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Siestacorta

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Discussion : Ma chérie semble polyamoureuse ?

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Siestacorta

le samedi 02 octobre 2010 à 22h06

L'amoureuse
Je suis l'amoureuse en question.
Je viens de lire vos réactions assez pertinentes et pleines de volontées.

Ben déjà, c'est une bonne chose d'en avoir eu la curiosité de venir jeter un coup d'oeil à nos réaction, et surtout, d'être capable d'en parler.
Ca suppose que tu as plus envie de comprendre que de fuir. C'est un début, non ?

Sinon, selon le récit de sam, tu sembles culpabiliser.
Faut pas. Non seulement ça sert à rien, mais ça t'empêche de donner à ton amie comme à Sam.
Donc, c'est pas une faute d'avoir des désirs homo et de pas savoir comment les montrer, c'est pas une faute d'avoir une amante et de lui mentir si la vérité peut détruire. C'est tes histoires, on décide pas tellement de qui on aime, beaucoup plus de comment on le montre.

Tu ne peux pas empêcher Sam d'être blessé. Il est le seul à pouvoir se protéger, à pouvoir apprendre à vivre avec le bon et le mauvais dans sa vie amoureuse. En revanche, Sam t'offre une compréhension assez rare. Ca t'oblige pas à accepter tout ce qu'il voudrait partager avec toi. Mais ça te donne l'occasion de te comprendre toi-même, de dire ce que tu ressens clairement...

Laissez reposer un peu de côté la question "reste-t'on ensemble", c'est la dernière. C'est toutes les autres "qu'est-ce que j'aime, comment, qu'est-ce que j'attend" qui valent le coup d'être explorées.

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Discussion : Ma chérie semble polyamoureuse ?

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Siestacorta

le samedi 02 octobre 2010 à 13h16

Samdu69
Pensez vous qu'elle doit m'aider, pensez vous qu'elle puisse le faire, je n'ai qu'elle a vrai dire, je suis isolé un peu, j'ai plus de famille, un travail qui m'occupe tt le tps, je ne vais pas en parler à mes clients.

Ca c'est un point important.
On ne le fait pas exprès, mais on arrive parfois à être tourné vers une seule personne.
Soit qu'on ne voit pas les autres proches, parce qu'on s'emballe et que leur demander de la présence revient un peu à donner tort à notre passion, en la relativisant.
Soit qu'on ait pas assez de proches, vraiment... Et dans ce cas, il y a un travail à faire sur soi et sur sa vie avant de dire "tu es ma vie" à quelqu'un.
Rien n'est plus dangereux qu'une idée, quand on a qu'une idée, et c'est un peu vrai aussi avec les relation affectives et ce en quoi on s'investit.

Donc une des sorties de cette fausse impasse, c'est de faire autre chose, d'utiliser une activité pour s'enrichir la tête ou le coeur, rencontrer d'autres gens.
On a pas envie d'y penser, on est triste et paralysé. D'une certaine manière, avancer vers ailleurs nous fait craindre de perdre la relation.
Alors qu'au contraire, on la regarde d'un oeil un peu neuf.

Donc on fait un pas en dehors de sa chambre, on se promène, on va commencer à faire un truc qui correspond à nos loisirs. Même si au début, on fait ça sans goût, faire ça c'est agir sur soi, modeler une personne qui va être capable de continuer à vivre. Et donc à ne pas faire que souffrir de la relation.

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Discussion : Café-Poly - Paris - samedi 2 octobre 2010

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Siestacorta

le samedi 02 octobre 2010 à 12h20

Je n'y serai finalement pas... Sorry !

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Ma chérie semble polyamoureuse ?

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Siestacorta

le samedi 02 octobre 2010 à 03h12

Vous avez de l'amour l'un pour l'autre.
Elle aura sans doute encore des difficultés à se trouver, et tu ne courras peut-être pas nu toute l'éternité à ses côtés dans des champs de coquelicots.
Mais aussi mal que vous vous y preniez pour exprimer vos besoins amoureux, vous avez déjà donné et dit des choses l'un à l'autre. Ca compte plus que les pics de désespoir...

