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Siestacorta

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Discussion : Vivre la même chose que ma femme poly, et être aussi heureux que ce qu'elle peux être

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Siestacorta

le lundi 17 mars 2014 à 14h43

fanoudu13
Ma question est : comment je peux arriver à répondre à mes questions pour pouvoir vivre la même chose que ma femme et être aussi heureux que ce qu'elle peux être ?

Ben... disons que si toi tu n'as pas envie/ besoin de plusieurs personnes dans ta vie affective, te forcer à en avoir ne te rendra pas forcément plus heureux.

Par contre, si ce que tu cherches, c'est une symétrie, un équilibre entre le temps et la liberté qu'elle prend et ton bien-être dans le temps où elle n'est pas avec toi, tu as d'autres possibilités que de devenir poly.

Bon, assez logiquement, en principe deux personnes poly, c'est plus simple, parce que les situations se répondent mieux. Chacun peut plus facilement s'identifier à "pourquoi l'autre fait ceci, celà" à tel moment, on a une meilleure compréhension de ce dont on discute "pourquoi tu rentres plus tard que prévu, et est-ce que c'est mieux avec l'autre, et qu'est-ce que ça veut dire si tu regarde ton téléphone plus souvent".

Mais si au fond, t'as pas particulièrement les mêmes envies "d'autre" que ton épouse, mais qu'effectivement tu te sens un peu laissé derrière par ce changement de mode et de rythme de vie, une autre possibilité c'est de t'impliquer dans tes propres centres d'intérêt. Faire des trucs qui prennent du temps, que tu ne faisais pas ou moins que ton épouse ne faisait pas avec toi.
Je pense que ça marche encore mieux quand c'est des activités sociales, en dehors de chez soi, parce qu'on mesure mieux un nouvel épanouissement personnel comme ça.

Ceci dit, il s'agit pas de créer deux bulles en plus de celle de votre couple, hein. Faut trouver comment chacun demande à être respecté ET accompagné, comment vous restez ensemble avec ces autonomies.

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Discussion : Vivre la même chose que ma femme poly, et être aussi heureux que ce qu'elle peux être

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Siestacorta

le lundi 17 mars 2014 à 12h10

sielane

Je rajouterais aussi dans les causes le manque de confiance en soi de s'exprimer sur un sujet face a des personne qui semblent si bien le maîtriser habitués a la rhétorique et parfois un peu péremptoire. Brrr ça fait peur

Faut pas avoir peur.
Et si ça te bouscule, tu laisses le forum de côté quelques heures en laissant tes propres réactions macérer et en faisant le tri entre la forme qui peut te gêner et les idées qui te touchent, et tu reviens répondre avec l'esprit plus calme.

Faut dire aussi que l'affirmation un peu carrée de certains ressentis est moins une envie de dire "t'as tort" à l'autre que l'auto-encouragement qu'on peut se donner sur nos propres idées. L'écho des émotions qu'on essaie d'utiliser pour que nos propres recherches poly avancent.
Ca veut pas dire que les gens qui affirment "trop" fort leurs opinions savent mieux et qu'ils ne sauront pas donner de la valeur aux tiennes.
D'ailleurs, quand on suit les intervenants sur plusieurs années, tu vois des affirmations bien fermes se contredire dans le long terme. Parfois les gens assument, parce qu'ils savent que se contredire soi-même est une preuve de vitalité, d'autres fois ils pensent deux choses opposées en même temps et avec autant de conviction.

Enfin, j'en connais quelques uns qui croient au vertus de l'assertivité. C'est à dire, dire ce qu'on pense, d'une manière entière, sans être ni passif ni agressif. Quelqu'un qui considère que s'il n'y a pas d'accord, ce n'est pas grave, ni pour lui, ni pour toi, du moment qu'on désire dialoguer ou débattre.
Ca ne passe pas toujours bien, parce qu'on s'identifie beaucoup aux opinions qu'on donne.
Mais sur le long terme, si tu vois quelqu'un qui dit toujours ce qu'il pense, que ça te plaise ou pas, et qui en même temps qui travaille à être toujours constructif avec toi, tu vas avoir tendance à lui faire plus confiance qu'à quelqu'un qui te ménage mais qui, lors de désaccord, risque plus de transformer l'échange en conflit ; et après un épisode de désaccord, ne saura plus te proposer son point de vue utile sans que vous craigniez chacun un conflit.

