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Discussion : Polyamour, médias et autres trolls
Siestacorta
le vendredi 15 avril 2011 à 12h24
En fait, il existe peut-être une liste de consignes de sécurité, à niveau perso et à niveau interpersonnel, à prendre en compte quand on se médiatise ?
Quelques rappels
- affectifs ( pas sousestimer la portée imprévisibles, pas surestimer le positif pour toi, tu vas rester le même couillon, le travail que tu médiatises doit déjà être fait en amont ou l'idée, travaillée),
- juridiques (toi signer papier sur comment concrètement j'ai le droit d'accéder au matos avant parution, pour que je puisse éventuellement préparer l'après si ça me plait pas),
- technique (ne pas donner tout en vrac, mais seulement un materiel qui ne tient que d'une façon dans l'espace du média).
D'autres idées ?
Discussion : Un blog coloré qui promet !
Siestacorta
le jeudi 14 avril 2011 à 18h00
Merde, c'était important d'exister pour publier ?
Mais je sais pas comment on fait, moi ! Je me pose la question depuis longtemps, et je sais pas comment on existe.
En fait j'en suis arrivé à ce que ça m'arrange, de pas exister complètement ; qu'Internet soit un lieu ni transparent ni opaque...
Comme ça je pouvais réfléchir, tester mes idées, et si jamais ça déplaisait, me sentir prévenu pour ma prochaine prise de parole.
Il y a du soupçon, mais il est généralisable à tous, donc il est à peu près nul. Ca veut pas dire qu'il n'y a aucune pertinence à avoir un peu de distance avec ce qui est publié. Au contraire... Je pense que c'est à force de se faire "arnaquer" que chacun apprendra, ou cherchera à apprendre les moyens de ne plus l'être. A détecter, avec son jugement personnel, juste en réfléchissant à un contenu et à ce qu'il sait de l'auteur, ce qu'il peut en penser, ce qu'il ne peut pas vérifier.
Et comme beaucoup de choses sont invérifiables personnellement à partir du moment où elle sont médiatisées (mettons l'arrivée de l'homme sur la Lune), on ne peut que faire le deuil des certitudes.
Tant mieux, les certitudes, c'est nettement plus dangereux que les idées fausses.
Discussion : Références bibliographiques pour mon psy !
Siestacorta
le jeudi 14 avril 2011 à 11h12
wolfram
Pour Maurice Godelier, il y a à jeter un coup d'oeil ici : www.erudit.org/revue/as/2005/v29/n2/011916ar.pdf
c'est une bibliographie, le premier ouvrage traité peut nous concerner... je crois que je vais l'acheter et en parler sur mon blog... ça va encore me faire venir du monde tout ça ;)
En tout cas, tiens moi au jus... Parce que je me sens très concerné...
Discussion : Références bibliographiques pour mon psy !
Siestacorta
le jeudi 14 avril 2011 à 11h09
Ethical SlUt : la VF sort en mai. La vo, tu dois pouvoir l'avoir sur amazon facilement.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 16h10
Beh pareil, alors.
On pourrait soit mettre les handicapés entre eux pour pas risquer la confrontation avec le reste de la société (// pas baiser pour pas risquer ), soit donner le choix des moyens d'interface avec elle : conserver les limites en l'etat, encadrement ou dépassement du handicap.
Comme toi, pouvoir choisir me parait le mieux.
Discussion : Références bibliographiques pour mon psy !
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 14h42
Ah ben si t'as déjà conseillé Chaumier... Cela dit, celui que j'avais lu c'était La déliaison amoureuse. Si j'ai bien compris, la déliaison se concentre plus sur le fait que le couple fusionnel est une construction récente et pas universelle, tandis que le fissionnel passe plus de temps à décrire ce qu'on fait après ce constat.
