Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes... (fil terre-à-terre)
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(compte clôturé)
le mardi 12 avril 2011 à 08h55
Histoire de dédoubler les préoccupations: ici on cause de poil-à-gratter concernant les normes.
Bliss, je me permets de poser ici un extrait de ton "rebondi" sur l'autre fil:
" ...j'ai pas trop de désir de contradiction, en fait, non, mais une soif, jamais inassouvie, pour l’indépendance intellectuelle, oui. Mais par dessus tout, une allergie à la Norme. J'ai des boutons partout dés qu'on me dit ce que je "dois" faire, ce qu'il est "bien" de faire. OU pire : ce qui se fait parce que c'est comme ça. Enfant déjà je ne supportais pas cette réponse, que l'on ne m'explique pas, que l'on me dise juste : "parce que c'est comme ça". Rien que de l'écrire, ça me gratte déjà partout. "
On va bien voir ce que ça donne (Bonsoir, je m'appelle Wazaaa et je suis normo-allergique")
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kadah
le mardi 12 avril 2011 à 08h59
la norme, c'est tellement subjectif!
chacun la sienne finalement...
mais en tout cas, essayant moi-même de sortir du fait la notion de norme si chère au cœur de beaucoup est une vaste connerie, ce débat promet d'être intéressant!
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Colvert
le mardi 12 avril 2011 à 10h04
Il y a des phrases qui sont assez récurrentes effectivement et qui ont tendance à stigmatiser (peut-etre pas à normer) mais, à ma grande déception vis à vis de ma femme, à schématiser des attitudes, les généraliser.
Par exemple, "en général, les hommes font ceci et pas celà...." ou encore "la plupart des femmes attendent ceci ou cela de leur mari"...
"Une femme seule inscrite sur un site de rencontre échangiste, il y a forcément un problème quelque part"
Cette tendance à se conforter dans une "moyenne", dans "ce que font la plupart des gens", est peut-etre rassurant mais du coup empêche tout dialogue permettant l'ouverture d'esprit à la diversité et la multiplicité des comportements humains.
C'est très décevant d'entendre cela, c'est aussi très dur de dialoguer aussi...
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Siestacorta
le mardi 12 avril 2011 à 10h22
BIen, donc un second fil qui nous prend sous l'angle "mauvais paroissien", perturbateurs anonymes, avocasse-couilles du diable et autre troll du quotidien.
Personnellement, je me présente parfois comme un gentleman pitbull. Je manque rarement d'urbanité, en revanche je lâche pas le morceau quand je veux jouer. Ou mordre pour jouer. Ou pas tout à fait pour jouer.
J'ai moins une normophobie qu'une foulophobie. Ce que les gens font en masse, en groupe, en même temps.
Une norme m'empêche pas de faire ma vie.
Mais les mouvements de groupe, ce qui, concrètement va mettre en évidence que je suis à côté de la plaque ou que les gens sont lourds (souvent les deux), là, oui, j'ai des réactions un peu moins amènes que mon ordinaire bonasse.
En complèment, j'ai une singularophilie.
Je m'intéresse instinctivement à ce qui ne va pas dans le paysage. Que ce soit des gens, de la pensée, des oeuvres, des fonctionnements sociaux... Pour moi, c'est là où ça se passe. J'ai presque le goût du bizarre pour le bizarre...
Donc moins ce qui est frontalement contraire à la norme que ce qui oblige à interpréter différemment ce qui fait l'objet d'une norme, d'un ordre habituel.
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(compte clôturé)
le mardi 12 avril 2011 à 17h09
Je crois que sur cette question je suis farouchement libertaire. En gros : faites ce qui vous chante, tous, pourvu que vous me laissiez faire différemment si j'ai envie. Les normes ne me gênent que si on le les impose. D'ailleurs, certaines choses dans mon mode de vie sont tout à fait "aux normes" vu de l'extérieur. Mais évidemment ce n'est pas pour leur conformité que je les vis/pense, mais parce qu'elles me conviennent...
Est-ce que la vraie question (ou une des vraies questions), plutôt que refuser la norme, ne serait pas de se connaitre soi-même ? Et ensuite de connaitre les autres ? Moi ce qui m'intéresse, c'est les gens. Une norme... Je ne peux pas discuter avec une norme. Mais comprendre ce qui se passe dans le crâne de mon voisin, ça ça m'excite. Comprendre pourquoi il est différent, ou au contraire tout à fait dans le moule...
J'ai remarqué que les normes poussent dans les espaces vides d'humanité. Elles occupent l'espace quand les individus la leur laissent. Alors j'essaie de faire abstraction des normes et de retrouver les gens.
C'est sans doute un peu zarb à lire, mais j'me comprends...
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(compte clôturé)
le mardi 12 avril 2011 à 18h13
kadah
la norme, c'est tellement subjectif !
chacun la sienne finalement...
Heuh, au sens strict du terme, la norme ça veut dire "le truc le plus communément admis à un moment donné d'une société donnée".
Pour un individu, je suggère le mot "valeur", histoire de ne pas s'emmêler les pinceaux en causant.
Est-ce que ça vous va?
