Faut-il accepter le polyamour même si on sait qu'il en préfère une autre?
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kali
le mardi 22 février 2011 à 18h08
Bonjour,
je suis dans une situation particulière. Ca fait trois ans que je suis avec un collègue qui dit ne pas m'aimer. Nous nous sommes cependant fréquentés, j'espérais que des sentiments amoureux se développent chez lui. Pendant ces trois ans, il a vu plusieurs femmes. Avec beaucoup d'entre-elles, ça s'est rapidement fini mais l'année dernière, il a commencé à sortir avec une collègue. Elle est très jalouse et ne me supporte pas car elle sait que je suis également avec lui.
Il y a trois jours, j'ai proposé de manger à trois (j'en avais pas spécialement envie mais quand on sort du travail, on est tous les trois à se regarder et mon collègue ne disait rien donc j'ai pris les devants) et elle a refusé en étant très énervée à mon égard. Du coup, ce collègue et moi en sommes venus à discuter. Je lui ai demandé de choisir entre nous deux. Au départ, il m'a dit qu'il voulait nous quitter toutes les deux. Ensuite, il m'a avoué qu'il avait plus de ressenti avec elle (tout en étant pas non plus amoureux d'elle) et que le sexe était mieux avec elle. Avec moi, par contre, il pouvait mieux discuter et rigoler car apparemment elle n'aurait pas d'humour. En clair, il voudrait rester ami avec moi. Nous avons déjà essayé plusieurs fois ces trois dernières années mais le sexe réapparaissait à chaque fois. Donc, ce n'est pas possible.
Suite à la discussion que j'ai eue avec lui il y a trois jours, je viens de le quitter en espérant qu'il se rende compte qu'il a fait le mauvais choix, j'espère qu'il me revienne. J'ai l'impression qu'il est triste de la situation mais qu'en même temps, il ne me choisira jamais. Je désespère, ça fait trois ans que je rêve d'être en couple avec lui.
Que faire? Si vous pouviez me conseiller.
Merci beaucoup
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LuLutine
le mardi 22 février 2011 à 18h14
Bonjour,
Vu ce que tu décris, j'ai la forte impression que ton amant/ami ne saura jamais "choisir", et que même s'il le fait, ça ne serait que pour changer d'avis plus tard...
Dans une perspective polyamoureuse, si j'étais à ta place (donc, avec ma personnalité et pas avec la tienne, forcément...), je poursuivrais avec lui la relation qui me convient (avec ou sans sexe, à toi de voir), sans pour autant m'empêcher de faire d'autres rencontres.
J'abandonnerais l'espoir d'être un jour en couple exclusif avec lui (ce que tu sembles espérer plus ou moins ?) ou même en "couple principal" (comme c'est le cas dans certaines relations polyamoureuses).
En gros, pour être "la principale" de quelqu'un, je chercherais quelqu'un d'autre.
Je pense que je me "désinvestirais" un peu de la relation avec cet homme. Je ne suis visiblement pas le centre de sa vie, aucune raison qu'il soit le centre de la mienne (ça déséquilibre trop les choses à mon goût).
Tout cela ne m'empêcherait pas de l'aimer pour ce qu'il est et pour ce qu'il veut bien me donner (et pas pour ce qu'il ne me donnera jamais).
En ce qui concerne sa "préférence", je crois que le sexe ne fait pas tout. D'ailleurs, il le prouve bien en te disant que si le sexe est "meilleur" avec l'autre, il se trouve qu'il préfère les discussions avec toi. Pour moi ça prouve bien qu'au fond, il n'a pas vraiment de "préférence". Sinon, il choisirait une de vous deux, ce qu'il semble incapable de faire.
Je pense que d'autres te répondront aussi sur leur impression par rapport à cette histoire de "préférence"...attendons de voir ce qu'ils en disent.
(Mais toi d'ailleurs, c'est quelque chose qui t'ennuie ou te blesse, cette "préférence" ?)