Donc quand quelqu'un semble très affirmé, peut-être qu'il est seulement honnête (surtout ici, où le polyamour nous pousse à ça), et que pour lui sa parole n'est pas une confrontation de vos positions, mais un besoin que les choses soient dites fortement pour qu'on puisse s'appuyer sur un dialogue solide, pas trop affaibli par les peurs.
(ça veut pas dire être incapable de tenir compte des émotions de chacun, au contraire)

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Discussion : Mardi, c'est Poly (avril)

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Siestacorta

le dimanche 16 mars 2014 à 21h43

Je crois qu'elle dit sur un mode léger qu'en fait ça l'intéresse pas... Après, je vois pas bien l'intérêt, à part pour son propre ego, de nous tailler une veste au passage.

Bon, par contre, on va sans doute nous-même publier les cafés sur OVS, c'est un truc pour des gens qui ont de la disponibilité, ya bien des gens intéressés par le polyamour dans le tas.

En même temps, même le mauvais buzz est un buzz, je dirais.
Si j'en crois son profil à elle, elle est dans le genre "pas agressive mais cherche vachement à se défendre".
Il m'avait bien semblé qu''il y avait des habitués en dehors de notre groupe, je crois pas avoir constaté qu'ils aient tous un problème avec nous.

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Discussion : Quant on laisse partant sans vraiment le vouloir

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Siestacorta

le vendredi 14 mars 2014 à 16h40

Hanachan, je crois que je t'ai trouvé ça.
Après je me rend pas compte si ça sera assez agréable à consulter pour tout écouter.
Le bouquin est un recueil de plusieurs conférences retranscrites, donc si certains sujets te semblent pas pertinents, il y en a d'autres qui te parleront peut être plus.

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Discussion : [Paris] Goûter Poly, Mars

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Siestacorta

le jeudi 13 mars 2014 à 17h04

Bump, parce que c'est après demain.
Sur l'équivalent FB de l'évènement, on est une dizaine avec quelques +1.

Pensez aux gâteaux. Surtout pour les brelles comme moi qui ont des tremblements dès qu'ils allument un four.

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Discussion : Quant on laisse partant sans vraiment le vouloir

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Siestacorta

le jeudi 13 mars 2014 à 16h40

Tiens, moi je vois pas trop ça comme des malentendus... Hanachan était avec son mari au cafépoly. C'est pas un malentendu, parce qu'ils se parlent, s'expliquent, se cherchent... Non, c'est plus la peur du faux-pas, de l'inconnu, du changement.

A ce propos, je sais pas si c'est publié en braille ou en audio, mais je conseille "Se libérer du connu", de Krishnamurti.
C'est le genre de bouquin court et facile à lire mais long à digérer. C'est vraiment un texte qui m'a fait descendre la pression, m'a aidé à me réajuster entre "j'ai peur de ça, je voudrais ça, je vis ça", et je l'ai prêté et conseillé à beaucoup de gens à qui il a fait un effet similaire. Vraiment, ton récit me fait penser que c'est le bon moment pour vous pour suivre la pensée dans cet ouvrage.

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Discussion : La douleur.

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Siestacorta

le jeudi 13 mars 2014 à 12h29

On est pas responsable de l'autre, de ce qu'il fait quand on regarde pas, de comment il se sent quand il subit les conséquences de ses actes. L'autre n'est pas un enfant et on ne répond pas de ses actes à sa place.

En revanche, on est responsable de notre relation à l'autre, du bien être de l'autre dans sa relation à nous.
Donc, quand l'autre souffre, on répond à cette responsabilité-là, en décidant de consoler/soutenir ou non.

C'est là où aimer c'est prendre une responsabilité.

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Discussion : Tantrisme et polyamour

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Siestacorta

le jeudi 13 mars 2014 à 11h16

bodhicitta8
Wilhelm Reich, le plus tantrique des éléves de Freud, jeté en prison ou il mourut en 1957 aus Etats-unis à cause de ses recherches sur l'énergie sexuelle.

