Participation aux discussions
Discussion : D'accord sur le principe, mais...
Siestacorta
le lundi 18 avril 2011 à 18h08
Merci Lulutine d'apprécier !
Pourtant comme Wazaa je peux voir un côté "mantra" dans le questionnement, même si je ne sais pas si on parle du même : "on trouve pas de solution, on arrive pas à se comprendre, c'est fou ce qu'on arrive pas à se comprendre, il ne me comprend pas, je ne comprend pas qu'il ne comprenne pas, je voudrais qu'il comprenne, pourquoi ne comprend-il pas"...
C'est circulaire, un peu comme quand je parle de prophétie autoréalisatrice. Et on se "berce" dans le sens où on envisage pas forcément des possibilités radicalement autre que celles qu'on pratique d'habitude. Se reconfronter au problème comme une mouche à la vitre peut être une façon de ne pas sortir des éléments de l'énoncé du problème, ne pas introduire d'autre direction de recherche que la façon dont regarde les choses.
Un peu comme le coup de tracer un cercle et son centre sur une feuille de papier sans traner de rayon ni lever le stylo, ça ne marche que si tu sors des données que tu as sous le nez.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Faire évoluer son couple, du standard "socialement reconnu" au PA... patience...
Siestacorta
le lundi 18 avril 2011 à 17h49
Qu'est-ce que tu es maintenant ?
Ben comme avant. Tu as fait un voyage dans ta tête.
Si ce n'est que ça dont tu avais besoin, sois en content.
Si tu as besoin d'autre chose, bouge toi.
Discussion : D'accord sur le principe, mais...
Siestacorta
le lundi 18 avril 2011 à 16h46
LuLutine
Bon, à la demande (indirecte) du Lutin Vert, et parce qu'il ne veut pas le faire lui-même,
Je suis perplexe...
D'abord un peu ambivalent sur le côté "lavage public". D'un côté si vous assumez, tant mieux, s'il faut ça pour que certaines choses soit dites ou ressenties... De l'autre côté, c'est vrai que c'est étrange de donner, en tant que forumeur, le fond de sa pensée, on est en même temps appelé à dire quelque chose et on surveille un peu ses mots parce qu'il y a la une matière sensible, et qu'on ne veut pas partager une responsabilité autre qu'intellectuelle dans un controverse intime.
Donc l'éthique de mon choix, ici, c'est de prendre pour acquis que mes interventions sont bienvenues. Sachant que je peux être un vrai casse-couilles, pas tellement par goût de la contradiction, mais parce qu'une fois un échange commencé, je peux ne pas lâcher le morceau tant que certains éléments ne sont pas verbalisés. Mettons, si un végétarien ouvre un débat sur l'exploitation animale, je vais pas laisser hors du débat ses parti-pris, d'où il parle pour me conseiller de faire pousser du soja chez moi, et est-ce qu'il faut empêcher les fourmis d'élever des pucerons. Bref, oui, casse-couille.
Donc si Lulutine et Lutin Vert parlent ici, j'estime qu'en dehors des insultes et d'une tentative de fâcher tous les membres entre eux, toute réponse sera "utile", que l'autorisation de parler est déjà donnée.
Et que tout ce que je dis, je ne le dis qu'en mon nom et qu'ils sont chacun libres de me demander de me taire ou de me contredire.
Ca, c'est fait.
Et donc... Je pars du principe qui si, après presque une dizaine de jours d'existence du fil, et une intervention "perso" du Lutin Vert, la possibilité de discuter est admise.
Et là, je bute sur "la demande indirecte" de préciser des trucs.
Heu... Que ce soit dit : le fait qu'il vienne pas causer le désengage pas de l'autorisation implicite à débattre du sujet, hein ?
Il peut faire son Bartleby (c'est la forme la plus poussée d'agressif passif), mais faudra pas venir chouiner après que sa pensée et son personnages sont déformés ici.
"j'ai pas dit que je voulais le polyamour, mais je veux des libertés"
"j'ai pas dit que je voulais la fidélité, mais je veux des garanties"
"j'ai pas dit que je voulais débattre du sujet, mais j'ai une opinion"
"j'ai pas dit que je voulais pas en débattre, mais je ne demande pas que ça cesse"
Ca commence à ressembler à un comportement, non ?
