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Siestacorta

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Discussion : "Tu ne dois pas ressentir ça"

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Siestacorta

le dimanche 30 janvier 2011 à 21h49

Je lis que la personne qui dit "tu ne dois pas penser ça" serait manipulatrice, puisqu'elle souhaite nous changer.
C'est une possibilité. Mais on est pas des anges non plus, et je reviens sur ce que je disais plus haut, "tu n'as pas à avoir de conviction à mon propos" étant finalement équivalent à "tu ne dois pas ressentir ça".

On peut être de bonne foi, pratiquer une communication non-violente... et être finalement très exigeant envers l'autre.
Et qui nous donne ce droit ?
On engage l'autre à nous respecter et nous comprendre... Mais ça n'engage que nous. On ne peut communiquer que si l'autre le désire aussi... Si ça n'a pas lieu, on peut juste être prêt quand ça lui prendra (je me répète un peu, je le crains).

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : "Tu ne dois pas ressentir ça"

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Siestacorta

le dimanche 30 janvier 2011 à 20h24

Il y a le double sens de "tu ne dois pas ressentir", injonction et doute. Le mélange peut même avoir lieu, mais pas forcément au moment qu'on croit.

Si la personne ne pratique pas elle-même un peu de distance, de se forcer à se détacher de son ressenti, il te met en cause parce que justement il n'a pas l'habitude du doute, de l'incertitude. Il ne doute pas de toi, il a une conviction contraire.

Je dis évidemment pas qu'il a raison... Sa réponse peut faire comprendre qu'il a une conviction, sans que tu aies à la partager.

Mais quand l'autre exprime ainsi une conviction à notre propos, quand il dit "tu ne dois pas ressentir ça" ("mais plutôt ça', implicitement), est-ce qu'on a toute légitimité de croire que lui-même "ne doit pas ressentir" cette conviction ?

Poser les choses de façon neutre, essayer la communication non-violente, ça favorise bien sûr un échange fertile. Malgré cela être compris n'est jamais garanti, et le pire, c'est que si on veut être honnête, à un moment, on ne peut pas faire mieux, on ne peut pas reprocher à l'autre de ne pas faire mieux. On peut juste rester prêt à la réouverture d'un dialogue...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Chemin vers le polyamour depuis très peu de temps

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Siestacorta

le dimanche 30 janvier 2011 à 02h04

André
C'est toi, ton amour pour lui, son amour pour toi qui vous lie. C'est cet amour qu'il faut cherir !

Allez je m'enfonce encore plus, faut mieux que j'aille dormir.

Ah, non, je trouve que c'était à rappeler.
Il y a a souvent des gens dans le même cas que Selenia, qui viennent échanger ici : obligés d'envisager "le polyamour par défaut". Parce que l'autre pourrait partir, parce que la relation pourrait finir, parce qu'on pourrait rester seul.

D'une façon plus globale, il y a un danger de percevoir le polyamour comme "plan de dernière extrémité", ou comme attitude pour pouvoir aimer n'importe qui dans n'importe quelle condition (et donc pouvoir espérer être aimé en retour).

C'est une vision en négatif du truc : le polyamour plutôt que rien. Soit parce que l'autre menace de partir, soit parce que ça multiplierait les possibilités d'amour. Or, justement, les possibilités d'aimer n'augmentent pas mécaniquement les possibilités d'amour.

Qu'on arrive au polyamour avec cette recherche par défaut, pourquoi pas... Mais comme André le rappelle, c'est pas ça qui fera qu'une relation sera satisfaisante. Pour ça, il n'y a que le sentiment et le respect mutuel...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Stéphane Hessel, fils de « Jules et Jim »

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Siestacorta

le vendredi 28 janvier 2011 à 23h33

wazaaa
Imaginez un film ou tout baigne,

Dans le grand bleu, tout baigne.
Non, rien... Je sors bientôt.

Cela dit, on peut avoir un ressort dramatique sans que l'intrigue soit un drame. Tu peux avoir la mise à l'épreuve d'une relation poly qui finisse bien.

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Discussion : Anniversaire

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Siestacorta

le vendredi 28 janvier 2011 à 11h05

Oui, moi itou, mon côté hédoniste, c'est plutôt "plusieurs petites bouffes festives" que "une seule grosse fête".
Bon, la grosse fête est possible en plus, mais débarassée de l'obligation de confronter ceux qui n'y tiennent pas.