Il a été poursuivi pour ses recherches et l'équivalent américain de "pratique illégale de la médecine".
Mais la prison, c'est aussi en partie parce qu'il a dit à la cour qu'elle n'était pas compétente pour juger ses travaux.
C'est un peu vrai sur le fond, mais un peu spécial : sa façon de défendre, dans ses bouquins, ses travaux sur l'orgone, ya quelques arguments très paranos.
Du coup, paradoxalement, qu'il aille en prison (avec la cour qui dit que l'orgone ça existe pas, pas malin du tout de dire ça dans un jugement parce que c'est pas un délit de travailler sur des hypothèses), ça a tendance à prouver qu'on voulait le faire taire, donc que ses idées étaient "dangereuses".
Oui, mais peut-être pas dans le domaine scientifique, plus dans le domaine des moeurs et du social, et un psy post-marxiste, sous Maccarthy, il partait avec de grosses chances de pas être jugé équitablement, indépendamment de son travail.

Bref, Reich, ya plein de bonnes choses, mais sur l'aspect scientifique, à moins d'avoir une vraie culture là-dessus, je pense qu'il faut pas trop s'emballer.

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Discussion : Quant on laisse partant sans vraiment le vouloir

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Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 23h59

Green-Man-Outside
Est-ce nécessairement le but d'un café poly ?

Par directement, non... on a pas de vocation thérapeutique ou existentielle.
Mais ça n'empêche qu'on peut attendre et tenter de donner de l'inspiration, de poly à poly. Ca me semble un cadre propice.

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Discussion : La douleur.

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Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 23h50

gcd68
Idem dans le cadre de mes relations extérieures qu'elles qu'en soit la nature exacte. J'ai une amie qui a eu des difficultés importantes récemment, je n'y suis pour rien, cela ne m'a pas empêcher de passer du temps au téléphone avec elle et de trouver normal de lui avoir consacrer ce temps. Ce n'est pas pour autant que je dois me sentir responsable de son mal être. Par contre, oui, je peux comprendre et l'aider à extérioriser.

- c'est une amie, ce qui t'engage auprès d'elle est plus souple. En gros, elle pourra pas te faire un procès si t'étais pas là, tandis qu'un conjoint, il pourrait et il pourrait gagner.
- et même, si c'est mon conjoint que je laisse pas crever tout seul ("quoi ma gueule..."), c'est pas juste de la bonté d'âme. J'ai choisi d'être là "pour le meilleur et pour le pire", mariage ou pas. Si je ne fais pas ce que j'ai dit que je ferai (accompagner quelqu'un que je dis aimer - si aimer c'est pas juste lancer des confettis roses, mais aussi être présent à l'autre), c'est irresponsable ; et si je le fais, c'est pas seulement parce que c'est un être humain respectable comme humain, parce que tiens il fait beau et que j'ai rien d'autre à faire... c'est qu'antérieurement, j'ai décidé que cet autre serait une priorité (au poly-pluriel, ça marche aussi). Et m'y tenir autant que j'en suis capable, c'est de la responsabilité.

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Discussion : La douleur.

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Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 23h38

Kaya
je culpabilise de l'avoir rendu si mal...d'être devenu son dégoût. C'est super nul.

Comme tu le dis dans ton premier message : tu l'as pas violé dans le lit conjugal.
On ne tient pas une relation de un an "malgré soi dans un état de transe et privé de libre-arbitre".
On y est partie prenante, avec le coeur, les couilles, et la tête.

Donc déjà, il l'a bien voulu, autant la part amoureuse que la part mensonge, et t'as pas à te responsabiliser à sa place.

Ensuite, il te l'a dit lui-même, lors de votre rencontre, son couple allait mal. Je pense pas qu'à l'époque t'y étais pour quelque chose... Dans un sens, il a de la chance de tomber sur une meuf qui va pas l'emmerder trop après, lui faire du chantage affectif....
Sans du tout lui reprocher d'avoir calculé, je pense qu'il avait besoin que sa vie bouge. Et qu'en tant que femme mariée (donc sans risque de vouloir emménager en face tout de suite), honnête et compréhensive, tu étais la bonne personne pour que ça se fasse. Que ça soit pour rester avec sa femme ou la quitter, tu pouvais lui faire du bien. Il t'aimait pour plein de raisons pas objectives, mais il a pu s'autoriser à t'aimer parce que justement, tu n'étais pas néfaste.

