Polyamour.info

Siestacorta

Siestacorta

Paris (France)

mastodon.parleur.net/@Siestacorta

Participation aux discussions

Discussion : Quant on laisse partant sans vraiment le vouloir

Profil

Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 23h59

Green-Man-Outside
Est-ce nécessairement le but d'un café poly ?

Par directement, non... on a pas de vocation thérapeutique ou existentielle.
Mais ça n'empêche qu'on peut attendre et tenter de donner de l'inspiration, de poly à poly. Ca me semble un cadre propice.

Voir dans le contexte

Discussion : La douleur.

Profil

Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 23h50

gcd68
Idem dans le cadre de mes relations extérieures qu'elles qu'en soit la nature exacte. J'ai une amie qui a eu des difficultés importantes récemment, je n'y suis pour rien, cela ne m'a pas empêcher de passer du temps au téléphone avec elle et de trouver normal de lui avoir consacrer ce temps. Ce n'est pas pour autant que je dois me sentir responsable de son mal être. Par contre, oui, je peux comprendre et l'aider à extérioriser.

- c'est une amie, ce qui t'engage auprès d'elle est plus souple. En gros, elle pourra pas te faire un procès si t'étais pas là, tandis qu'un conjoint, il pourrait et il pourrait gagner.
- et même, si c'est mon conjoint que je laisse pas crever tout seul ("quoi ma gueule..."), c'est pas juste de la bonté d'âme. J'ai choisi d'être là "pour le meilleur et pour le pire", mariage ou pas. Si je ne fais pas ce que j'ai dit que je ferai (accompagner quelqu'un que je dis aimer - si aimer c'est pas juste lancer des confettis roses, mais aussi être présent à l'autre), c'est irresponsable ; et si je le fais, c'est pas seulement parce que c'est un être humain respectable comme humain, parce que tiens il fait beau et que j'ai rien d'autre à faire... c'est qu'antérieurement, j'ai décidé que cet autre serait une priorité (au poly-pluriel, ça marche aussi). Et m'y tenir autant que j'en suis capable, c'est de la responsabilité.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : La douleur.

Profil

Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 23h38

Kaya
je culpabilise de l'avoir rendu si mal...d'être devenu son dégoût. C'est super nul.

Comme tu le dis dans ton premier message : tu l'as pas violé dans le lit conjugal.
On ne tient pas une relation de un an "malgré soi dans un état de transe et privé de libre-arbitre".
On y est partie prenante, avec le coeur, les couilles, et la tête.

Donc déjà, il l'a bien voulu, autant la part amoureuse que la part mensonge, et t'as pas à te responsabiliser à sa place.

Ensuite, il te l'a dit lui-même, lors de votre rencontre, son couple allait mal. Je pense pas qu'à l'époque t'y étais pour quelque chose... Dans un sens, il a de la chance de tomber sur une meuf qui va pas l'emmerder trop après, lui faire du chantage affectif....
Sans du tout lui reprocher d'avoir calculé, je pense qu'il avait besoin que sa vie bouge. Et qu'en tant que femme mariée (donc sans risque de vouloir emménager en face tout de suite), honnête et compréhensive, tu étais la bonne personne pour que ça se fasse. Que ça soit pour rester avec sa femme ou la quitter, tu pouvais lui faire du bien. Il t'aimait pour plein de raisons pas objectives, mais il a pu s'autoriser à t'aimer parce que justement, tu n'étais pas néfaste.

Il est mal pas parce que t'es arrivée, mais parce qu'il n'a pas pu faire bien avec. C'est pas forcément la faute à quelqu'un, toi ou lui, d'ailleurs.
L'erreur, que vous partagez, c'est pas d'avoir aimé, c'est d'avoir cru que le mensonge vous protégerait.
S'il est mal aujourd'hui, c'est parce qu'il a dû réajuster deux réalités, celle de son couple qu'il veut conserver, et celle de bonheurs qu'il a trouvé en dehors. Mais à la base, si ces deux recherches ne se correspondaient pas, c'est lui et son épouse, c'est dans leur passé qu'il y a la responsabilité de ne pas avoir su communiquer (et devenir poly comme n'importe qui de sain d'esprit :-D (8E )

Enfin, je n'irai pas dire qu'en te parlant de sa peine, il est de mauvaise foi, parce que malgré tout vous êtes intimes. Mais il assume pas bien. Il te parle de sa peine, parce qu'il n'en parlera pas à sa femme, et tel que je le sens pas à un psy, pas à un pote... Donc bon, il t'en fais part à toi.
Et ça c'est pas clean.
Les ruptures le sont rarement, mais quand même, on peut faire au moins pire.

