Polyamour.info

Siestacorta

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Discussion : "Tu finiras seule, sans enfant, avec un boulot nul, dans ton appartement en location". Eloge de l'espoir par mes amis monogames heureux...

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Siestacorta

le mardi 15 octobre 2013 à 23h32

Bonus :
- bravo pour la grosse confidence. Beaucoup d'ordre dans les idées, c'est étonnant que tu dises ne pas t'être confiée auparavant, parce qu'on sent des mots très réfléchis.

- ce bout-là,

le poly de Notomys
Lui m'avait en outre dit clairement qu'à partir du moment où j'avais décidé d'être exclusive avec un autre, que j'avais "contractualisé" en me mariant, il ne souhaitait plus me voir de façon artificiellement amputée. Il disait que nous avions toujours envie de vivre notre relation mais que par contrainte sociale, je bridais ce qui était vrai. Et que lui ne voulait pas d'une relation fausse avec moi. Qu'il préférait rien que mal.

ça sonne un peu bizarre, quand même, pour un type que tu décris comme assez capable de dialogue. Qu'il ne sois plus arrivé lui à te voir dans ce cadre, bon, il voulait pas te faire flancher / voulait pas s'amputer lui de sa façon d'être dans votre relation, mais dire que toi n'aurais pas été vraie... ??? Que votre relation soit "artificiellement amputée" par ton mariage et par tes engagements ?
La liberté qu'on s'autorise, celle qu'il pratique pour sa vie à lui, ça n'enlève rien à tes choix d'alors. Et comme il fait partie des gens qui semblent capables de fidélité dans le temps et malgré les changements de vie, il peut aussi essayer de se contraindre à une amitié classique : la poly-souplesse, ça peut marcher dans ce sens là, ça aurait pas été "mal".

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : "Tu finiras seule, sans enfant, avec un boulot nul, dans ton appartement en location". Eloge de l'espoir par mes amis monogames heureux...

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Siestacorta

le mardi 15 octobre 2013 à 23h02

Non, t'es pas folle, évidemment.

Ben écoute, si tu le sens, passe à un des cafés poly (voir la rubrique "évènements" en haut à gauche de cette page, ou sur le calendrier de amours.pl ) .
Même si c'est loin de chez toi, faut tenter le coup, t'organiser, parce que l'aspect rassurant de "des gens comme moi", t'en prends une dose massive, et je crois en effet que ça te fera beaucoup de bien. (Je pars du principe que tu n'habites pas vraiment en Afghanistan comme l'indique ton profil, je fais peut-être erreur ?)

Pour ce qui est de rencontrer, essaie okcupid. Site de rencontre, en anglais, mais qui a deux très gros avantages :
- le système pour savoir si il y a des gens qui te correspondent, et donc ayant du poly dans leur pratique, est basé sur des questions. Tu réponds à 150/200, ça rend les stats assez fiables. ET si dans les questions tu as parlé de non-exclusivité, et que tu as Plus de 80 % de correspondance avec un homme, c'est pas un hasard. Il y a pas mal de poly d'ici dessus, justement parce qu'ils cherchent des fonctionnement peu évoqués en france.
- c'est gratuit

Au pire, tu tomberas sur des gens avec qui papoter, ce qui fait aussi du bien !

Ton ami te laisse de la liberté, pour ne pas en abuser...
J'ai tendance à moins aimer les libertés qu'on me "laisse", c'est curieux...
Tu peux pas abuser de liberté tant qu'elle te donne ce que tu attends d'elle, hein. La liberté, ça s'use si on s'en sert pas, pour déformer complètement ce que disait Beaumarchais.

Tu peux abuser de sa confiance, par contre, si tu parles pas de tes aspirations. Tu ne sais pas trop faire autrement, mais, pour ce que j'en sais, ça va pas aider pour la suite avec lui - parce que les mensonges, c'est comme les caniches, ça devient méchant en vieillissant. Avant de rencontrer de nouveaux gens, faudra sans doute préparer le terrain, dire que tu veux bien t'engager, mais selon des termes définis avec toi, pas par la Tradition-toutl'mondefaitça.
Donc, oui, la démarche de venir écrire ici et celle de tenter de rencontrer des gens qui pensent pas comme ton entourage va sans doute te réconforter et te donner de quoi te sentir légitime dans tes attentes.