S'il est anglophone, il y a the Ethical Slut, de Easton et Liszt.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes... (fil terre-à-terre)
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 13h55
Nan, je crois que c'est mette trop de smiley similaires qui passe pas, mais dans ton post yen a qui s'affichent, t'es donc sur la bonne voie pour Rlyeh.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes... (fil terre-à-terre)
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 13h50
Wazaaa
Poulpe.
Oui, alors pour le faire, c'est
parenthèse huit E majuscule, tout attaché.
( 8 E
(8E
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 13h47
Wazaaa
C'est pas toi qui le dis, Siesta, c'est quelqu'un d'autre...
vivi, mais je répond quand même à la réfutation, hein !
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 13h46
Janis
Alors je crois qu'on a le droit de se demander ce que l'humanité sera si elle n'est plus mortelle. Ce que vont devenir les choses un peu annexes, certes, mais quand même un peu intéressantes comme l'art, la pensée, et oui, je redis ce gros mot qui visiblement choque : la fraternité.
Justement, on ferait bien de se demander cela.
C'est une question super importante, c'est "que devient l'humain quand en modifiant son propre corps il a changé sa condition" ?
La question est d'un ordre similaire pour la contraception : si on dipose tous d'un contrôle technique de la fertilité, que devient la société" qui nait de ce choix "artificiel" ?
Cela dit, la mort et les limites du corps ne vont pas disparaître d'un coup (faut encore qu'on se soit pas fait irradier la tronche avant).
Le danger, c'est pas que l'humanité bénéficie d'un choix là dessus, c'est que pendant un temps, ce sera un privilège de classe.
Il y aura des gens pas équipés, mal équipé, bien équipé...
La créativité de la société pour vivre avec ça ne me semble pas du tout menacée.
Mais pour que cette créativité aboutisse à une société vivable, faut qu'on connaisse déjà les phénomènes en cours, les inventions, les accidents, les expériences (par exemple, ça...)
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 13h14
Wazaa
"C'est mieux de disposer de tous ses sens", je réfute.
Ben le témoignage sur la créativité dans le handicap m'a intéressé, mais je ne dis pas que "c'est mieux" pour tout le monde, ni d'être handicapé, ni de tenter d'y pallier médicalement.
Je pense que ce serait mieux pour moi de pouvoir faire mumuse avec toutes les possibilités.
J'apprécie dans le transhumanisme une proposition qu'on puisse faire ce choix de "se bidouiller comme on veut".
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 12h22
Bon, ça avance vite, désolé si je dois répondre plusieurs fois longuement...
Janis
Toi, tu l'obligerais à devenir voyant ?
Non, justement, c'est bien pourquoi je parlais de proposer.
Déjà que j'accepte le moins possible d'obligations pour moi-même, je vais pas donner aux autres celles que je ne voudrais pas qu'on m'applique !
Ensuite, je m'intéresse au transhumanisme et à son libéralisme du corps, mais je ne le prône pas. Je trouve qu'il ouvre des perspectives encore peu débattues, mais je n'y cherche pas un programme moral.
Janis
Le problème que j'entrevois de mon point de vue ne se joue pas au niveau individuel. Il se joue au niveau collectif.
Je comprend bien ! Mais il s'agit d'une pensée de la technique. Ce qui se joue entre la technique et la nature, c'est toujours par les utilisateurs que ça commence. Si la technique apporte quelque chose, les autres individus puis société utilisent la technique, avec leur morale à eux.
Je ne dis pas que chaque progrès est bon pour autant. Mais que pour le rapport à l'outil, le collectif pensera toujours après-coup. Il entérine les expériences individuelles ou les condamne... mais réfléchir avant sur donner un moyen technique à des gens ou pas, c'est pas que c'est bon ou mauvais, ça n'a pas d'effet.
Que ce soit l'utilisation du feu, de la roue, de la concurrence entre courant continu et courant alternatif, de la bombe atomique, des centrales nucléaires, de la mise en place du chemin de fer... Dès que l'humanité a pu essayer un outil, bon ou mauvais, elle le fait. Même si ça lui est nuisible.
