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Discussion : Des poly dans le mouvement des "Indignés"

Siestacorta
le jeudi 02 juin 2011 à 13h50
@ Deville
Je ne vais pas te répondre point par point, d'autant que sur certaines propositions, je suis de plus plutôt d'accord*.
Pas trop sur la partie "sciences politique" : il y a bien différentes formes de démocratie, de rapport au Droit, à la constitution, mais le constant d'un défaut de pouvoir des gens sur leur démocratie contemporaines demeure quelle que soit l'option.
Plusieurs explications à cela, pas le meilleur endroit pour développer, mais c'est en tout cas un des débats internes dans les AG d'Espagne et dans lma parisienne à laquelle je me suis joint.
Mais beaucoup des propositions que tu suggèresi me plaisent !
Je souhaitais réagir à ta conclusion, pour expliquer pourquoi ce mouvement m'intéresse :
Deville
Quand on exprime sont indignation en occupant un lieu public, il vaudrait mieux expliciter ce que l'on attend du pouvoir en place pour que cesse "l'indignation" et donc l'occupation. Une manifestation sans revendication précise que le pouvoir peut exhaucer c'est de l'agitation pas de l'activisme.
J'ai deux réponses à ça, l'une qu'on peut aussi entendre parmi les gens qui font le mouvement, et l'autre plus personnelle.
1) à propos de la "revendication" : point de vue entendu en AG : les revendications naissent de l'indignation, non l'inverse.
... Bien sûr qu'il y a un fantasme "place Tahrir" dans la tête des gens qui vont aux AG, et bien sûr que nos situations sociales, culturelles et institutionnelles sont bien différentes. Pourtant, même en Egypte, la revendication a changé avec le temps (au début, c'était juste des demandes de réforme, ensuite, ça été clairement "Dégage").
.... Par ailleurs, il y a en commun dans tous les pays où le mouvement se montre, la conscience qu'une énorme partie des décisions qui concernent nos vies ne sont pas prises dans des cadres où nous pouvons les influencer. Je ne cite personnellement pas le capitalisme comme "méchant" : "il n'y a pas de méchant système, mais une somme d'individuelles lâchetés" (Vaquette).
....Je pense donc que nos démocraties pourraient se doter de pratiques internes ( une mise à jour de nos responsabilité individuelle d'electeur, des institutions trranparentes) et d'institutions démocratiques, pour lutter contre les pouvoirs iniques et sans légitimité autre que leur poids économique (contrôle sur les "disparition de richesses" les plus évidentes : paradis fiscaux, argent fictif, finance et pouvoir déconnectés des économies concrètes...).
2) Réponse plus personnelle, donc, en aucun cas représentative, mais qui peut cependant donner un sens aux manifs d'"enragés" (comme aurait dit De Gaulle).
Tu propose d'expliciter "ce que l'on attend du pouvoir en place".
....Bon, si je voulais faire facile, je me contenterais de répondre "pas grand chose : ces bouffons irresponsables se sont délestés du pouvoir et l'ont laissé aux consortiums économiques".
...Mais je pousse un peu plus loin mon bouchon. Bien que favorable à des réformes, je crois nettement plus au "contre-pouvoir" qu'aux pouvoirs en places. Quelle que soit le sujet de révolte, je crois vraiment que je suis plus à ma place à participer à une revendication et à une contestation qu'à une mise en place de résolutions, toujours insuffisantes, contraintes, imparfaites.
... Etre aux responsabilités, prendre le pouvoir, c'est constater les limites du pouvoir. Constater que faire ce que l'on désirait va être compliqué, long, conditionné. Avoir le pouvoir, c'est constater son impuissance. Mon désir de liberté, ma vitalité me poussent en dehors de ce type de situation morbide pour moi. Ce n'est pas que je ne veuille pas me mouiller, c'est que je ne pense pas faire de bonne chose de mon énergie individuelle là.
