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Discussion : Le polyamour est-il une forme de libertinage ?
Siestacorta
le mardi 07 juin 2011 à 01h00
Tout ne "vient" pas de toi, et même en étant aussi égocentrique que tu l'affirmes, tu sais que tu ne provoques pas tout !
Mais tu es responsable de ce que tu fais après que quelque chose arrive, voilà ma conviction.
Et, crois-moi si tu veux, moi non plus j'ai pas la tolérance si spontanée et durable que ça.
Je suis ce qu'on appelle un libertaire individualiste (voir extrait), avec toute la misanthropie que ça suppose. Pas pour rien que je suis à l'aise avec un écran.
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Extrait :
"La sensibilité individualiste peut se définir négativement. Elle est le contraire de la sensibilité sociable. Elle est une volonté d'isolement et presque de misanthropie.
La sensibilité individualiste n'est pas du tout la même chose que l'égoïsme vulgaire. L'égoïste banal veut à tout prix se pousser dans le monde, il se satisfait par le plus plat arrivisme. Sensibilité grossière. Elle ne souffre nullement des contacts sociaux, des faussetés et des petitesses sociales. Au contraire, elle vit au milieu de cela comme un poisson dans l'eau.
La sensibilité individualiste suppose un vif besoin d'indépendance, de sincérité avec soi et avec autrui qui n'est qu'une forme de l'indépendance d'esprit ; un besoin de discrétion et de délicatesse qui procède d'un vif sentiment de la barrière qui sépare les moi, qui les rend incommunicables et intangibles ; elle suppose aussi souvent, du moins dans la jeunesse, cet enthousiasme pour l'honneur et l'héroïsme que Stendhal appelle espagnolisme,et cette élévation de sentiments qui attirait au même Stendhal ce reproche d'un de ses amis : « Vous tendez vos filets trop haut.» Ces besoins intimes, inévitablement froissés dès les premiers contacts avec la société, forcent cette sensibilité à se replier sur elle-même."
Discussion : Besoin de conseils
Siestacorta
le mardi 07 juin 2011 à 00h48
Bonsoir, Gey.
Tu es dans une situation difficile. J'espère qu'avec du dialogue et du respect mutuel, vous arriverez à la démêler sans trop de bobos. Je pense, avec le peu d'élèments que que tu donnes, que c'est possible : on ne se donne pas de telles libertés et on ne reste pas ensemble si on est pas capable de ce respect.
Pour répondre à ta question, si il a rencontré cette personne avec ton autorisation, si tu choisis de ne pas de le quitter parce qu'il a une autre histoire, et s'il t'en parle... Oui, c'est du polyamour, au moins depuis qu'il t'a avoué sa relation. Pas un PA heureux, mais il y a quand même une honnêteté.
Le coup de tout montrer, sms et passwords de ne plus avoir de vie privée...
Cette version "totale" de l'honnêteté, ça peut être une preuve d'amour, mais c'est ton choix, ta façon de le montrer. Mais ça ne peut pas lui forcer la main, tu ne peux pas exiger la même chose de ton mari...
Disons qu'en tout cas, ça me semble tout à fait normal qu'il ne souhaite pas faire pareil.
Et, je dirai même plus, une telle exigence de transparence, ça peut exactement être ce qui, peu à peu, peut pousser l'autre à se chercher une autre vie et à la rendre encore plus opaque que nécessaire.
Maintenant, il y a ce qu'il dit et ce qui peut arriver. Il pourrait être intéressant pour vous d'aller voir un conseiller conjugal : creuser ce qu'il veut dire par "on s'est perdu", pourquoi il a menti au lieu de t'en parler alors que vous aviez un accord.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Il m'offre une bague... quelle signification en sachant son train de vie ?
Discussion : Questionnement personnel sur la jalousie
Siestacorta
le mardi 07 juin 2011 à 00h30
Eclisse
2) Tenter d'établir des compromis et non des compromissions ?
Exactement... le compromis.
Trouver ensemble le terrain d'entente, celui où on est ensemble ET bien.
Et ça demande, de la part de chacun, un gros travail sur soi, pour savoir exactement ce qui nous fait peur et ce qui nous satisfait, et comment, peu à peu, obtenir le second sans se prendre le premier dans la tronche.
