Polyamour.info

Siestacorta

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Discussion : Respect du Lutin débutant envers sa compagne

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Siestacorta

le lundi 21 février 2011 à 20h56

Il faudrait que je note quelque part la notion d'adultère consenti, pointée par Lutin Vert. Ou que j'arrive à mémoriser l'expression, et ça c'est pas gagné, mon crâne est un bocal (et dedans...).

Je suis hésitant sur cette question parce qu'on peut se retrouver poly de plusieurs manières, et qu'après tout, quand on est bien, qu'importe si ça commence de façon un peu étrange.

Mais c'est effectivement pas rare, dans les confidences qu'on lit par ici, de constater la démarche un peu sacrificielle de la personne qui se renseigne sur le PA pour parer de positif une situation et une personne adultère qui ne fait rien pour mériter autant d'égards... même pas revendiquer la non-exclusivité.

Polyamour : si je colle cette étiquette au dessus de "adultère", c'est quand même de l'amour, hein, si, si ? Une façon de nier le désamour en répondant par un altruisme angélique...
Je ne dis pas que ça ne vaut pas le coup d'y penser : envisager le polyamour comme porte de sortie me semble un réflexe à intégrer, le couple peut évoluer.
Mais les sentiments de l'autre, et, dans ce type de témoignages, son indélicatesse frustre, ça ne s'arrangera pas parce qu'on a la Foi.

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Discussion : Couple poly/mono, en thérapie conjugale

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Siestacorta

le vendredi 18 février 2011 à 15h54

C'est pas ici que tu régleras tes problèmes... Mais où autrement commencer à les cerner ?

Internet rempli (en partie) un rôle de retour de solidarité, d'échange dynamique.
Pendant pas mal de temps, on s'est replié sur nos vies, chacun son micro climat et sa télé, ultra-moderne solitude... C'est le mauvais aspect de l'individualisme. Mais il y a, ici par exemple, un bout d'ouverture qui peut ramener du mouvement, où on crée une partie du mouvement, en ouvrant la fenêtre : windows, et puis, si ça se passe bien, on sort et on se parle en vrai.

Bref, te "gêne" pas parce que tu déballes. Ca se fait, ça fait du bien par où ça passe : à toi, à ceux qui s'y reconnaissent.

Et je suis très content d'entendre une fille dire "je me suis laissé séduire par son côté casanier, et maintenant on est enfermés". J'ai vu ça arriver si souvent, mais en non-dit... Et qu'on puisse en avoir conscience, ça me fait penser que ça peut avancer, que l'instinct de nidification n'est pas une fatalité !

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Discussion : Couple poly/mono, en thérapie conjugale

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Siestacorta

le jeudi 17 février 2011 à 23h56

En fonction des souffrances qu'on éveille ? Tiens, j'aurai plus parié sur nos propres douleurs ?

Dans mon idée, on va vers quelqu'un qui nous fait souffrir comme on est prêt à souffrir, pas plus, pas moins. Ca peut donc être libérateur, épanouissant, parce qu'on a une occasion de dépasser un cercle vicieux, mais ça peut aussi être enfermant, parce qu'on va vers quelqu'un qui correspond à ce qu'on a déjà vécu.
Par exemple, il y a des mecs qui vont toujours vers la nana qui a besoin de stabilité parce qu'elle est toute embrouillée, les nana qui tombent toujours sur un mec qui les traitent comme des merdes...

Le plus souvent, je pense pas qu'on fasse ça "directement". Mais on flashe sur des qualités qui ont certains défauts comme revers.
"rho la fille qui admire mes valeurs de la stabilité, comme ça serait bon d'être son petit mari" ( j'ai besoin qu'une controlfreak m'engueule pour la défier ou pour m'obliger à me ranger)
"rho le mec qui irradie de charisme, je veux toucher le soleil" (je me prouverai ma valeur en en trouvant une à ses yeux, surtout s'il a pas l'habitude d'y voir plus loin que sa rolex)

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : A seul polyamoureux dans le couple, quelles règles se fixer?

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Siestacorta

le jeudi 17 février 2011 à 17h11

Hello yellow.
Il faudrait aussi, pour sortir de cette perception "binaire" du choix poly ou mono, cynisme ou absolu, essayer de valoriser la délicatesse, les nuances de ta propre sensibilité.

