Polyamour.info

Siestacorta

Siestacorta

Paris (France)

mastodon.parleur.net/@Siestacorta

Participation aux discussions

Discussion : S'auto-suffire nécessite-t-il un minimum de distance ?

Profil

Siestacorta

le lundi 14 octobre 2013 à 23h00

Yoni

D'où la question de savoir, de quelle façon était vécue cette indépendance (ou disons plutôt comment elle était atteinte !).

Récupérée aujourd'hui même chez une poly : "je suis pas anti-social, je suis pro-solitude".
En gros, si tu veux te sentir moins dépendant, faut aimer ta solitude. Etre bien quand t'es tout seul, mais aussi trouver ta façon d'être bien en étant "seul avec les autres".
Pour ma part, je suis rêveur, introspectif et contemplatif, donc bon, quand je suis seul avec quelqu'un, je crains plutôt que ce soit lui qui s'emmerde.

Bref, aimer ta solitude : aimer ce que tu fais et ce que tu vis quand tu es seul. Aimer des activités dans lesquelles tu t'impliques beaucoup pour toi, qui te font découvrir des nouvelles choses souvent.
Et même, aimer s'ennuyer un peu, pas avoir peur du vide, mais s'en servir. Ne serait-ce que pour se reposer, mais aussi pour voir ce qui vient spontanément dedans comme envies.

T'es pas obligé, cela dit, de fonctionner à l'auto-suffisance. Il y a quelques polys fusionnels, qui apportent une solution au même problème que toi (bien vivre les nouvelles relations) en s'impliquant au contraire à fond dans la relation avec le tiers. Faut encore que le partenaire soit dans le même trip.

Voir dans le contexte

Discussion : Soirée Open kiss & polysensuelle

Profil

Siestacorta

le lundi 14 octobre 2013 à 18h11

Je suis preneur d'un petit CR technique, qu'est-ce que vous avez fait exactement, quelle limite, quel truc à prévoir la prochaine fois ?

Voir dans le contexte

Discussion : Un couple à trois

Profil

Siestacorta

le lundi 14 octobre 2013 à 14h06

oué, ya un bout de témoignage dedans, donc je râle pas trop ! Mais, re-précisons, le site n'a pas vocation à accueillir des annonces de rencontres.
Vous pouvez chercher sur okcupid pour ça (c'est en anglais, mais ya des poly français qui y vont, et la majorité des fonctionnalités de base sont gratuites).

Voir dans le contexte

Discussion : Jamais deux sans trois !

Profil

Siestacorta

le lundi 14 octobre 2013 à 12h16

Un des éléments à faire connaitre, c'est que beaucoup de gens, même poly et pratiquants, ont un "naturel jaloux". On la vit aussi avec les nouveaux, même en étant plus ouverts à la situation.

La jalousie n'est pas forcément un interrupteur ON/OFF, c'est un des paramêtres parmi d'autres (compersion, force de l'envie de rester avec la personne qui nous confronte à la jalousie, état du reste de notre vie, autre occupations à par "être en couple")

C'est de plus un sentiment complexe, parce que selon les personnes qui la ressentent, il ne s'enracine pas dans les mêmes problèmes. Tout le monde ne ressent pas une jalousie bloquante face aux même situations : certains ce sera à cause du sexe, d'autres de l'absence, d'autres d'un déséquilibre du rapport d'interdépendance, d'autres une possessivité, d'autres par conformité à un modèle social, d'autres d'une peur pour l'avenir. Généralement il y a un mélange, mais il y a souvent un ressort plus puissant que les autres.

C'est important de comprendre "à deux" (voir à trois si il y a une possibilité d'échanges) quel est le socle et le scénario spécifiques de chacun. Il s'agit non pas d'éviter que la situation rejetée n'arrive pas (genre "oké tu fréquentes qui tu veux mais à cause de mon ressenti on décide que tu n'auras pas de relations sexuelles ailleurs") mais de créer une bonne période de transition où il ya une confidence, une écoute et une délicatesse dans l'action, sur ce qui est en train de se dérouler.

C'est chiant, autant le savoir, parce que généralement ça arrive juste au moment où on a que envie de se lâcher dans la nouvelle relation. Mais si on veut conserver une certaine qualité dans la (les) relation(s) antérieures, on doit prendre en compte les contraintes liées à l'adaptation des autres partenaires. Ils doivent pouvoir parler, questionner, et nous, faire ce qu'on peut face à ça.