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Siestacorta
le mardi 12 avril 2011 à 18h25
Janis
Je crois que sur cette question je suis farouchement libertaire. En gros : faites ce qui vous chante, tous, pourvu que vous me laissiez faire différemment si j'ai envie.
Je viens de cueillir une petit phrase qui décrit bien ça aussi :
"Ne faites pas à autrui ce que vous voudriez qu'il vous fît : vous n'avez peut-être pas les mêmes goûts" (B. Shaw... toujours finaud...)
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(compte clôturé)
le mardi 12 avril 2011 à 23h23
Siestacorta
Je viens de cueillir une petit phrase qui décrit bien ça aussi :
"Ne faites pas à autrui ce que vous voudriez qu'il vous fît : vous n'avez peut-être pas les mêmes goûts" (B. Shaw... toujours finaud...)
Ce n'est pas toi qui m'avait dit que tu allais justement creuser le principe de réciprocité, quand j'en avais parlé, il y a quelques mois ?
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(compte clôturé)
le mardi 12 avril 2011 à 23h52
Une autre petite phase que j'aime bien:
"Ta liberté s'arrête là où commence la mienne."
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Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 09h37
BenjaminL
Ce n'est pas toi qui m'avait dit que tu allais justement creuser le principe de réciprocité, quand j'en avais parlé, il y a quelques mois ?
Si, sûrement. Rappelle moi les références ? Parce que moi quand on me dit réciprocité, j'entend le CRP de Rapaport, (popularisé par Werber), que j'aime vraiment bien, mais ça doit pas être la même chose.
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(compte clôturé)
le mercredi 13 avril 2011 à 10h51
Wazaaa
Une autre petite phase que j'aime bien :
"Ta liberté s'arrête là où commence la mienne."
Maintenant, renverse l'affirmation : tu va voir, elle en devient autrement plus exigeante. Et il faut être prêt à l'accepter tout autant que la première.
Siestacorta
Si, sûrement. Rappelle moi les références ? Parce que moi quand on me dit réciprocité, j'entend le CRP de Rapaport, (popularisé par Werber), que j'aime vraiment bien, mais ça doit pas être la même chose.
Je ne me souviens plus des référence. Juste que c'est un sujet sur lequel j'avais creusé quelques jours, il y a un peu plus d'un an.
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(compte clôturé)
le mercredi 13 avril 2011 à 13h38
BenjaminL
Maintenant, renverse l'affirmation : tu va voir, elle en devient autrement plus exigeante. Et il faut être prêt à l'accepter tout autant que la première.
La dernière fois que j'ai lancé un truc sans réfléchir aux implications-retour que tu évoques, ça devait être il y une bonne vingtaine d'années.
Les donneurs de leçon, je trouve gonflant, au fait. Ca va pour qui a charge d'âmes en famille ou au boulot, et doit leur faire passer un message éducationnel. Poulpe.
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(compte clôturé)
le mercredi 13 avril 2011 à 13h47
Janis
Est-ce que la vraie question (ou une des vraies questions), plutôt que refuser la norme, ne serait pas de se connaitre soi-même ? Et ensuite de connaitre les autres ? Moi ce qui m'intéresse, c'est les gens. Une norme... Je ne peux pas discuter avec une norme. Mais comprendre ce qui se passe dans le crâne de mon voisin, ça ça m'excite. Comprendre pourquoi il est différent, ou au contraire tout à fait dans le moule...
J'ai remarqué que les normes poussent dans les espaces vides d'humanité. Elles occupent l'espace quand les individus la leur laissent. Alors j'essaie de faire abstraction des normes et de retrouver les gens.
C'est sans doute un peu zarb à lire, mais j'me comprends...
Nan nan, je prends. En particulier, j'adore ce moment des causettes où dans une conversation avec quelqu'un qu'on n'a pas choisi de côtoyer (et réciproquement), tout-à-coup la confiance de l'interlocuteur lui fait franchir un pas supplémentaire, et qu'il ose dire quelque chose d'iconoclaste, d'un peu perturbateur, qu'il prend un risque, en somme.
Là, je sens mon cerveau faire un p'tit looping et mes paupières s'écarquiller :-)
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 13h50
Wazaaa
Poulpe.
Oui, alors pour le faire, c'est
parenthèse huit E majuscule, tout attaché.
( 8 E
(8E
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(compte clôturé)
le mercredi 13 avril 2011 à 13h51
Gnî hî hî hîhî.
(8E (8E (8E (8E (8E (8E
Gnî hî hî hîhî.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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(compte clôturé)
le mercredi 13 avril 2011 à 13h53
Poulpe. Ca marche pas.
Poupe de poulpe, fucking poulpe.
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Siestacorta
le mercredi 13 avril 2011 à 13h55
Nan, je crois que c'est mette trop de smiley similaires qui passe pas, mais dans ton post yen a qui s'affichent, t'es donc sur la bonne voie pour Rlyeh.
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(compte clôturé)
le mercredi 13 avril 2011 à 16h03
(8E .
C'est le navigateur de mon boulot qui encaisse pas, passque moi je les vois pô.
Te crois sur parole. :-)
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.