Tu développes une pensée construite, tu évoques des émotions fortes, et le goût qu'elles soient "Grandes". Tu sais dont que que penser ses sentiments avec finesse ne les rend pas moins beaux.
De même, la sensibilité qui permet de ressentir des désirs, d'apprécier des relations qui ne soient pas l'unique, l'absolu, n'est pas nécessairement une sensibilité secondaire, mineure. Pas seulement pour nous (ce n'est pas les poly qui sont cyniques, si je te comprend, c'est ce que tu crains d'être si toi tu tentais le PA ?), mais aussi pour tes propres désirs, penchants, sentiments.

Pour l'image... l'alcool c'est agréable, c'est au fond ça qui fait de l'effet dans une boisson, mais ce qui fait qu'il n'y a pas QUE des eaux de vie (et de l'alcool à 90), c'est les mélanges, saveurs recherchées, cépages d'autres horizons, les variations qui laissent imaginer un absolu de plaisir encore plus Grand, et en nous donnant plusieurs Belles ivresses.

Tu dis "toutes les couleurs de l'amour".
Et c'est vrai que par une expérience singulière on peut se trouver relié à l'ensemble des autres : quand on éprouve une joie, on devine ce que sont celles qu'on ne connait pas, on les comprend.
Mais ça n'empêche pas de vouloir encore que notre vie grandisse, fasse toute l'expérience dont elle est capable.

Enfin, si la satisfaction des désirs c'est valoriser l'égo... Le désir d'absolu peut aussi se nourrir de la valorisation d'un égo encore plus balèze.
La noblesse des sentiments n'est ni dans ce qu'on croit savoir de soi, ni dans un engagement de départ (sinon toute personne qui se marie serait noble d'office, par exemple), mais dans ce qu'on vit dans les faits : ce qu'on donne de soi, comment on le fait, comment on parle, écoute.
Tant mieux si c'est ce que tu fais dans un amour unique. Mais je veux dire qu'on peut faire aussi grand, admirable, absolument Bon, dans du pluriel.

Bref, le binôme grandeur/ cynisme ne réduit pas le choix amoureux à sentiment d'absolu / petits désirs. Les choix amoureux sont nettement plus nombreux (même si on de met pas au PA pour autant).

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Discussion : Couple poly/mono, en thérapie conjugale

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Siestacorta

le jeudi 17 février 2011 à 12h00

Ben, tu sais, même quand on est pas en couple, on ne "solde pas ses problématiques" comme ça !
Il n'y a pas de santé parfaite, en psy, mais un équilibre dont tu es satisfait. A la fin d'une super thérapie ou même analyse, tu n'es pas débarrassé de toutes tes névroses, tu as appris à bien vivre avec ("avant j'avais honte, j'étais adulte mais je faisais pipi au lit... Depuis que j'ai fait une analyse, ça va beaucoup mieux, je fais toujours au lit mais j'en suis fier")

Bref, toute votre pelote ne sera pas nécessairement à démêler, juste en desserrer certaines boucles.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Pourquoi les nouveaux lisent pas les fils?

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Siestacorta

le jeudi 17 février 2011 à 11h54

Pour la présentation, un fil est possible, oui... Mais pour certains des membres du forum, il y a parfois un petit texte quand tu cliques sur leur pseudo.

Sinon, à défaut de fonction recherche, il y a déjà des rubriques. Ca te fait un premier tour plus court à faire, quand tu veux voir si un thème a été posé...

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Discussion : Couple poly/mono, en thérapie conjugale

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Siestacorta

le mercredi 16 février 2011 à 20h33

Je suis assez partisan aussi de dire que généralement, c'est un individu qui va mal et dont la souffrance déforme la relation.

Cela dit... un conseiller conjugal, c'est pas inutile. La prise de parole sur une souffrance, le dialogue, ce n'est pas naturel pour tout le monde. Et si un membre du couple apprend à cette occasion à parler, il faut que l'autre s'habitue à le réécouter d'une autre manière.
Il y a des ressorts communs entre conseil conjugal et thérapie, mais le but n'est pas le même.
Un psy peut établir un diagnostic. Même si l'acte n'est pas nécessairement médical, une thérapie suppose qu'il y ait des blessures d'égo, qui portent des noms, qu'on peut identifier. Théoriquement (assez théoriquement, d'accord), deux psy différents devraient identifier le même problème, lui donner le même nom. Un thérapeute ne peut travailler qu'avec quelqu'un qui reconnait qu'il souffre, pas juste quelqu'un qui pense devoir régler des problèmes...
Un conseiller ne fournit pas de soin, il traite des situations, pas des pathologies. Les deux aspect sont liés, mais tous les gens ne travaillent pas sur eux en se voyant comme souffrant... Le conseiller donne un cadre pour parler de façon différente, ou pour se mettre à parler, et... ça peut parfois suffire.