Te parler de son mal être comme contexte important, ça revient à dire "oui c'est moi qui rompt, mais tu sais, je suis la victime".
J'insiste, je dis pas que c'est une stratégie consciente de sa part, et il a évidemment plein de meilleurs sentiments pour toi. Mais, si moi je dois quitter quelqu'un, je lui dis pas (trop :-/ ) que c'est "pas ma faute" et que je souffre autant que lui. Même si c'était vrai, c'est une réalité qui passe en second après le fait que j'ai décidé de rompre, et que je dois prendre sur moi ce que me fait cette décision (c'est pour ça qu'elle peut être longue à prendre).

Bref : t'as de la peine c'est normal, mais ne te juge pas et juge pas votre histoire à travers ce regard de maintenant.
C'est un peu facile à dire, mais je crois que tu le comprends déjà comme ça : faut pas seulement être triste que ce soit fini (ou mal fini), faut être content aussi de l'avoir vécu.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Quant on laisse partant sans vraiment le vouloir

Profil

Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 17h01

Salut hanachan !

Arf, désolé si le cafépoly t'as plus perdue qu'autre chose. On aurait sincèrement voulu te donner des pistes !

J'avoue que la motivation de ce divorce, alors que vous avez toujours une relation, que vous habitez encore ensemble, et que vous n'avez pas le projet de rompre, je ne la comprend pas parfaitement.

Lors du café poly, vous aviez pas mal décrit une question de "comment les gens vont prendre notre situation". Autant les gens qui n'ont pas de rapports poly avec vous que les éventuels amants...
Une donnée qui m'avait semblé importante pour expliquer vos doutes, c'est que vous ne vivez pas dans une grande ville, et que du coup, la pression sociale était un peu plus forte que celle que nous connaissons à Paris, par exemple.
Le symbole mariage/divorce est peut-être un truc important à dire même si ça ne décrit pas votre lien affectif.
Donc du coup, même si je ne sais pas comment vous avez conclu à un moment que le divorce serait une solution, je peux comprend que ce soit "voulu".

Sauf que, apparemment, tu veux plus, ce qui simplifie pas !

pour le moment, ce que je peux répondre
- je sais que vous avez mis des sous pour lancer cette procédure, mais la somme est pas forcément plus importante que votre assurance de bien décider. Vous pouvez dire aux magistrats qu'en fait, non, vous êtes plus sûr. Si c'est le cas, vous pouvez. Et je sais pas où vous en êtes, mais il me semble que la procédure est assez longue pour pouvoir décider de faire marche arrière

- c'est normal que tu t'inquiètes maintenant, mais peut-être que c'est le "mauvais moment à passer" et qu'en fait tu sais mieux que ça ce que tu fais

- et peut-être que si vous divorcer, vous pouvez vous remarier, si ça a du sens pour vous... Je veux dire que vous aurez encore du pouvoir sur vos vie après ça, même sans aller jusque là.

- enfin,pour ce qui est de trouver quelqu'un d'autre en étant marié, je suis pas sûr que pour les poly ça se pose comme ça. Ca dépend aussi de quelle nouvelle relation voudra ton mari. Cela dit, je ne sais pas si divorcer change tellement la donne par rapport à la réaltié de votre relation. Si une nouvelle partenaire arrive dans sa vie et qu'il est divorcé, est-ce qu'au contraire ça peut pas encore plus faire douter un poly de le voir divorcé / mais pas séparé / mais c'est mon ex je veux une nouvelle vie / mais en même temps on veut être poly ?

Je veux dire, je ne suis pas sûr que le divorce simplifie ni votre vie, ni la façon dont les autres vont comprendre votre relation ensuite. Ca dépend beaucoup plus de la façon dont vous parlez de vos sentiments l'un pour l'autre, et dont vous vivez au quotidien.
Si mon ex vivait avec moi, couchait avec moi, sortait avec moi, j'aurai beau dire "c'est mon ex on a divorcé", ce serait la même donnée que si je disais "c'est ma femme". Pour des polys... Pour des monos je crois que ce serait encore pire :-)

Voir dans le contexte

Discussion : La douleur.