Dans l'idéal, tous les gens dans nos groupes affectifs devraient être poly, les actuels et les futurs, et du coup, on pourrait s'abandonner. On s'imagine un genre de polyamour décomplexé, où on aurait pas à se soucier de doutes qui ne seraient pas les nôtres.

En se comparant à cet idéal, on peut se retrouver bloqué, penser "ça marcherait mieux si", et du coup, pas bien regarder les comportements et solutions de notre situation concrète.
Faut savoir que même dans des cadres "tous poly, pas de jugement", on devrait aussi tenir compte des autres. Ce serait pas tellement plus facile, parce que l'acquis des relations multiples ne signifie pas qu'il n'y a aucun rapport de force, aucune attente ni demande de la part de nos partenaires. Au contraire, on se retrouve souvent à devoir tenir des engagements sans le soutien d'un modèle et d'un mode de vie matériel qui les structures (c'est plus facile de choisir un consensus mono quand ta baraque commune, ton crédit commun, le regard des autres te disent que c'est la voie à assumer).

Bref : dans un cadre omni-poly, on peut avoir aussi plein de questions, de contraintes, et ce serait aussi à nous, individuellement, de faire avec.
Et ces difficultés ne seraient pas toutes si différentes que celles que tu as avec des monos ou des poly-acceptants.
C'est en ayant confiance dans ton projet de vie pour soi qu'on peut trouver la confiance de faire malgré les obstacles, la confiance qui permet de pas être désarmé par le doute des autres. Quand tu te dis "dans la vie c'est comme ça que je veux vivre, et comme ça que je ne veux pas vivre", tu ne réussis pas tout ce que tu entreprends, mais tu n'arrêtes pas ton entreprise, quoi.

Je crains que ce soit un peu abstrait, ce que je raconte, et ça ne répond pas à "comment vous faites avec des nouveaux"... Il y a peut-être des conseils sur le net, faudrait demander à LittleJohn s'il a pas trouvé un texte de Delvaux ou aimerplusieurshommes si elle a pas déjà dû répondre à ça quelques part.
Mais même si l'expérience compte, les situations et les gens rencontrés varient, les réactions ne sont pas aisément prévisibles, par contre, la stabilité de "ce que je veux, ce que je ne veux pas", la confiance que quel que soit le parcours, on désire aller dans cette direction (ici, "vivre telles rencontres et conserver tel mode de vie et telles relations"), ça permet de pas faire machine arrière quand on ne le désire pas.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : De la gestion des Trolls sur un forum communautaire

Profil

Siestacorta

le vendredi 11 octobre 2013 à 16h07

Non mais on va pas se vexer non plus si nos interventions sont gérables, hein.

Voir dans le contexte

Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

Profil

Siestacorta

le mercredi 09 octobre 2013 à 23h46

Non, pas hiérarchique, mais le fait de posséder quelque chose dont l'autre a besoin te met dans une position dominante : tu peux refuser, ça ne change rien pour toi, et tu peux imposer des conditions quand l'autre n'est pas en mesure de les refuser.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Jamais deux sans trois !

Profil

Siestacorta

le mercredi 09 octobre 2013 à 17h22

ils se sont acceptés l'un l'autre, et en dehors des reproches sur le temps, ils ne te reprochent pas ta pratique poly actuelle, c'est ça ?
Il ya des signes explicites ou un passé qui feraient qu'une réaction négative serait plus probable qu'une continuation de l'équilibre actuel ?

Voir dans le contexte

Discussion : Soirée poly-philo sur le bonheur à Avignon chez Lililutine avec Luccia☺

Profil

Siestacorta

le mardi 08 octobre 2013 à 23h20

Hésitez pas à créer un évènement sur le groupe facebook, hein, il ya une partie des gens qui ne viennent pas sur le forum.

Voir dans le contexte

Discussion : Amour = Souffrance

Profil

Siestacorta

le mardi 08 octobre 2013 à 21h59

Idéalement, tu peux espérer qu'ils précisent eux aussi quels compromis, quelles attentes et quels aspects inacceptables. Il s'agit pas seulement d'être fidèle à toi-même, faut considérer les gens quand ils le sont.