Va pas plus vite que la musique, hein, si tu tiens à ton officiel, je te conseille d'être claire dans ta démarche : bien que tu aies envie de rencontres, pour l'instant, vaut mieux pas les bombarder sans toi, te sentir "forte".
Une étape possible, c'est de lui dire "je vais aller à un café poly, j'ai besoin d'entendre parler ces gens là, je draguerai pas sur place, tu peux venir pour écouter et voir qu'il s'agit pas d'emballer des inconnus". Et ne plus lire "discrètement" ce qui semble beaucoup t'intéresser.
Tu as peur d'être quittée, ça se comprend, mais quitte à ce que ça passe pas bien, autant ne pas faire du mal avec une situation trop emberlificotée...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Je ne peux pas le vivre, j'ai tellement honte.

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Siestacorta

le mardi 15 octobre 2013 à 22h00

Marie-Georges
En fait j'ai voulu aller trop vite, j'attendais qu'il me félicite pour mon bonheur (l'idéal poly d'entrée de jeu, en somme), comme si cela pouvait être spontané après des années de couple mono... Le temps est ton ami ! Faut juste arriver à décortiquer tes explosions. Pas facile mais faisable.

(+)
Le tempo joue beaucoup !

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Discussion : Je ne peux pas le vivre, j'ai tellement honte.

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Siestacorta

le mardi 15 octobre 2013 à 21h29

Oué, ya dissonance, comme tu dis.
Mais déjà, c'est vachement bien que tu te regardes bien en face, et que tu te poses les questions, et qu'entre vous deux il soit possible de parler. C'est ce dialogue qui peut vous tenir ensemble, presqu'autant que votre foyer et vos engagements mutuels.

Ta relation avec W, elle en était où, avant qu'elle rencontre un garçon ? Quels étaient vos bons moments, qu'est-ce qui n'allait pas si bien, qu'est-ce qu'elle disait elle de cette relation, que répondais tu / pensais-tu ?

Quand tu dis "de savoir qu'elle peut en aimer un autre que moi, ça me désintègre de l'intérieur", qu'est-ce qui te fait souffrir :
- qu'elle soit pas toujours là,
- qu'elle puisse ne pas rester avec toi à l'avenir,
-qu'il se passe des choses pour elle que tu ne provoques pas ?
- que tu puisses avoir moins de qualités qu'un autre ?
- en savoir trop ou pas assez ?
- le regard que les autres pourraient porter sur toi ?

Non, a priori, c'est pas tout ça, en tout cas, il y a le plus souvent un aspect qui met plus de pression que les autres.

(oh, et maintenant que tu as lâché un peu de vapeur, utilise la touche entrée deux fois pour sauter des lignes de temps et marquer les paragraphes, sinon on peut perdre le fil de la lecture, et pour te répondre ça aide pas !)

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Discussion : Y a t il des poly dans le nord pas de calais

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Siestacorta

le mardi 15 octobre 2013 à 14h05

nadphil, etre-plus et papagab, écrivez vous en MP et commencez à écrire des modalités pour vous trois, une fois un peu précisé (quelle ville, qui peut aider pour transporter / accueillir), vous vous accordez pour faire vivre un fil nord pôly, vous prenez une date.

Moi je pourrai la relayer sur le groupe facebook, et vous voyez si par hasard vous pouvez pas faire suivre de votre côté.

Expérience: à quatre ou cinq, il y a déjà souvent pas mal de trucs à raconter.

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Discussion : S'auto-suffire nécessite-t-il un minimum de distance ?

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Siestacorta

le lundi 14 octobre 2013 à 23h00

Yoni

D'où la question de savoir, de quelle façon était vécue cette indépendance (ou disons plutôt comment elle était atteinte !).

Récupérée aujourd'hui même chez une poly : "je suis pas anti-social, je suis pro-solitude".
En gros, si tu veux te sentir moins dépendant, faut aimer ta solitude. Etre bien quand t'es tout seul, mais aussi trouver ta façon d'être bien en étant "seul avec les autres".
Pour ma part, je suis rêveur, introspectif et contemplatif, donc bon, quand je suis seul avec quelqu'un, je crains plutôt que ce soit lui qui s'emmerde.