Profil

Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 14h06

Je suis pas sûr de comprendre exactement ce qu'en dit Bouquet, mais à ma sauce, ça donne "si notre relation est ouverte aux tiers, ça fait partie de ma responsabilité de gérer les conséquences même quand je n'ai pas directement participé aux incidents".

Si ensemble on décide d'aller faire de la plongée sous-marine, même si c'est pas ma faute quand t'es allé t'emmêler la jambe dans des algues, c'est ma responsabilité de t'aider à en sortir ; si je voulais pas faire ça, je ne plongeais pas avec toi.

Menfin bon, si ça se trouve Bouquet parle de totalement autre chose...

Personnellement je parle plus d'empathie que la jalousie n'interdit pas ; mais "responsabilité", c'est la suite dans ce cadre. Je peux avoir plein d'empathie pour quelqu'un et ne rien lui faire, et dans ce cas juste le laisser soigner ses blessures. J'aurai été sensible, mais sans concrétiser... la responsabilité c'est sans doute ce que je fais de bon de mon empathie (ou ce que je ne fais pas, d'ailleurs, mais là encore c'est une décision responsable à prendre sur le moment).

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : La douleur.

Profil

Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 11h17

Green-Man-Outside
Et bien... si ce n'est pas une blague, je remercie Scam et Ka de montrer un exemple concret de polyamour.

Nan, c'est pas des blagues, et l'empathie d'un partenaire quand un autre laisse des blessures, c'est une des vraies richesses du polyamour.
Quand un adultère est quitté par son amant, son époux, en logique mono classique, peut penser "bien fait pour sa gueule". Pour un partenaire poly / polyacceptant, que l'autre soit blessé par ses amours ou par autre chose, c'est pareil, on essaie d'être à ses côtés.

Ca veut pas dire qu'on est incapable de se dire "haha, ça prouve que je suis le meilleur et que cet autre partenaire c'était du flan". Mais on ne ressent pas que ça, et on l'exprime, et c'est déjà tellement fort...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : La douleur.

Profil

Siestacorta

le mardi 11 mars 2014 à 19h20

Kaya, si tu y tiens, on peut sans doute faire le ménage, si Vin est est d'accord pour laisser ton témoignage se dérouler sans lui ?

Cela dit, autant je comprend que dans l'instant, son feedback est pas bienvenu, autant ça donne aussi des occasions de répondre. SI vous êtes tous les deux d'accord, et si vin est d'accord que Kaya a pour l'instant plus besoin de notre écho que lui n'a besoin de s'en protéger, on peut continuer à répondre avec ce contexte.

Voir dans le contexte

Discussion : La douleur.

Profil

Siestacorta

le mardi 11 mars 2014 à 13h31

Et raconte la nous, ton histoire.

Tu trouveras peu de lieux plus adaptés qu'ici où cette histoire avec du poly sera entendue sans être jugée comme "c'est la faute au polyamour, t'aurais dû rester sur la même route que tout le monde".

On va pas pouvoir compenser manque, colère, frustration, mais on peut les écouter, donc toi, en parler. Ce qui t'aidera à moins te bouffer toi-même de l'intérieur.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Un espace ou une rubrique de discussions " urgentes " ?

Profil

Siestacorta

le mardi 11 mars 2014 à 00h53

Ben ma contradiction, là, ce serait de dire que même avec une étiquette urgence, ça ne pousse pas les habitués à passer plus souvent, ni à avoir un truc à répondre ou pas, en fonction de l'absence ou la présence d'un tag "supplémentaire".

Par ailleurs, même si les situations amoureuses sont brûlantes, dans un échange sur un forum, on est pas dans le speed.

La seule chose qu'on peut offrir à des gens "dans l'urgence", des gens qui auraient besoin de parler poly maintenant là tout de suite, c'est de l'écoute - à moins que les gens aient un besoin matériel précis, genre ils peuvent pas appeler les pompiers mais écrire en ligne et c'est à TOI, lecteur, de sauver une vie. On a pas vraiment de réponses et de réactions qui auraient un mérite à chaud et plus après... Mais on peut être là, et dans "l'urgence", c'est généralement ce que les gens demandent.
(même si, à mon avis, s'ils ont un problème important à régler, prendre le temps de réfléchir sera toujours plus important que de parler à chaud d'émotions fortes).