...C'est pourquoi je préfère être dans le contre-pouvoir, la proposition, l'opposition. Un peu pour la même raison qu'un parti aime être un certain temps parti d'opposition : parce qu'à ce moment, il a la possibilité de construire sa critique et ses proposition d'autre chose que ce qui est en train de ne pas suffire. Et comme je pense que c'est pas tout d'exiger de soi de survivre, mais qu'on doit pouvoir accéder à un maximum de libertés et de richesses possible, je suis assez certain d'être toujours dans la position où j'ai des critiques et des propositions.
...Enfin et surtout, les idées que tu portes quand tu es dans le contre-pouvoir, elle conservent leur potentiel, leur puissance. Ce n'est pas une question de "pureté" - c'est pour ça que je peux accepter les revendications réformistes ! Mais une question d'être du côté des idées qui ont besoin d'être soutenues pour ensuite amener du progrès. Par exemple, c'est en commençant dans le contre-pouvoir que des idées comme l'abolition de l'esclavage, le vote des femmes, le droit à l'avortement et les avancées en santé et écologie on pu être prise en compte par les pouvoirs en place.
...Enfin, on peut vivre à son échelle ce qui est minoritaire et pourtant plus en adéquation avec des besoins de liberté et mettre en pratique sans attendre une légitimation par les gouvernements : comme on le fait avec le polyamour, comme d'autres le font avec de l'agriculture soutenable, ou avec des échanges de musiques libre.
...Bref, dans ce mouvement, je pratique une démocratie proche de l'autogestion anar, qui contient une certaine exigence de responsabilité personnelle et d'écoute des contraire.
....Rien que cette pratique me plait : ne pas décider par un vote majoritaire mais de fonctionner par consensus (chercher l'accord de l'assemblée présente jusqu'à ce que un position qui convienne à tous ressorte - quitte à ce que le choix final soit paradoxal, ex : "on veut le beurre et l'argent du beurre, d'accord, motion votée, comment on va obtenir ça ?"
...Autre pratique : on ne fait plus d'applaudimêtre, ni de beuglage de slogans et huées intempestives : on a trois quatre signes de main pour marquer accord, désaccord, impatience, incompréhension, et on peut parler dans un certain silence.
... Rien que pour voir ce genre de pratiques appliquées par plusieurs centaines de gens dans l'assistance, être dans le contre-pouvoir cette fois là valauit le coup.
* : enfin dans la mesure de mes intentions "réformistes", qui chez moi s'inscrivent dans une recherche plus radicalement évolutionniste-libertaire individualiste - tout comme mes intentions révolutionnaires, d'ailleurs.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 17h18
Vanessa
Je précise par ailleurs que les témoignages sont anonymes, vous ne risquez donc pas grand chose, et qu'ils s'adressent aux femmes.
Ben comme je te disais, pour moi, la peur c'est pas tellement l'exposition d'intimité (sinon je passerai moins de temps à écrire ici) que le fait que ce que je donne comme contenu puisse être trop déformé par rapport à ce que je crois réellement.
Je ne met pas particulièrement ton honnêteté en question, hein, ça aussi j'imagine que t'es bien ravie et que ça te fait une belle jambe :-) , mais je sais que selon le format dans lequel on va être cité ou montré, le contenu sera plus ou moins adapté pour rentrer dans la rubrique, le temps, la ligne éditoriale...
C'est une définition du journalisme : une synthèse de réalités faite pour informer. Cela n'est pas un Mal, c'est pas ce que je dis, hein - vile pécheresse au service du grand satan médiatique ! (8E :-)
Mais ça veut dire que lorsque quelqu'un va dans un média, il doit être très conscient de comment est fait le "filtre de réalité" spécifique à ce média.
D'où les questions : pour quel journal ? Quel format, et quelle rubrique, l'article ? Quel autre contenu, à part le témoignage ? Quelle est ta doc de départ, ton idée ?
Là encore, il s'agit certainement pas de te faire écrire mot pour mot ce que tes "témoins" veulent que tu écrives, affreuse manipulatrice des passions de pôvres petits idiots que nous sommes. Mais d'aller te voir "en conscience de cause", quoi. Voilàààà.
Oui, je suis chiant.
C'est pas mon jour.
Désolé.
Discussion : Petites phrases bonnes pour le moral

Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 16h56
Deville : heu... le solipsisme, c'est pas comme ça que je le connais. Normalement, le solipsisme, c'est "rien n'existe à part moi, tout le reste est issu de mon imagination, je suis un cerveau dans une cuve et on me projette une illusion sensorielle".
C'est le stade ultime de la paranoïa, et une justification "rationnalisée" de l'égoïsme : si tout est imaginaire, les autres ne sont pas réels, je fais ce que je veux on s'en fout c'est pas du vrai.
Discussion : Déceptions du polyamour

Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 16h51
Eclisse
Pas mieux.
Quand on sait que l'homéopathie, fumisterie basée sur la 'mémoire de l'eau', n'est qu'une gigantesque supercherie.
A un point près, tout de même : ce que même si l'homéopathie relève du placebo... Les placebos marchent. Dans aucune étude épistémique, tu vois le placebo faire 0 effet. Alors que c'est de l'eau et du sucre. Autrement dit, il y a un ressort dans la tête, qui dit au corps "ben puisque on te dit qu'on te soigne, tu es soigné".
Quand on trouvera les mécanismes précis de ce machin là, on pourra guérir avec des placebos qui font juste un bien périphérique (mettons : les tisanes), un peu de repos un habit de blouse blanche, presque à chaque coup.
En attendant, les homéopathes, ce qu'ils font, c'est pas tellement donner leur granules qu'écouter, parler et orienter (pour les meilleurs). Ce qu'un généraliste, même bon, n'a pas toujours la possibilité matérielle de faire (pas assez de temps pour chaque patient).
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 13h51
@ dragonphoenix
- beh moi c'est plutôt pareil, je suis pas un grand méfiant... sensible, facilement inquiet, mais pas méfiant. Mais j'avoue que sur le sujet média/intime, oui, plus.
Autant je raconte littéralement ma vie sur un blog, à partir de mon profil FB on peut j'imagine venir me casser ma gueule à la sortie de chez moi, mais face à un média, qui a beaucoup plus de contraintes que moi pour gérer son contenu, je suis plus sur la distance.
- nan mais "dyslexique", c'était pour me charger moi, dire à quel point je me sens décalé sur ce coup... Pas tellement d'avoir mal lu, mais d'être pris en flag de lecture trop rapide !
(ok, donc, heu, Siesta ta gueule, hein, je vais aller me coucher, voilààààà).
Discussion : Déceptions du polyamour

Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 13h37
Eclisse
3) Il n'y a pas de paradigme, la sexualité ne se résume pas à l'exclusivité VS "polyamour".
Message modifié par son auteur il y a 10 minutes.
Très juste aussi.
Discussion : Déceptions du polyamour

Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 13h36
zina
Mais dois-je vraiment douter de tout à présent ? Dire à celui ou celle qui me montre son engagement par des choses soi-disant explicites (comme vivre avec moi, être dans une relation durable, ou me présenter sa famille) dois-je toujours garder à l'esprit que ces choses là ne signifient rien ?
Message modifié par son auteur il y a quelques instants.
C'est pas "engagement à la vie à la mort" d'un côté et "aucune preuve ne veut jamais rien dire" de l'autre.
Ca dépend énormément de qui est la personne en face, quels sont tes besoins d'elle et tes besoins dans la vie, comment la vie se passe...
Tout ça peut contribuer à un désamour comme à un engagement.
On ne "décide" donc pas si on arrête d'aimer ou si on aime encore, enfin, disons que comme tout ce qui dure le temps, c'est pas une décision qui se fait pour les mêmes raisons chaque jour.
(encore une fois : même s'il s'agit de "rester").
C'est vrai que ce relativisme peut sembler un peu pessimiste, je suis pas quelqu'un qui se laisse beaucoup faire par "la magie amoureuse".
Mais cela dit, c'est l'amour vécu qui compte, celui qui a été et été beau. C'est avec cela que tu construits la suite, que tu sais ce que vaut "ton engagement", ce qui dans l'alchimie va être fiable ou risque de se "dissoudre".
C'est de cette partie positive (faites de beau moments, de compréhension, d'épanouissements) de cette vie matérielle et concrète de l'amour dont on ne peut pas complètement douter.
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 13h02
Woups, c'est le vrai nom véritable ?
En ce cas, mes excuses sincères, je ne me moquais pas d'un nom réel, mais du pseudo que je croyais lire dans un cadre où les confidences "intimes" ne devaient pas être accueillies trop "sarcastiquement".
Et en vérifiant sur google l'orthographe de "sarcastiquement", boum, loi de murphy j'ai l'air bête deux fois pour le prix d'une, j'ai compris qu'en plus, je plaçais mal le R.
Ceci explique ma lecture biaiso-bigleuse.
Oké, je me rend compte à 35 ans que je suis dyslexique, comme ça, devant tout le monde, wouhou. :-/
C'est que... 4 consonnes qui se suivent, quand je suis pas dans le pays basque, ça me fait interpréter ma lecture : j'étais convaincu que c'était un jeu de mot et un pseudo...
Mettez ça sur le dos d'une petite nuit, et d'un tropisme de la distance nécessaire que je souhaite avoir si je devais parler de ma vie poly à un journaliste, et, donc sur une dyslexie découverte en direct.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Le bilan, un an après

Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 11h16
Ben, le "tout tout de suite", il faut que ce soit "tout le reste" tout de suite, avant "lui" tout de suite... enfin, je crois que c'est une option pour que ça s'apaise un peu plus vite.
Et ça devient PA/utopiste si, après tout de suite, tu te sens mieux, ils se sentent ben, vous vous reparlez, à trois, entre quatzyeux, à trois, les autres quatzyeux... et puis après... c'est après. Différent d'aujourd'hui, en tout cas.
(oui, je crois qu'aujourd'hui je vais me faire un challenge enfonçage de portes ouvertes, je pense que j'ai un bon score de départ, déjà rien que sur le fil.)
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 10h56
"Vanessa krstic" ? (c'est nom devant le mail)
ssa - K -rstic ?
Heu, je trouve ce pseudo super rigolo et bien trouvé, mais pour accueillir des témoignages en confiance sur des situations un peu à part, ça aide pas bien...
Discussion : Le bilan, un an après

Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 10h50
Désolé d'apprendre cette issue un peu triste.
Je suppose que tu es en plein dedans, et qu'une réponse "pratique/optimiste" ne sera pas la plus opportune.
Mais... Tout ça, c'est aujourd'hui. Demain est un autre jour. Et tant va le maçon au puits qu'à là fin dansez maintenant... heu.. Si ça a un sens, sisi, tu relis après, mais attend.
Sans dec : demain, la situation sera pas tout à fait aussi rude.
Vous êtes des proches, les uns les autres.
Ca va peut-être prendre du temps, mais avec un peu de patience (oui quand même là ya bobo à vif), de subtilité et de délicatesse (et si j'ai bien compris, toi et l'homme en question en possédiez (témoignage indirect, hein, les on-dit, les rumeurs, mes réflexes de commère et non je me souviens plus à qui j'ai demandé)), vous pourriez devenir des very special friends.
Ca demandera surtout du travail pour toi et ton amie, mais tu as l'air quand même solide (là j'hypothèse) ,elle connaît très probablement ta rigueur morale, et si elle te voit continuer ta vie, avoir un amoureux, elle sera peut-être moins jalouse, et te laissera peut-être une place un spéciale qu'en tant que mono, elle aurait pas pensé donner, mais en tant qu'amie de Junon et de son ex...
Non ?
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Déceptions du polyamour