Il est mal pas parce que t'es arrivée, mais parce qu'il n'a pas pu faire bien avec. C'est pas forcément la faute à quelqu'un, toi ou lui, d'ailleurs.
L'erreur, que vous partagez, c'est pas d'avoir aimé, c'est d'avoir cru que le mensonge vous protégerait.
S'il est mal aujourd'hui, c'est parce qu'il a dû réajuster deux réalités, celle de son couple qu'il veut conserver, et celle de bonheurs qu'il a trouvé en dehors. Mais à la base, si ces deux recherches ne se correspondaient pas, c'est lui et son épouse, c'est dans leur passé qu'il y a la responsabilité de ne pas avoir su communiquer (et devenir poly comme n'importe qui de sain d'esprit :-D (8E )

Enfin, je n'irai pas dire qu'en te parlant de sa peine, il est de mauvaise foi, parce que malgré tout vous êtes intimes. Mais il assume pas bien. Il te parle de sa peine, parce qu'il n'en parlera pas à sa femme, et tel que je le sens pas à un psy, pas à un pote... Donc bon, il t'en fais part à toi.
Et ça c'est pas clean.
Les ruptures le sont rarement, mais quand même, on peut faire au moins pire.

Te parler de son mal être comme contexte important, ça revient à dire "oui c'est moi qui rompt, mais tu sais, je suis la victime".
J'insiste, je dis pas que c'est une stratégie consciente de sa part, et il a évidemment plein de meilleurs sentiments pour toi. Mais, si moi je dois quitter quelqu'un, je lui dis pas (trop :-/ ) que c'est "pas ma faute" et que je souffre autant que lui. Même si c'était vrai, c'est une réalité qui passe en second après le fait que j'ai décidé de rompre, et que je dois prendre sur moi ce que me fait cette décision (c'est pour ça qu'elle peut être longue à prendre).

Bref : t'as de la peine c'est normal, mais ne te juge pas et juge pas votre histoire à travers ce regard de maintenant.
C'est un peu facile à dire, mais je crois que tu le comprends déjà comme ça : faut pas seulement être triste que ce soit fini (ou mal fini), faut être content aussi de l'avoir vécu.

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Discussion : Quant on laisse partant sans vraiment le vouloir

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Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 17h01

Salut hanachan !

Arf, désolé si le cafépoly t'as plus perdue qu'autre chose. On aurait sincèrement voulu te donner des pistes !

J'avoue que la motivation de ce divorce, alors que vous avez toujours une relation, que vous habitez encore ensemble, et que vous n'avez pas le projet de rompre, je ne la comprend pas parfaitement.

Lors du café poly, vous aviez pas mal décrit une question de "comment les gens vont prendre notre situation". Autant les gens qui n'ont pas de rapports poly avec vous que les éventuels amants...
Une donnée qui m'avait semblé importante pour expliquer vos doutes, c'est que vous ne vivez pas dans une grande ville, et que du coup, la pression sociale était un peu plus forte que celle que nous connaissons à Paris, par exemple.
Le symbole mariage/divorce est peut-être un truc important à dire même si ça ne décrit pas votre lien affectif.
Donc du coup, même si je ne sais pas comment vous avez conclu à un moment que le divorce serait une solution, je peux comprend que ce soit "voulu".

Sauf que, apparemment, tu veux plus, ce qui simplifie pas !

pour le moment, ce que je peux répondre
- je sais que vous avez mis des sous pour lancer cette procédure, mais la somme est pas forcément plus importante que votre assurance de bien décider. Vous pouvez dire aux magistrats qu'en fait, non, vous êtes plus sûr. Si c'est le cas, vous pouvez. Et je sais pas où vous en êtes, mais il me semble que la procédure est assez longue pour pouvoir décider de faire marche arrière

- c'est normal que tu t'inquiètes maintenant, mais peut-être que c'est le "mauvais moment à passer" et qu'en fait tu sais mieux que ça ce que tu fais

- et peut-être que si vous divorcer, vous pouvez vous remarier, si ça a du sens pour vous... Je veux dire que vous aurez encore du pouvoir sur vos vie après ça, même sans aller jusque là.

- enfin,pour ce qui est de trouver quelqu'un d'autre en étant marié, je suis pas sûr que pour les poly ça se pose comme ça. Ca dépend aussi de quelle nouvelle relation voudra ton mari. Cela dit, je ne sais pas si divorcer change tellement la donne par rapport à la réaltié de votre relation. Si une nouvelle partenaire arrive dans sa vie et qu'il est divorcé, est-ce qu'au contraire ça peut pas encore plus faire douter un poly de le voir divorcé / mais pas séparé / mais c'est mon ex je veux une nouvelle vie / mais en même temps on veut être poly ?