Le truc qu'on pourrait proposer, si on était certains de pouvoir tenir une régularité, c'est un chat/permanence. Etre là de 21h à 23h, par exemple. Mais bon, même moi, qui trouve souvent une occasion d'ouvrir ma grande bouche (coucou Marie-Georges :-) ) j'ai pas bien envie de faire ça.

Pourtant, la chose aurait son intérêt en dehors des situations "d'urgence" aussi, ça permettrait aux gens qui sont pas à l'aise dans les discussions longues de s'exprimer dans un format live...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Candaulisme

Profil

Siestacorta

le lundi 10 mars 2014 à 22h17

KittyN
@Siesta

non, le candaulisme n'est pas une perversion sexuelle, enfin je ne pense pas, lol.
en fait, tout dépend de ce que tu en fais.
c'est comme le voyeurisme et l'exhibitionisme.

Dacc, alors c'est pas clair quand tu dis
" Mais tu vois, la jouissance sexuelle liée aux fantasmes est DE FAIT liée au domaine psychiatrique."

Parce que la jouissance sexuelle liée aux fantasme, en psychiatrie, c'est en bonne partie ce qui définit la perversion, hein. Et c'est pour ça que ça n'a pas qu'un sens négatif.

Voir dans le contexte

Discussion : Candaulisme

Profil

Siestacorta

le lundi 10 mars 2014 à 16h33

oui enfin la "perversion sexuelle" (l'excitation par des fantasmes, détournée de l'excitation par le coït) est analysée par les psy, mais pas forcément décrite comme un problème à résoudre ; dans le sens où nos névroses et leurs avatars sexuels peuvent avoir un effet dynamique, énergisant sur nous.

Donc c'est pas parce que tu es candauliste, ou maso, ou fétichiste, que tu as un truc dans ta tête qu'il faut changer. C'est les comportements, bénéfices et souffrances, que tu en tires, ton bien vivre avec les autres, qui signaleraient la nécessité de consulter.

Inversement, des gens qui se sentent parfaitement sains parce qu'il font des choses que la société approuve ou ne regarde pas (la jalousie, une séduction permanente ou au contraire une inhibition systématique - la société est pas cohérente dans ses injonctions :-) , une brutalité d’alcôve...) posent parfois beaucoup plus de problèmes que ceux qui vivent et assument une sexualité hors-normes, avec l'accord de leurs partenaires.
De là, les psychiatres sont certainement plus dans leur domaine qu'avec des candaulistes qui on discuté avec leur partenaire de leurs désirs, des limites sociales qu'on mettra à la jouissance des passions...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Candaulisme

Profil

Siestacorta

le lundi 10 mars 2014 à 12h38

Hé bien les ponts entre candaulisme et polyamour me semble pouvoir apparaître quand l'expérience dépasse l'étiquetage d'origine. Après, comment qualifier ce qui va se passer entre les gens, ça dépend plus de ce qu'ils pratiquent et déclarent pratiquer que ce qu'ils ressentent.
J'imagine, par exemple, un échangiste qui ressent plus que l'excitation lors d'une séance, mais qui veut pas perdre son époux ni être rejeté par leurs partenaires de jeux, qui aura un penchant polyamoureux, mais ne pourra jamais affirmer clairement "je suis polyamoureux", parce qu'il aurait trop à y perdre et pas assez à y gagner de son point de vue, tant que personne parmi les concernés n'est prêt à tenter de sortir du cadre avec lui.

Voir dans le contexte

Discussion : Candaulisme

Profil

Siestacorta

le lundi 10 mars 2014 à 10h50

Heu, je m'ai ptett mal exprimu.
Le masochisme n'est pas un élément central dans le candaulisme, mais il y trouve facilement sa place. Ca s'appelle plus précisément cuckolding, mais ça reste dans le domaine plus large de candaulisme "je regarde mon partenaire", la qualité des plaisirs éprouvés par le compagnon "légitime" n'est pas précisée. Donc si il est sur le mode maso, sa partenaire sur un mode exhib et le tiers en mode queutard, ben on reste quand même dans le cadre candauliste, non ?