Siestacorta
le mercredi 01 juin 2011 à 10h37
Siestacorta
@Lutin Vert
C'est vrai que le non-engagement n'est pas une conséquence du polyamour (d'expérience perso, c'est plutôt le contraire en fait : pour un poly heureux de sa situation de liberté, il peut du coup faire durer sa relation plus longtemps).
En revanche, je crois pas que le non-engagement soit une question spécifique aux mecs. Ca, c'est un cliché.
Même s'il se vérifie pour des questions culturelles/sociales/ historique, ça n'est pas une question de masculin/féminin, dans le fond.
Par exemple, dans la communauté homosexuelle, je suis sûr (d'expérience de proche) (hahéjepeux pas être partout à la fois hohéheinbon) qu'on trouve plein de difficultés de construction de relation durable.
Et je sais qu'il y a des façons de "mal s'engager" et de faire des engagements difficilement constructibles qui iraient à hommes et femmes :
-on se met ensemble et on projette l'avenir alors qu'on a aucune expérience ou très spécifique des rapports d'intimité (et donc d'engagement),
- on se lance dans des passions avec des gens avec qui on a toute chance de se planter tellement ça saute aux yeux que ça ajoutera les problèmes de chacun au problèmes de couple,
-on s'engage à des promesses (de fidélité ? :-P ) qu'on ne saura pas bien tenir, ou qu'on tient sans s'être jamais interrogé dessus...
etc...
L'engagement, idéalement, ça se fait pas parce que le love c'est tro bo. Ca devrait se faire quand on peut le faire humainement. Et humainement, hommes et femmes se répartissent très équitablement les conneries.
Message modifié par son auteur il y a quelques instants.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Je ne sais pas qui est cette dwam, mais elle me plaît bien !
Discussion : Nos différences, entre les hommes et les femmes

Siestacorta
le mardi 31 mai 2011 à 09h56
On se fabrique avec les modèles et les outils qu'on a à sa disposition pendant l'enfance, l'adolescence.... Nos comportement sexués compris. On se met dans des rôles :
- le patriarche / trop autoritaire,
- le mec tout ébahi d'avoir rencontré une fille / refusant toute modification de son nouveau cocon,
- les séducteurs impénitents / qui se sentent moches ou nuls si ils ont pas leur dose de charmés
- les passionnés / drama queen qui ne se sentent pas vivre si ça tire pas tout le temps...
- la maternante / qui protège tellement son aimé qu'elle le devance toujours et le laisse jamais découvrir...
- l'indépendant claustrophobe / incapable de bâtir quelque chose à quoi tenir plus de 3 mois.
Tous ces rôles, on les interprète, adapte à notre identité sexuelle... Qui elle même est un rôle.
Beaucoup, à un certain moment, croient ne plus changer. Ils craignent souvent de remettre en cause leur comportement actuel, parce qu'ils préfèrent un fonctionnement insatisfaisant mais connu à un fonctionnement possiblement meilleur mais demandant d'affronter des situations nouvelles, des choix nouveaux.
C'est trop fatigant de se remettre en cause... Mais il ne faut pas se laisser aller à sa propre lâcheté.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Il m'offre une bague... quelle signification en sachant son train de vie ?

Siestacorta
le lundi 30 mai 2011 à 20h34
katsue
Un peu de légèreté , j'ai envie de relancer le fil ..à ma manière :
"Il ne m'offre pas la bague attendue ..quelle signification en sachant son train de vie ?"
On n'est jamais déçu qu'en proportions de ce qu'on attend. Ce n'est pas l'autre qui fabrique nos attentes, c'est nous.
Discussion : [Texte] Magazine Psychologies juin 2011

Siestacorta
le lundi 30 mai 2011 à 20h26
- il y a des gens bêtes, mais personne n'est bête de la même manière, ni tout le temps, ni pour les mêmes raisons. Si tu les mets pas tous dans le même sac, et si tu arrives à avoir des réactions nuancées, tu est déjà en train de comprendre mieux le monde qu'eux, qui pour le coup ne voient pas de complexité nulle part.
- psychologies fait partie d'une certaine culture "douceâtre", où il faut toujours être gentil tout le temps... C'est un peu normal, la psycho est quand même un ensemble de techniques destinées en principe au soin. Mais ce n'est pas parce qu'ils sont un peu bisounours qu'ils sont charlatans. Le fait de parler de soi, interroger son passé et trier ses fonctionnements mentaux dans une psychothérapie (avec quelqu'un qui a une connaissance de leurs structures) n'est certes pas une science exacte. Néanmoins le constat empirique fest vérifié par des lustres d'annales et de témoignages qu'on ne peut pas ignorer juste parce qu'on a pas la formule pour les faire fonctionner à 100 % : les thérapies issues de la psychanalyse font régulièrement effet là où aucun soin physique/chimique ne marche. Et faire le point sur soi, sur sa vie, oui, ça permet réellement d'avancer, et parfois de sortir de perception du monde faussées par des interprétations de la mémoire tronquée, de sentiments conservés et laissés à pourrir au fond de soi... Se faire accompagner par un thérapeute, ça marche, pour peu qu'on y aille honnêtement et qu'on ait trouvé quelqu'un en qui on a une certaine confiance. C'est cela que psychologies décrit et vulgarise.
- oui, l'information doit être triée, c'est exactement ce que je dis. Mais on fait aussi avec ce qu'on a à trier... Des médias qui décrivent le polyamour "vu du dehors" ne sont pas légion. Et psychologie contient beaucoup de texte et d'info. C'est à dire que, par définition, il y a plus de matériel à traiter dedans (d'autant que le dossier fait plusieurs pages) que dans une demi page expédiée sans multiplication des points de vue.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : [Texte] Magazine Psychologies juin 2011