Je m'y connais super bien en passivité. Et pas dire ce qu'on veut mais pas assumer que les autres décident autrement que ce qu'on désire, c'est chercher la dépendance et, à terme, le crash.
Prophétie autoréalisée : "je suis trop nul pour l'amour, j'arrive à rien, personne ne veut de moi => discours déprimant => je ne séduis pas ni me fait aimer=> j'avais raison, personne ne veut de moi."
Ici : "je laisse se faire un débat où je risque d'être critiqué, je suis critiqué".
Avec ici, en bonus, la possibilité de se désigner comme la victime dans un triangle de Karpman : "vous dites du mal de moi alors que je vous ai rien fait". Oui, mais si LV avait demandé qu'on arrête le débat, ce serait fait...
Mais ce serait assumer un rôle de décision, celle de ne pas vouloir débattre. Aie ?
De même que face au don de libertés.
C'est comme quelqu'un qui passe par ton jardin tous les soirs. Tu lui offres une clé. Un jour il se bute le pied dans un nain de jardin, il se fait mal et casse le nain. Et il te dit "c'est ta faute, t'avais qu'à pas me donner la clé, moi je voulais pas être libre de passer, je voulais passer seulement, et maintenant j'ai plus envie d'avoir la clé".
C'est pour ça Lulutine, qu'à un moment je dis que tu avais garantis la sécurité de LV. Tu lui as donné la possibilité (avant qu'il la demande... puisqu'il ne demande pas... toujours la voie attentiste...) de faire des essais sans risquer de perdre votre relation.
Toi aussi tu gagnais que votre relation continue... Ca motivait en partie cette proposition, quand elle a été faite en partie "en réponse" aux privautés qu'il s'était permises. Tu prends sur toi et de les tolérer et de leur donner un cadre où tu t'y retrouves. Mais du coup, tu te poses en responsable du cadre PA. Et en dealant avec le problème d'aujourd'hui, te te mets encore dans cette position.
Tu as donc en partie créé la situation où LV peut dire "je ne voulais pas".
Tu n'as pas à culpabiliser pour ça... Tu fais ton maximum, dans une démarche honnête. Si en face ça suit pas, si le crash programmé par l'attentisme a lieu, ce ne sera pas toi qui sera responsable de n'avoir pas agi ni parlé. Tu ne seras responsable que d'avoir essayer de faire "malgré" l'attentisme. Next time, tu feras autrement...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Faut-il accepter le polyamour même si on sait qu'il en préfère une autre?
Siestacorta
le lundi 18 avril 2011 à 11h36
Kali
Au vu de la situation, qu'en pensez-vous : amitié ou pas
Pas. Tu es amoureuse, il ne l'est pas, tu n'as pas encore fait le deuil de ça, et les déclarations que tu rapportes n'ouvrent sur aucun revirement vers toi. De toute façon, même s'il voulait du polyamour, tu décris tes attentes comme espoir d'être la préférée. Donc dans l'amitié comme dans un polyamour où tu serais à l'inverse de tes attentes une amante de second plan, tu ressentirais tout le temps la peine.
Bon, même si c'est de l'amour triste, c'est de l'amour, au moins ça occupe de ressentir quelque chose, si ça trouve, tu pourras t'en contenter, préfèrer ressentir un amour frustré vif qu'un amour déçu de loin. On peut préférer un ressenti négatif mais fort à un changement incertain, ça arrive à tout le monde.
Ton homme pourrait changer d'idée, je le connais pas,, hein, "on a vu souvent rejaillir le feu d'un ancien volcan"...
Soit tu attends deux trois siècles (je sais pas, peut-être qu'il trouve les gens en attente désirables... toi oui ?), soi tu essaies de creuser le flanc du volcan mort vers là où ça chauffe, et t'auras que toi à accuser si tu ressors brûlée au 3ème degré.
Bref, t'as le choix entre
- attendre et espérer : la posture de l'amitié est pour ça tout à fait propice (et plein de gens préfèrent fantasmer une vie sentimentale que la concrétiser, hein, la patience c'est vécu comme une preuve d'amour dans ces cas là, même si elle mène à rien, ou à rien d'aussi bien que prévu : au moins ils ont une vision "positive" de l'attentisme).