Maintenant, vous avez du chemin à faire.
Toi, déjà, faut que tu te rendes compte que mettre des ultimatums ne sert jamais à grand chose. A part si le but c'est de vérifier que l'autre souffre pour être sûr qu'il se passe quelque chose, pousser la limite comme ça, c'est juste de la souffrance inutile. Personne ne souhaite ça à personne, au fond. Un ultimatum, ça te dessert toi, parce que tu te mets dans une impasse où tu demandes à l'autre de décider pour deux. Et ça la dessert elle, parce qu'elle est dans un moment complexe de sa vie sentimentale, et que ça va pas l'aider à agir intelligemment.

Tu ne peux pas agir pour elle, tu peux pas la forcer à savoir ce qu'elle ressent, tu peux pas la contraindre à t'aimer.
La seule chose que tu peux offrir, c'est la force de quelqu'un qui assure, qui comprend, qui est capable d'être bon. J'ai cru entendre cette part de toi s'exprimer ici.
T'as le droit de pleurer, d'en baver, de désespérer. Tu peux exprimer ça ici, à des proches. Ton côté blessé est là, on va pas le nier. Alors tu le laisses causer. Tu écrits ta tristesse, tu cognes sur des sacs, tu cours... Dis à ton désespérer de tout lâcher.
Mais la personne qui peut soutenir ta part désespérée, c'est la partie de toi la plus solide.

Utilises cette bonne part. Utilise la personne fiable dans ta tête.
Et fais le point.

Qu'est-ce qui, en dehors de cette histoire, est bon pour toi, dans votre relation. Qu'est-ce qui ne te va pas, comment, avant cet épisode.
Quels sont les gros défauts de celle que tu aimes. Est-ce que ça peut changer, objectivement. Est-ce que les qualités qu'elle a montré peuvent suffire à te faire du bien.

Et qu'est-ce que tu aimerais avoir, dans une relation amoureuse, pas forcément celle-là.

Peut-être que les réponses ne seront pas essentielles.
Mais je crois que les chercher peuvent t'aider à prendre du recul...

Meilleure nuit.

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Discussion : De l'égoisme en amour

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Siestacorta

le vendredi 01 octobre 2010 à 22h33

Hello !
Je viens d'écrire ceci, et de le poster sur mon blog que j'ai.

Donc ici, un avant-propos : c'est de l'introspection, pas un autoportrait complet et exact.
Voilà, maintenant, on peut y aller.
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Je me comprend.
Je sais où j'en suis, mais ça n'arrange rien.

C'est au moment où on se laisse qu'elles me manquent. Quand on sait pas quand (et parfois si) on va se revoir. Et l'intensité de ce manque là, une fois rentrée en moi, elle dure. Elle m'accompagne plus longtemps que les émotions en présence, que l'incertitude de la séduction, que les meilleurs moments ensemble.

Toujours, et pas seulement après l'amour, il y a un moment où je nous sens en compagnie l'un de l'autre plutôt qu'ensemble, ou mutuellement attirés. Je ne te parle pas de la joie d'aimer et d'être aimé, mais de la présence de l'autre dans notre tête, partout. Cette présence-là dure moins, donc m'influence moins que le manque et l'envie.

Je suis polyamoureux aussi (1) pour ça : l'espoir irrigue ma relation, quand vivre la compagnie banalise mon aimée, la diabolise un peu (je suis un sale misanthrope) et la dévalorise parfois (c'est sans narcissisme : moi-même, je me déçois quotidiennement... au moins je n'attend pas que l'autre compense en me satisfaisant indéfiniment, ce qui est la forme la plus courante de l'égoïsme amoureux (oui, c'est de vous,là, que je parle) (hinhinhin))).

L'envie de celle que je n'ai pas encore séduite, ou que je ne peux pas rejoindre à volonté, c'est une émotion puissante. Un peu trop. Ce n'est pas la solitude ou le célibat - seulement une de leurs composantes. Et ce qui me chagrine c'est que cette émotion existe avant même de connaître une femme. Ce n'est qu'une espérance d'idéal amoureux ou (et) du désir déguisés en manque, pourtant je n'arrive à espérer que celles que j'ai vraiment rencontrées. Je ne peux m'en divertir complètement ni avec mes loisirs, ni avec une autre femme que je rejoindrais le lendemain, ni avec ma main droite.

Mais celle qui me squatte la tête est trop souvent une femme avec qui ça ne marcherait jamais vraiment. Ou une avec qui je n'ai pas mes chances ! Ou une avec qui ma chance a tourné, passé, fuit, se terre... Ou bien, l'envie pourrait être plus douce que la satisfaction.
De toute façon, cette envie mourra, satisfaite ou non. L'attente a toute chance d'être déçue, et cependant, c'est elle qui guide mes mains vers le clavier du téléphone, vers le code d'entrée de l'immeuble, vers la peau, "j'en dis pas plus, faut bien rester révérencieux" (2) ...

