Participation aux discussions
Discussion : Lutinage et état amoureux

Siestacorta
le mercredi 19 janvier 2011 à 18h20
Tiens, moi c'est pas sur "puisque" que je reviens mais sur "tomber Amoureux".
Déjà, la majuscule. Hamoureux. Sur le plus élevé des trônes... bref.
Ensuite, ce que dit kika n'est pas faux si on distingue l'état amoureux, son côté fixette euphorisante, et l'amour grand ensemble fourre-tout (même les caniches).
Quand on tombe dans l'état amoureux, on a le bon gros cocktail hormonal qui nous dispense d'ajouter grand chose dedans. Pourquoi chercher d'autres drogues quand on en a une qui nous fait tant d'effet ?
Après... Tout le monde n'a pas la même sensibilité aux stupéfiants de cupidon. Pour moi, même quand je suis satisfait de mon état, j'ai une tendance aux addictions multiples.
(mais j'ai pas un tempérament addictif. Trop fatigant.)
Discussion : La jalousie est causée par le désir de possession...

Siestacorta
le mercredi 19 janvier 2011 à 18h06
BenjaminL
Elle n'est juste que si ce prémisse est accepté. Ce n'est pas mon cas.
En plus on dirait du Raël.
Message modifié par son auteur il y a 7 heures.
Comprend pas où ça bugge ? le prémisse en question est bien écarté, dans le raisonnement ?
Après, c'est vrai, le moi a pas forcément besoin d'être transcendé ; qu'on cesse de se jucher dessus pour emmerder les autres, ce serait déjà pas mal.
Discussion : Quel dommage...

Siestacorta
le lundi 17 janvier 2011 à 16h15
L'homme que tu évoques doit manquer de confiance en lui, dis-moi si je me trompe.
Pour la comparaison, il faut peut-être reparler ensemble de comment votre polyrelation fonctionne, puisque les affinités entre les personnes concernées ne sont plus les mêmes que du temps de la précédente amante.
En tout cas, tu ne devrais pas te sentir dévalorisée par comparaison : ses sentiments envers cette fille, même si c'est quelqu'un qui ne cadre pas par rapport aux habitudes que vous aviez, c'est toujours de l'homme que tu apprécies qu'ils proviennent. Ce sont ces sentiments qui ont de la valeur pour toi, pas seulement une somme de qualités...
Et n'oublie pas l'effet "relation récente", il y a un moment où on perd au change quand l'autre en vit une. C'est humain...
Pour la comparaison comme pour les rapports quotidien, il faut que vous reparliez de ce que vous ressentez, du type de temps et d'espace que vous désirez partager, celui que vous pouviez mais ne pouvez plus, temporairement peut-être... trouver le tempo "basique" pour la nouvelle quadrille (hem, oui, bon...)
Enfin, que les sentiments de ton amoureux s'enracinent dans des bonnes ou des mauvaises raisons, c'est un questionnement que tu dois avoir de façon "aimante". Pas facile...
Mon idée, dans les moments clés, se comporter en "fan" de la personne. C'est une bonne attitude de référence, histoire de pas laisser oublier qu'on l'aime même si on la critique. On peut lui dire qu'elle déconne, être en désaccord ; mais on la soutient en même temps pour les choses dont elle semble heureuse. Et on assure qu'on sera là pour la suite.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Vous arrive-t-il souvent de penser, à ce que fait l'autre quand il est ailleurs ?

Siestacorta
le lundi 17 janvier 2011 à 09h35
Oh, je crois qu'entendre les difficultés avec le tiers, c'est pas si difficile. C'est savoir quoi faire en échange, quelle position avoir, attentive sans être déplacée. C'est un équilibre assez fin à tenir. Mais, avec la confiance qu'on y gagne, les danger de faire un faux pas se font de moins en moins grands.
Discussion : Il m'offre une bague... quelle signification en sachant son train de vie ?