Je veux dire, je ne suis pas sûr que le divorce simplifie ni votre vie, ni la façon dont les autres vont comprendre votre relation ensuite. Ca dépend beaucoup plus de la façon dont vous parlez de vos sentiments l'un pour l'autre, et dont vous vivez au quotidien.
Si mon ex vivait avec moi, couchait avec moi, sortait avec moi, j'aurai beau dire "c'est mon ex on a divorcé", ce serait la même donnée que si je disais "c'est ma femme". Pour des polys... Pour des monos je crois que ce serait encore pire :-)

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Discussion : La douleur.

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Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 14h06

Je suis pas sûr de comprendre exactement ce qu'en dit Bouquet, mais à ma sauce, ça donne "si notre relation est ouverte aux tiers, ça fait partie de ma responsabilité de gérer les conséquences même quand je n'ai pas directement participé aux incidents".

Si ensemble on décide d'aller faire de la plongée sous-marine, même si c'est pas ma faute quand t'es allé t'emmêler la jambe dans des algues, c'est ma responsabilité de t'aider à en sortir ; si je voulais pas faire ça, je ne plongeais pas avec toi.

Menfin bon, si ça se trouve Bouquet parle de totalement autre chose...

Personnellement je parle plus d'empathie que la jalousie n'interdit pas ; mais "responsabilité", c'est la suite dans ce cadre. Je peux avoir plein d'empathie pour quelqu'un et ne rien lui faire, et dans ce cas juste le laisser soigner ses blessures. J'aurai été sensible, mais sans concrétiser... la responsabilité c'est sans doute ce que je fais de bon de mon empathie (ou ce que je ne fais pas, d'ailleurs, mais là encore c'est une décision responsable à prendre sur le moment).

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Discussion : La douleur.

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Siestacorta

le mercredi 12 mars 2014 à 11h17

Green-Man-Outside
Et bien... si ce n'est pas une blague, je remercie Scam et Ka de montrer un exemple concret de polyamour.

Nan, c'est pas des blagues, et l'empathie d'un partenaire quand un autre laisse des blessures, c'est une des vraies richesses du polyamour.
Quand un adultère est quitté par son amant, son époux, en logique mono classique, peut penser "bien fait pour sa gueule". Pour un partenaire poly / polyacceptant, que l'autre soit blessé par ses amours ou par autre chose, c'est pareil, on essaie d'être à ses côtés.

Ca veut pas dire qu'on est incapable de se dire "haha, ça prouve que je suis le meilleur et que cet autre partenaire c'était du flan". Mais on ne ressent pas que ça, et on l'exprime, et c'est déjà tellement fort...

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Discussion : La douleur.

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Siestacorta

le mardi 11 mars 2014 à 19h20

Kaya, si tu y tiens, on peut sans doute faire le ménage, si Vin est est d'accord pour laisser ton témoignage se dérouler sans lui ?

Cela dit, autant je comprend que dans l'instant, son feedback est pas bienvenu, autant ça donne aussi des occasions de répondre. SI vous êtes tous les deux d'accord, et si vin est d'accord que Kaya a pour l'instant plus besoin de notre écho que lui n'a besoin de s'en protéger, on peut continuer à répondre avec ce contexte.

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Discussion : La douleur.

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Siestacorta

le mardi 11 mars 2014 à 13h31

Et raconte la nous, ton histoire.

Tu trouveras peu de lieux plus adaptés qu'ici où cette histoire avec du poly sera entendue sans être jugée comme "c'est la faute au polyamour, t'aurais dû rester sur la même route que tout le monde".

On va pas pouvoir compenser manque, colère, frustration, mais on peut les écouter, donc toi, en parler. Ce qui t'aidera à moins te bouffer toi-même de l'intérieur.

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Discussion : Un espace ou une rubrique de discussions " urgentes " ?

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Siestacorta

le mardi 11 mars 2014 à 00h53

Ben ma contradiction, là, ce serait de dire que même avec une étiquette urgence, ça ne pousse pas les habitués à passer plus souvent, ni à avoir un truc à répondre ou pas, en fonction de l'absence ou la présence d'un tag "supplémentaire".