Bref, personnellement j'apprécie beaucoup d'avoir travaillé sur moi en thérapie, mais je pense qu'on peut agir sur le couple sans passer par cette case, pendant ou après. Les conseils du conseillers seront bons quand même.

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Discussion : De l'eau à notre moulin

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Siestacorta

le dimanche 13 février 2011 à 09h53

(EDIT)
La paupérisation = ça décrit un processus en cours, quand un ensemble de gens devient pauvre. Ca marche pour un pays, une classe sociale... Ca décrit une dégradation, un déclin. Ca qualifie plutôt les gens qui deviennent pauvres.

On pourrait parler d'appauvrissement à la place, mais c'est un adverbe qui change selon ce qui est appauvri : ça peut être en argent, en microorganismes dans le sol... L'appauvrissement désigne plutôt la ou les ressource(s) perdue(s).

Bref, paupérisation est un vocabulaire plus technique, mais assez précis.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Le cunnilingus, en bas: c'est top?

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Siestacorta

le dimanche 13 février 2011 à 09h39

Janis
Si ce n'était qu'une histoire de sens on ne serait pas tous, posteurs sur ce site, à se prendre plus ou moins la tête avec nos partenaires et amis pour mettre en place des modes de vie acceptables pour chacun et à réfléchir sur notre affectivité et nos sentiments. On baiserait et on n'en parlerait plus...

Yep.
Et moi, si on parlait pas avant j'aurai aucune chance de baiser, en plus.
Et si on pouvait pas parler après, sans doute que j'aurai pas très envie que ça recommence !

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Discussion : Le cunnilingus, en bas: c'est top?

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Siestacorta

le samedi 12 février 2011 à 13h59

balise "public averti" B=D ((

Janis
De là à en conclure qu'il y a là-dedans un jeu de pouvoir sexuel, et que c'est une domination soft de son partenaire... Moi, je crois qu'il y a un peu de ça.

Ah, tiens, je le ressens pas du tout paradoxal, moi, le jeu de pouvoir sexuel.
Cunilingus et fellation, c'est du don de soi, on sert le plaisir de l'autre.
On y prend un plaisir, certes. Il y a un érotisme d'ensemble de toute façon. Mais les positions les plus pratiques, quand on le fait à sens unique, c'est un amant qui agit pour un qui se laisse faire.
Je veux dire, si je me met à masser quelqu'un, je ne le domine pas parce qu'il me fait confiance et se laisse aller. Je lui fais plaisir, je lui donne un bien être.

Après, plus personnellement, j'érotise ça de façon plus "caractérisée", le rapport de pouvoir me plait... C'est peut-être pour ça que j'ai la perception que je décris.

C'est à dire que je crois pas qu'être actif, prendre plaisir à voir l'effet qu'on a, ça se confonde avec dominer.
Quand on fait plaisir à quelqu'un avec sa bouche, on fait les gestes qui lui plaisent, qui lui font effet. Le but est quand même d'obtenir le meilleur plaisir chez l'amant qui se laisse faire... On peut y mettre ses propres façons, il s'agit pas de ne plus être soi. Mais, pour reprendre le truc du massage, on va pas faire un petit massage tout doux aux mollets quand ce qu'aimerait l'autre c'est que ça s'étire très fort entre les omoplates.
Si un amant se laisse aller, c'est par confiance, parce qu'il sent que l'autre va faire quelque chose de bon. Et comme c'est quand même beaucoup son plaisir, à un moment où il n'agit pas dessus, on parle quand même de sa perception de ce qui est bon... Donc celle de celui qui agit n'est pas tellement dominante.