Siestacorta
le jeudi 13 janvier 2011 à 22h09
kelkin
- j'ai cru comprendre qu'un poly n'était pas jaloux, ni exclusif alors pourquoi voudrait-il t'offrir une bague uniquement pour que tu n'oublies pas que tu es à lui ?
Kelkin
D'abord, un poly n'est pas nécessairement moins jaloux que la moyenne. Certains d'entre nous ne le sont pas du tout, d'autres sur certains points, d'autres autant que tout le monde mais estiment que leur liberté compense...
Ensuite, l'amant de Madeline n'est pas polyamoureux, mais polygame, puisque selon mes souvenirs il n'envisage pas qu'elle ait d'autres relations elle-même.
Madeline
Disons que ça montre que tu comptes, quelle que soit la manière.
Maintenant, vu le temps que vous avez passé ensemble, et le côté explicite de votre relation, si tu as des doutes et des questions, avoue-toi que c'est entre toi et toi. Il n'y a pas d'ambiguïté dans sa façon cohérente de te traiter, s'il y en a une, elle est dans la façon que tu as d'accepter.
Discussion : Première rencontre

Siestacorta
le samedi 08 janvier 2011 à 15h23
Pas de véritable avis, parce que sur un premier message je peux pas vraiment imaginer les personnes...
Cependant, un couple qui ouvre des possibilités au polyamour, c'est pas passer de "on demande à l'autre de rester tranquille" à "on donne immédiatement à l'autre la liberté de faire tout ce qui lui passe par la tête". Temps d'adaptation, reconnaissance des terrains...
Il y a le plus souvent discussion, explications, projections des changements probables, affirmation de ce qu'on ne veut pas, les plus ou moins petites conneries qui pourraient rendre l'expérience nulle ou néfaste. On s'engage à respecter ce que l'autre demande, un genre de contrat ou d'entente. Ca ne se sait pas à l'avance, ce que ressent l'autre, donc ta femme ne sait pas ce que tu ressens. Or, c'est ça qui compte !
Pour être capable de parler de ça, dire à ta femme si tu refuses ou acceptes que ta maison soir ouverte à un nouvel amoureux, et si oui, comment (si t'es là, pas là, à quel moment on demande, qu'est-ce qu'on fait pour les enfants, est-ce qu'il y a des espaces intimes réels ou mentaux qui sont plus sensibles que d'autres), il faut que tu cernes ce que tu trouves faisable, difficile, dur, et que tu le dises...
Ou que tu demandes de ne pas savoir "où et quand", ce qui peut être parfaitement sain.
SInon, l'autre : "je savais pas, t'avais dit que c'était ok".
Bref, si tu sais ce que tu désires toi dans l'histoire (ton couple qui dure ? Ta femme contente ? La liberté que tu pourras prendre à ton tour ?) et ce qui pourrait te faire mal, tu peux décider de ce que tu "offres".
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Café-poly : comment parler des amours pluriels ?

Siestacorta
le jeudi 30 décembre 2010 à 03h01
Francoise
Ben c'est dommage, aucun sujet ne devrait être tabou, qu'on le pratique ou non. Et le SM "relationnel", comme tu dis, ça commence très vite avec les rapports de pouvoir dans le couple, quasi universels... La jalousie en fait partie, d'ailleurs, de ce besoin de pouvoir.
On peut jouer avec le pouvoir. Effectivement, avec la jalousie aussi. On gagne pas souvent...
En SM, plus.
Mais peu de gens jouent vraiment au monde. Hi hi.
Discussion : Café-poly : comment parler des amours pluriels ?

Siestacorta
le mercredi 29 décembre 2010 à 09h58
Non mais faut pas avoir peur, je vais PAS parler de SM. C'était pour comparer. Pétochards.
Discussion : Café-poly : comment parler des amours pluriels ?

Siestacorta
le mardi 28 décembre 2010 à 11h29
Le truc m'intéresse bien ! Même si posé telle quelle, on peut croire que la tension arriverait à chaque fois, comme le remarque la Lulu...
Comment échanger calmement ses opinions et réflexions sur une pratique mal connue et non consensuelle...
Quoi que dit comme ça on a l'impression que je vais parler de mon intérêt pour le D/s (le SM plus orienté relationnel que bobos et gadgets) (ouais bon je me confesse si je veux).
Mais en même temps la méfiance envers le PA est toujours plus forte que je ne m'y attend. Dans ma tête, c'est pas si grave, voilà, il y a des cathos et des protestants, il y a des mono et des poly... Et en fait, non, quand même, j'ai une bonne tête d'hérétique.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Un séminaire sur les relations multiples