Discussion : Questionnement personnel sur la jalousie
Siestacorta
le lundi 06 juin 2011 à 12h06
Oui, hein ?
Quand est-ce qu'on me reconnaîtra enfin comme prophète, j'en ai marre, là, vous le voulez oui où zut, votre paradis terrestre ? Alors appelez-moi "maître", qu'on accélère :-D
Sinon, plus sérieusement...
La trahison mélange deux aspects de l'évènement.
C'est à dire ce que l'autre fait d'injuste / égoïste à l'échelle de la morale de l'ensemble de la société et ce qui est inattendu par rapport à l'entente tacite qui avait cours avant.
La "morale" et les attentes d'un couple se recoupent, mais ne se confondent pas.
Par rapport à la morale des autres... Ben disons qu'on peut savoir la partie qu'on valide et celle à laquelle on accorde pas d'importance dans le cadre du couple. Savoir, en fait, ne pas se justifier du "mais chez untel untel untel et en France, c'est comme ça, alors on fait ça ici". Chez toi, tu fais ce que tu décides.
Donc, on en vient aux attentes communes du couple.
La question est : quand les a--ton formulées ? Que savait-on des attentes de l'autre quand on s'est mis avec ? Que faire si les attentes changent-elles dans le temps ?
La blessure de la trahison, c'est en partie ça, en partie une blessure émotionnelle : quelque chose sur quoi je comptais à travers la relation a été abîmé (généralement, un rapport de confiance). On peut soigner ce qui est abîmer, l'un avec l'autre en construisant (voir questions au dessus), et individuellement, entre soi et soi, en déterminant nos points sensibles, nos besoins personnels, est-ce qu'ils sont "sociables" ou strictement égoïstes, qu'est-ce qu'on peut faire de nos besoins, seul ou avec l'autre.
Pour cette partie du questionnement, un psychothérapeute sera souvent un outil bien pratique (tout le monde n'a pas l'habitude de réflechir sur lui-même, et certaines situations difficiles demandent parfois un tri "aidé".
Discussion : Le polyamour est il féministe ?
Siestacorta
le lundi 06 juin 2011 à 10h52
C'est pas tout à fait pile poil dans le sujet, mais un petit lien qui peut chatouiller la fibre du débat sur féminisme/société chez nous :
www.rue89.com/2011/06/05/les-minangkabau-dindonesi...
En fait, d'habitude, la monogamie et le patriarcat sont intimement liés par la question de la transmission de la propriété.
Existe-t'il des traditions culturelles, qui, un peu comme celle-ci, permet de résister aux valeurs machocrates ?
Et d'autres qui seraient susceptibles d'être plus "sensibles" que d'autres à la proposition de valeurs plus égalitaires, comme le polyamour ? (/ à la polyginie et à la monogamie patriarcales...)
Discussion : Nos différences, entre les hommes et les femmes
Siestacorta
le samedi 04 juin 2011 à 00h36
Deville, j'ai adoré ta longue réponse anti Mars-Vénus...
Moi qui au départ m'intéressais très peu aux questions de genre, ce bouquin, le Harlequin de la réflexion psy sur les relations amoureuses, a presque suffi à lui seul à me chercher un féminisme (les autres raisons, c'est mes amantes récentes, et le milieu poly, où ce questionnement est courant).
Longuesjambes : bien que je ne crois pas que tu t'y retrouves, je te conseille King-Kong théorie, de Virginie Despentes : c'est un texte très féminin, tout en sortant bien de l'image si triste de l'éternel féminin...
Discussion : Le polyamour, est-ce une forme de polysexualité ?
Siestacorta
le samedi 04 juin 2011 à 00h12
beh vi, assez dac' *avec Boucledoux pour dire que la différence entre les deux a un vrai sens...
Je reformule pour répondre à la question du fil. : oui, la polysexualité se fait sans doute mieux dans le cadre polyamoureux- c'est toujours mieux de pouvoir être honnête sur l'ensemble de son identité - mais la réciproque n'est pas nécessaire.
Et la notion de "queer" m'intéresse aussi.
Comme la notion de "kinkster", qui autorise une tension entre des fétichisme sans obliger à une perception dogmatique du BDSM...