Maintenant, laisser les autres choisir... C'est pas que c'est particulièrement lâche, puisque les autres aussi pourraient préférer que ce soit un autre qui fasse le choix. C'est humain de ne pas vouloir renoncer sans y être contraint.
C'est pas lâche, mais c'est aussi un choix de ne pas choisir : c'est le choix, assumé ou pas, de dire qu'on est capable de vivre avec la situation qui nous fait souffrir et fait souffrir un autre.
On peut vivre avec, on peut être assez fort, le jeu peut valoir la chandelle et les bons moments être plus grands que les mauvais, ou penser sincèrement que tel moment de souffrance est une étape d'un processus, pour l'autre ou avec l'autre.
Mais, si on ne peut pas vivre avec, maintenant qu'on a fait le point sur les je peux / je peux pas, faut être capable de tirer les conséquences.

C'est difficile, hein, moi j'y suis pas toujours arrivé aux bons moments : quitter/ laisser partir, c'est pas facile. Mais si on le fait en ayant chacun compris et dit en quoi on cesse ainsi de se faire mutuellement du mal, on peut continuer à se respecter ensuite... Ce qui n'est pas un simple vernis : ça rend les rapports humains futurs nettement moins désespérants. Au début, elle est froide, mais après, elle est bonne, pour dire ça bêtement.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Les lundis poly - 7 octobre - Paris - Bubble Bar

Profil

Siestacorta

le mardi 08 octobre 2013 à 15h25

Tiens, oui, j'ai pas repensé à ça, mais sur "contrainte", j'ai un avis !

Une contrainte n'est pas nécessairement quelque chose de désagréable, un truc qui va contre ce qu'on désire. C'est pas une injonction, une obligation. Par exemple, une contrainte horaire, le spectacle commence à 19h et le public ne peut plus entré une fois le spectacle débuté, ben c'est comme ça, quand on décide d'aller le voir, on fait avec cette contrainte.

Pour une contrainte d'honnêteté... Disons que même si a priori, ça peut être au contraire une spontanéïté pour certains, ça peut être spontané de dire qu'on a telle relation avec tel tiers ET plus contraignant de prendre en compte les demandes de l'autre une fois l'information passée : par exemple, oké, tu vois untel, mais en ce moment, j'ai besoin de te voir beaucoup.
La contrainte de vérité peut contenir une partie de ce qu'on va faire une fois qu'on sait qui en est où.
A mon avis doit même y avoir un minimum, dans le sens où si je n'attache aucune éventualité de devoir modifier mes plans à la réception de l'information que je donne sur ma situation, c'est que la réaction de l'autre m'est indifférente.
Meme au minimorum avec une personne qu'on ne voit que pour un truc restreint et peu contraignant - du sexe, mais pour d'autres trucs ça marche aussi bien - l'indifférence signifierait que je ne m'intéresse pas à ce que ce que vis dans cette relation continue ou s'arrête.

J'entre en relation, je suis contraint de fait (c'est pas douloureux) à une considération. C'est pas une contrainte que l'autre exerce volontairement, et si je veux je peux ne pas en tenir compte ; mais si je tiens pas compte de cette contrainte de faire avec autrui, je n'ai pas de relation avec autrui, il n'y a plus que ce que j'impose, si ça lui plait pas c'est pareil, au pire je me casse.

Il n'y aurait aucune contrainte si tous ses partenaire disaient à quelqu'un : tu fais tout ce que tu veux, je ne te demande rien, toi seul demandes et tu obtiens toujours (O my lord ).

Du coup, je ne fais pas tout ce que je veux sans contrainte, en partie parce que je suis partie de la vérité et de mon engagement dans la relation (quel que soit la hauteur l'engagement : répondre aux messages, venir aux dernier rendez-vous pris, ou soutenir la personne de façon plus continue).

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Les lundis poly - 7 octobre - Paris - Bubble Bar

Profil

Siestacorta

le mardi 08 octobre 2013 à 11h06

Katouchka
Je tiens à préciser au passage que je ne suis pas mariée. En même temps, je comprends que le terme de mari soit plus facile à décrire la situation que compagnon ou autres...

Gloups.
En même temps quand mes potes ont commencé à se marier, je continuais à leur dire "ta copine, ton copain".
Doit yavoir un ensemble de concepts pas clairs pour moi, là. Ou un subconscient un peu trop affirmatif...

Voir dans le contexte

Discussion : Les lundis poly - 7 octobre - Paris - Bubble Bar

Profil

Siestacorta

le mardi 08 octobre 2013 à 01h22

Hé ben c'était avec plaisir.

