je pense que la non-exclusivité ne fait que révéler cette tension qu'est déjà active avant. Donc un.e thérapeute poly-open, oui, ce serait le top, mais en vrai un.e thérapeute qui te fera bosser sur la dépendance affective et le parcours qui t'y a menée (parce que si c'est pas ça c'est quand même dans ce coin-là) pour te rendre plus libre et donc plus forte dans l'amour que tu partages, a mon avis c'est surtout ça l'essentiel.

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Discussion : Au secours

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Siestacorta

le lundi 22 août 2022 à 11h01

Ennel

Quand à la partie sexuelle à proprement parler, il y a effectivement à creuser . Mon modèle est encore exclusif, dans le sens de l'autre vers moi, alors que dans l'autre sens, ça ne l'est pas puisque des désirs sont présents (mais me culpabilisent).

Encore merci de m'avoir consacré du temps et de l'attention.
(...)

De rien, content si ça peut t'apporter du grain à moudre.
Tu sais, la non-exclusivité poly n'est pas forcément saturée de sexe. La sexualité est quelque chose qui fait réagir les gens, leurs sentiments jaloux, leurs insécurités narcissiques, mais c'est souvent disproportionné par rapport aux évènements.

Quand je t'encourage creuser, c'est plus pour voir ce qui compte pour toi. Il y a des non-exclusivités où le sexe compte plus que le reste (plans cul, libertinages divers), le polyamour est peu prescripteur là-dessus ; pour préciser, selon moi les polys pour qui le sexe sont la motivation primaire pour relationner sont pas plus nombreux que les monos.
Et par ailleurs, il y en a encore un bon nombre qui ont plus ou moins régulièrement du mal quand cette partie de la non-exclusivité se manifeste. La différence majeure c'est pas de se définir comme décomplexé ou libéré là-dessus, mais de savoir si, en cas de difficulté avec l'autre vie sexuelle d'un partenaire, ça crée une condition de rupture (et dans ce cas savoir si c'est ce partenaire ou si définitivement on gère pas ça, et choisir de changer de cadre).

Tout ce passage pour pas que tu fantasme le polyamour comme tu fantasmes la libération sexuelle. Je dis pas que c'est pas des trucs bien, je dis qu'explorer tes désirs, t'interroger comptera autant sinon plus que de mettre le mot "polyamour" dans ta boite à idées.
D'où ma suggestion de travail avec un thérapeute, pour trouver là où ça te démange comme ça, si c'est important, et comprendre ce que tu veux en faire. Je persiste à penser que cette émotion retentissante que tu as confiée ici va plus profond que ton histoire passée et que cette fille, et si c'est vrai, c'est une exploration qui peut demander du temps et du soutien.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Au secours

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Siestacorta

le dimanche 21 août 2022 à 19h37

Bonjour.

Il y a un nœud important dans ton adolescence, et peut-être avant.
Je veux dire que même si tu n'avais pas encore ce déluge d'émotions de l'époque, tu as sans doute eu une part importante de ton fonctionnement sentimental qui s'est construit autour de cette époque. Je dis ça parce qu'une histoire "fondatrice", à 14 ans, qui a encore des retentissements si longtemps après, c'est rare. Et c'est pas cette fille qu'est merveilleuse en soi (si ça se trouve maintenant elle est affreuse et con), c'est ton lien avec elle qui a été d'une intensité rare, et cette rupture de même.
On peut s'intéresser à ce qui s'est passé. Les ruptures ados c'est des drames d'ados, pourquoi celui-ci a tant compté ?
Mais je crois en réalité que la question c'est pourquoi il y avait de la place en toi pour être si fortement malheureux ? On a tous (la plupart, ok) des chagrins d'amour, ça nous construit généralement. Où ça s'enracine (à mon sens avant cette histoire) pour que tu fasses le lien avec la jalousie ?

Et si ça se trouve, cette douleur que ta tête laisse sortir maintenant sort parce que t'es plus prêt à la gérer qu'à l'époque. Il s'est peut-être passé un truc, directement ou dans ton entourage, qui a ouvert une porte. Sur ces souvenirs mais surtout sur tes besoins en amour.