Des notions plus inclusives, par leur minimalisme, qu'excluantes
Comme le PA, quoi...
Discussion : Le bilan, un an après
Siestacorta
le vendredi 03 juin 2011 à 11h36
Ca fait deux choses :
- tu es peut-être rigoureuse dans ton "éthique" poly... et là-dessus tu comprends pas qu'on t'ait pas appliqué un respect que, de ton côté, tu montres aux gens. Maintenant, on est repectueux de son côté, on a pas le pouvoir de rendre les autres tel. On peut juste compter leur montrer "par le fait" que ça marche mieux (la coopération, donc le respect de celui qui vit avec nous, c'est la distinction comportementale qui fait que notre espèce a pu survivre mieux que les autres espèces mammifères ; c'est encore ce qui a de plus efficace aujourd'hui pour arriver à quoi que ce soit de solide dans la vie).
- tu es blessée, mais ça, c'est sans doute pas une question éthique. Personne n'aime être quitté, le fait d'être poly et de voir l'amour différemment ne rend pas pour autant les ruptures joyeuses !
Discussion : Le polyamour, est-ce une forme de polysexualité ?
Siestacorta
le vendredi 03 juin 2011 à 02h04
Mysterhill
j'ai vu, j'ai trouvé aussi le terme pluri-amoureux sur le site.
dans le cas que tu évoques , n'y a t-il pas un mélange avec l'amitié ?
Elle parle d'amours asexuelles, je crois. On peut discuter sur "l'amour dans l'amitié", mais là c'est déjà un stade assez théorique du débat.
Par contre, heu, polyamour pour l'amour parental, je dirais plutôt non. Ca pousse la limite.
Ou alors on nait presque tous biamoureux, puisqu'on aime son papa et sa maman, dans l'autre sens... Et comme on est dans l'honnêteté, on devrait alors être capable de dire "je suis amoureux de toi" à son gosse.
Bref, "amour" est un terme très large : tu peux avoir l'amour pour l'humanité, pour les petites bêtes, pour le travail bien fait, de l'amour-propre...
Mais "amoureux" décrit en revanche un éventail de situations un peu plus réduit (en dehors de la déclaration enthousiaste type "je suis tombé a-mou-reux de ce quartier !") ; éventail qui recouvre, pour faire simple, des gens que tu veux voir rester longtemps auprès de toi après leur majorité, et qui sont plutôt content que tu les tiennes par la main après leur puberté...
En disant polyamoureux, Il me semble qu'on reste quand même dans ce cadre-là.
Et pourtant, je suis assez favorable à ce que le préfixe poly parle autant du nombre de partenaires que les formes de relations... Amants, amoureux, époux, pratiques diverses (donc, oui, polysexualité). Le cumul de ces possibilités de polyamour n'est bien sûr pas nécessaire pour être un polyamoureux.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : M6 : Enquête exclusive "Polygamie : au cœur de l'interdit"
Siestacorta
le vendredi 03 juin 2011 à 01h41
ah. oh. oui. fail. j'avais oublié :-D
Mais je crains que si quelqu'un proposait une loi là -dessus, les gens penseraient d'abord ) la polyginie en en entendant parler...
Discussion : M6 : Enquête exclusive "Polygamie : au cœur de l'interdit"
Siestacorta
le jeudi 02 juin 2011 à 13h56
wolfram : boarf, autoriser la polygamie sans la polyandrie, plutôt non, non ?
Discussion : Des poly dans le mouvement des "Indignés"
Siestacorta
le jeudi 02 juin 2011 à 13h50
@ Deville
Je ne vais pas te répondre point par point, d'autant que sur certaines propositions, je suis de plus plutôt d'accord*.
Pas trop sur la partie "sciences politique" : il y a bien différentes formes de démocratie, de rapport au Droit, à la constitution, mais le constant d'un défaut de pouvoir des gens sur leur démocratie contemporaines demeure quelle que soit l'option.
Plusieurs explications à cela, pas le meilleur endroit pour développer, mais c'est en tout cas un des débats internes dans les AG d'Espagne et dans lma parisienne à laquelle je me suis joint.
Mais beaucoup des propositions que tu suggèresi me plaisent !