- passer à autre chose.
Si tu pense que ressentir un espoir et attendre un signe des cieux c'est meilleur pour toi qu'y renoncer et qu'essayer de regarder ailleurs, alors amitié, bien sûr : ça vaut le coup quand on ne sait pas se trouver autre chose à faire. Si ça se trouve, c'est ton cas.
Si ça ne l'est pas, par contre... Ben pas amitié, je crois...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : D'accord sur le principe, mais...
Siestacorta
le lundi 18 avril 2011 à 11h19
Lulutine
Dans cette histoire,et dans ta façon d'intervenir en ligne, ton "je" diaolgue, écoute, perçoit... Tu exposes un fonctionnement très cérébral, très vigilante sur "la modération de soi" etquand ça pique un peu, ça se joue sur des question de "juste injuste".
C'est peut-être comme ça que tu vis... je te connais trop mal pour en être certain.
Mais ce qui fait que je ne savais pas top quoi situation décrite, c'est ça aussi, ce côté cérébral. Le parti pris de l'analyse à froid ralentit la machine à penser, parce qu'elle expose un réel "en bocal", pas un truc qu'on voit se cuisiner en live.
C'est une forme, hein, j'ai bien conscience que ça se vit autrement.
J'ai besoin souvent d'un mélange intime / intellectuel, pour toucher aux ressorts qui me semblent sensibles, et là il a mis du temps à sortir !
Sur le papier "on a posé cette règle, pourquoi revenir dessus", c'est effectivement pas un truc très contestable pour la communauté PA. Vous aviez votre cadre, il vous a laissé vivre votre vie, le restreindre parce qu'on en trouve une limite "isolée" semble déraisonnable.
Ca, c'est la façon "logique" de regarder la chose. Mais si les relations amoureuses pouvaient se définir par des principes simples, on serait toujours d'accord au même moment pour arrêter ou continuer.
Déjà, il y a une partie de votre histoire qui est plus complexe que le "principe". Les bases poly sont venues formaliser après coup certains évènements concernant Lutin Vert. Lulutine a pu, grâce au poly, mettre des étiquettes positives sur ceuc-ci. Même s'il y a un accord d'exploration du PA à ce moment là, même si vous êtes deux à signer le contrat, c'est quand même Lulutine qui l'a écrit.
Il y a bien un accord, mais tel que je lis cela - détrompez-moi éventuellement- LV n'amène pas ces propositions, il est passif. Le PA de Lulutine lui donne un cadre rassurant (et les deux avaient semble-t-il bien besoin d'être rassurés), mais Lutin Vert ne voit pas peut-être pas ça réellement comme ça.
Il n'a, en fait, pas encore "agi". Il n'est pas encore "responsabilisé" par son parcours çà lui. Avant le PA, il essaie de transgresser, de prendre des libertés, il fait des essais qui lui manquaient sans doute (bieen qu'inexacte, "pas embrassé de fille sur la bouche" décrit probablement une réalité peu expérimentée). Mais quels seraient les vécus qui l'épanouiraient ? Il ne le sait pas, il ne les a pas encore eu.
Lulu lui propose le PA. A ce moment là, il y a sans doute une inégalité amoureuse, non pas "en droit", ni dans les parcours (Lulu n'est pas non plus une tombeuse, à cette époque). Lutin Vert est un wannabe seducteur, Lulutine une wannabe amoureuse, chacun pourrait utiliser leur relation PA comme "rampe de sécurité" dans leurs explorations.
Mais à ce moment, Lulu est déjà dans l'action, la décision. Elle pense son PA, vient aux cafés du site, rencontre, se libère peu à peu de quelques poids mentaux..Je ne sais pas si le PA a été catalyseur ou combustible, mais Lulutine s'est sans doute beaucoup construite ces dernières années, en regardant à partir du "choix PA" qu'elle a posé avec LV.
