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Siestacorta

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Discussion : Mardi, c'est Poly (avril)

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Siestacorta

le mercredi 19 mars 2014 à 08h47

Oh, tu veux dire, parce qu'il est hôte des évènements sur FB ?
Oui, il sera content d'être au courant, mais si j'ai bien suivi il a juste lancé la série d'évènement pour qu'on puisse avoir les dates en tête, pas forcément avec l'idée qu'il devrait être organisateur à chaque fois.

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Discussion : Mardi, c'est Poly (avril)

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Siestacorta

le mardi 18 mars 2014 à 17h13

Bouarf ? Même pas...
Comme je sais pas quelle tolérance a OVS pour les poly et si en se levant du mauvais pied ils risquent pas de nous confondre avec un plan speeddating, vaut mieux pas leur donner d'occasion de nous regarder de travers avant qu'ils se soient habitués à nous, non ?

On lance notre RV, pas besoin de plus.
S'ils viennent nous chercher en commentaires, bon, là...

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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

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Siestacorta

le mardi 18 mars 2014 à 14h03

aviatha
@Siestacorta
J'ai besoin de plus grand, c'est comme ça. Pour certains ce sera la gloire, pour d'autre ce sera Dieu, pour certains l'art, pour d'autres faire tourner sa vie autour de leurs enfants... Il y a vivre "bien" et se sentir vivant, et j'ai besoin de ce "plus grand" pour me sentir vivante.

Ah mais oui mais tutafé mais padsouci !
Pour certains ici, le polyamour est justement un pas vers cette grandeur.
Mais j'insiste pour ma part sur le fait que le sacrifice, ou la difficulté et l'effort investi à faire vivre une relation amoureuse n'en sont pas des signes univoques, et encore moins des garanties de la valeur du sentiment.
Lutter pour la vie, ça donne du goût.
Mais cette lutte et la peine sont des signes de vitalité trompeurs.
C'est pas "la preuve que ça vaut la peine, j'ai de la peine à le faire".
On se pousse plus loin parce qu'on ressent plus, mais bon, à un moment on se cogne avec le marteau parce que ça fait du bien quand ça s'arrête. En vivant trop l'amour comme ça, sur le mode Tristan&Iseult où c'est que dans l'adversité qu'ils sentent l'amour, il y un bon potentiel de gâchis.

C'est ce que je veux dire quand je dis qu'on peut vivre bien.
Si on dépend de ce test de volonté pour se sentir vivre, que ce qu'on fait sans ce vertige n'a pas de goût, c'est comme ne pas boire d'eau parce que les autres boissons font des effets plus variés...

Bref : je suis loin de dire qu'il faut se détacher des passions, l'épicurien et le raisonnable, ça me laisse sans vie autant que toi. Mais cultiver aussi une sensibilité au bon et simple, ça n'émousse pas.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

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Siestacorta

le mardi 18 mars 2014 à 10h00

Ben le chapitre sur les peurs, ta psy a totalement raison.
Enfin... Disons qu'on a tous nos peurs différentes, c'est pas les mêmes pour chacun et on a pas pas tous la même somme sur les épaules, pas plus que les monos ne jalousent tous de la même façon, mais c'est certain, ça construit aussi nos parcours.

Après, sans excès d’optimisme, on peut dire que lq multiplication des expériences liée au poly nous donne plus d'occasions de nous confronter à nos peurs et de les déconstruire.
Ca veut pas dire qu'on y arrive, mais disons qu'avec ce mode de vie, on doit faire avec l'idée qu'on va pas y échapper avec une rencontre.
Même en tombant sur quelqu'un qui nous correspondrait to-ta-le-ment, "le bon" qui nous hérisse sur le papier, ben bon, admettons, et il serait aussi poly (sinon il serait pas à ce point "the one"), ben on aura de nouvelles peurs à gérer. On le sait, c'est comme ça.

C'est peut-être ce "fatalisme" qui t'a, parfois, mis à l'aise dans nos échanges, ton rapport à la maladie t'as peut-être aussi donné un pragmatisme que tu nous reconnais parfois.