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kali
le mardi 22 février 2011 à 18h36
Merci beaucoup pour ta réponse qui m'éclaire vraiment.
Quand tu dis que je dois me "désinvestir", je suis tout à fait d'accord avec toi mais je n'y arrive pas car je suis très attachée à cette personne. Ma raison n'arrive pas à prendre le pas sur mes sentiments.
En fait, j'ai déjà essayé à multiples reprises de me détacher de cette personne mais à chaque fois que je rencontre qqn d'autre, je n'arrive pas à m'intéresser vraiment à elle étant davantage attachée à ce collègue.
J'ai rencontré d'autres hommes pour le rendre jaloux, pour prendre de la distance et que le vieil adage "fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis" fonctionne mais rien n'y fit.
Enfin, concernant ta question: cette préférence me blesse car je vis avec lui des moments formidables et j'ai du mal à accepter qu'il en vive des meilleurs avec une autre. Je sais ça semble être directement de la jalousie...
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Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 19h01
C'est pas tout à fait de la jalousie, pas seulement, dans le sens où ta peine est aussi ta peur de voir la relation s'achever pour toi, que ce soit parce que ton amant aille avec une autre ou parce qu'il déménage en papouasie.
Tu as de la peine, tu cherches une solution... Alors le PA, why not, hein, par défaut, c'est mieux que rien.
(métanote : faut vraiment qu'on fasse un point sur "accepter le PA, c'est mieux que rien", c'est un sujet riche...)
Cela dit, entre la colléguitude de ce récit (donc moins de changements de décor que beaucoup d'autres histoires) et le fait que tu sois restée longtemps avec un homme qui courait le guilledou sans toi-même envisager de le faire ni rompre, j'ai l'impression qu'au quotidien, tu n'as pas mille façons de te changer les idées, qu'en ce moment tu ne fais pas beaucoup bouger ton emploi du temps, même au delà de la question amoureuse.
C'est à dire, ce genre de ressenti où on est en attente, ou on "espère" des changements chez l'autre, ça se relierait très bien avec un mode de vie un peu clos : pas beaucoup de nouvelles têtes, de projets persos.
Je juge pas, on peut vivre comme ça, temporairement ou longtemps, et s'en trouver très bien.
Mais SI c'est, comme je me le représente ici, le fonctionnement qui accompagne ta vie sentimentale, alors c'est possible de trouver des pistes d'épanouissement affectif en passant par d'autres biais que ta relation avec cet homme.
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Romy
le mardi 22 février 2011 à 19h04
Je te conseillerais de changer de boulot...
Difficile de se détacher de quelqu'un qu'on voit tous les jours et qui nous donne constamment à croire qu'éventuellement, la relation sera plus profonde qu'elle l'est actuellement. Je crois que de couper les ponts dans ce cas est peut-être mieux, quitte à mieux revenir par la suite. J'ai l'impression que la situation actuelle te procure plus de frustrations que de joies. Et si tu l'as constamment sous les yeux et que ton énergie est consacrée à le conquérir...normal que tu n'aies pas envie d'autre chose. Bref, c'est une décision qu'il faut prendre. Should I stay or should I go.
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(compte clôturé)
le mardi 22 février 2011 à 19h10
Bon, moi ce qui me gêne aux entournures, c'est la stratégie "je te quitte en espérant que tu me reviennes".
Comme ça, d'instinct, j'aurais préféré que tu le quittes parce que tu fais quelque chose pour toi, que c'est nécessaire pour ton équilibre, que tu tranches dans le vif. Ca me fait un peu mal à la fierté, tu vois comment?