Bref, aimer ta solitude : aimer ce que tu fais et ce que tu vis quand tu es seul. Aimer des activités dans lesquelles tu t'impliques beaucoup pour toi, qui te font découvrir des nouvelles choses souvent.
Et même, aimer s'ennuyer un peu, pas avoir peur du vide, mais s'en servir. Ne serait-ce que pour se reposer, mais aussi pour voir ce qui vient spontanément dedans comme envies.

T'es pas obligé, cela dit, de fonctionner à l'auto-suffisance. Il y a quelques polys fusionnels, qui apportent une solution au même problème que toi (bien vivre les nouvelles relations) en s'impliquant au contraire à fond dans la relation avec le tiers. Faut encore que le partenaire soit dans le même trip.

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Discussion : Soirée Open kiss & polysensuelle

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Siestacorta

le lundi 14 octobre 2013 à 18h11

Je suis preneur d'un petit CR technique, qu'est-ce que vous avez fait exactement, quelle limite, quel truc à prévoir la prochaine fois ?

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Discussion : Un couple à trois

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Siestacorta

le lundi 14 octobre 2013 à 14h06

oué, ya un bout de témoignage dedans, donc je râle pas trop ! Mais, re-précisons, le site n'a pas vocation à accueillir des annonces de rencontres.
Vous pouvez chercher sur okcupid pour ça (c'est en anglais, mais ya des poly français qui y vont, et la majorité des fonctionnalités de base sont gratuites).

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Discussion : Jamais deux sans trois !

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Siestacorta

le lundi 14 octobre 2013 à 12h16

Un des éléments à faire connaitre, c'est que beaucoup de gens, même poly et pratiquants, ont un "naturel jaloux". On la vit aussi avec les nouveaux, même en étant plus ouverts à la situation.

La jalousie n'est pas forcément un interrupteur ON/OFF, c'est un des paramêtres parmi d'autres (compersion, force de l'envie de rester avec la personne qui nous confronte à la jalousie, état du reste de notre vie, autre occupations à par "être en couple")

C'est de plus un sentiment complexe, parce que selon les personnes qui la ressentent, il ne s'enracine pas dans les mêmes problèmes. Tout le monde ne ressent pas une jalousie bloquante face aux même situations : certains ce sera à cause du sexe, d'autres de l'absence, d'autres d'un déséquilibre du rapport d'interdépendance, d'autres une possessivité, d'autres par conformité à un modèle social, d'autres d'une peur pour l'avenir. Généralement il y a un mélange, mais il y a souvent un ressort plus puissant que les autres.

C'est important de comprendre "à deux" (voir à trois si il y a une possibilité d'échanges) quel est le socle et le scénario spécifiques de chacun. Il s'agit non pas d'éviter que la situation rejetée n'arrive pas (genre "oké tu fréquentes qui tu veux mais à cause de mon ressenti on décide que tu n'auras pas de relations sexuelles ailleurs") mais de créer une bonne période de transition où il ya une confidence, une écoute et une délicatesse dans l'action, sur ce qui est en train de se dérouler.

C'est chiant, autant le savoir, parce que généralement ça arrive juste au moment où on a que envie de se lâcher dans la nouvelle relation. Mais si on veut conserver une certaine qualité dans la (les) relation(s) antérieures, on doit prendre en compte les contraintes liées à l'adaptation des autres partenaires. Ils doivent pouvoir parler, questionner, et nous, faire ce qu'on peut face à ça.

Dans l'idéal, tous les gens dans nos groupes affectifs devraient être poly, les actuels et les futurs, et du coup, on pourrait s'abandonner. On s'imagine un genre de polyamour décomplexé, où on aurait pas à se soucier de doutes qui ne seraient pas les nôtres.