Et tel que je le lis, ça va te demander de creuser assez loin pour que tu doives passer par la case thérapie. Pour parler de cette histoire, de ton souvenir, mais aussi de qui tu étais à ce moment-là et qui tu es devenu.
Je pense que si tu veux comprendre ce qui te rend jaloux et ce que tu désires (parce que la jalousie, ça peut être ça, un mélange de désir qu'on punit avec de la peur et de la colère, qu'on projette sur les actes des autres), ça vaudrait le coup.

Ta confidence est très sexuelle. J'avoue que là-dessus je pourrai sans doute pas dire grand chose... mais si c'est un thème qui t'a travaillé dans la vie, ça mérite aussi d'aller en parler, parce que bon, des collégiens qui ont pas l'occase de coucher, c'est encore assez courant. Donc pour que ce soit un "enfer" de penser à sa sexualité, à l'époque et aujourd'hui, ça vaut sans doute la peine de penser à ce qu'est le sexe. Pourquoi le charnel est si chargé, apparemment un peu plus qu'il n'en a besoin pour faire plaisir.

Continue à chercher, des évènements psychologiques comme ça te donnent la chance d'être plus disponible à la suite...

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Un polyamour qui me ronge

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Siestacorta

le dimanche 21 août 2022 à 19h20

Cerise du matin

Je n’arrive ainsi plus à voir si je suis réellement capable de supporter ça ou si je me force parce que je ne supporte pas l’échec. Je ne supporte pas l’échec moi, mais je ne veux surtout pas l’imposer à lui. Il est adorable et me parle en permanence, me rassure, il ne fait rien de mal. C’est moi qui deconne… et je ne veux pas lui faire subir mon échec à moi.

Je n’ai personne avec qui échanger avec ce sujet.
Je suis seule et je fais clairement des conneries.
Quand il me demande si je veux arrêter, je lui répète que il ne doit pas vouloir arrêter dès que je suis au plus mal.

Sérieux, ce passage est si douloureux, si blindé de je ne sais quelle rigidité interne...

Crois-moi, le poly n'est ici qu'un accélérateur (comme souvent), ça te fait toucher à une tournure d'esprit particulière qui agit apparemment sur plein d'autres domaines.
Et je pense que tu te ferais tellement de bien à bouger ça en toi que, contre un peu de patience, ça serait offrir beaucoup de joie à ton amoureux, de te voir évoluer près de lui, avec son soutien.

Ce "dialogue" à la fin de la citation, ça manque tellement d'écoute. Tu t'écoutes pas, tu l'écoutes pas, il peut pas entendre où t'en es avec ça, et moi si on me disait ça c'est moi qu'on coincerait dans la culpabilité : je préfèrerais rompre avec la tiers-aimée le temps que ça avance avec une partenaire historique indécise, et on me mettrait le flingue sur la tempe de pas le faire, la menace étant de faire culpabiliser l'autre ?
Non, faut être honnête, tu souffres, vous vous aimez, tu es désolée, c'est bon 5e essai tu as compris, il faut que tu travailles sérieusement sur toi. Si votre dialogue n'est pas honnête maintenant (pas juste sincère, mais honnête-raisonnable-en se connaissant bien), les dialogues à venir s'amélioreront pas.

Bon là il manque un peu ce qu'il cherche lui, depuis quand. C'est sûr que là maintenant t'es tellement dans la peine que tu as du mal à pas être que sur ton émotion et ta perception de lui. Mais si il te dit "je peux arrêter", et que ça le met pas dans cet état, l'entendre ce serait vous faire du bien ; à charge pour toi de remettre l'ouvrage sur le métier, je veux dire, de prendre maintenant le temps de construire dans votre intimité, dans la tienne, dans ta tête, avec de l'aide d'un.e pro a priori, les bonnes conditions pour faire vivre votre relation - l'ouvrir si vous en avez encore envie. C'est reculer mais vraiment pour mieux sauter, ou même décider qu'en fait on peut vivre sans certaines acrobaties, aussi, finalement. Et que si c'est un "échec" (si tu gardes ce genre de jugement sur toi-même...), il fait ce que les échecs font le mieux, nous apprendre un truc.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Un polyamour qui me ronge

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Siestacorta

le dimanche 21 août 2022 à 18h54

Cerise du matin Franchement ça a été chiant la dernière fois. Je sais que pour lui ça n’a pas été un bon moment. Et moi non plus entre nous.