(et je sais pas si ton mec était poly ou pas, mais il manque de maturité et de sens des responsabilités, ça, ça avait été souligné relativement rapidement).

Sinon, si la leçon est "j'ai une fragilité je dois pas la confier à n'importe qui", c'est quelque chose que tu répétais déjà au début de l'histoire, donc j'espère que ce que tu as appris n'était pas juste un rappel d'une violence superflue.

Si la leçon est "ne te sacrifie pas, ça ne donne pas un sens plus grand à l'amour, ça t'enlève une chance de vivre bien", alors c'est une bonne leçon, oui. On a dû te le dire, nous, d'autres même pas poly, il fallait que tu le touches du doigt.

J'espère vraiment que tu te trouveras mieux ensuite. Je comprend que nous ne soyons pas forcément un groupe que tu as intérêt à fréquenter, mais bon, dans le temps, on s'est attaché à toi et à ton histoire, hésite pas à passer nous voir ici ou lors des évènements. Je sais que t'as ton propre entourage, hein, mais bon, y a du bon à savoir que tu seras bien reçu ailleurs.

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Discussion : Mardi, c'est Poly (avril)

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Siestacorta

le mardi 18 mars 2014 à 09h34

:-D

Nan mais t'as raison de te défouler ici.
J'allais te suggérer la version soft, leur signaler dans les comments qu'on créait un évènement OVS aussi même heure même lieu sauf l'étage, mais le résultat aurait été le même, pas la peine de se chercher des inimitiés en live.

Par contre, vraiment créer un évènement OVS sur ce coup-là, avec une dizaine d'invitations possible, ça peut le faire, non ?

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Discussion : L'appétit amoureux

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Siestacorta

le lundi 17 mars 2014 à 22h39

Pô bien sûr, ça. Je crois qu'on décide d'agir ou pas, mais c'est pas sur un principe rationnel mesurable "à partir de là, je suis amoureux, à partir de là, non". C'est ressenti, et même si ça ne dépend pas d'un aspect unique mécanique, ne dépend pas que de choses contrôlables (sinon, il y aurait bien des amants destinés et plein d'autres sans intérêt).

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Discussion : Vivre la même chose que ma femme poly, et être aussi heureux que ce qu'elle peux être

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Siestacorta

le lundi 17 mars 2014 à 22h25

Nan mais je vois bien qu'il y a une distinction entre l'envisager et pas du tout ; mais je crois que "envisager la possibilité = envie", c'est de notre point de vue de gens qui ont envie.
Que du point de vue de gens qui n'ont pas envie, être défini par nous comme poly serait mal compris.

C'est comme moi, j'envisage comme plausible de tomber amoureux de quelqu'un qui ne soit pas de sexe féminin, ça ne m'est jamais arrivé et je n'ai aucun début de désir que ça arrive, je crois que me définir comme homosexuel ou même bi serait excessif.

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Discussion : Vivre la même chose que ma femme poly, et être aussi heureux que ce qu'elle peux être

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Siestacorta

le lundi 17 mars 2014 à 21h44

Lulutine,

je crois comprendre ce que tu veux dire sur la distinction envie / envisager la possibilité,
mais pour fanudu13, je crois que s'il veut savoir s'il est poly, envisager la possibilité n'est pas un test probant qui lui dira si lui est poly.
Je crois que quelqu'un qui peut comprendre les poly, et même peut les tolérer dans une relation, peut très bien rester mono, ne pas envisager de changer de penchant. Et pas dans l'absolu, hein ? en vrai. Il peut envisager que d'autres le fassent, pas lui, et accepter son partenaire poly. Et non,lui envisgera pas d'autres relations. Et c'est pas grave...
Envisager la possibilité, c'est pour lui, mais ça voudrait dire quoi, sans envie ?

Du coup, je parle d'envie pour fanu comme un bon signe pour savoir si lui veut "vivre la même chose". Etre poly comme sa femme.