En se comparant à cet idéal, on peut se retrouver bloqué, penser "ça marcherait mieux si", et du coup, pas bien regarder les comportements et solutions de notre situation concrète.
Faut savoir que même dans des cadres "tous poly, pas de jugement", on devrait aussi tenir compte des autres. Ce serait pas tellement plus facile, parce que l'acquis des relations multiples ne signifie pas qu'il n'y a aucun rapport de force, aucune attente ni demande de la part de nos partenaires. Au contraire, on se retrouve souvent à devoir tenir des engagements sans le soutien d'un modèle et d'un mode de vie matériel qui les structures (c'est plus facile de choisir un consensus mono quand ta baraque commune, ton crédit commun, le regard des autres te disent que c'est la voie à assumer).

Bref : dans un cadre omni-poly, on peut avoir aussi plein de questions, de contraintes, et ce serait aussi à nous, individuellement, de faire avec.
Et ces difficultés ne seraient pas toutes si différentes que celles que tu as avec des monos ou des poly-acceptants.
C'est en ayant confiance dans ton projet de vie pour soi qu'on peut trouver la confiance de faire malgré les obstacles, la confiance qui permet de pas être désarmé par le doute des autres. Quand tu te dis "dans la vie c'est comme ça que je veux vivre, et comme ça que je ne veux pas vivre", tu ne réussis pas tout ce que tu entreprends, mais tu n'arrêtes pas ton entreprise, quoi.

Je crains que ce soit un peu abstrait, ce que je raconte, et ça ne répond pas à "comment vous faites avec des nouveaux"... Il y a peut-être des conseils sur le net, faudrait demander à LittleJohn s'il a pas trouvé un texte de Delvaux ou aimerplusieurshommes si elle a pas déjà dû répondre à ça quelques part.
Mais même si l'expérience compte, les situations et les gens rencontrés varient, les réactions ne sont pas aisément prévisibles, par contre, la stabilité de "ce que je veux, ce que je ne veux pas", la confiance que quel que soit le parcours, on désire aller dans cette direction (ici, "vivre telles rencontres et conserver tel mode de vie et telles relations"), ça permet de pas faire machine arrière quand on ne le désire pas.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : De la gestion des Trolls sur un forum communautaire

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Siestacorta

le vendredi 11 octobre 2013 à 16h07

Non mais on va pas se vexer non plus si nos interventions sont gérables, hein.

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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Siestacorta

le mercredi 09 octobre 2013 à 23h46

Non, pas hiérarchique, mais le fait de posséder quelque chose dont l'autre a besoin te met dans une position dominante : tu peux refuser, ça ne change rien pour toi, et tu peux imposer des conditions quand l'autre n'est pas en mesure de les refuser.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Jamais deux sans trois !

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Siestacorta

le mercredi 09 octobre 2013 à 17h22

ils se sont acceptés l'un l'autre, et en dehors des reproches sur le temps, ils ne te reprochent pas ta pratique poly actuelle, c'est ça ?
Il ya des signes explicites ou un passé qui feraient qu'une réaction négative serait plus probable qu'une continuation de l'équilibre actuel ?

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Discussion : Soirée poly-philo sur le bonheur à Avignon chez Lililutine avec Luccia☺

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Siestacorta

le mardi 08 octobre 2013 à 23h20

Hésitez pas à créer un évènement sur le groupe facebook, hein, il ya une partie des gens qui ne viennent pas sur le forum.

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Discussion : Amour = Souffrance

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Siestacorta

le mardi 08 octobre 2013 à 21h59

Idéalement, tu peux espérer qu'ils précisent eux aussi quels compromis, quelles attentes et quels aspects inacceptables. Il s'agit pas seulement d'être fidèle à toi-même, faut considérer les gens quand ils le sont.

Maintenant, laisser les autres choisir... C'est pas que c'est particulièrement lâche, puisque les autres aussi pourraient préférer que ce soit un autre qui fasse le choix. C'est humain de ne pas vouloir renoncer sans y être contraint.
C'est pas lâche, mais c'est aussi un choix de ne pas choisir : c'est le choix, assumé ou pas, de dire qu'on est capable de vivre avec la situation qui nous fait souffrir et fait souffrir un autre.
On peut vivre avec, on peut être assez fort, le jeu peut valoir la chandelle et les bons moments être plus grands que les mauvais, ou penser sincèrement que tel moment de souffrance est une étape d'un processus, pour l'autre ou avec l'autre.
Mais, si on ne peut pas vivre avec, maintenant qu'on a fait le point sur les je peux / je peux pas, faut être capable de tirer les conséquences.