On avait juste envie d’envoyer balader. Je l’ai poussé à recommencer. Et je refais la même.
Encore.
(...)

Sérieusement je pense que vous êtes tous les deux des hommes, moi je me mets a sa place : ça fera déjà la 5 eme fois que je fais tout foirer..

Je sais pas d'où tu sors tant de culpabilité.
Tu veux son bonheur avant le tien, et en plus, visiblement, son bonheur malgré lui ?
Je me mets à sa place, et je te dis : il préfèrera avancer à ton rythme que rendre plusieurs personnes malheureuses.
C'est de toute façon une recommandation récurrente en polyamour : autant que possible, on avance au rythme du plus lent. Si c'est toi qui le pousse lui, tu ne vas quand même pas à la vitesse où ça pourrait marcher.

Tu ne fais foirer qu'une option que vous ne savez pas encore ouvrir ensemble. Pas son bonheur. Si ça se trouve, là où tu foires vraiment, c'est en forçant, pas en demandant d'y aller.
Arrête avec le "je ne peux pas décemment", les "je dois"... Si t'as quelque chose qui te met la pression, je suis quasi-certain que c'est pas sa non-exclusivité.

Je tente une hypothèse : tu te serais pas persuadée d'avoir trop de la chance de l'avoir connu, et qu'en fait, même avant le poly, ton bonheur avec lui serait voué au tragique ?
Que ta valeur est systématiquement à remettre en doute, que l'amour qu'il te donne c'est pas "mérité" ?
Peut-être que je me trompe, mais je sens quelque chose comme ça. Pas forcément ça-ça, mais approchant.
Un truc d'ego surgonflé au point de pas regarder les choses telles quelles (et ça veut pas dire que tu te plais : ça veut dire que pour te donner de l'importance, tu bétonnes une image ou une autre, même pas forcément valorisante).

Si je me gourre désolé, j'explore, et t'as le droit de m'envoyer bouler.
Je doute pas que là aujourd'hui tu souffres par la présence d'une tiers et d'une contradiction entre tes propositions et tes ressentis réels.
Mais j'ai l'impression que tu te mets, vous mets à l'épreuve. Alors que lui-même semble te le dire, c'est pas urgent.

Je vais relire si t'as déjà parlé de ça, mais pourquoi tu tiens tant, au départ, à ouvrir la relation ?

(modif' : ok, tu as eu "le droit" toi, et tu trouverais injuste que ce soit pas équitable. Mais je pose la question quand même, parce que je comprends pas ce qui, en dehors d'un sens du juste qui t'honore, ne te-vous-lui laisse pas d'autre choix que la non-exclusivité).

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Un polyamour qui me ronge

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Siestacorta

le dimanche 21 août 2022 à 12h46

La maison peut rester un refuge, mais oui, ça vaut peut-être le coup de trouver une alternative à votre vie un peu fusionnelle.

C'est peut-être un des premiers pas que j'évoquais, qui peut venir avant l'aventure full-poly : fabriquer une vie sociale, des conforts affectifs en plus et en dehors de votre couple.

La jalousie (et donc l'apprentissage de nos capacitéset limites), dans un cocon partagé ne se manifestait pas... peut-etre un peu par manque d'occasions. Ça veut pas dire qu'elle ne peut pas être là du tout ?

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Discussion : Un polyamour qui me ronge

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Siestacorta

le dimanche 21 août 2022 à 12h39

Cerise du matin


Engager des discussions je veux bien mais on a déjà fait ça. Il m’a déjà rassuré.