Je souhaitais réagir à ta conclusion, pour expliquer pourquoi ce mouvement m'intéresse :
Deville
Quand on exprime sont indignation en occupant un lieu public, il vaudrait mieux expliciter ce que l'on attend du pouvoir en place pour que cesse "l'indignation" et donc l'occupation. Une manifestation sans revendication précise que le pouvoir peut exhaucer c'est de l'agitation pas de l'activisme.
J'ai deux réponses à ça, l'une qu'on peut aussi entendre parmi les gens qui font le mouvement, et l'autre plus personnelle.
1) à propos de la "revendication" : point de vue entendu en AG : les revendications naissent de l'indignation, non l'inverse.
... Bien sûr qu'il y a un fantasme "place Tahrir" dans la tête des gens qui vont aux AG, et bien sûr que nos situations sociales, culturelles et institutionnelles sont bien différentes. Pourtant, même en Egypte, la revendication a changé avec le temps (au début, c'était juste des demandes de réforme, ensuite, ça été clairement "Dégage").
.... Par ailleurs, il y a en commun dans tous les pays où le mouvement se montre, la conscience qu'une énorme partie des décisions qui concernent nos vies ne sont pas prises dans des cadres où nous pouvons les influencer. Je ne cite personnellement pas le capitalisme comme "méchant" : "il n'y a pas de méchant système, mais une somme d'individuelles lâchetés" (Vaquette).
....Je pense donc que nos démocraties pourraient se doter de pratiques internes ( une mise à jour de nos responsabilité individuelle d'electeur, des institutions trranparentes) et d'institutions démocratiques, pour lutter contre les pouvoirs iniques et sans légitimité autre que leur poids économique (contrôle sur les "disparition de richesses" les plus évidentes : paradis fiscaux, argent fictif, finance et pouvoir déconnectés des économies concrètes...).
2) Réponse plus personnelle, donc, en aucun cas représentative, mais qui peut cependant donner un sens aux manifs d'"enragés" (comme aurait dit De Gaulle).
Tu propose d'expliciter "ce que l'on attend du pouvoir en place".
....Bon, si je voulais faire facile, je me contenterais de répondre "pas grand chose : ces bouffons irresponsables se sont délestés du pouvoir et l'ont laissé aux consortiums économiques".
...Mais je pousse un peu plus loin mon bouchon. Bien que favorable à des réformes, je crois nettement plus au "contre-pouvoir" qu'aux pouvoirs en places. Quelle que soit le sujet de révolte, je crois vraiment que je suis plus à ma place à participer à une revendication et à une contestation qu'à une mise en place de résolutions, toujours insuffisantes, contraintes, imparfaites.
... Etre aux responsabilités, prendre le pouvoir, c'est constater les limites du pouvoir. Constater que faire ce que l'on désirait va être compliqué, long, conditionné. Avoir le pouvoir, c'est constater son impuissance. Mon désir de liberté, ma vitalité me poussent en dehors de ce type de situation morbide pour moi. Ce n'est pas que je ne veuille pas me mouiller, c'est que je ne pense pas faire de bonne chose de mon énergie individuelle là.
...C'est pourquoi je préfère être dans le contre-pouvoir, la proposition, l'opposition. Un peu pour la même raison qu'un parti aime être un certain temps parti d'opposition : parce qu'à ce moment, il a la possibilité de construire sa critique et ses proposition d'autre chose que ce qui est en train de ne pas suffire. Et comme je pense que c'est pas tout d'exiger de soi de survivre, mais qu'on doit pouvoir accéder à un maximum de libertés et de richesses possible, je suis assez certain d'être toujours dans la position où j'ai des critiques et des propositions.
...Enfin et surtout, les idées que tu portes quand tu es dans le contre-pouvoir, elle conservent leur potentiel, leur puissance. Ce n'est pas une question de "pureté" - c'est pour ça que je peux accepter les revendications réformistes ! Mais une question d'être du côté des idées qui ont besoin d'être soutenues pour ensuite amener du progrès. Par exemple, c'est en commençant dans le contre-pouvoir que des idées comme l'abolition de l'esclavage, le vote des femmes, le droit à l'avortement et les avancées en santé et écologie on pu être prise en compte par les pouvoirs en place.