Dire "ça a des désavantages pratiques et moraux", prévenir, ça ne suffit jamais, à l'échelle collective.
Il faut soit que l'aspect néfaste devienne un danger immédiat et pour les gens s'en éloignent, soit qu'une technologie plus avantageuse apparaisse. Tant que l'un des deux n'est pas arrivé, "utilisez que les bonnes techniques dont on est sûr", c'est un voeu pieux, il y a toujours quelqu'un qui prend le risque d'essayer. Faut donc soit prendre de l'avance et maîtriser la technologie pour en proposer une sûre, soit renoncer pour soi à l'utiliser, et se mettre tant que faire se peu à l'écart de la zone qu'on estime dangereuse. Mais avec cette seconde option, on doit se faire à l'idée qu'on ne sera pas efficace pour le "collectif", et qu'on ne sera entendu qu'au moment du "je vous l'avais bien dit".
Donc si on veut penser la technique avant sa mise en pratique, on doit non pas penser à "autoriser ou pas", mais à "puisque ça se fera à un moment(clonage humain, bio-ingénierie, cyborg...), quel protocole d'utilisation mettre en place pour que les effets ne soient pas néfastes ?
PAr exemple, si l'industrie du disque et du film, face aux nouvelles technologies, s'était posé cette question des conditions d'utilisation plutôt que du droit, elle serait pas en train de se ramasser gamelle sur gamelle.
Janis
Est-ce que j'aurais encore le choix de rester "moins bien" si j'en ai envie, sans qu'on me pousse d'une façon ou d'une autre à devenir "mieux" ?
T'as le droit, mais si tu ne te penches pas sur les aboutissements possibles des techniques, sur ce que désirent ceux que ça intéresse, tu risques de ne pas savoir comment le défendre.
C'est d'ailleurs moins par les institutions que par de pressions sociales que tu risques d'être "obligée".
C'est plutôt quand, imaginons un truc de fou, les femmes devront absolument être minces pour être appréciées en société, et donc intervenir sur leur corps pour ça (régimes, exercices physiques pour se builder le body, chirurgie) qu'il faudra s'inquiéter d'un conformisme dangereux à venir. Hih -hin -hin...
Ou quand, par exemple, après que quelques personnes se soient fait implanter une puce qui accélèrerait l'interaction avec un ordinateur, donc son rendement, des employeurs attendront des gens ayant cet implant. Un peu comme aujourd'hui ils attendent que t'aies passé du temps à donner à ton cerveau des moyens pour leur être utile en te servant d'Excel...
Bref, tout ça pour dire que ce n'est pas forcément l'Etat qui crée ce genre d'obligation de transformation.
C'est pourquoi c'est au niveau individuel et pas collectif qu'on doit réfléchir et déterminer si on veut ou non être différent demain de ce qu'on est maintenant, comment, en quoi, dans quelles limites.
C'est à partir de ce choix individuel libre qu'on peut veiller à ce que des institutions ou d'autres structures sociales n'imposent pas autre chose que cette liberté de choix.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes... (fil terre-à-terre)
Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 09h37
BenjaminL
Ce n'est pas toi qui m'avait dit que tu allais justement creuser le principe de réciprocité, quand j'en avais parlé, il y a quelques mois ?
Si, sûrement. Rappelle moi les références ? Parce que moi quand on me dit réciprocité, j'entend le CRP de Rapaport, (popularisé par Werber), que j'aime vraiment bien, mais ça doit pas être la même chose.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mardi 12 avril 2011 à 19h09
D'accord...
Janis
Mais qui va choisir de rester/devenir aveugle ? Manchot ? Autiste ?
Hm. Je comprend intellectuellement en quoi les "limites" d'autres humains font nos dépassements.
Mais toi, si une solution médicale existait, tu proposerais à un aveugle de le rester au nom du bien de l'humanité ?
Quelle serait le mal pour cette personne ? Pour l'humanité ?
T'inquiète, je prend personne pour fou... Mais quitte à pas être d'accord, j'aimerai comprendre mieux...