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kali
le mardi 22 février 2011 à 19h31
Bonjour Siestacorta,
Tu as vraiment raison, il faudrait créer un point sur "accepter le PA c'est mieux que rien", j'y participerais très certainement :)
En fait, je dois reprendre mon histoire depuis le début car ce n'est pas que je n'ai pas songé à aller voir ailleurs pendant ces trois dernières années. Pendant 7 ans, j'étais avec un homme très gentil, attentif. Je l'ai trompé (j'en ai honte) pendant deux ans et demi avec ce collègue. Je n'arrivais pas à le quitter de peur de lui faire trop de peine mais je n'éprouvais plus aucun désir ces derniers temps, c'est la raison pour laquelle je l'ai quitté il y a deux mois. J'espérais aussi que cela puisse changer la relation avec mon collègue mais rien n'y fit.
Concernant "l'épanouissement affectif qui passe par d'autres biais que ta relation avec cet homme", je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est juste que je suis en pays asiatique depuis trois ans et que les véritables amis que j'ai sont aussi les siens (question de langue). En refusant de lui parler et de le voir car il a choisi l'autre collègue il y a trois jours, je me coupe des soirées avec mes amis proches. C'est difficile.
Ton message et le précédent de Lulutine vont dans le même sens: me désinvestir, faire ses propres projets. Vous avez raison. Merci.
La seule chose que je me demande encore: dois-je continuer à l'ignorer ce qui lui fait du mal et à moi aussi (car on se voit 5 jours sur 7)? En même temps, je le fais pour me protéger car si j'accepte de lui reparler, j'ai peur de souffrir à nouveau. Je ne peux pas accepter une simple amitié (sans sexe) ce qu'il souhaiterait peut-être mais qu'il ne pourra pas tenir c'est sûr car on a essayé de multiples fois. Pour moi, ce n'est de plus pas tenable car j'éprouve du désir pour lui. Ca me ferait trop mal. Par contre je pourrais accepter d'être la seconde (par rapport à mon autre collègue), mais en le faisant c'est un sacré manque d'estime de soi. Il saura qu'il peut faire de moi tout ce qu'il veut puisque j'accepte tout.
Merci pour vos précieux conseils.
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LuLutine
le mardi 22 février 2011 à 23h41
kali
Par contre je pourrais accepter d'être la seconde (par rapport à mon autre collègue), mais en le faisant c'est un sacré manque d'estime de soi. Il saura qu'il peut faire de moi tout ce qu'il veut puisque j'accepte tout.
Je ne suis pas sûre qu'accepter d'être "la seconde" montre un manque d'estime de soi.
Le forum regorge de polyamoureux qui ont des relations secondaires, dans lesquelles le ou la "second(e)" ne ressent pas ce manque d'estime de soi.
Et "être la seconde" ne veut pas automatiquement dire que tu accepteras "tout" !
Il faut que tu n'acceptes que ce qui ne te pose pas de problème. Si ça te pose un problème, discutes-en avec lui. S'il ne veut pas discuter, à toi de ne pas accepter ce qui ne te convient pas et de le lui faire comprendre (s'il ne comprend pas, tant pis, je t'avouerais alors que je ne vois pas 36 solutions...à part l'éloignement, temporaire ou définitif).
En tout cas, une chose me semble claire : si tu es "la seconde", pour conserver ton estime de toi, il me paraît essentiel que lui ne soit pas "le premier" dans ta vie. Parce que dans ce cas, la situation est déséquilibrée et à moins d'être très très altruiste, tu risques en effet de te sentir très mal et de perdre confiance en toi.
C'est sûr, ce n'est pas facile d'être dans un pays étranger, d'autant plus que le peu de gens que tu connais sont aussi ses amis. Mais après tout, tu es adulte, indépendante, alors si tu faisais comme si tu étais venue là toute seule ? Que ferais-tu ? Tu ne trouverais aucun moyen de te faire d'autres amis ? Il doit bien y avoir une solution, non ?
Sors et vis ta vie ! C'est plus facile à dire qu'à faire, je sais ! Mais je suis persuadée que c'est faisable !
Dernier point à ce sujet :
kali
En refusant de lui parler et de le voir car il a choisi l'autre collègue il y a trois jours, je me coupe des soirées avec mes amis proches.