Désolé aux nouveaux, le thème sur l'engagement choisi ce soir est pas le plus sexy et le plus facile d'accès, et on le prend pas forcément sous l'angle le plus décomplexé... J'espère que c'était pas pessimiste pour autant.
Faudra d'ailleurs qu'on réfléchisse à des débats ou des accueils "mes premiers pas poly", ou quelque chose comme ça.

Sinon, en clin d'oeil, je voulais féliciter le mari de Katiouchka et son amoureuse venus pour la première fois ce soir : ils venaient alors qu'une partie de leur histoire nous avait été racontée de deuxième main, et c'est discrètement vachement fort de leur part de parlotter avé le sourire quand on est précédés de récits qu'on a pas fait soi-même. Katiouchka aussi bravo, mais hé, honneur aux newbies.

Et aussi féliciter / m'excuser, LittleJohn et Vaniel, que je les ai lourdé avec des questions indiscrètes, mon côté Délicator, et ils m'ont même pas mis des pains (je perd rien à attendre ? je fermagu. ? ok).

Et un de ces quatre faudra laisser un gros gâteau au barman du bubble, parce que bon, on est gentils mais on consomme pas autant qu'on cause.

Et puis faut qu'on réfléchisse à un concept de soirée Saint-VaLutin.
Et une soirée polydancing.
Et...
(vais me coucher, tiens)

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Amour = Souffrance

Profil

Siestacorta

le lundi 07 octobre 2013 à 16h31

Je récupère une réflexion qu'on m'a faite il y a pas longtemps : il ne s'agit pas de choisir entre l'un et l'autre, parce que si on pose le choix comme ça, aucun ne peut être bon.
Il s'agit de savoir ce que tu veux absolument avoir à l'avenir, ce à quoi tu peux renoncer, ce qui, en te manquant, te serait néfaste, ce qui est néfaste tel quel.

Ca peut être l'enfant, ça peut être les relations plurielles, ça peut être un aspect de ta relation avec untel... Tu choisis pas une personne (ou les deux), tu choisis ce que tu peux vivre.
Ca rend pas le choix facile, mais ça te permet d'être sûre que tu choisis ce dont tu as besoin, pas une option abstraite.

Voir dans le contexte

Discussion : Les lundis poly - 7 octobre - Paris - Bubble Bar

Profil

Siestacorta

le dimanche 06 octobre 2013 à 22h26

Quitte à faire du néologisme, polyamorie me semble esthétiquement ni meilleur ni pire que polyamour : les deux sont moches :-) ; et moi aussi je trouve que ça lèverait une ambiguïté sur la variété des pratiques possibles. Tout en étant un barbarisme plus proche de celui d'origine...

Mais à côté de ça, je crois que l'usage de polyamour a une longueur de temps d'avance. Les québécois l'employaient avant qu'on ait notre forum... Et depuis, il est repris dans des publications et des articles français.
En admettant que certains se mettent à employer polyamorie, je me demande si, au mieux, on aboutirait pas à avoir les deux mots, et que les gens demandent s'il y a une différence de fond pour ceux qui les emploient ?

Voir dans le contexte

Discussion : Comment sortir de la dépendance affective ?

Profil

Siestacorta

le vendredi 04 octobre 2013 à 13h37

Ilis
envie de lui écrire ça : c'est idiot : "Je souhaite de tout mon être que tu m'aimes ! J'ai l'impression que ton amour serait la preuve que j'ai de la valeur. Je t'assure que parfois j'ai l'impression de n'être pas plus importante qu'un verre de terre sur cette planète. Un seul regard de toi... un seul regard de toi où je lis un peu d'appréciation et je me sens pousser des ailes." mais je ne le ferai pas.

C'est pas idiot. Pour moi, ça veut dire que tu situes vraiment le problème dans ce que tu ressens : ton besoin d'être aimée parce que tu te sens verre de terre n'est pas la même chose que le besoin d'aimer le gars.
Je crois que tu sens bien, en ce moment, en quoi le premier ressenti empêche l'autre d'être bon, c'est une des raisons pour lesquelles tu pourrais ne pas avoir envie de lui envoyer le message.