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Discussion : Le polyamour bientôt interdit en France !

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Siestacorta

le jeudi 27 janvier 2011 à 13h48

Yeah !

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Discussion : Vous arrive-t-il souvent de penser, à ce que fait l'autre quand il est ailleurs ?

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Siestacorta

le jeudi 27 janvier 2011 à 13h47

Oki.
Je reviens juste sur une notion de règle/cadre - outil. Mon idée, c'est que ce genre d'outil est nécessaire, mais que c'est au coup par coup. Il n'y a pas un outil qui fonctionne bien tout le temps. On peut choisir dans nos boîtes le plus adapté.

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Discussion : Vous arrive-t-il souvent de penser, à ce que fait l'autre quand il est ailleurs ?

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Siestacorta

le mardi 25 janvier 2011 à 11h40

Tu fais du travail sur toi, et c'est un des meilleurs moyens d'améliorer tes rapports avec les autres. Mes félicitations : il arrive trop souvent que les gens fassent des efforts sur la relation sans revoir la plus basique des données : eux-même.

Pour ce qui est de règles, moratoires... Je pense que ce sont des outils face à ta propre sensibilité. Ca te rassure apparemment de cadrer les choses. Et tu as raison d'essayer, je crois.
Ca ne vaut que si ce cadre ne te dispense pas de te comprendre, si il ne fait pas que protéger tes habitudes, mais simplement donne les moyens à l'autre de dialoguer avec toi.
Je ne sais pas si je suis assez clair (pas dans mon assiette)...

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Discussion : Vous arrive-t-il souvent de penser, à ce que fait l'autre quand il est ailleurs ?

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Siestacorta

le lundi 24 janvier 2011 à 21h37

wazaaa
répondre à mon namoureux avec empathie tout d'abord... puis réagir ensuite en tant que namoureux blessé de voir des règles de communication bafouées, en les rappelant avec fermeté.

Ca peut être une bonne formule !
C'est une contradiction logique, mais sentimentalement, c'est très cohérent. Les deux intentions, empathie et demande de respect, doivent à mon avis toutes deux s'exprimer.
Je ne sais pas si il y a un ordre de priorité... Ca dépend probablement des tempéraments et de la situation.

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Discussion : La jalousie est causée par le désir de possession...

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Siestacorta

le samedi 22 janvier 2011 à 00h57

Peurs et désirs ont pour moi la même réalité, ou la même illusoiritude.
Même nature et même origine : tripes, vie, sentiments.

La jalousie n'est donc ni plus ni moins réelle que l'empathie, le bien-être.

Ces ressentis ont des réalités différentes selon les personnes. Parfois moins fortes, on est pas égaux là-dessus : on a pas eu les mêmes familles, ni la même vie amoureuse.

Il n'y a donc pas une direction valable pour tous, une philo de l'amour, la jalousie, la liberté, la vie et le reste (42) qui marcherait pour tout le monde, ferait le même bien à tous.

Ainsi, on ne fait pas face à "la" peur, mais aux peurs particulières d'une personne particulière. Ce qui doit être dit, expliqué, ressenti, demandé, répondu... Ca dépendra toujours de la personne qu'on a en face de soi.

A partir de là, on s'adapte, on trouve le terrain d'entente, ou on vit toutes ses relations de la même façon, sans considérer que la façon dont elles se déroulent (et se terminent) peut dépendre, au moins partiellement, des efforts qu'on a fait pour ça. De l'engagement qu'on a pris à en faire quand ça apporte quelque chose.

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Discussion : Chemin vers le polyamour depuis très peu de temps

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Siestacorta

le jeudi 20 janvier 2011 à 22h11

selenia

J'ai besoin de m'éloigner 1 peu de lui pour effectivement voir mon degré de dépendance ou d'amour que j'éprouve.

le degré de dépendance et le degré d'amour, c'est lié mais pas équivalent !

Sinon, qu'il mente peut aussi bien remettre ta confiance en lui en cause que l'affiner. Actuellement, tu n'envisages pas qu'il t'aime, reste avec toi ET te mente, mais ça peut aussi être un fonctionnement à choisir ensemble.
L'imaginer ailleurs te fait souffrir, même si au fond tu souhaites son bonheur ? Une solution autre que refuser qu'il voie quelqu'un d'autre serait de ne pas chercher à le savoir, d'accepter qu'il se taise sur ce sujet, et même de t'accorder avec lui pour qu'il le fasse.
Organiser ce mode de fonctionnement entre vous, ce serait pour toi une façon un peu paradoxale mais pratique de rester impliquée dans son bien être, de prolonger le rapport dans les moments où vous n'êtes pas ensemble.