Bref. Je sais que c'est ma perception, orientée par ma libido à moi. Mais je veux dire qu'en pratique, ce don de soi a de grands résultats pour celui qui reçoit... Que ce soit une fellation ou un cunnilingus, mes souvenirs sont émouvants dans les deux cas.
L'arrière pensée "c'est tellement meilleur quand une amante va jusqu'au bout" est là, mais le don de soi, j'adowre beaucoup beaucoup quand je le fais moi, hein.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Présentation Blusher

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Siestacorta

le vendredi 11 février 2011 à 13h19

Blusher
Les laissés pour compte du libéralisme sexuel vivent dans l'illusion d'une sorte de méritocratie. Combien étudient dans les meilleures écoles, travaillent dur pour faire carrière et amasser de l'argent dans le seul but d'avoir enfin du succés avec les femmes ?
Tôt ou tard, ils réalisent que l'épanouissement amoureux et sexuel n'est pas inclu dans leur package salarial. Soit ils se casent "par défaut" avec la première qui daigne s'intéresser à eux, soit ils se résignent à de longues périodes de solitude.

Message modifié par son auteur il y a 20 minutes.

Ouh tout ça ça me parle bien... Je m'accorde pas sur tout-tout mais j'adowre qu'on en parle ici.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Désir d'enfant avec le second amoureux

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Siestacorta

le vendredi 11 février 2011 à 13h15

Arg, j'ai édité entretemps, ça se recoupe apparemment, tant mieux.

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Discussion : Désir d'enfant avec le second amoureux

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Siestacorta

le vendredi 11 février 2011 à 13h02

C'est pas moi qui vais me mettre à donner des diplômes d'acceptabilité en PA... Cette blagounette t'étais moins destinée qu'écrite pour taquiner la cantonade sur la récurrence d'un certains nombres de comportements péri-poly :-)
Je me compte dans ces profils d' "usual poly-suspects".

Pour dire de façon plus sérieuse ce que j'évoquais, et encore une fois c'est pas tellement à ton propos qu'à celui de courants de fond, je suis à l'aise avec les questionnements alternatifs, et inspiré par l'altérité et souvent l'excentricité. Pas "UN autre monde est possible" mais "tous les matins du monde" (*).

J'aime qu'il y ai des solutions autres, mais encore plus, beaucoup beaucoup plus qu'il y ait des tas de gens autres, très différents, hétéroclit-oridiens, baroques, imprévisibles, des gens qui pensent vivent font des trucs qui ne m'impliqueront sans doute jamais (je suis juste un type curieux), mais qui me toucheront par la puissance qu'ils mettent à n'être qu'eux-même.

(je suis pas facile à suivre, hein, désolé... Du coup, ça semble encore plus clair que je ne parle qu'en mon nom...)

* : ayé, je suis parti compter les éléphants roses...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Désir d'enfant avec le second amoureux

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Siestacorta

le vendredi 11 février 2011 à 12h16

aaaah... J'ai encore moins de lumières valables que d'hab, mais qu'est-ce que je suis content d'entendre ce genre d'histoire atypique ici !

Ces sentiments qui essayent de dépasser les normes, qui poussent le système à se descléroser (âge, cultures, frontière, poly... tu nous fais un tout en un... essaie de pas être artiste de rue, bioféministe et végétalienne, quand même :-) ).
Ces paperasseries avec lesquelles on va jongler, faire des tours de passe-passe (pass-perasserie ?). Cette envie d'inventer pour faire que ça nous aille.
Quelle bagarre, quel espoir ! Chaleureuses félicitations pour ça.

"A charterflight-class hero is something to be"; aurait peut-être dit Lennon.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Présentation Blusher

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Siestacorta

le jeudi 10 février 2011 à 19h15

Bienvenue !

Je voulais marquer mon plaisir : tu pars d'une position plutôt atypique par ici, peut-être que tu manges un peu moins d'algues et que tu n'es pas autant en phase avec le Grand Bol-de-Soupe des énergies positives.

J'avoue que le côté commercial / glamour bizness me rend moi-même un poil méfiant, mais assumer d'emblée le truc, sur un mode assez carré, ça me parle bien. Je trouve ça plutôt courageux, tel quel.
J'espère que si la question de la séduction, qui semble centrale dans ton expérience, était abordée, tu seras dans l'optique débat plus que dans la proposition de séminaire. J'adorerai voir ma méfiance injustifiée...

Bref, au final, content que tu te joignes à la fête.