Siestacorta
le lundi 30 mai 2011 à 17h08
Tout les réalités sont complexes et spécifiques.
Celle de ce magazine de vulgarisation aussi. Il y a des pages de vent, il y a d'autres choses plus utiles. Et oui, le dossier sur le PA est pas mal.
Discussion : [Texte] Magazine Psychologies juin 2011

Siestacorta
le lundi 30 mai 2011 à 13h25
@ Eclisse : tu as raison. Tu ne peux pas faire confiance à ton propre sens critique pour trier dans le texte le crédible du mauvais. Ni pour dire exactement ce qui te semble faux.
Ecoute ce qui te confirme dans ton idée, ne t'informe pas sur le reste.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Des poly dans le mouvement des "Indignés"

Siestacorta
le lundi 30 mai 2011 à 12h49
Sinon, pour ceux qui sont pas saoulés de me lire faire mon malin, j'ai envoyé un petit texte sur leur forum.
(Ouais, Siesta écrit ailleurs, ça va vous faire des vacances, hein ? :-) )
Mon texte est là, il s'agit d'une réaction à une vidéo qui montre plus la répression des radicalistes du mouvement que le mouvement lui-même.
Vous me direz ce que vous en pensez...
Discussion : Des poly dans le mouvement des "Indignés"

Siestacorta
le lundi 30 mai 2011 à 12h32
[bohwaz et Admins, je veux pas squatter trop d'espace, et le précédent fil que j'ai ouvert fera doublon avec celui-ci. Est-il possible de fermer l'ancien et de rediriger ?]
Coucou.
Hier j'étais - comme prévu dans le fil sur Bastille - à la manif.
Il y avait aussi Poly-glott et Françoise Simpère... On a pu parler ensemble de la liberté sexuelle, du fait que les mouvement politisés étaient souvent réacs ou dans le déni sur les question de moeurs !
Mon identité "poly" est issue d'une réflexion plus globale sur la liberté... Et elle se prolonge dans mon intérêt pour certains combats politiques.
A Bastille ous étions un bon millier sur le Parvis et sur les marches de l'Opera.. Beaucoup plus que dans la semaine précédente....
Si je me fie à l'ambiance des votes, au termes employés et à ceux que la foule rejetait, il y avait là beaucoup de gens sans étiquettes politique "apartides" pour reprendre le terme employé dans les appels des "Indignés".
Oui, des gauchissssss comme moi, avec un bagage politique moins neutre, il y en avait aussi. Mais pour l'heure, les organisateurs semblent vraiment rassembler sans s'en tenir à des discours trop "radicalistement" formatés, ces façon de militer et transmettre la révolte qui échouent si souvent à faire vivre les combats qu'ils portent.
Je voudrais que plein de gens se sentent comme moi atteint dans leur sens de la liberté et de la justice, ces valeurs que nos démocratie portent moins chaque jour, en les échangeant contre la liberté d'entreprise et l'égalité dans la mouise .
Que de plus en plus de gens se reconnaissent dans ce mouvement naissant, qui s'étend aujorud'hui à travers plusieurs pays du monde, et est très fort en Espagne, en Grèce.
La prochaine AG de Bastille se tiendra mardi soir à 19h.
Le site pour s''informer sur le mouvement est "reelledemocratie.fr" et le texte d'appel à la mobilisation est là.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.