Lutin Vert s'est sans doute retrouvé avec une responsabilité dont il ne savait pas quoi faire, trop grande pour son expérience du monde amoureux. Il explorait certaines libertés avant le PA, il se retrouve avec toutes les directions ouvertes... Pour quelqu'un qui se sent pas à la hauteur, cette multitudes de bonnes et mauvaises directions possibles représente plus une adversité qu'une aire de jeux. "Puisque dans un cadre "idéal" j'ai des déconvenues, c'est que le monde amoureux n'est pas fait pour moi. Je ne peux pas vivre ainsi, si tu m'aimes, tu trouves un cadre adapté pour nous deux".
Il manque ici le "principe de réalité" : les relations amoureuses ne sont pas tellement des échecs ou des réussites que des situations où on a essayé de participer. On peut tomber amoureux, et ne pas se voir aimé en retour. Mais la rencontre, voir la personne, lui parler, se rapprocher d'elle, ressentir, continuer une relation... Ce sont des choses simples, plus simples que tomber amoureux ou renoncer à un amour non partagé. Il n'y a de tristesse et de blessures dans ces étapes que si on confond notre histoire ("le vilain canard qui ne trouve pas sa place"), les évènements (cette fois-là, il y a eu ça qui a marché mieux et ça moins bien) et un idéal (à la con) de réussite ("au premier regard elle me tombe dans les bras, nous avons 20 orgasmes en 4 heures et nous sommes transcendés et plus rien ne sera jamais comme avant et nous nous aimons jusqu'à la fin du monde").
Lutin, tu souffres.
Pas de la vie de Lulutine, pas seulement.
Elle ne peut pas garantir ta sécurité comme elle l'a fait auparavant.
Ya que toi qui peut avoir une vision sécurisée de toi-même.
Tu souffres de ton regard sur toi-même. De la façon dont tu te regardes. Pour recadrer ce regard sur toi, tu dois allez voir quelqu'un qui t'indique quand tu as remis une pièce du puzzle sous le tapis, quelle pièce tu gardes en main sans vouloir la poser.
Les morceaux de ta vie s'ajustent pas bien, tu souffres.
Quand on a mal, on se soigne.
Va voir un psychothérapeute. (selon tes moyens, cherche un psychiatres qui propose des thérapies analitiques... Je dis ça, parce que comme je t'ai jamais vu aux cafés et que tu interviens peu ici + les questions évoquées par lulutine, j'en déduis que ta parole devrait (elle aussi) trouver un espace pour s'oxygéner.)
Lulutine en est évidemment à une autre étape...
Elle a retrouvé un amour du passé, et comme elle ne cesse jamais d'aimer, elle est repartie comme en 40.
Je comprend que ça fasse peur. Parce que Lulu est assez déterminée, en amour : elle peut voir de l'amour quand il ny a pas de relation, elle peut aimer quelqu'un de loin et le réaimer quand il revient, elle peut aimer un lutin vert qui prenait des libertés avant qu'il y ait discussion dessus et qui a parfois du mal à faire avancer le dialogue... Bref, elle a des sentiments aussi résistants que le chiendent. Du coup, Lutin Vert peut craindre que cette nature amoureuse joue maintenant contre lui.
Lulutine, tu est effectivement impuissante par rapports aux attentes du Lutin Vert. Tu peux pas lui donner les garanties qui concernent ses propres peurs, Tu essaies de trouver des solutions, mais peut-être que tout simplement, tu n'as pas grand chose à faire dans ce problème.
Tu as l'initiative sur vivre tes autres relations, et tu peux pas la perdre. Tu peux donner à Lutin Vert des signes amoureux sans équivoques (à peu près les même que ceux que tu lui donnes d'habitude, peut-être une ou deux "attentions suprises" au mieux), mais tu ne peux pas garantir qu'il n'y aura pas d'enfants, que ça changerait rien si y en a vait, tout ça... T'en sais rien, t'en es pas là. Tout ce que tu peux dire pour rassurer, c'est que tu désires continuer ta relation avec Lutin Vert, qu'il y a certains projets que tu voudrais avoir avec lui. Qu'il y a toute chance que tu demeures aussi solidement aimante qu'il t'a vu l'être déjà avec lui et avec d'autres.
Tu es impuissante sur ses ressentis. Bon, ben c'est normal, non ? Tu ne peux que montrer les tiens pour lui. Mais tu ne peux pas promettre plus, tu n'as pas à le faire.