Par ailleurs, même si les situations amoureuses sont brûlantes, dans un échange sur un forum, on est pas dans le speed.

La seule chose qu'on peut offrir à des gens "dans l'urgence", des gens qui auraient besoin de parler poly maintenant là tout de suite, c'est de l'écoute - à moins que les gens aient un besoin matériel précis, genre ils peuvent pas appeler les pompiers mais écrire en ligne et c'est à TOI, lecteur, de sauver une vie. On a pas vraiment de réponses et de réactions qui auraient un mérite à chaud et plus après... Mais on peut être là, et dans "l'urgence", c'est généralement ce que les gens demandent.
(même si, à mon avis, s'ils ont un problème important à régler, prendre le temps de réfléchir sera toujours plus important que de parler à chaud d'émotions fortes).

Le truc qu'on pourrait proposer, si on était certains de pouvoir tenir une régularité, c'est un chat/permanence. Etre là de 21h à 23h, par exemple. Mais bon, même moi, qui trouve souvent une occasion d'ouvrir ma grande bouche (coucou Marie-Georges :-) ) j'ai pas bien envie de faire ça.

Pourtant, la chose aurait son intérêt en dehors des situations "d'urgence" aussi, ça permettrait aux gens qui sont pas à l'aise dans les discussions longues de s'exprimer dans un format live...

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Discussion : Candaulisme

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Siestacorta

le lundi 10 mars 2014 à 22h17

KittyN
@Siesta

non, le candaulisme n'est pas une perversion sexuelle, enfin je ne pense pas, lol.
en fait, tout dépend de ce que tu en fais.
c'est comme le voyeurisme et l'exhibitionisme.

Dacc, alors c'est pas clair quand tu dis
" Mais tu vois, la jouissance sexuelle liée aux fantasmes est DE FAIT liée au domaine psychiatrique."

Parce que la jouissance sexuelle liée aux fantasme, en psychiatrie, c'est en bonne partie ce qui définit la perversion, hein. Et c'est pour ça que ça n'a pas qu'un sens négatif.

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Discussion : Candaulisme

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Siestacorta

le lundi 10 mars 2014 à 16h33

oui enfin la "perversion sexuelle" (l'excitation par des fantasmes, détournée de l'excitation par le coït) est analysée par les psy, mais pas forcément décrite comme un problème à résoudre ; dans le sens où nos névroses et leurs avatars sexuels peuvent avoir un effet dynamique, énergisant sur nous.

Donc c'est pas parce que tu es candauliste, ou maso, ou fétichiste, que tu as un truc dans ta tête qu'il faut changer. C'est les comportements, bénéfices et souffrances, que tu en tires, ton bien vivre avec les autres, qui signaleraient la nécessité de consulter.

Inversement, des gens qui se sentent parfaitement sains parce qu'il font des choses que la société approuve ou ne regarde pas (la jalousie, une séduction permanente ou au contraire une inhibition systématique - la société est pas cohérente dans ses injonctions :-) , une brutalité d’alcôve...) posent parfois beaucoup plus de problèmes que ceux qui vivent et assument une sexualité hors-normes, avec l'accord de leurs partenaires.
De là, les psychiatres sont certainement plus dans leur domaine qu'avec des candaulistes qui on discuté avec leur partenaire de leurs désirs, des limites sociales qu'on mettra à la jouissance des passions...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Candaulisme

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Siestacorta

le lundi 10 mars 2014 à 12h38

Hé bien les ponts entre candaulisme et polyamour me semble pouvoir apparaître quand l'expérience dépasse l'étiquetage d'origine. Après, comment qualifier ce qui va se passer entre les gens, ça dépend plus de ce qu'ils pratiquent et déclarent pratiquer que ce qu'ils ressentent.
J'imagine, par exemple, un échangiste qui ressent plus que l'excitation lors d'une séance, mais qui veut pas perdre son époux ni être rejeté par leurs partenaires de jeux, qui aura un penchant polyamoureux, mais ne pourra jamais affirmer clairement "je suis polyamoureux", parce qu'il aurait trop à y perdre et pas assez à y gagner de son point de vue, tant que personne parmi les concernés n'est prêt à tenter de sortir du cadre avec lui.

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