C'est une suggestion, pas un genre de commandement poly, hein.

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Discussion : Les jugements moraux sur l'infidélité et l'adultère

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Siestacorta

le jeudi 20 janvier 2011 à 20h45

titane
C'est une obsession cette idée de contrat... Et si tu n'as pas envie de lui raconter, pourquoi le faire ?

Parfois, parce qu'il te le demande.
T'es pas obligé d'accepter de répondre, il est pas obligé de rester avec toi. L'envie la plus forte fait le reste... La rencontre des libertés de chacun tend vers l'établissement de code communs, pour pontifier ça.
Ce tissage entre soi, "le fil entre nos coeurs passés" comme chante la souche, ça différencie sans doute une relation (amoureuse ou non) d'un échange.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Lutinage et état amoureux

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Siestacorta

le mercredi 19 janvier 2011 à 18h20

Tiens, moi c'est pas sur "puisque" que je reviens mais sur "tomber Amoureux".
Déjà, la majuscule. Hamoureux. Sur le plus élevé des trônes... bref.

Ensuite, ce que dit kika n'est pas faux si on distingue l'état amoureux, son côté fixette euphorisante, et l'amour grand ensemble fourre-tout (même les caniches).

Quand on tombe dans l'état amoureux, on a le bon gros cocktail hormonal qui nous dispense d'ajouter grand chose dedans. Pourquoi chercher d'autres drogues quand on en a une qui nous fait tant d'effet ?

Après... Tout le monde n'a pas la même sensibilité aux stupéfiants de cupidon. Pour moi, même quand je suis satisfait de mon état, j'ai une tendance aux addictions multiples.
(mais j'ai pas un tempérament addictif. Trop fatigant.)

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Discussion : La jalousie est causée par le désir de possession...

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Siestacorta

le mercredi 19 janvier 2011 à 18h06

BenjaminL
Elle n'est juste que si ce prémisse est accepté. Ce n'est pas mon cas.

En plus on dirait du Raël.

Message modifié par son auteur il y a 7 heures.

Comprend pas où ça bugge ? le prémisse en question est bien écarté, dans le raisonnement ?

Après, c'est vrai, le moi a pas forcément besoin d'être transcendé ; qu'on cesse de se jucher dessus pour emmerder les autres, ce serait déjà pas mal.

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Discussion : Quel dommage...

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Siestacorta

le lundi 17 janvier 2011 à 16h15

L'homme que tu évoques doit manquer de confiance en lui, dis-moi si je me trompe.

Pour la comparaison, il faut peut-être reparler ensemble de comment votre polyrelation fonctionne, puisque les affinités entre les personnes concernées ne sont plus les mêmes que du temps de la précédente amante.

En tout cas, tu ne devrais pas te sentir dévalorisée par comparaison : ses sentiments envers cette fille, même si c'est quelqu'un qui ne cadre pas par rapport aux habitudes que vous aviez, c'est toujours de l'homme que tu apprécies qu'ils proviennent. Ce sont ces sentiments qui ont de la valeur pour toi, pas seulement une somme de qualités...
Et n'oublie pas l'effet "relation récente", il y a un moment où on perd au change quand l'autre en vit une. C'est humain...

Pour la comparaison comme pour les rapports quotidien, il faut que vous reparliez de ce que vous ressentez, du type de temps et d'espace que vous désirez partager, celui que vous pouviez mais ne pouvez plus, temporairement peut-être... trouver le tempo "basique" pour la nouvelle quadrille (hem, oui, bon...)

Enfin, que les sentiments de ton amoureux s'enracinent dans des bonnes ou des mauvaises raisons, c'est un questionnement que tu dois avoir de façon "aimante". Pas facile...
Mon idée, dans les moments clés, se comporter en "fan" de la personne. C'est une bonne attitude de référence, histoire de pas laisser oublier qu'on l'aime même si on la critique. On peut lui dire qu'elle déconne, être en désaccord ; mais on la soutient en même temps pour les choses dont elle semble heureuse. Et on assure qu'on sera là pour la suite.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Vous arrive-t-il souvent de penser, à ce que fait l'autre quand il est ailleurs ?