C'est difficile, hein, moi j'y suis pas toujours arrivé aux bons moments : quitter/ laisser partir, c'est pas facile. Mais si on le fait en ayant chacun compris et dit en quoi on cesse ainsi de se faire mutuellement du mal, on peut continuer à se respecter ensuite... Ce qui n'est pas un simple vernis : ça rend les rapports humains futurs nettement moins désespérants. Au début, elle est froide, mais après, elle est bonne, pour dire ça bêtement.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Les lundis poly - 7 octobre - Paris - Bubble Bar

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Siestacorta

le mardi 08 octobre 2013 à 15h25

Tiens, oui, j'ai pas repensé à ça, mais sur "contrainte", j'ai un avis !

Une contrainte n'est pas nécessairement quelque chose de désagréable, un truc qui va contre ce qu'on désire. C'est pas une injonction, une obligation. Par exemple, une contrainte horaire, le spectacle commence à 19h et le public ne peut plus entré une fois le spectacle débuté, ben c'est comme ça, quand on décide d'aller le voir, on fait avec cette contrainte.

Pour une contrainte d'honnêteté... Disons que même si a priori, ça peut être au contraire une spontanéïté pour certains, ça peut être spontané de dire qu'on a telle relation avec tel tiers ET plus contraignant de prendre en compte les demandes de l'autre une fois l'information passée : par exemple, oké, tu vois untel, mais en ce moment, j'ai besoin de te voir beaucoup.
La contrainte de vérité peut contenir une partie de ce qu'on va faire une fois qu'on sait qui en est où.
A mon avis doit même y avoir un minimum, dans le sens où si je n'attache aucune éventualité de devoir modifier mes plans à la réception de l'information que je donne sur ma situation, c'est que la réaction de l'autre m'est indifférente.
Meme au minimorum avec une personne qu'on ne voit que pour un truc restreint et peu contraignant - du sexe, mais pour d'autres trucs ça marche aussi bien - l'indifférence signifierait que je ne m'intéresse pas à ce que ce que vis dans cette relation continue ou s'arrête.

J'entre en relation, je suis contraint de fait (c'est pas douloureux) à une considération. C'est pas une contrainte que l'autre exerce volontairement, et si je veux je peux ne pas en tenir compte ; mais si je tiens pas compte de cette contrainte de faire avec autrui, je n'ai pas de relation avec autrui, il n'y a plus que ce que j'impose, si ça lui plait pas c'est pareil, au pire je me casse.

Il n'y aurait aucune contrainte si tous ses partenaire disaient à quelqu'un : tu fais tout ce que tu veux, je ne te demande rien, toi seul demandes et tu obtiens toujours (O my lord ).

Du coup, je ne fais pas tout ce que je veux sans contrainte, en partie parce que je suis partie de la vérité et de mon engagement dans la relation (quel que soit la hauteur l'engagement : répondre aux messages, venir aux dernier rendez-vous pris, ou soutenir la personne de façon plus continue).

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Les lundis poly - 7 octobre - Paris - Bubble Bar

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Siestacorta

le mardi 08 octobre 2013 à 11h06

Katouchka
Je tiens à préciser au passage que je ne suis pas mariée. En même temps, je comprends que le terme de mari soit plus facile à décrire la situation que compagnon ou autres...

Gloups.
En même temps quand mes potes ont commencé à se marier, je continuais à leur dire "ta copine, ton copain".
Doit yavoir un ensemble de concepts pas clairs pour moi, là. Ou un subconscient un peu trop affirmatif...

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Discussion : Les lundis poly - 7 octobre - Paris - Bubble Bar

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Siestacorta

le mardi 08 octobre 2013 à 01h22

Hé ben c'était avec plaisir.

Désolé aux nouveaux, le thème sur l'engagement choisi ce soir est pas le plus sexy et le plus facile d'accès, et on le prend pas forcément sous l'angle le plus décomplexé... J'espère que c'était pas pessimiste pour autant.
Faudra d'ailleurs qu'on réfléchisse à des débats ou des accueils "mes premiers pas poly", ou quelque chose comme ça.