Tu dois pouvoir lui expliquer que tu ne tiens pas à avoir trop de contacts avec lui, mais que tu viendras tout de même aux soirées. Surtout que vos amis vont peut-être trouver bizarre que tu n'y viennes plus. Après tout tu peux bien aller aux soirées pour les voir eux et non lui !
Aller à une soirée sans parler à quelqu'un (à part les politesses d'usage, "bonjour", "au revoir"), ça se fait très bien non ?
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kali
le dimanche 27 février 2011 à 16h59
Bonjour
Je résume un peu pour ceux qui n'ont pas suivi :
Mon collègue m'a quittée il y a une semaine après trois ans de relation. Il m'a dit préférer une autre collègue. Il sort avec elle depuis un an mais je ne connais l'existence de cette relation que depuis 4 mois, tout comme elle sait que j'existe dans la vie de cet homme depuis 4 mois. On l'a appris en même temps. A ce moment là, nous l'avons toutes les deux quitté mais nous sommes revenues vers lui et nous avons finalement accepté la situation de "polyamour" de peur de le perdre toutes les deux.
La situation ne nous convenant cependant pas, je lui ai demandé de choisir entre elle et moi il y a une semaine (après qu'elle soit partie très fâchée lorsque j'ai proposé qu'on aille manger à 3). Au départ, il m'a dit qu'il voulait nous quitter toutes les deux mais après, il m'a dit qu'il avait plus de ressenti pour elle, du coup je suis également partie fâchée et ça fait une semaine que nous ne nous parlons plus. J'ai posté des messages sur ce site à ce moment-là et on m'a conseillé de me désinvestir ce que j'ai fait (je suis sortie presque tous les soirs) mais maintenant la situation a changé:
elle ne lui parle plus non plus, j'ai l'impression qu'il l'a quittée aussi.
Que dois-je comprendre? Que les qualités de cette femme comble mes défauts? Que finalement, je ne suis pas la seconde ni la première... Qu'il a eu de la peine pour moi et que donc il l'a quittée pour ne pas me faire souffrir mais que c'est quand même elle qu'il aime?
Je voudrais le reconquérir mais j'ai peur que la situation redevienne pareille, qu'il resorte avec les deux comme ce qui s'est passé après qu'on l'ai quitté toutes les deux pour ensuite revenir vers lui il y a 4 mois. C'était la raison pour laquelle je lui ai demandé de choisir il y a une semaine mais il semble en être incapable... (ou alors comme je dis je suis la seconde, c'est juste qu'il avait de la peine pour moi qu'il l'a quittée mais qu'il a bel et bien plus de ressenti pour elle comme il me l'a exprimé).
Que devrais-je faire pour être la seule qu'il aime? Y a-t-il un espoir? Est-ce que je dois continuer à ne pas lui parler, lui parler, devenir "amis"... J'ai l'impression que j'ai déjà utilisé toute une série de "techniques" pour conquérir cet homme mais que rien n'a fonctionné. Je me demande s'il sera un jour capable d'accepter mes défauts. Mais peut-être je devrais continuer à me désinvestir... Qu'en pensez-vous?
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(compte clôturé)
le dimanche 27 février 2011 à 17h57
Kali, je vais faire dans la franchise un peu brute.
Je pense que ceux qui avaient envie de te répondre ont bien suivi...
Comme tu répètes la même chose que la première fois dans ton message, je pense que nos réponses ne t'ont pas satisfaite... mais que tu ne veux simplement pas entendre ce que nous te disons, car cela ne te convient pas.
On dirait que tu veux une recette-miracle: nous n'avons pas ça ici, je pense.