Que crains-tu qu'il se passe, si tu acceptes cette impuissance comme normale ?
Discussion : Polyamour, médias et autres trolls
Siestacorta
le vendredi 15 avril 2011 à 12h24
En fait, il existe peut-être une liste de consignes de sécurité, à niveau perso et à niveau interpersonnel, à prendre en compte quand on se médiatise ?
Quelques rappels
- affectifs ( pas sousestimer la portée imprévisibles, pas surestimer le positif pour toi, tu vas rester le même couillon, le travail que tu médiatises doit déjà être fait en amont ou l'idée, travaillée),
- juridiques (toi signer papier sur comment concrètement j'ai le droit d'accéder au matos avant parution, pour que je puisse éventuellement préparer l'après si ça me plait pas),
- technique (ne pas donner tout en vrac, mais seulement un materiel qui ne tient que d'une façon dans l'espace du média).
D'autres idées ?
Discussion : Un blog coloré qui promet !
Siestacorta
le jeudi 14 avril 2011 à 18h00
Merde, c'était important d'exister pour publier ?
Mais je sais pas comment on fait, moi ! Je me pose la question depuis longtemps, et je sais pas comment on existe.
En fait j'en suis arrivé à ce que ça m'arrange, de pas exister complètement ; qu'Internet soit un lieu ni transparent ni opaque...
Comme ça je pouvais réfléchir, tester mes idées, et si jamais ça déplaisait, me sentir prévenu pour ma prochaine prise de parole.
Il y a du soupçon, mais il est généralisable à tous, donc il est à peu près nul. Ca veut pas dire qu'il n'y a aucune pertinence à avoir un peu de distance avec ce qui est publié. Au contraire... Je pense que c'est à force de se faire "arnaquer" que chacun apprendra, ou cherchera à apprendre les moyens de ne plus l'être. A détecter, avec son jugement personnel, juste en réfléchissant à un contenu et à ce qu'il sait de l'auteur, ce qu'il peut en penser, ce qu'il ne peut pas vérifier.
Et comme beaucoup de choses sont invérifiables personnellement à partir du moment où elle sont médiatisées (mettons l'arrivée de l'homme sur la Lune), on ne peut que faire le deuil des certitudes.
Tant mieux, les certitudes, c'est nettement plus dangereux que les idées fausses.
Discussion : Références bibliographiques pour mon psy !
Siestacorta
le jeudi 14 avril 2011 à 11h12
wolfram
Pour Maurice Godelier, il y a à jeter un coup d'oeil ici : www.erudit.org/revue/as/2005/v29/n2/011916ar.pdf
c'est une bibliographie, le premier ouvrage traité peut nous concerner... je crois que je vais l'acheter et en parler sur mon blog... ça va encore me faire venir du monde tout ça ;)
En tout cas, tiens moi au jus... Parce que je me sens très concerné...
Discussion : Références bibliographiques pour mon psy !
Siestacorta
le jeudi 14 avril 2011 à 11h09
Ethical SlUt : la VF sort en mai. La vo, tu dois pouvoir l'avoir sur amazon facilement.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 16h10
Beh pareil, alors.
On pourrait soit mettre les handicapés entre eux pour pas risquer la confrontation avec le reste de la société (// pas baiser pour pas risquer ), soit donner le choix des moyens d'interface avec elle : conserver les limites en l'etat, encadrement ou dépassement du handicap.
Comme toi, pouvoir choisir me parait le mieux.
Discussion : Références bibliographiques pour mon psy !
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 14h42
Ah ben si t'as déjà conseillé Chaumier... Cela dit, celui que j'avais lu c'était La déliaison amoureuse. Si j'ai bien compris, la déliaison se concentre plus sur le fait que le couple fusionnel est une construction récente et pas universelle, tandis que le fissionnel passe plus de temps à décrire ce qu'on fait après ce constat.
S'il est anglophone, il y a the Ethical Slut, de Easton et Liszt.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes... (fil terre-à-terre)
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 13h55
Nan, je crois que c'est mette trop de smiley similaires qui passe pas, mais dans ton post yen a qui s'affichent, t'es donc sur la bonne voie pour Rlyeh.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes... (fil terre-à-terre)
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 13h50
Wazaaa
Poulpe.