Sinon, en clin d'oeil, je voulais féliciter le mari de Katiouchka et son amoureuse venus pour la première fois ce soir : ils venaient alors qu'une partie de leur histoire nous avait été racontée de deuxième main, et c'est discrètement vachement fort de leur part de parlotter avé le sourire quand on est précédés de récits qu'on a pas fait soi-même. Katiouchka aussi bravo, mais hé, honneur aux newbies.

Et aussi féliciter / m'excuser, LittleJohn et Vaniel, que je les ai lourdé avec des questions indiscrètes, mon côté Délicator, et ils m'ont même pas mis des pains (je perd rien à attendre ? je fermagu. ? ok).

Et un de ces quatre faudra laisser un gros gâteau au barman du bubble, parce que bon, on est gentils mais on consomme pas autant qu'on cause.

Et puis faut qu'on réfléchisse à un concept de soirée Saint-VaLutin.
Et une soirée polydancing.
Et...
(vais me coucher, tiens)

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Amour = Souffrance

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Siestacorta

le lundi 07 octobre 2013 à 16h31

Je récupère une réflexion qu'on m'a faite il y a pas longtemps : il ne s'agit pas de choisir entre l'un et l'autre, parce que si on pose le choix comme ça, aucun ne peut être bon.
Il s'agit de savoir ce que tu veux absolument avoir à l'avenir, ce à quoi tu peux renoncer, ce qui, en te manquant, te serait néfaste, ce qui est néfaste tel quel.

Ca peut être l'enfant, ça peut être les relations plurielles, ça peut être un aspect de ta relation avec untel... Tu choisis pas une personne (ou les deux), tu choisis ce que tu peux vivre.
Ca rend pas le choix facile, mais ça te permet d'être sûre que tu choisis ce dont tu as besoin, pas une option abstraite.

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Discussion : Les lundis poly - 7 octobre - Paris - Bubble Bar

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Siestacorta

le dimanche 06 octobre 2013 à 22h26

Quitte à faire du néologisme, polyamorie me semble esthétiquement ni meilleur ni pire que polyamour : les deux sont moches :-) ; et moi aussi je trouve que ça lèverait une ambiguïté sur la variété des pratiques possibles. Tout en étant un barbarisme plus proche de celui d'origine...

Mais à côté de ça, je crois que l'usage de polyamour a une longueur de temps d'avance. Les québécois l'employaient avant qu'on ait notre forum... Et depuis, il est repris dans des publications et des articles français.
En admettant que certains se mettent à employer polyamorie, je me demande si, au mieux, on aboutirait pas à avoir les deux mots, et que les gens demandent s'il y a une différence de fond pour ceux qui les emploient ?

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Discussion : Comment sortir de la dépendance affective ?

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Siestacorta

le vendredi 04 octobre 2013 à 13h37

Ilis
envie de lui écrire ça : c'est idiot : "Je souhaite de tout mon être que tu m'aimes ! J'ai l'impression que ton amour serait la preuve que j'ai de la valeur. Je t'assure que parfois j'ai l'impression de n'être pas plus importante qu'un verre de terre sur cette planète. Un seul regard de toi... un seul regard de toi où je lis un peu d'appréciation et je me sens pousser des ailes." mais je ne le ferai pas.

C'est pas idiot. Pour moi, ça veut dire que tu situes vraiment le problème dans ce que tu ressens : ton besoin d'être aimée parce que tu te sens verre de terre n'est pas la même chose que le besoin d'aimer le gars.
Je crois que tu sens bien, en ce moment, en quoi le premier ressenti empêche l'autre d'être bon, c'est une des raisons pour lesquelles tu pourrais ne pas avoir envie de lui envoyer le message.

L'estime de soi, ça se travaille.
D'ailleurs, selon tes moyens (sauf quelques médecins qui font ça en cabinet, c'est pas remboursé), je pense que pour travailler sur son estime de soi, c'est bon d'aller voir un thérapeute comportementaliste. Ce qui est bien dans leur type de thérapie, c'est que tu vas pas seulement parler, tu vas te retrouver à faire des exercices, des petits trucs, qui à un moment vont ressembler de près aux actions que tu voudrais pouvoir faire pour changer ta vie. Du coup, tu sens ton progrès...

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