C'est un masochisme un peu particulier celui qui est lié au cuckolding, dans le sens où le rôle des dominants n'est pas déterminé par d'autres classiques BDSM, notemment, par l'intention de faire souffrir. Mais ce qu'éprouve le partenaire maso et candauliste qui voit son officiel et un tiers peut être une humiliation érotiquement recherchée, sans qu'il se fasse frapper/ insulter. Le fait que personne ne souhaite le traiter en soumis ne ferme pas la possibilité d'humiliation ressentie.
Éventuellement ressentie, d'ailleurs : il y en a qui ressentent pas ça du tout, mais d'autres si, c'est une des formes.

Le pont avec le poly, je le disais, c'est que l'érotisme candauliste implique un lien affectif profond entre deux des partenaires. On joue donc avec le danger que représente le tiers. Même si c'est un danger "joué", même s'il est que "sexuel" ou/et mis en scène comme fantasme, à la différence d'autres pratiques libertines, le cadre fait exister autre chose que le corps dans la situation, il fait exister la relation "primaire" en jouant avec.
Du coup, comme les humains restent pas souvent dans les petites cases qu'ils se prévoient pour dire "je fais ci et pas ça", une situation comme ça ouvre, à mon avis, à des contacts humains où le poly aura plus facilement sa place que, mettons, dans un truc échangiste, où sur le papier, on est là pour jouer qu'avec les corps, pas pour utiliser les sentiments antérieurs dans le jeu.

Il se passe bien sûr souvent bien plus que ce qu'on dit sur le papier.
Mais disons que je comprend mieux qu'un candauliste songe au poly, puisqu'il joue dès le départ avec sa vie amoureuse, quand des échangistes, même si ensuite ils peuvent s'interroger, jouent au départ "seulement" avec leur vie sexuelle.

Je pense que la continuité entre vie sentimentale et vie sexuelle est plus sensible dans le cadre de départ du candaulisme que dans celui de départ de l'échangisme, même si, ensuite, dans les deux cas, les pratiquants vivent et ressentent chacun à leur manière.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Candaulisme

Profil

Siestacorta

le dimanche 09 mars 2014 à 20h32

KittiN
non, le candaulisme et les polyamours sont deux choses différentes, le premier étant en lien avec l'assouvissement d'un phénomène mutilatoire masochiste (psychologiquement parlant, bien entendu).

Nan, non, on vient d'établir que
- le masochisme n'était pas un élément systématique
- qu'on en parlait pas pour "confondre" avec le polyamour, mais pour se demander si, des fois, il y avait pas des ponts entre les deux.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Candaulisme

Profil

Siestacorta

le dimanche 09 mars 2014 à 13h55

Hm, alors si le fil t'agaçait, c'est peut-être qu'il t'intéressait !

HS, note to self et tout : faut parfois donner un sens positif à nos réticences, colères, conflits, désaccords.
Si un truc ou une personne nous énerve tout le temps, longtemps, c'est qu'on a pas trouvé la façon de dire à quel point il s'y trouve un élément qui nous correspond beaucoup.

J'ai une amie, quand elle se mettait vraiment vraiment en colère, ça voulait dire qu'on avait dit un truc très juste sur elle, mais qu'elle était pas encore prête à en parler. Et après, ça rentrait dans son évolution, même si sur le moment ça se passait pas bien.
A défaut de faire l'économie de l'irritation et de l'amertume, parfois, on devrait avoir dans sa tête la petite alarme qui nous dit "si tu t'énerves, t'as peut-être raison, mais t'as surtout une raison de pousser la réflexion sur toi-même plus loin".

Voir dans le contexte

Discussion : Candaulisme

Profil

Siestacorta

le dimanche 09 mars 2014 à 11h53

Il semble que j'aie pris candaulisme comme traduction de cuckolding, ce qui serait un faux-sens...

C'est curieux, j'avais vraiment eu cette impression d'érotisation d'une infériorisation du voyeur dans l'histoire ; mais apparemment, il y a plus de variétés dans la motivation - le coeur du truc, c'est pasle sentiment d'être cocufié, mais plus simplement l'attachement affectif du "voyeur" au / à la partenaire qui vit une expérience avec tiers (quand le voyeur classique peut éprouver un plaisir avec des gens qu'il ne connait pas du tout).