Siestacorta
le lundi 27 décembre 2010 à 01h17
Hm...
Bon, en tout cas c'est sympa d'être passé après la date "vendable", au moins le côté commercial est pas trop frontal !
Maintenant, étant donné qu'il y a un aspect éthique souvent revendiqué dans le PA, en partie pour se légitimer face à la monogamie, c'est pas tout à fait inattendu qu'il y ait marquage de distance avec une certaine mode de la séduction - disons libérale au double sens du mot (un jour, mes phrases seront courtes....)
Ce ne sont pas des jugements manichéens.... il s'agit moins de mettre une attitude dans un tiroir que de se chercher une position.
(interprétation personnelle et temporaire, je suggère, pour le coup je jure pas de ce que j'avance)
Discussion : Poly-plaisirs et plaisir multiples

Siestacorta
le dimanche 19 décembre 2010 à 22h38
Francoise
J'ai un peu de mal à visualiser comment, si les sexes sont emboités, Jacpot peut entrevoir la semence qui gicle à l'intérieur de sa femme. Description plutôt fantasmatique que réelle, ou alors la dame est transparente :)
Non, chez le polyamoureux, l'amour est à un stade si parfait que l'orgasme devient une lumière, qui éclaire le ventre féminin de l'intérieur, comme une bougie sous verre.
Ensuite, les amants atteignent un état de pleine conscience, grâce auquel ils peuvent voir l'avenir et reconnaitre les oeufs bios sans regarder le marquage.
Discussion : La France, pays du polyamour?
Discussion : Comment faites-vous ?

Siestacorta
le mardi 14 décembre 2010 à 12h16
Camille : je suis partie prenante, mais le gros-débit n'interdit pas l'échange. La logorrhée n'en constitue qu'une partie, qu'un moment. Et ce qui ressemble parfois à de la tétrapilectomie peut aussi être de la céphaloprospection.
Cela dit, le site propose aussi un chat, où les dialogues sont plus immédiats.
Discussion : Un séminaire sur les relations multiples

Siestacorta
le samedi 11 décembre 2010 à 20h10
C'est du date coaching, en fait : orienté drague, comme ce livre dont on parlait l'an dernier "the game".
Le jour où on proposera ça aux filles, ce sera pas un bien, mais ça voudra certainement dire que l'égalité sera plus proche, et que la misère sexuelle aura changé de forme.
Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

Siestacorta
le vendredi 10 décembre 2010 à 12h26
Le point Godwin...
Godwin (qui aimait les oeufs au plat) a démontré que plus une discussion à opposition sur internet dure, plus il est probable qu'un interlocuteur traite un autre de nazi. Et reçoive la même qualification en retour.
Le point Godwin est le moment où cela arrive. Dépassé ce point, la discussion est impossible, puisque dialoguer avec quelqu'un qu'on a désigné comme une incarnation des pires aspects de l'humanité ne permet pas le développement.
Sinon, la définition de wikipedia, plus rigoureuse sans doute.
Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

Siestacorta
le vendredi 10 décembre 2010 à 11h45
Comme le calme semble s'être pointé sur le fil, et que j'aime bien la réponse d'Amorgen, j'hésite à en remettre une couche.
(Héhé, le vlà apprécié de tous, il va en faire une maladie le bougre).
Prenons du recul : malgré les montées de lait et agacements, malgré les convictions et les mise en cause, personne ne va mettre personne au bûcher.
C'est un forum, ça se tire la bourre, c'est normal.
C'est un conflit, il y a des moments moins agréables que d'autre, mais personne ne mourra de n'avoir pas eu raison ici.
Ça c'est un peu calmé ces dernières heures, tant mieux. Ça me laisse le temps de placer qu'entre les positions "vous rejetez ce qui n'est pas comme vous" et "vous n'admettez aucune contradiction", on file tout droit au point Godwin. On l'a même approché d'assez près, si on lit bien.
Ce qui signifie que le débat ne portait plus sur ses questions de départ (les rapports des PA) mais sur les hypothétiques rapports de pouvoir des forumistes entre eux.
C'est la forme de HS qui peut complètement tuer le fil, quand des digressions plus civiles permettent de l'ouvrir, d'y revenir...
Pour la partie contrat, je crois avoir pas mal explicité ce qui me semble bon là dedans. Je crains de refâcher si je reprend de suite les mots des autres pour dire en quoi l'a priori de liberté et de confiance ne suffisent pas à la qualité de la relation.
J'ai eu parfois des idées sur les difficultés du long terme, mais comme cette partie de la réponse me prenait, je les ai pas racontées.
Peut-être une autre fois : le sujet est vaste, et intéressant.
Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