Il peut aussi être poly "de droit", comme moi en ce moment, qui n'ai pas de partenaire, je suis poly. Mais ce qui fait que je suis plus poly que mono, c'est que ça m'intéresse de l'être, non ?
Si je peux juste envisager, je peux aussi juste envisager de devenir croyant, donc je suis croyant ?
Ya pas l'équivalent d'agnostique, pour l'amour, mais on va pas en profiter pour faire pencher la balance de notre côté, ce serait ptett un peu prosélyte.

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Discussion : Vivre la même chose que ma femme poly, et être aussi heureux que ce qu'elle peux être

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Siestacorta

le lundi 17 mars 2014 à 17h58

fanoudu13

je ne veux pas me forcer je veux savoir si je suis poly,

Ben t'as déjà une condition de remplie, tu laisses ta partenaire l'être.
Les autres :
- est-ce que tu as envie de rencontrer quelqu'un d'autre sans rompre avec ta conjointe
- est-ce que si tu le faisais, tu serais honnête sur ta nouvelle relation.

Si c'est oui, t'es poly.
Si t'as pas envie, ou si t 'as envie mais en préférant le cacher, tu l'es pas.
Oui, avec cette définition, on peut être poly et célibataire, tout à fait.

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Discussion : Vivre la même chose que ma femme poly, et être aussi heureux que ce qu'elle peux être

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Siestacorta

le lundi 17 mars 2014 à 14h43

fanoudu13
Ma question est : comment je peux arriver à répondre à mes questions pour pouvoir vivre la même chose que ma femme et être aussi heureux que ce qu'elle peux être ?

Ben... disons que si toi tu n'as pas envie/ besoin de plusieurs personnes dans ta vie affective, te forcer à en avoir ne te rendra pas forcément plus heureux.

Par contre, si ce que tu cherches, c'est une symétrie, un équilibre entre le temps et la liberté qu'elle prend et ton bien-être dans le temps où elle n'est pas avec toi, tu as d'autres possibilités que de devenir poly.

Bon, assez logiquement, en principe deux personnes poly, c'est plus simple, parce que les situations se répondent mieux. Chacun peut plus facilement s'identifier à "pourquoi l'autre fait ceci, celà" à tel moment, on a une meilleure compréhension de ce dont on discute "pourquoi tu rentres plus tard que prévu, et est-ce que c'est mieux avec l'autre, et qu'est-ce que ça veut dire si tu regarde ton téléphone plus souvent".

Mais si au fond, t'as pas particulièrement les mêmes envies "d'autre" que ton épouse, mais qu'effectivement tu te sens un peu laissé derrière par ce changement de mode et de rythme de vie, une autre possibilité c'est de t'impliquer dans tes propres centres d'intérêt. Faire des trucs qui prennent du temps, que tu ne faisais pas ou moins que ton épouse ne faisait pas avec toi.
Je pense que ça marche encore mieux quand c'est des activités sociales, en dehors de chez soi, parce qu'on mesure mieux un nouvel épanouissement personnel comme ça.

Ceci dit, il s'agit pas de créer deux bulles en plus de celle de votre couple, hein. Faut trouver comment chacun demande à être respecté ET accompagné, comment vous restez ensemble avec ces autonomies.

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Discussion : Vivre la même chose que ma femme poly, et être aussi heureux que ce qu'elle peux être

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Siestacorta

le lundi 17 mars 2014 à 12h10

sielane

Je rajouterais aussi dans les causes le manque de confiance en soi de s'exprimer sur un sujet face a des personne qui semblent si bien le maîtriser habitués a la rhétorique et parfois un peu péremptoire. Brrr ça fait peur

Faut pas avoir peur.
Et si ça te bouscule, tu laisses le forum de côté quelques heures en laissant tes propres réactions macérer et en faisant le tri entre la forme qui peut te gêner et les idées qui te touchent, et tu reviens répondre avec l'esprit plus calme.