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Siestacorta

le lundi 17 janvier 2011 à 09h35

Oh, je crois qu'entendre les difficultés avec le tiers, c'est pas si difficile. C'est savoir quoi faire en échange, quelle position avoir, attentive sans être déplacée. C'est un équilibre assez fin à tenir. Mais, avec la confiance qu'on y gagne, les danger de faire un faux pas se font de moins en moins grands.

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Discussion : Il m'offre une bague... quelle signification en sachant son train de vie ?

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Siestacorta

le jeudi 13 janvier 2011 à 22h09

kelkin
- j'ai cru comprendre qu'un poly n'était pas jaloux, ni exclusif alors pourquoi voudrait-il t'offrir une bague uniquement pour que tu n'oublies pas que tu es à lui ?

Kelkin
D'abord, un poly n'est pas nécessairement moins jaloux que la moyenne. Certains d'entre nous ne le sont pas du tout, d'autres sur certains points, d'autres autant que tout le monde mais estiment que leur liberté compense...

Ensuite, l'amant de Madeline n'est pas polyamoureux, mais polygame, puisque selon mes souvenirs il n'envisage pas qu'elle ait d'autres relations elle-même.

Madeline
Disons que ça montre que tu comptes, quelle que soit la manière.
Maintenant, vu le temps que vous avez passé ensemble, et le côté explicite de votre relation, si tu as des doutes et des questions, avoue-toi que c'est entre toi et toi. Il n'y a pas d'ambiguïté dans sa façon cohérente de te traiter, s'il y en a une, elle est dans la façon que tu as d'accepter.

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Discussion : Première rencontre

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Siestacorta

le samedi 08 janvier 2011 à 15h23

Pas de véritable avis, parce que sur un premier message je peux pas vraiment imaginer les personnes...

Cependant, un couple qui ouvre des possibilités au polyamour, c'est pas passer de "on demande à l'autre de rester tranquille" à "on donne immédiatement à l'autre la liberté de faire tout ce qui lui passe par la tête". Temps d'adaptation, reconnaissance des terrains...

Il y a le plus souvent discussion, explications, projections des changements probables, affirmation de ce qu'on ne veut pas, les plus ou moins petites conneries qui pourraient rendre l'expérience nulle ou néfaste. On s'engage à respecter ce que l'autre demande, un genre de contrat ou d'entente. Ca ne se sait pas à l'avance, ce que ressent l'autre, donc ta femme ne sait pas ce que tu ressens. Or, c'est ça qui compte !

Pour être capable de parler de ça, dire à ta femme si tu refuses ou acceptes que ta maison soir ouverte à un nouvel amoureux, et si oui, comment (si t'es là, pas là, à quel moment on demande, qu'est-ce qu'on fait pour les enfants, est-ce qu'il y a des espaces intimes réels ou mentaux qui sont plus sensibles que d'autres), il faut que tu cernes ce que tu trouves faisable, difficile, dur, et que tu le dises...
Ou que tu demandes de ne pas savoir "où et quand", ce qui peut être parfaitement sain.
SInon, l'autre : "je savais pas, t'avais dit que c'était ok".

Bref, si tu sais ce que tu désires toi dans l'histoire (ton couple qui dure ? Ta femme contente ? La liberté que tu pourras prendre à ton tour ?) et ce qui pourrait te faire mal, tu peux décider de ce que tu "offres".

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Café-poly : comment parler des amours pluriels ?

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Siestacorta

le jeudi 30 décembre 2010 à 03h01

Francoise
Ben c'est dommage, aucun sujet ne devrait être tabou, qu'on le pratique ou non. Et le SM "relationnel", comme tu dis, ça commence très vite avec les rapports de pouvoir dans le couple, quasi universels... La jalousie en fait partie, d'ailleurs, de ce besoin de pouvoir.

On peut jouer avec le pouvoir. Effectivement, avec la jalousie aussi. On gagne pas souvent...
En SM, plus.
Mais peu de gens jouent vraiment au monde. Hi hi.

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Discussion : Café-poly : comment parler des amours pluriels ?

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Siestacorta

le mercredi 29 décembre 2010 à 09h58

Non mais faut pas avoir peur, je vais PAS parler de SM. C'était pour comparer. Pétochards.

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