Siestacorta
le jeudi 09 décembre 2010 à 17h30
Goffio : tu peux aussi dire "c'est cui qui dit qui y est".
Ce serait la traduction sobre, et ce ne serait pas entièrement faux. En tout cas j'admet faire un peu la leçon, à mon tour. Mais ensuite, ça extrapole popaul...
Je reviens plus tard pour cerner les limites de la "petite dictature" d'un "mauvais esprit" "propriétaire" "normatif" et "parigot".
Indice : ceci est juste un forum.
Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

Siestacorta
le mercredi 08 décembre 2010 à 18h27
Lulutine : ah, non, je comprend en quoi ça peut gêner Titane ou Amorgen. Le contrat va contre une liberté absolue vers laquelle ils tendent (et qu'ils n'entendent pas de la même façon). Je ne donne pas à tout le monde la même liberté sur moi.
Le contrat n'est pas nécessairement explicite, mais oui, un peu formalisé, dans le sens où on peut rappeler à l'autre des éléments, souvenirs, mots, sur lesquels on s'entend. On a à l'esprit la forme qu'a pris notre rapport, et le contrat nous sert de référence (et pas de loi...) pour exprimer là où on est entré en conflit.
C'est pas le contrat qui crée la relation, c'est l'inverse... Quitte à changer de contrat plus tard, à le dénoncer ou à y renoncer.
...
[Balise HS partiel. Mais comment analyser ce qui se présente comme un tout sans aborder plusieurs parties ? Désolé, Rosalie, pour le coup, et ne lisez pas si ça vous semble hors débat, si vraiment ça débouche pas je reporterai ça ailleurs]
Titane : Je sais qu'il y a une part de construction de Titane. Je sais que le Titane, au quotidien, n'engendrera pas chez moi les mêmes réactions que le Titane de forum. Je sais aussi distinguer ma caricature de l'argumentation réelle.
Je joue parfois sur la caricature, mais vraiment, pas tout le temps. Ce serait caricatural de dire le contraire, non ? :-)
Si je construis certaines projections de tes idées, tu y aides beaucoup, et pas seulement par provoc' . Un discours établit une relation entre celui qui parle et ses idées, et la construction du tien a réellement un registre, des tendances.
En gros, tu n'es sans doute pas un prêcheur, mais ton discours prêche beaucoup, même quand je ne viens pas y ajouter l'encens et les ommm que j'y accorde facilement (trop facilement, je le confesse Maître).
[/ balise HS]
...
Dans ce discours du spontané et naturel, on part du principe que l'amour de notre amour et celui des autres fonctionnent de la même manière, nous motivent pareillement. On y pense l'amant à travers une "nature" humaine commune, un sentiment qui nous unit. C'est très peu. Tout ce qui fait que l'autre est différent et unique (l'altérité), ça n'est pas du détail ni dans mes sentiments, ni dans la relation, ni sa durée. La différence n'est pas indifférente, si je peux me permettre de tautologer pour souligner.
Comme je le répondais à Goffio, l'amour et le naturel se distinguent beaucoup trop pour moi pour suffire à rendre la relation "bonne".
Comme tu le dis, ce que j'y apporte, c'est volontairement.
Je ne demande pas à l'autre de me faire confiance comme ça, juste parce que j'ai l'air de bonne volonté. Et je ne désire pas qu'on me le demande. A partir de là, on parle, on explique, on se montre et on s'accepte : contrat.
"Je t'aime, alors t'es en confiance, et ta confiance fait que je t'aime... Tout ça va sans dire, parce pas la peine de garantir". Là, c'est monolithique, ça tourne en rond. Ca peut être une un cercle vertueux, j'admet, mais à lui seul il ne suffit jamais. Ou alors tous les amours finissent bien, ce qui les arrête ne fait pas partie de la vie. J'adore la simplicité, j'ai du mal à la montrer mais j'aime ça quand j'y arrive, quand je la ressens avec quelqu'un ; mais le simplisme n'est qu'une illusion de simplicité.
Pour tous les moments où je ne donne pas spontanément du bonheur, où on ne me donne pas spontanément ce que je désire, j'ai besoin de parole, d'échanges, de gestes et de formalisation. De trucs qui définissent la vie en société. Oui, l'amour est une vie en société. Mon choix de Poly est de lui donner de la souplesse. La libre-association, faut voir, j'y repenserai.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Père-Noël Secret - Paris - samedi 18 décembre 2010