Alors je réessaie (moi aussi, je peux me répéter :-) )
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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(compte clôturé)
le dimanche 27 février 2011 à 18h00
Tu veux revenir à la situation antérieure, donc tu ne souhaites pas de changement. Mais tu ne peux rien faire contre le fait que les choses changent: elles changent, qu'on le veuille ou non. Accepter que ce soit le cas, je pense que ça peut t'aider. Et il n'y aucun Superman capable de freiner la planète pour remonter le temps. Par contre, j'ai une bonne nouvelle: le polyamour, comme le monoamour, ça fait mûrir.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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(compte clôturé)
le dimanche 27 février 2011 à 18h04
Je pense que ce n'est pas tant par rapport à lui que tu devrais faire les choses, mais pour toi.
Sinon, pour être la seule qu'il aime, je pense que tu peux essayer de te ruiner en sortilèges de marabout :-) . Ca coûte très cher, c'est pas garanti, mais ça occupe bien pendant qu'on ne se charge pas soi-même de prendre certaines décisions.
Ta situation ne me semble pas particulière par rapport à plein d'histoires de gens qui veulent le beurre, l'argent du beurre et les deux crémières... et je trouve qu'on n'est pas trop dans une histoire de polyamour clair et engagé avec deux partenaires.
Avec toute ma bienveillance, crois-le... il est temps de te secouer et de sortir de l'illusion. (+) <3 (+)
Crémières's power, nom de nom!
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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Siestacorta
le dimanche 27 février 2011 à 22h13
Oui, comme Wazaa, même situation, même question, même réponse :
tu penses par ton rapport à lui, "oh je veux qu'on soit ensemble".
Les polyamoureux n'avons pas de technique pour faire que l'autre aime quand on l'aime. Le polyamour ne fait pas plus ça que la promesse de fidélité.
Et il n'y a pas de "défauts" ou "qualités" essentiels, qui changeraient tout à l'histoire.
A part accepter ses sentiments tels qu'ils sont (pas aussi forts que les tiens) et t'éviter le plus possible de moments frustrants (donc continuer à faire autre chose que penser à lui), il n'y a pas d'initiatives vraiment nouvelles à prendre...
Enfin, un truc, tu n'es pas lassante, contrairement à ce que tu pourrais croire en lisant ces derniers posts. Ce n'est pas toi comme personne qui est lassante, c'est une conception de l'amour que tu partages avec énormément de gens, et qui finit si souvent par en faire souffrir la majorité.
Quand l'individu s'oublie dans une passion, quand, consciemment ou non, il met l'Hâmour qu'il ressent pour l'autre tellement au centre de tout que, nécessairement, tout le reste s'appauvrit.
Souvent, ne pas s'attaquer directement à la misère (ou à ce qu'on ressent comme tel) est le but...
Bon, désolé pour cette "sortie", c'est un ressenti que j'ai sur le coeur pour plusieurs récits amoureux, ici ou ailleurs. Désolé si c'est déplacé.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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(compte clôturé)
le dimanche 27 février 2011 à 23h04
Aies une histoire d'amour et de fesse avec ton autre collègue féminine : ça lui fera les pieds, à l'autre mec.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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(compte clôturé)
le dimanche 27 février 2011 à 23h27
Ah ouais, on n'avait pas encore essayé ça, la prescription de symptôme façon Milton Erickson.
Bien vu. :-D
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LuLutine
le mardi 01 mars 2011 à 23h23
Wazaaa
Je pense que ce n'est pas tant par rapport à lui que tu devrais faire les choses, mais pour toi.
Ca rejoint certaines choses déjà dites, mais quand même, je trouve ce conseil (+) (+) (+)
Il résume bien les choses.
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(compte clôturé)
le mercredi 02 mars 2011 à 11h24
Oui! Si on est toujours en train de s'aligner sur quelqu'un, c'est quand qu'on existe?
Charité bien ordonnée commence par soi-même, et c'est pas de l'égoïsme.
Même Djizuss l'a dit, quelque part. Alors si cette irréprochable figure qui nous imprègne depuis 2000 ans (veut-veut pas!) l'a proclamé, sur ce point-là, moi je le suis.