Cette germe de désir pousse à la rencontre, je ne m'en plains pas. L'ennui, quand on aime autant les fleurs des champs que les chênes, c'est qu'on se promène souvent sur des terres dont on nous impose ou retire la propriété trop hâtivement. Et qu'on a parfois du mal à expliquer ce qu'on y fait, quand on sait malheureusement très bien comment on y est arrivé.
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Notes :
1) rappel : la première raison étant la sensibilité à la diversité, et l'explication la plus influente, une volonté de sauvegarde de mon cher isolement.
2) Mé oui, c'est Boris Vian...

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Discussion : De l'eau à notre moulin

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Siestacorta

le mardi 28 septembre 2010 à 18h51

Hm, alors, pour moi, le PA ne résout pas la misère sexuelle au niveau individuel, mais l'extension du PA dans la société serait certainement signe d'une amélioration...

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Discussion : De l'eau à notre moulin

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Siestacorta

le mardi 28 septembre 2010 à 10h58

Camille de Rue 69 a encore frappé : un article sur la misère sexuelle et l'exclusivité...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Happy Few - le film

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Siestacorta

le dimanche 26 septembre 2010 à 11h57

Bon en tout cas, moi, je peux être sans problème à17h10 aux Gobelins, et dès qu'ils ouvrent la salle, je rentre (j'aime pas pas savoir où m'asseoir...)

Aujourd'hui je porte un pull rouge, pour ceux que je ne connaîtrais pas et qui seraient aussi dans l'éventuelle queue. Je glandouillerai aussi devant la sortie du ciné, si jamais quelques un souhaitaient prendre un godet et faire les dossiers du comptoir près de l'écran.

LuLutine
C'est exactement ce que j'ai fait en proposant un ciné pas cher en banlieue, et je n'avais eu aucune réaction dans les jours suivants alors que deux personnes au moins préfèrent Paris même (!)....c'est cela que je déplore...

Ah oui, toute la subtilité du processus de décision est là : la première proposition qu'on donne, il faut y être moins attaché qu'à l'envie d'aboutir à une proposition, quelle qu'elle soit.
Il nous reste d'ailleurs ensuite l'option de ne pas suivre la décision qu'on a poussé les autres à prendre.

LuLutine
Sauf que si tu sais lesquels, je suis preneuse, parce que nous, nous ne le savons pas.

Il y a une liste sur cette page.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Happy Few - le film

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Siestacorta

le samedi 25 septembre 2010 à 21h00

Non, mais au final avec moi les gens sont libres, mais quand je veux qu'ils décident un truc, je leur dis pas qu'ils peuvent, je fais semblant de décider, et j'attends leurs réactions.
Faut emmerder le monde pour qu'il réagisse, c'est triste, mais ludique.

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Discussion : La fin de l'amour

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Siestacorta

le samedi 25 septembre 2010 à 19h44

Mais pourquoi tomber amoureuse ? C'est pas toujours la peine de grimper si haut. Un petit béguin, c'est déjà aimer, c'est déjà joli, ça fait déjà batte le coeur, et on vit.

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Discussion : Happy Few - le film

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Siestacorta

le samedi 25 septembre 2010 à 19h42

Cette carte magique fonctionne aussi dans la plupart des cinés indépendants parisiens.

17h30, a priori, je peux...

Sinon, témoignage d'expérience perso du gars qui a longtemps galéré pour emmener ses potes au ciné...
Par rapport à "participez", je crois qu'il vaut mieux toujours faire le dictateur quand on propose un plan. On donne un truc super précis, les gens disent oui ou non, et on change si il ya contre-proposition. C'est toujours plus facile au début de dire oui ou non, et les gens préfèrent avoir peu d'options.
Sinon, ya longtemps que l'anarchie serait le modèle de société global.
Bref, quand le plan commence par "qu'est-ce que vous préférez", je sais que ça semble plus démocrate, mais en fait les gens sont pas sûrs que c'est décidé, sérieux...
L'illusion de liberté plutôt que la liberté, l'illusion d'ordre plutôt que l'ordre.

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Discussion : Connaissez vous les partenaires de vos partenaires?