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mardi 12 avril 2011 à 18h30
Janis ben techniquement, dans une civilisation transhumaniste, t'aurais plein de gens qui seraient "très personnellement parfaits", c'est à dire complètement Autres.
Si chacun peut à loisir décider de comment il va se transformer, il y aura certes plein de gens qui essaieront de se transformer en Barbie et Ken (nan ? ça existe déjà ? alors on serait déjà en train de ??? rho...) mais aussi plein qui feront des choix complètement inattendus, bancroches, étranges....
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes... (fil terre-à-terre)
Siestacorta
le mardi 12 avril 2011 à 18h25
Janis
Je crois que sur cette question je suis farouchement libertaire. En gros : faites ce qui vous chante, tous, pourvu que vous me laissiez faire différemment si j'ai envie.
Je viens de cueillir une petit phrase qui décrit bien ça aussi :
"Ne faites pas à autrui ce que vous voudriez qu'il vous fît : vous n'avez peut-être pas les mêmes goûts" (B. Shaw... toujours finaud...)
Discussion : " Je ne peux pas te l'interdire ! "
Siestacorta
le mardi 12 avril 2011 à 13h43
Je voulais juste souligner deux passages de RIP excellement bien vus...
Parce que parfois, je passe trop vite sur les posts de RIP, en partie par paresse, en partie par mauvaise volonté face à certains de ses tics d'écriture. Et il peut faire encore plus long que moi, et ça, c'est juste interdit par la convention de Genève.
Si d'autres font donc comme moi parfois des lectures un peu trop diagonales, ces passage méritaient vraiment qu'on s'y accroche.
RIP
Ce qu'un danseur, un patineur, un funambule - Que sais je encore ? - peut réaliser avec son corps est tellement fascinant que... contraindre ? Oui, ce qu'ils arrivent à faire avec leurs corps travaille avec de multiples contraintes, mais il s'agit d'une approche créative des contraintes
et là :
RIP
Sinon, je me le suis fait interdire, aussi, dans la plupart de mes relations. Ne pas l'interdire était, pour moi, une manière de rester moi-même et de confronter l'autre sans aborder la question.- Mais je ne veux pas de cette liberté !
- Et moi, je ne veux pas te l'interdire, je ne veux pas te la prendre.Loin des grandes discussions, cela installait une situation de fait qui faisait réfléchir : "Elle m'emmerde cette liberté ! En même temps, ..."
(+) <3 (+) <3 (+) et :-)
Désolé RIP de ne pas être toujours aussi attentif...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes... (fil terre-à-terre)
Siestacorta
le mardi 12 avril 2011 à 10h22
BIen, donc un second fil qui nous prend sous l'angle "mauvais paroissien", perturbateurs anonymes, avocasse-couilles du diable et autre troll du quotidien.
Personnellement, je me présente parfois comme un gentleman pitbull. Je manque rarement d'urbanité, en revanche je lâche pas le morceau quand je veux jouer. Ou mordre pour jouer. Ou pas tout à fait pour jouer.
J'ai moins une normophobie qu'une foulophobie. Ce que les gens font en masse, en groupe, en même temps.
Une norme m'empêche pas de faire ma vie.
Mais les mouvements de groupe, ce qui, concrètement va mettre en évidence que je suis à côté de la plaque ou que les gens sont lourds (souvent les deux), là, oui, j'ai des réactions un peu moins amènes que mon ordinaire bonasse.
En complèment, j'ai une singularophilie.
Je m'intéresse instinctivement à ce qui ne va pas dans le paysage. Que ce soit des gens, de la pensée, des oeuvres, des fonctionnements sociaux... Pour moi, c'est là où ça se passe. J'ai presque le goût du bizarre pour le bizarre...
Donc moins ce qui est frontalement contraire à la norme que ce qui oblige à interpréter différemment ce qui fait l'objet d'une norme, d'un ordre habituel.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le mardi 12 avril 2011 à 00h14
bliss
C'est qui ce Ayn Rand ? Et ces "Reich, Ayn Rand, Osho entre autres" ?