Oui, alors pour le faire, c'est
parenthèse huit E majuscule, tout attaché.
( 8 E
(8E
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 13h47
Wazaaa
C'est pas toi qui le dis, Siesta, c'est quelqu'un d'autre...
vivi, mais je répond quand même à la réfutation, hein !
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 13h46
Janis
Alors je crois qu'on a le droit de se demander ce que l'humanité sera si elle n'est plus mortelle. Ce que vont devenir les choses un peu annexes, certes, mais quand même un peu intéressantes comme l'art, la pensée, et oui, je redis ce gros mot qui visiblement choque : la fraternité.
Justement, on ferait bien de se demander cela.
C'est une question super importante, c'est "que devient l'humain quand en modifiant son propre corps il a changé sa condition" ?
La question est d'un ordre similaire pour la contraception : si on dipose tous d'un contrôle technique de la fertilité, que devient la société" qui nait de ce choix "artificiel" ?
Cela dit, la mort et les limites du corps ne vont pas disparaître d'un coup (faut encore qu'on se soit pas fait irradier la tronche avant).
Le danger, c'est pas que l'humanité bénéficie d'un choix là dessus, c'est que pendant un temps, ce sera un privilège de classe.
Il y aura des gens pas équipés, mal équipé, bien équipé...
La créativité de la société pour vivre avec ça ne me semble pas du tout menacée.
Mais pour que cette créativité aboutisse à une société vivable, faut qu'on connaisse déjà les phénomènes en cours, les inventions, les accidents, les expériences (par exemple, ça...)
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 13h14
Wazaa
"C'est mieux de disposer de tous ses sens", je réfute.
Ben le témoignage sur la créativité dans le handicap m'a intéressé, mais je ne dis pas que "c'est mieux" pour tout le monde, ni d'être handicapé, ni de tenter d'y pallier médicalement.
Je pense que ce serait mieux pour moi de pouvoir faire mumuse avec toutes les possibilités.
J'apprécie dans le transhumanisme une proposition qu'on puisse faire ce choix de "se bidouiller comme on veut".
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 12h22
Bon, ça avance vite, désolé si je dois répondre plusieurs fois longuement...
Janis
Toi, tu l'obligerais à devenir voyant ?
Non, justement, c'est bien pourquoi je parlais de proposer.
Déjà que j'accepte le moins possible d'obligations pour moi-même, je vais pas donner aux autres celles que je ne voudrais pas qu'on m'applique !
Ensuite, je m'intéresse au transhumanisme et à son libéralisme du corps, mais je ne le prône pas. Je trouve qu'il ouvre des perspectives encore peu débattues, mais je n'y cherche pas un programme moral.
Janis
Le problème que j'entrevois de mon point de vue ne se joue pas au niveau individuel. Il se joue au niveau collectif.
Je comprend bien ! Mais il s'agit d'une pensée de la technique. Ce qui se joue entre la technique et la nature, c'est toujours par les utilisateurs que ça commence. Si la technique apporte quelque chose, les autres individus puis société utilisent la technique, avec leur morale à eux.
Je ne dis pas que chaque progrès est bon pour autant. Mais que pour le rapport à l'outil, le collectif pensera toujours après-coup. Il entérine les expériences individuelles ou les condamne... mais réfléchir avant sur donner un moyen technique à des gens ou pas, c'est pas que c'est bon ou mauvais, ça n'a pas d'effet.
Que ce soit l'utilisation du feu, de la roue, de la concurrence entre courant continu et courant alternatif, de la bombe atomique, des centrales nucléaires, de la mise en place du chemin de fer... Dès que l'humanité a pu essayer un outil, bon ou mauvais, elle le fait. Même si ça lui est nuisible.
Dire "ça a des désavantages pratiques et moraux", prévenir, ça ne suffit jamais, à l'échelle collective.