L'estime de soi, ça se travaille.
D'ailleurs, selon tes moyens (sauf quelques médecins qui font ça en cabinet, c'est pas remboursé), je pense que pour travailler sur son estime de soi, c'est bon d'aller voir un thérapeute comportementaliste. Ce qui est bien dans leur type de thérapie, c'est que tu vas pas seulement parler, tu vas te retrouver à faire des exercices, des petits trucs, qui à un moment vont ressembler de près aux actions que tu voudrais pouvoir faire pour changer ta vie. Du coup, tu sens ton progrès...

Voir dans le contexte

Discussion : Comment sortir de la dépendance affective ?

Profil

Siestacorta

le vendredi 04 octobre 2013 à 01h08

Qu'est-ce que tu as à perdre à essayer quand même ?

Voir dans le contexte

Discussion : Comment sortir de la dépendance affective ?

Profil

Siestacorta

le vendredi 04 octobre 2013 à 01h01

Oué, tu es à l'ouest, bon. On va dire que tu t'en rends compte, et que c'est déjà un bon début pour y faire quelque chose.

Voir dans le contexte

Discussion : Comment sortir de la dépendance affective ?

Profil

Siestacorta

le jeudi 03 octobre 2013 à 22h46

Hm, tu sais, tu peux sauver ton couple et continuer à faire des conneries, hein. Tant que tu fais la différence entre les conneries qui te pèsent toi et celles qui pèsent sur les autres, et que tu fais ton possibles pour alléger les secondes, t'as pas à te détester de pas être idéale.

C'est pas grave de rater sa correspondance ou de laisser la lumière allumée, si une autre partie du temps tu prends soin de toi et des autres.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Comment sortir de la dépendance affective ?

Profil

Siestacorta

le jeudi 03 octobre 2013 à 22h30

C'est peut être une question de caractère, de période de ta vie, de circonstances récentes, mais tu es en plein rush d'émotions.

Du coup, forcément, en face, le type qui réagit avec du recul, t'as l'impression qu'il capte pas ce qu'il t'arrive.

Aller voir un psy va pas te rendre plus supportable pour lui dans l'immédiat, mais si dans une thérapie t'arrive à t'apprécier toi, oui, là, t'auras moins de raison de douter de ce que vous ressentez lui et toi : tu te poseras peut-être les bonnes questions, tu sauras mieux à quoi t'attaquer.

Ton psy a raison de vouloir savoir si c'est pour toi que tu veux le voir... Mais, pour ce que tu as raconté avant, tu as "compris" que tu souffrais déjà des mêmes trucs avant ton Thierry. Et donc que tu dois t'occuper de ça, quitte à comparer expériences passées et actuelles.

Enfin, un truc qu'on répète souvent à des monos dans des situations différentes des tiennes : l'oxygène que tu donnes à quelqu'un de plus indépendant que toi, c'est en partie ce qui va l'attacher plus solidement à toi. Savoir que tu peux lui donner du temps et de l'espace sans toi, ça fait qu'il peut te garder une place.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Comment me "détacher" sexuellement d'une relation amicale?

Profil

Siestacorta

le jeudi 03 octobre 2013 à 17h18

MetaZet
Oui, mais je suis bien d'accord. Seulement, il me semble que la tendresse non-voulue ne pose pas de problèmes pragmatiques aussi graves quand même que le sexe non-voulu (ce qui ne veut pas dire que ça n'a pas d'importance, mais j'espère que tu es d'accord qu'un viol sexuel est encore plus traumatisant qu'une accolade non-voulue).

Vivi, mais en fait, l'asymétrie entre les besoins de tendresse, c'est pas résolu au cas par cas, souvent. C'est sur le fond et le long terme de la relation que ça joue. Donc pour celui qui ne veut pas de tendresse, mais qui en reçoit plus ou moins régulièrement, ou est exposé régulièrement au déplaisir du tendre, il ya un sentiment de harcèlement, pour le tendre qui se retrouve avec trop dans les mains, il y a une incommunicabilité des sentiments.
Donc ne pas s'entendre sur ça est moins violent, sur le moment, évidement, mais il y a un enjeu qui est moins doux qu'il n'en a l'air

C'est un choix de ce qu'on vit dans l'intimité.
Il suffit de se dire que tu peux avoir ta nuit pourrie parce qu'un ronfleur dort à côté de toi pour voir que cotoyer quelqu'un qui exprime la tendresse trop différemment peut jouer. Pas juste "dans la tête", mais parce que c'est la rencontre entre toi et l'autre, qui se joue. Sans violence physique.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Retour au profil