...Enfin, on peut vivre à son échelle ce qui est minoritaire et pourtant plus en adéquation avec des besoins de liberté et mettre en pratique sans attendre une légitimation par les gouvernements : comme on le fait avec le polyamour, comme d'autres le font avec de l'agriculture soutenable, ou avec des échanges de musiques libre.
...Bref, dans ce mouvement, je pratique une démocratie proche de l'autogestion anar, qui contient une certaine exigence de responsabilité personnelle et d'écoute des contraire.
....Rien que cette pratique me plait : ne pas décider par un vote majoritaire mais de fonctionner par consensus (chercher l'accord de l'assemblée présente jusqu'à ce que un position qui convienne à tous ressorte - quitte à ce que le choix final soit paradoxal, ex : "on veut le beurre et l'argent du beurre, d'accord, motion votée, comment on va obtenir ça ?"
...Autre pratique : on ne fait plus d'applaudimêtre, ni de beuglage de slogans et huées intempestives : on a trois quatre signes de main pour marquer accord, désaccord, impatience, incompréhension, et on peut parler dans un certain silence.
... Rien que pour voir ce genre de pratiques appliquées par plusieurs centaines de gens dans l'assistance, être dans le contre-pouvoir cette fois là valauit le coup.
* : enfin dans la mesure de mes intentions "réformistes", qui chez moi s'inscrivent dans une recherche plus radicalement évolutionniste-libertaire individualiste - tout comme mes intentions révolutionnaires, d'ailleurs.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.
Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 17h18
Vanessa
Je précise par ailleurs que les témoignages sont anonymes, vous ne risquez donc pas grand chose, et qu'ils s'adressent aux femmes.
Ben comme je te disais, pour moi, la peur c'est pas tellement l'exposition d'intimité (sinon je passerai moins de temps à écrire ici) que le fait que ce que je donne comme contenu puisse être trop déformé par rapport à ce que je crois réellement.
Je ne met pas particulièrement ton honnêteté en question, hein, ça aussi j'imagine que t'es bien ravie et que ça te fait une belle jambe :-) , mais je sais que selon le format dans lequel on va être cité ou montré, le contenu sera plus ou moins adapté pour rentrer dans la rubrique, le temps, la ligne éditoriale...
C'est une définition du journalisme : une synthèse de réalités faite pour informer. Cela n'est pas un Mal, c'est pas ce que je dis, hein - vile pécheresse au service du grand satan médiatique ! (8E :-)
Mais ça veut dire que lorsque quelqu'un va dans un média, il doit être très conscient de comment est fait le "filtre de réalité" spécifique à ce média.
D'où les questions : pour quel journal ? Quel format, et quelle rubrique, l'article ? Quel autre contenu, à part le témoignage ? Quelle est ta doc de départ, ton idée ?
Là encore, il s'agit certainement pas de te faire écrire mot pour mot ce que tes "témoins" veulent que tu écrives, affreuse manipulatrice des passions de pôvres petits idiots que nous sommes. Mais d'aller te voir "en conscience de cause", quoi. Voilàààà.
Oui, je suis chiant.
C'est pas mon jour.
Désolé.
Discussion : Petites phrases bonnes pour le moral
Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 16h56
Deville : heu... le solipsisme, c'est pas comme ça que je le connais. Normalement, le solipsisme, c'est "rien n'existe à part moi, tout le reste est issu de mon imagination, je suis un cerveau dans une cuve et on me projette une illusion sensorielle".
C'est le stade ultime de la paranoïa, et une justification "rationnalisée" de l'égoïsme : si tout est imaginaire, les autres ne sont pas réels, je fais ce que je veux on s'en fout c'est pas du vrai.
Discussion : Déceptions du polyamour
Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 16h51
Eclisse
Pas mieux.
Quand on sait que l'homéopathie, fumisterie basée sur la 'mémoire de l'eau', n'est qu'une gigantesque supercherie.
A un point près, tout de même : ce que même si l'homéopathie relève du placebo... Les placebos marchent. Dans aucune étude épistémique, tu vois le placebo faire 0 effet. Alors que c'est de l'eau et du sucre. Autrement dit, il y a un ressort dans la tête, qui dit au corps "ben puisque on te dit qu'on te soigne, tu es soigné".