Siestacorta
le mercredi 08 décembre 2010 à 11h45
Hum... Si le tirage au sort a lieu avant la préparation du cadeau, le cadeau parle au destinataire, si le tirage a lieu après, le cadeau parle de celui qui donne.
Non, ça a l'air philosophique, comme ça... Zut.
Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

Siestacorta
le mercredi 08 décembre 2010 à 11h30
Rosalie : cet échange autour d'un "contrat" est tout à fait dans le sujet, je crois. Ce n'est pas le seul qui soit concerné par l'idée de long terme, mais c'est une façon de penser les difficultés.
En fait, Titane, tu "luttes" contre la projection. Tu parles de l'amour et de la confiance au présent, parce que ça te semble être ce qui mérite d'être investi, et qui subjectivement, l'est le plus.
Sur cela, je te suis à peu près.
En revanche, je n'arrive pas à considérer ma confiance et mon amour comme des phénomènes qui me dépassent. Ils n'ont pas de continuité sans qu'on les aide.
Tiens [balise : attention, cette caricature se transforme en argument après] si je dis : "L'amour est une sorte de fluide créé par tout être vivant, une énergie qui nous entoure et nous pénètre, et qui maintient la galaxie en un tout unique".
Ben c'est n'importe quoi. C'est une réplique de Obi-Wan sur la Force, j'ai juste mis "amour à la place. [ / balise]
L'amour et la confiance sont des forces, pas la Force.
Comme pour les autres forces, il y a une interaction. Et l'interaction n'est pas le détail à corriger pour que ça aille en ligne droite, mais bien ce qui définit la force au départ.
Le contrat, c'est ce qui permet de cadrer les interactions, de dire pourquoi et quand ça nous fera du bien, pourquoi et quand on risque d'en souffrir (charges, bénéfices). On peut tendre vers un contrat minimaliste, ou les parties ne mettent pas tout les aspects dedans, et prennent beaucoup de responsabilité personnelle. A tort ou à raison, on a effectivement confiance sur certains points sans les préciser (je suppose que mon amante ne me tuera pas pendant mon sommeil). Mais il y en a d'autres où on a moins confiance. On a vécu, on a senti... On sait que ces points sont sensibles. On sait que sur le< long terme les chances de tomber sur ses points sont fortes pour nous. Alors on le dit, et l'autre nous dit comment il peut se comporter par rapport à ça. On s'engage à prendre compte de ces points ; ils peuvent pour nous être des détails par rapport à notre sentiment, mais, comme manifestations intenses, sont l'autre réellement, définissent aussi ce qu'on représente pour lui.
Oui, ces points sensibles sont des peurs. La peur et la douleur, c'est pas des trucs irrationnels, qu'on peut exclure par la force du coeur. C'est là, très humain, très vivant, très normal. On fait avec, on soigne, ça va pas passer à coups de grandeur d'âme. Ca sera probablement là tout le temps. Alors on en parle, on pose, on décrit, on écoute, on reconnait ses limites, on en donne.
Ce n'est bien sûr pas la seule manière de parler d'amour, de relation. Evidemment que d'autres aspects existent. Mais pour faire face à des difficultés, ce rapport à la parole de l'autre est utile.
Le contrat ou pacte, c'est aussi une manière de proposer quelque chose à quelqu'un qui n'a pas forcément l'habitude de s'exprimer calmement sur ses sentiments, de discuter de choses difficiles sans que les émotions, les sentiments et les caractères soient confondus.
Une façon d'être clair et compréhensible pour l'autre, ce qui peut pas mal l'aider à avoir confiance.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.