Faut dire aussi que l'affirmation un peu carrée de certains ressentis est moins une envie de dire "t'as tort" à l'autre que l'auto-encouragement qu'on peut se donner sur nos propres idées. L'écho des émotions qu'on essaie d'utiliser pour que nos propres recherches poly avancent.
Ca veut pas dire que les gens qui affirment "trop" fort leurs opinions savent mieux et qu'ils ne sauront pas donner de la valeur aux tiennes.
D'ailleurs, quand on suit les intervenants sur plusieurs années, tu vois des affirmations bien fermes se contredire dans le long terme. Parfois les gens assument, parce qu'ils savent que se contredire soi-même est une preuve de vitalité, d'autres fois ils pensent deux choses opposées en même temps et avec autant de conviction.

Enfin, j'en connais quelques uns qui croient au vertus de l'assertivité. C'est à dire, dire ce qu'on pense, d'une manière entière, sans être ni passif ni agressif. Quelqu'un qui considère que s'il n'y a pas d'accord, ce n'est pas grave, ni pour lui, ni pour toi, du moment qu'on désire dialoguer ou débattre.
Ca ne passe pas toujours bien, parce qu'on s'identifie beaucoup aux opinions qu'on donne.
Mais sur le long terme, si tu vois quelqu'un qui dit toujours ce qu'il pense, que ça te plaise ou pas, et qui en même temps qui travaille à être toujours constructif avec toi, tu vas avoir tendance à lui faire plus confiance qu'à quelqu'un qui te ménage mais qui, lors de désaccord, risque plus de transformer l'échange en conflit ; et après un épisode de désaccord, ne saura plus te proposer son point de vue utile sans que vous craigniez chacun un conflit.

Donc quand quelqu'un semble très affirmé, peut-être qu'il est seulement honnête (surtout ici, où le polyamour nous pousse à ça), et que pour lui sa parole n'est pas une confrontation de vos positions, mais un besoin que les choses soient dites fortement pour qu'on puisse s'appuyer sur un dialogue solide, pas trop affaibli par les peurs.
(ça veut pas dire être incapable de tenir compte des émotions de chacun, au contraire)

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Discussion : Mardi, c'est Poly (avril)

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Siestacorta

le dimanche 16 mars 2014 à 21h43

Je crois qu'elle dit sur un mode léger qu'en fait ça l'intéresse pas... Après, je vois pas bien l'intérêt, à part pour son propre ego, de nous tailler une veste au passage.

Bon, par contre, on va sans doute nous-même publier les cafés sur OVS, c'est un truc pour des gens qui ont de la disponibilité, ya bien des gens intéressés par le polyamour dans le tas.

En même temps, même le mauvais buzz est un buzz, je dirais.
Si j'en crois son profil à elle, elle est dans le genre "pas agressive mais cherche vachement à se défendre".
Il m'avait bien semblé qu''il y avait des habitués en dehors de notre groupe, je crois pas avoir constaté qu'ils aient tous un problème avec nous.

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Discussion : Quant on laisse partant sans vraiment le vouloir

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Siestacorta

le vendredi 14 mars 2014 à 16h40

Hanachan, je crois que je t'ai trouvé ça.
Après je me rend pas compte si ça sera assez agréable à consulter pour tout écouter.
Le bouquin est un recueil de plusieurs conférences retranscrites, donc si certains sujets te semblent pas pertinents, il y en a d'autres qui te parleront peut être plus.

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Discussion : [Paris] Goûter Poly, Mars

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Siestacorta

le jeudi 13 mars 2014 à 17h04

Bump, parce que c'est après demain.
Sur l'équivalent FB de l'évènement, on est une dizaine avec quelques +1.

Pensez aux gâteaux. Surtout pour les brelles comme moi qui ont des tremblements dès qu'ils allument un four.

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Discussion : Quant on laisse partant sans vraiment le vouloir

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Siestacorta

le jeudi 13 mars 2014 à 16h40

Tiens, moi je vois pas trop ça comme des malentendus... Hanachan était avec son mari au cafépoly. C'est pas un malentendu, parce qu'ils se parlent, s'expliquent, se cherchent... Non, c'est plus la peur du faux-pas, de l'inconnu, du changement.