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Siestacorta

le samedi 25 septembre 2010 à 14h40

Il y a 12 000 pratiques différentes, pour tout ça.
Il n'y a donc pas de Table de la Loi qui t'oblige à présenter les uns aux autres, ni à faire que ça se passe selon des normes précises, ni à arriver à "tout le monde est amoureux de tout le monde" sinon Bestrafung durch Auspeitschen !

Les constantes sont l'honnêteté sur le fait que tu n'es pas exclusif, et la liberté pour l'autre de ne pas l'être. C'est le "fond" de l'accord. Après, sur ce que tu précises et ce que tu montres, c'est ton choix, en fonction de toi, de l'autre, des circonstances...

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Discussion : La fin de l'amour

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Siestacorta

le samedi 25 septembre 2010 à 11h56

Ben reconnaître qui y a plusieurs sortes d'amours, ça peut être un premier pas pour se rendre compte qu'il y a plusieurs sortes d'histoires d'amour, qui ne s'excluent pas les unes les autres.

Aimer son mari d'une façon très familiale, aimer un amant qui nous met dans tous nos états, partager une amitié platonique très intense, avoir un amant qui nous répare d'une relation précédente mais qui laissera sa place par la suite...
C'est pas les mêmes situations, mais elles peuvent toutes arriver dans la même semaine.

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Discussion : Des occasions d'en causer ailleurs (et de débriefer ici)

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Siestacorta

le samedi 25 septembre 2010 à 11h49

Je posais ça puisque, justement, j'ai un lien.
C'est un article de Pychologies.com, avec son lot de commentaires, du naïf au taliban en passant par le libertin qui compartimente bien son érotisme et son amour.

L'article doit ramener du monde, parce que Yahoo le met en première page de ses news aujourd'hui.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Des occasions d'en causer ailleurs (et de débriefer ici)

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Siestacorta

le samedi 25 septembre 2010 à 11h45

Bon, on avait sans doute un fil générique sur ça, les lieux où d'autres internautes questionnent l'exclusivité sans forcément (encore) aboutir au polyamour.

Je pense que ça vaut bien le coup d'aller en parler, poser nos idées, faire un lien qui mène ici.
Il s'agit évidemment pas de répandre une quelconque bonne parole au nom du site, bien sûr. On sait bien qu'il n'y a pas qu'un type de pensée polyamoureuse, pas plus qu'il n'y a qu'un seul genre de monogame.

Simplement de témoigner de l'existence d'autres choix, d'autres façons d'aborder la question amoureuse.
Le faire au bon moment, ça peut mener des gens à découvrir le PA, à se rendre compte qu'il y a pas de mal à vivre des situations différentes de celles des princes et princesses.

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Discussion : Polyamour et identité maculine

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Siestacorta

le samedi 25 septembre 2010 à 02h00

Merci d'avoir relevé, je sais pas si je suis drôle, je passe tellement de temps à dire des trucs un peu pédants, j'ai intérêt à dire des conneries pour rendre ça moins indigeste.

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Discussion : Happy Few - le film

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Siestacorta

le samedi 25 septembre 2010 à 01h51

Sur Paris, je paie généralement pas, j'ai une carte magique.

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Discussion : Une sexualité épanouie peut-elle se passer de tiers?

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Siestacorta

le vendredi 24 septembre 2010 à 18h49

Drya
Mais comme l'estomac, il est aussi un symptôme de notre état émotionnel (et de santé) global, mais ce n'est pas parce qu'on a moins faim pendant certaines périodes qu'on est malade !

Certes, mais au bout d'un certain temps, quand on mange vraiment trop peu, oui, ça devient un problème... Autant être à sa propre écoute sur les besoins de base.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Découverte?

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Siestacorta

le vendredi 24 septembre 2010 à 15h17

Oui, ça arrive, mais c'est une conjonction de l'effet "sur un nuage / le premier rush d'endorphines" et "avec le bis, tu n'as pas un quotidien".

En gros, dès que la relation dure, on sort du trip "la passion du bonheur cuicuicui" pour en revenir à l'amour, fondé sur le ressenti ET sur une histoire. Ou l'histoire dure pas plus, et c'était un amour très fort, mais pas très grand...

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Discussion : Du mélange des genres dans les petites communautés et au boulot

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Siestacorta

le vendredi 24 septembre 2010 à 10h37

<3

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