Bon, défini comme ça, je trouve que la jonction avec le polyamour est plus sensible, même si toujours pas nécessaire.
Il s'agit quand même de jouer sur la base d'un lien sentimental et de non-exclusivité, même si la motivation de départ est uniquement érotique.
Je comprend que cette enjeu intime, du coup, soit peut-être un peu plus important que dans l'échangisme, où les partenaires primaires peuvent ne pas être en présence, et donc plus facilement séparer l'expérience de l'autre de leur vie de couple classique.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Mardi, c'est Poly (mars)

Profil

Siestacorta

le samedi 08 mars 2014 à 17h30

Oki !
Ben de votre côté n'hésitez pas à proposer les éventuels evènements liés au poly ici, ça intéresse du monde !

Voir dans le contexte

Discussion : Ma future femme me demande une autorisation pour me tromper

Profil

Siestacorta

le samedi 08 mars 2014 à 17h29

A priori, plutôt un fantasmeur qui se dit que son trip nous intéresse.
Je crois que la majorité des gens ici s'en foutent encore plus que les gens ailleurs seraient choqués. Après est-ce que l'indifférence peut être prise comme un encouragement... On va dire que c'est cette perception qui définit l'égocentrisme.

Voir dans le contexte

Discussion : Réaction des gens

Profil

Siestacorta

le vendredi 07 mars 2014 à 13h52

DaliDream, je sais que ce n'est pas la question que tu poses, mais pour toi, est-ce que ce regard de l'entourage change fortement ton propre rapport à l'exclusivité ?

Et, toujours un peu à côté de ta question : il est possible qu'offrir durablement cette liberté affective à ton copain renforce son attachement pour toi. Il se sentirait compris, aimé tel qu'il est, il penserait qu'il a de la chance, vous dialogueriez sans doute d'une manière constructive...
Mais si tu en souffres au fond, votre relation en souffrirait aussi ; et son issue serait sans doute douloureuse parce que vous ne vivriez pas les sentiments de la même manière et que vous n'en auriez pas, chacun, pris acte à temps.

Enfin, quand ton copain a dit à ta famille qu'il était poly, est-ce qu'il a expliqué que ça te donnait les mêmes libertés ?
Ce serait probablement encore plus inquiétant du point de vue de ta famille, mais encore plus destructeur si toi tu n'assumes pas la situation comme ton propre choix et pas quelque chose que tu subis. Pas forcément le choix d'utiliser cette liberté amoureuse pour toi, mais celui de dire que c'est une liberté que tu valorises, moralement.

Je pense que c'est en partie pour ça que tu viens en parler ici, afin de déterminer ce que tu en penses toi.
Si tu te sens bien avec ton propre choix, les dialogues ne se passeront pas forcément bien avec ta famille, mais tu te remettras mieux des éventuelles blessures morales qu'ils pourraient t'infliger avec leur réprobation. Il ne s'agit pas de te laisser croire que ça leur ferait mieux comprendre si toi tu assumais, mais ça éviterait de rester trop braqués sur ce sujet, de ne pas savoir être autrement qu'à vif ; et de rester avec des ressentiments de part et d'autres dans le lien entre ton copain avec ta famille, quand par ailleurs tes rapports familiaux peuvent être bons.

D'où, à mon sens, le besoin que tu saches bien dire, à toi-même en priorité, si tu te sens bien avec cette façon d'aimer, et que tu comprennes pourquoi, même sans en profiter, tu y trouves d'autres bons arguments que "ça fera que mon copain va rester".
Si tu n'avais que ce dernier, l'inquiétude "morale" et l'inquiétude "pour toi" de ta famille se mélangeraient dans ce qu'ils te disent, et tu ne saurais pas bien comment gérer ce regard.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Mardi, c'est Poly (mars)

Profil

Siestacorta

le jeudi 06 mars 2014 à 17h12

Tu veux bien créer le fil évènement correspondant pour notre forum ? Quitte à en toucher deux mots aux organisateurs Bi'Cause ?

Voir dans le contexte

Retour au profil