A ce propos, je sais pas si c'est publié en braille ou en audio, mais je conseille "Se libérer du connu", de Krishnamurti.
C'est le genre de bouquin court et facile à lire mais long à digérer. C'est vraiment un texte qui m'a fait descendre la pression, m'a aidé à me réajuster entre "j'ai peur de ça, je voudrais ça, je vis ça", et je l'ai prêté et conseillé à beaucoup de gens à qui il a fait un effet similaire. Vraiment, ton récit me fait penser que c'est le bon moment pour vous pour suivre la pensée dans cet ouvrage.

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Discussion : La douleur.

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Siestacorta

le jeudi 13 mars 2014 à 12h29

On est pas responsable de l'autre, de ce qu'il fait quand on regarde pas, de comment il se sent quand il subit les conséquences de ses actes. L'autre n'est pas un enfant et on ne répond pas de ses actes à sa place.

En revanche, on est responsable de notre relation à l'autre, du bien être de l'autre dans sa relation à nous.
Donc, quand l'autre souffre, on répond à cette responsabilité-là, en décidant de consoler/soutenir ou non.

C'est là où aimer c'est prendre une responsabilité.

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Discussion : Tantrisme et polyamour

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Siestacorta

le jeudi 13 mars 2014 à 11h16

bodhicitta8
Wilhelm Reich, le plus tantrique des éléves de Freud, jeté en prison ou il mourut en 1957 aus Etats-unis à cause de ses recherches sur l'énergie sexuelle.

Il a été poursuivi pour ses recherches et l'équivalent américain de "pratique illégale de la médecine".
Mais la prison, c'est aussi en partie parce qu'il a dit à la cour qu'elle n'était pas compétente pour juger ses travaux.
C'est un peu vrai sur le fond, mais un peu spécial : sa façon de défendre, dans ses bouquins, ses travaux sur l'orgone, ya quelques arguments très paranos.
Du coup, paradoxalement, qu'il aille en prison (avec la cour qui dit que l'orgone ça existe pas, pas malin du tout de dire ça dans un jugement parce que c'est pas un délit de travailler sur des hypothèses), ça a tendance à prouver qu'on voulait le faire taire, donc que ses idées étaient "dangereuses".
Oui, mais peut-être pas dans le domaine scientifique, plus dans le domaine des moeurs et du social, et un psy post-marxiste, sous Maccarthy, il partait avec de grosses chances de pas être jugé équitablement, indépendamment de son travail.

Bref, Reich, ya plein de bonnes choses, mais sur l'aspect scientifique, à moins d'avoir une vraie culture là-dessus, je pense qu'il faut pas trop s'emballer.

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Discussion : Quant on laisse partant sans vraiment le vouloir

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Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 23h59

Green-Man-Outside
Est-ce nécessairement le but d'un café poly ?

Par directement, non... on a pas de vocation thérapeutique ou existentielle.
Mais ça n'empêche qu'on peut attendre et tenter de donner de l'inspiration, de poly à poly. Ca me semble un cadre propice.

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Discussion : La douleur.

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Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 23h50

gcd68
Idem dans le cadre de mes relations extérieures qu'elles qu'en soit la nature exacte. J'ai une amie qui a eu des difficultés importantes récemment, je n'y suis pour rien, cela ne m'a pas empêcher de passer du temps au téléphone avec elle et de trouver normal de lui avoir consacrer ce temps. Ce n'est pas pour autant que je dois me sentir responsable de son mal être. Par contre, oui, je peux comprendre et l'aider à extérioriser.