Sinon, je crois pas que ta monogamie actuelle puisse t'être reprochée ici. Comme le dit Françoise, ça n'a rien d'une obligation.
C'est pas parce qu'on s'attache à la liberté d'expression qu'on fait un discours dessus tous les matins, pour comparer...

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Discussion : Les plaisirs accessoires du Lutinage

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Siestacorta

le mercredi 09 février 2011 à 12h55

Nan, mais il peut s’accommoder d'une pudeur discontinue.

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Discussion : Les plaisirs accessoires du Lutinage

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Siestacorta

le mercredi 09 février 2011 à 09h48

Méééééé.
Je suis désolu, vraiment.
Précision : j'avais mal expliqué où, j'avais pas mon tel pour faire mieux, mais j'y étais, hein !

Histoire de conjurer le sort, je compte qu'on boive un verre au même endroit (le 25°), mais à partir d'un rv plus facile à trouver (mettons la librairie du MK2).
En essayant d'emmener mon mobile, allez, soyons fous.

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Discussion : Les plaisirs accessoires du Lutinage

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Siestacorta

le mercredi 09 février 2011 à 09h14

Heu... des amis facebook ? :-)

- à la longue, une écoute assez équilibrée des émotions de mes proches et moins proches. J'ai dépassé le moment où je propose le PA à chaque fois, et j'arrive bien à transposer mes expériences, mes intuitions... Moi dont on se méfiait un peu par mon côté sans filet, on finit par m'écouter comme "expérimenté". Hé, oui, petit scarabée, si tu ne peux pas saisir ce préservatif avant que je le retire...

- de la souplesse. Nos vies sont complexes. Les post-babas toujours dans de nouvelles expériences de vie, les gens qui courrent pour leur carrière, les divorçants et divorcés, les ex, les explorateurs érotiques, les paumés, à tous mes amis, à toutes les gueules cassées... Avoir remplacé les rigidités du couple classique par l'équilibre individuel que je trouve en partie dans l'esprit PA me donne une ouverture à ce monde complexe, étrange (que j'aimerai garder ainsi, comme les personnages de la BD Planetary)

- une étiquette. Plutôt "non-exclusif" que poly, plutôt poly que lutin... Mais ça c'est mon affaire. De façon générale, savoir que mon comportement participe d'un fait social plus large, c'est moralement reposant. Si je me cache à un moment, c'est d'un regard donné, pas parce que je ne sais pas où j'en suis. Où j'en suis porte un nom, a ses propres fonctionnements...

- du féminisme. Etre moins sur la défensive dans les relations amoureuses, de séduction... Ca me fait mieux adhérer à des recherches d'émancipation des femmes que je peux rencontrer. Ca rejoint un peu la meilleure écoute de tout à l'heure... Ca me donne un point de vue plus personnel, où je me sens moins obligé de choisir soit le camp des phallocrates soit celui des militants. Je ressens mieux ce qui est subi, ce qui est espéré... Ma compréhension d'une émancipation individuelle me met en empathie avec des émancipations plus "sociétales".

- un apprentissage d'un nomadisme tempéré qui me convient. J'aime les chambres des autres, j'aime avoir mon bouquin à portée de main, j'aime voir de nouveaux endroits, y être invité. Un jour, je rangerai mon appart' et je serai un poly-couchsurfer, et vous pourrez acclamer le nouveau Jean-Baptiste Lutin (le Jésus est déjà pris par flower guilain).

- quelques bons contacts, peut-être des amis en devenir... Même si j'avoue être pas facile à accrocher. Une occasion de recroiser Amorgen. Et même une autre discordienne ! Bref, une partie du peuple de mon ShortBus imaginaire...

- ce site où je discute régulièrement, merci aux tauliers...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

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Siestacorta

le mardi 08 février 2011 à 14h53

céline>

abah pas assez fille pour répondre, mais je trouve sympa de parler du poly dans cette optique-là.
Pour quelle boîte quelle chaine quand ce sera produit ?

Bon par contre du coup, à la fin du film, le toi mis en scène devrait sans doute rester en couple, non ? Comment faire une conclusion où on sent que le questionnement ne débouche pas sur une validation du statut "classique" de départ ?

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Polyamour et homosexualité ?

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Siestacorta

le lundi 07 février 2011 à 19h57

On fait ce qu'on peut pour que charrier soit un droit fondamental, te restreins pas.

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