Quand on trouvera les mécanismes précis de ce machin là, on pourra guérir avec des placebos qui font juste un bien périphérique (mettons : les tisanes), un peu de repos un habit de blouse blanche, presque à chaque coup.
En attendant, les homéopathes, ce qu'ils font, c'est pas tellement donner leur granules qu'écouter, parler et orienter (pour les meilleurs). Ce qu'un généraliste, même bon, n'a pas toujours la possibilité matérielle de faire (pas assez de temps pour chaque patient).
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.
Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 13h51
@ dragonphoenix
- beh moi c'est plutôt pareil, je suis pas un grand méfiant... sensible, facilement inquiet, mais pas méfiant. Mais j'avoue que sur le sujet média/intime, oui, plus.
Autant je raconte littéralement ma vie sur un blog, à partir de mon profil FB on peut j'imagine venir me casser ma gueule à la sortie de chez moi, mais face à un média, qui a beaucoup plus de contraintes que moi pour gérer son contenu, je suis plus sur la distance.
- nan mais "dyslexique", c'était pour me charger moi, dire à quel point je me sens décalé sur ce coup... Pas tellement d'avoir mal lu, mais d'être pris en flag de lecture trop rapide !
(ok, donc, heu, Siesta ta gueule, hein, je vais aller me coucher, voilààààà).
Discussion : Déceptions du polyamour
Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 13h37
Eclisse
3) Il n'y a pas de paradigme, la sexualité ne se résume pas à l'exclusivité VS "polyamour".
Message modifié par son auteur il y a 10 minutes.
Très juste aussi.
Discussion : Déceptions du polyamour
Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 13h36
zina
Mais dois-je vraiment douter de tout à présent ? Dire à celui ou celle qui me montre son engagement par des choses soi-disant explicites (comme vivre avec moi, être dans une relation durable, ou me présenter sa famille) dois-je toujours garder à l'esprit que ces choses là ne signifient rien ?
Message modifié par son auteur il y a quelques instants.
C'est pas "engagement à la vie à la mort" d'un côté et "aucune preuve ne veut jamais rien dire" de l'autre.
Ca dépend énormément de qui est la personne en face, quels sont tes besoins d'elle et tes besoins dans la vie, comment la vie se passe...
Tout ça peut contribuer à un désamour comme à un engagement.
On ne "décide" donc pas si on arrête d'aimer ou si on aime encore, enfin, disons que comme tout ce qui dure le temps, c'est pas une décision qui se fait pour les mêmes raisons chaque jour.
(encore une fois : même s'il s'agit de "rester").
C'est vrai que ce relativisme peut sembler un peu pessimiste, je suis pas quelqu'un qui se laisse beaucoup faire par "la magie amoureuse".
Mais cela dit, c'est l'amour vécu qui compte, celui qui a été et été beau. C'est avec cela que tu construits la suite, que tu sais ce que vaut "ton engagement", ce qui dans l'alchimie va être fiable ou risque de se "dissoudre".
C'est de cette partie positive (faites de beau moments, de compréhension, d'épanouissements) de cette vie matérielle et concrète de l'amour dont on ne peut pas complètement douter.
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.
Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 13h02
Woups, c'est le vrai nom véritable ?
En ce cas, mes excuses sincères, je ne me moquais pas d'un nom réel, mais du pseudo que je croyais lire dans un cadre où les confidences "intimes" ne devaient pas être accueillies trop "sarcastiquement".
Et en vérifiant sur google l'orthographe de "sarcastiquement", boum, loi de murphy j'ai l'air bête deux fois pour le prix d'une, j'ai compris qu'en plus, je plaçais mal le R.
Ceci explique ma lecture biaiso-bigleuse.
Oké, je me rend compte à 35 ans que je suis dyslexique, comme ça, devant tout le monde, wouhou. :-/
C'est que... 4 consonnes qui se suivent, quand je suis pas dans le pays basque, ça me fait interpréter ma lecture : j'étais convaincu que c'était un jeu de mot et un pseudo...
Mettez ça sur le dos d'une petite nuit, et d'un tropisme de la distance nécessaire que je souhaite avoir si je devais parler de ma vie poly à un journaliste, et, donc sur une dyslexie découverte en direct.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.