Arf, oui, les références sont un peu filtrantes.
Ayn Rand est une philosophe/moraliste américaine du XXIème siècle. Elle nomme sa pensée "objectivisme". C'est une pensée très matérialiste et très individualiste. Elle pense que le meilleur de l'être humain s'acquiert dans la conquête, le fait de plier le monde matériel à ses besoins, et critique l'altruisme.
Wileihm Reich... C'est un penseur qui a beaucoup influencé la révolution des moeurs, dont les bouquins étaient très appréciés dans la contre-culture américaine.
Reich a vraiment tendance à chercher les emmerdes : dans les années 30 en allemagne, il est juif, psychanalyste et communiste. Il se fait logiquement chasser de la société des psychanalystes parce qu'il est communiste, fait virer du PC parce qu'il est psychanalyste, et doit fuir l'allemagne parce qu'il est tout ce qu'il faut pas. Il théorisé les moyens de la propagange et il parle de libération de la libido aux prolétaires.
Osho, je connais moins bien. C'est un leader charismatique, qui a introduit aux U.S une forme de méditation Il se détachait du bouddhisme par une valorisation de la sensualité. Ses livres sont encore très lus.
Ce sont des personnages assez contestés.
- Rand, j'explique un peu pourquoi deux posts plus haut.
- Reich, parce qu'il était touche à tout. Et il a voulu unifier la physique, la biologie et la notion de Libido.... Il a appelé l'énergie qui retouchait tout ça l'Orgone. C'est un peu comme la Force dans Star Wars, un peu en nous et tout autour de nous. Et disons que quand on sort une théorie qui prétend révolutionner la science, faut soit un génie incontestable, soit un petit grain. Et quand on prétend que se mettre dans une cabine concentrant l'orgone, on peut guérir de maladies graves... Bon, le risque de tâcher une bonne réputation est grand.
- Osho, ben si tu fondes des communautés spirituelles où on appelle les gens à se libérer sexuellement, et que tu t'enrichis pas mal (un record de collection de Rolls Royce), tu prends un tout petit risque d'être vu comme un peu charlatan.
Comme je dis en introduction, je suis quelqu'un de très critique et de très crédule. Et je pense vraiment qu'une personne un peu limite moralement puisse avoir eu des idées, ou avoir transmis des idées vraiment riches.
C'est difficile de tracer une limite claire dans les pensées qui vont à l'encontre des modèles dominants.
Même si beaucoup de gens qui ont eu raison étaient anticonformiste, c'est pas parce qu'on est anticonformiste qu'on dit forcément quelque chose d'intéressant. C'est pourquoi j'ai besoin de ce genre de débat pour faire sortir la substantifique moelle, quoi.
Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...
Siestacorta
le lundi 11 avril 2011 à 14h14
Quand à Ayn Rand, c'est bien le passage qui confond interdépendance et parasitisme, et qui identifie l'altruisme à l'esclavage, l'un des noeuds du problème.
Quitte à s'intéresser à une rationnalisation de l'égoïsme, autant lire Stirner (plus court et très lisible aussi), qui lui croit à l'association des égoïsme... Ce qui met plus en avant que l'homme est en même temps individué et hétéronome. Il est seul avec ses intérêt, mais il a besoin des autres.
Par ailleurs, Ayn Rand appelle son ensemble philosophique "objectivisme". Ce qui est objeccif : il y a des éléments du monde qui existent au delà du jugement d'un seul. A est A, pas l'idée qu'on se fait de A.
Donc si je construis la pensée sur ces éléments, je suis objectif, et tout argument qui me contredirait le ne serait pas : soit il serait tout simplement irrationnel, déformé par l'émotion, soit il serait motivé par une volonté subjective de détruire la revendication de l'individu que je suis, pour protéger l'intérêt d'hommes plus faibles mais plus nombreux...
Discuter sur ces bases est... difficile.