- c'est une amie, ce qui t'engage auprès d'elle est plus souple. En gros, elle pourra pas te faire un procès si t'étais pas là, tandis qu'un conjoint, il pourrait et il pourrait gagner.
- et même, si c'est mon conjoint que je laisse pas crever tout seul ("quoi ma gueule..."), c'est pas juste de la bonté d'âme. J'ai choisi d'être là "pour le meilleur et pour le pire", mariage ou pas. Si je ne fais pas ce que j'ai dit que je ferai (accompagner quelqu'un que je dis aimer - si aimer c'est pas juste lancer des confettis roses, mais aussi être présent à l'autre), c'est irresponsable ; et si je le fais, c'est pas seulement parce que c'est un être humain respectable comme humain, parce que tiens il fait beau et que j'ai rien d'autre à faire... c'est qu'antérieurement, j'ai décidé que cet autre serait une priorité (au poly-pluriel, ça marche aussi). Et m'y tenir autant que j'en suis capable, c'est de la responsabilité.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : La douleur.

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Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 23h38

Kaya
je culpabilise de l'avoir rendu si mal...d'être devenu son dégoût. C'est super nul.

Comme tu le dis dans ton premier message : tu l'as pas violé dans le lit conjugal.
On ne tient pas une relation de un an "malgré soi dans un état de transe et privé de libre-arbitre".
On y est partie prenante, avec le coeur, les couilles, et la tête.

Donc déjà, il l'a bien voulu, autant la part amoureuse que la part mensonge, et t'as pas à te responsabiliser à sa place.

Ensuite, il te l'a dit lui-même, lors de votre rencontre, son couple allait mal. Je pense pas qu'à l'époque t'y étais pour quelque chose... Dans un sens, il a de la chance de tomber sur une meuf qui va pas l'emmerder trop après, lui faire du chantage affectif....
Sans du tout lui reprocher d'avoir calculé, je pense qu'il avait besoin que sa vie bouge. Et qu'en tant que femme mariée (donc sans risque de vouloir emménager en face tout de suite), honnête et compréhensive, tu étais la bonne personne pour que ça se fasse. Que ça soit pour rester avec sa femme ou la quitter, tu pouvais lui faire du bien. Il t'aimait pour plein de raisons pas objectives, mais il a pu s'autoriser à t'aimer parce que justement, tu n'étais pas néfaste.

Il est mal pas parce que t'es arrivée, mais parce qu'il n'a pas pu faire bien avec. C'est pas forcément la faute à quelqu'un, toi ou lui, d'ailleurs.
L'erreur, que vous partagez, c'est pas d'avoir aimé, c'est d'avoir cru que le mensonge vous protégerait.
S'il est mal aujourd'hui, c'est parce qu'il a dû réajuster deux réalités, celle de son couple qu'il veut conserver, et celle de bonheurs qu'il a trouvé en dehors. Mais à la base, si ces deux recherches ne se correspondaient pas, c'est lui et son épouse, c'est dans leur passé qu'il y a la responsabilité de ne pas avoir su communiquer (et devenir poly comme n'importe qui de sain d'esprit :-D (8E )

Enfin, je n'irai pas dire qu'en te parlant de sa peine, il est de mauvaise foi, parce que malgré tout vous êtes intimes. Mais il assume pas bien. Il te parle de sa peine, parce qu'il n'en parlera pas à sa femme, et tel que je le sens pas à un psy, pas à un pote... Donc bon, il t'en fais part à toi.
Et ça c'est pas clean.
Les ruptures le sont rarement, mais quand même, on peut faire au moins pire.

Te parler de son mal être comme contexte important, ça revient à dire "oui c'est moi qui rompt, mais tu sais, je suis la victime".
J'insiste, je dis pas que c'est une stratégie consciente de sa part, et il a évidemment plein de meilleurs sentiments pour toi. Mais, si moi je dois quitter quelqu'un, je lui dis pas (trop :-/ ) que c'est "pas ma faute" et que je souffre autant que lui. Même si c'était vrai, c'est une réalité qui passe en second après le fait que j'ai décidé de rompre, et que je dois prendre sur moi ce que me fait cette décision (c'est pour ça qu'elle peut être longue à prendre).

Bref : t'as de la peine c'est normal, mais ne te juge pas et juge pas votre histoire à travers ce regard de maintenant.
C'est un peu facile à dire, mais je crois que tu le comprends déjà comme ça : faut pas seulement être triste que ce soit fini (ou mal fini), faut être content aussi de l'avoir vécu.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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