Je crois que l'enjeu du dialogue, c'est pas de te rassurer sur son amour et ses engagements, mais sur ce reflexe de contrôle.

Je pense que cette "Cerise blindée" prend les commandes très vite en situation difficile, sans que ça te laisse le temps d'aller décortiquer la peur elle-même. Faut savoir qu'on a pas tous les mêmes peurs, à l'intérieur de la jalousie ; c'est une émotion qui en mélange d'autres.
Et pour que vous puissiez te rassurer ensemble, il faut être précis sur ce qui réagit en toi.

Pour dire ça dans un langage qui peut te parler, tu pourras mieux mettre ta peur à l'épreuve en la connaissant. En pratique, identifier les moments, les mors, gestes, changements, "anticipations anxieuses", qui se manifestent et s'y confronter, mais peut-être avec des expériences plus progressives, pas en disant "fais ta vie, moi la mienne, on fonce feux éteints et on verra où ça nous mène".

Je crois que pour continuer à grandir comme personnes, on doit aussi bien apprendre des obstacles matériels, extérieurs, que des difficultés affectives. Et un des apprentissages, c'est que certains de ces dialogues avec nos parts flippées, tristes, défensives, se font "à découvert ", en laissant un autre être là. Il ne peut pas faire à notre place, mais s'il reste aimant aux endroits de soi qu'on trouve les plus obscurs, il peut faire ce qu'il faut de lumière pour qu'on desamorce nos propres pièges.

Ici, ton refus d'être la méchante qui empêche sa liberté, c'est un rapport à toi-même autant qu'un rapport à lui. Tu as une empathie pour lui, pour une part libre de lui. Et cette empathie est liée à la peur et à ta réaction de contrôle. Mets les mots, les souvenirs et les projections que tu as dans ce nœud-là, dis à ton amoureux que tu vas avoir besoin de son écoute sur ça, pas pour l'empêcher de faire ses choix, mais pour vous donner le temps, donc l'occasion, de faire les meilleurs ensemble.

(Je précise que "meilleurs choix" peut aussi ne pas être du polyamour : approfondir votre connaissance mutuelle peut déboucher sur des choix différents, mais surtout dans ton cas plus de culpabilisés).

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Discussion : Un polyamour qui me ronge

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Siestacorta

le dimanche 21 août 2022 à 11h52

Cerise du matin
Évidemment qu’une séparation c’est carrément fou d’y penser.
Je me sentirais encore plus fautive que je sais pertinemment qu’il préfèrera qu’on reste tous les deux.
Et cette discussion ne m’enchante pas. Dans tous les cas je suis forcément coupable de ce qui arrive. Je me sens coincée. Serrée. Coincée dans des émotions dont je n’arrive pas à sortir.

Je suis désolé, sincèrement, de te lire en souffrance. Tu es quelqu'un qui essaie de bien faire, tu aimes et tu es aimée.
Ce genre de peine sentimentale n'est pas juste... mais je crois que l'amour ne l'est pas tellement.

Les relations ne s'entretiennent et ne se protègent pas au courage d'un seul ; c'est en travaillant non seulement chacun de son côté mais aussi ensemble, que c'est le plus efficace.

Je disais plus haut que tu donnais sans doute pas un message compréhensible, cohérent. C'est cohérent avec ta volonté d'être juste et forte, mais pas avec où tu en es, donc avec où vous en êtes.
Tu te montres juste, mais pas honnête. Tu crois pouvoir tenir, tu le peux peut-être, mais tu douilles, ça te fait changer de projets vite, et ça a autant d'impact sur vous que si tu rejetais la non-exclusivité sans rien vouloir entendre.

Il y a une issue, mais c'est avec un dialogue et un travail émotionnel qu'on la trouve.

Après, un job, si t'avais déjà besoin de travailler ou de trouver quelque chose qui t'investit avant les questions poly, c'est pas une mauvaise solution. C'est que ce soit basé sur seulement de la fuite et un dialogue bloqué par principe sur "fais ce que tu veux, laisse moi galérer seule, JE gère pour moi, toi, nous, seule" que je trouve risqué.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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