Vroum-vroum!
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kali
le mercredi 02 mars 2011 à 18h44
Merci Wazaa et les autres pour ces éclaircissements. Je suis tout à fait d'accord avec vous quand vous dites que c'est pour moi que je dois faire les choses, seulement je ne sais pas ce que je veux, en fait. Est-ce que ça me fera vraiment du bien de couper toute discussion avec lui? Peut-être sur le long terme mais maintenant je ne sais pas encore. C'est sur le domaine pratique que j'ai du mal à voir ce que je dois faire pour mon bien, pour penser à moi. Pendant longtemps, j'ai vu que c'était par l'altérité que des changements se sont provoqués en moi et cette personne m'a donnée beaucoup à réfléchir et même encore maintenant dans la souffrance. Je sais que vous allez me dire que d'autres personnes pourront provoquer aussi ce type de changement ou que le changement doit venir de moi :). Mais qui connait-on réellement mieux si ce n'est soi-même? Dès lors, je pense que le changement vient par l'autre.
"Vivre pour moi", ce genre de choses que certains amis me disent, ils ont tous raison et peut-être je me suis un peu trop oubliée dans la relation que j'ai eue avec lui pendant trois ans.
Je pensais, effectivement à tort, que la situation avait changé avec ce collègue car il avait également quitté la deuxième personne. Par rapport au message que Lulutine avait envoyé: ne pas être "la première" de qqn si on ne l'est pas pour lui, m'avait fait réfléchir. Et comme il l'a aussi quittée, je m'étais dit que finalement je n'étais pas tant que ça la seconde et que donc il y avait de l'espoir. Erreur. Je pense que si je lui manque vraiment il reviendra, non? mais qu'en attendant je dois tracer ma route.
Ces jours-ci, un autre collègue et ami n'arrête pas de me dire de lui reparler, qu'on n'est plus des ados et qu'on souffre tous les deux. En même temps si c'est pour que la collègue avec qui il sortait comme moi-même refaisons la même démarche, je n'y vois pas l'intérêt. Et rester amis avec cet ex, ce n'est pas possible pour moi. (désolée, je me répète encore là, hihihi...) Mais c'est dur de lutter face aux avis des gens et surtout amis.
Merci en tout cas pour toutes les réponses que vous m'avez déjà données, elles sont souvent très justes et m'aident à réfléchir. Bonne soirée à tous.
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LuLutine
le mercredi 02 mars 2011 à 23h00
kali
Mais c'est dur de lutter face aux avis des gens et surtout amis.
Pas évident il est vrai, mais en ce qui me concerne je préfère faire une erreur en ayant suivi mes intuitions, qu'en ayant suivi les (mauvais ?) conseils de quelqu'un d'autre, alors que je n'adhérais pas réellement à son point de vue.
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(compte clôturé)
le jeudi 03 mars 2011 à 01h17
Kali, je te sens tellement perdue et indécise sur tant de choses, que j'ai envie de te dire que tu te connais trop peu toi-même pour savoir ce qui te convient: rien de ce que disent tous les gens dont tu sollicites l'avis ne remplacera ton avis propre.
Aucun conseil ne peut t'aider vraiment puisqu'en appliquant n'importe lequel, le résultat ne peut être que décevant, car au final, tu veux obtenir quelque chose sur quoi tu n'as pas de pouvoir absolu, c'est-à-dire un comportement de la part d'une personne qui a son propre libre-arbitre, et même plus: un sentiment de la part de cette personne. Personne n'a la commande de ses propres sentiments, alors la recherche de maîtrise des sentiments des autres...
Et ce qui est sûr c'est que tant que tu ne lui dis pas ce que tu voudrais, il est bien incapable de te dire où il en est! Tu peux imaginer tout ce que tu veux. la réalité va être différente. Elle va sûrement faire mal... et c'est comme ça.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.