Il faut soit que l'aspect néfaste devienne un danger immédiat et pour les gens s'en éloignent, soit qu'une technologie plus avantageuse apparaisse. Tant que l'un des deux n'est pas arrivé, "utilisez que les bonnes techniques dont on est sûr", c'est un voeu pieux, il y a toujours quelqu'un qui prend le risque d'essayer. Faut donc soit prendre de l'avance et maîtriser la technologie pour en proposer une sûre, soit renoncer pour soi à l'utiliser, et se mettre tant que faire se peu à l'écart de la zone qu'on estime dangereuse. Mais avec cette seconde option, on doit se faire à l'idée qu'on ne sera pas efficace pour le "collectif", et qu'on ne sera entendu qu'au moment du "je vous l'avais bien dit".
Donc si on veut penser la technique avant sa mise en pratique, on doit non pas penser à "autoriser ou pas", mais à "puisque ça se fera à un moment(clonage humain, bio-ingénierie, cyborg...), quel protocole d'utilisation mettre en place pour que les effets ne soient pas néfastes ?
PAr exemple, si l'industrie du disque et du film, face aux nouvelles technologies, s'était posé cette question des conditions d'utilisation plutôt que du droit, elle serait pas en train de se ramasser gamelle sur gamelle.
Janis
Est-ce que j'aurais encore le choix de rester "moins bien" si j'en ai envie, sans qu'on me pousse d'une façon ou d'une autre à devenir "mieux" ?
T'as le droit, mais si tu ne te penches pas sur les aboutissements possibles des techniques, sur ce que désirent ceux que ça intéresse, tu risques de ne pas savoir comment le défendre.
C'est d'ailleurs moins par les institutions que par de pressions sociales que tu risques d'être "obligée".
C'est plutôt quand, imaginons un truc de fou, les femmes devront absolument être minces pour être appréciées en société, et donc intervenir sur leur corps pour ça (régimes, exercices physiques pour se builder le body, chirurgie) qu'il faudra s'inquiéter d'un conformisme dangereux à venir. Hih -hin -hin...
Ou quand, par exemple, après que quelques personnes se soient fait implanter une puce qui accélèrerait l'interaction avec un ordinateur, donc son rendement, des employeurs attendront des gens ayant cet implant. Un peu comme aujourd'hui ils attendent que t'aies passé du temps à donner à ton cerveau des moyens pour leur être utile en te servant d'Excel...
Bref, tout ça pour dire que ce n'est pas forcément l'Etat qui crée ce genre d'obligation de transformation.
C'est pourquoi c'est au niveau individuel et pas collectif qu'on doit réfléchir et déterminer si on veut ou non être différent demain de ce qu'on est maintenant, comment, en quoi, dans quelles limites.
C'est à partir de ce choix individuel libre qu'on peut veiller à ce que des institutions ou d'autres structures sociales n'imposent pas autre chose que cette liberté de choix.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes... (fil terre-à-terre)
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 09h37
BenjaminL
Ce n'est pas toi qui m'avait dit que tu allais justement creuser le principe de réciprocité, quand j'en avais parlé, il y a quelques mois ?
Si, sûrement. Rappelle moi les références ? Parce que moi quand on me dit réciprocité, j'entend le CRP de Rapaport, (popularisé par Werber), que j'aime vraiment bien, mais ça doit pas être la même chose.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mardi 12 avril 2011 à 19h09
D'accord...
Janis
Mais qui va choisir de rester/devenir aveugle ? Manchot ? Autiste ?
Hm. Je comprend intellectuellement en quoi les "limites" d'autres humains font nos dépassements.
Mais toi, si une solution médicale existait, tu proposerais à un aveugle de le rester au nom du bien de l'humanité ?
Quelle serait le mal pour cette personne ? Pour l'humanité ?
T'inquiète, je prend personne pour fou... Mais quitte à pas être d'accord, j'aimerai comprendre mieux...
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mardi 12 avril 2011 à 18h30
Janis ben techniquement, dans une civilisation transhumaniste, t'aurais plein de gens qui seraient "très personnellement parfaits", c'est à dire complètement Autres.
Si chacun peut à loisir décider de comment il va se transformer, il y aura certes plein de gens qui essaieront de se transformer en Barbie et Ken (nan ? ça existe déjà ? alors on serait déjà en train de ??? rho...) mais aussi plein qui feront des choix complètement inattendus, bancroches, étranges....
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.