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Discussion : Avez-vous déjà jeté l'éponge ?

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oO0

le vendredi 03 janvier 2014 à 03h32

Oui et non.

Oui, dans le sens où je ne m'attends pas à être libre dans une relation.

Non, dans le sens où ne pas être libre ne m'a jamais empêché de laisser libre. Pour ma part, cela reste la manière la plus simple de de prendre une position où j'ai l'impression de rester en accord avec moi-même sans me cacher de l'autre.

Après, il faut déjà qu'une personne s'intéresse un minimum à soi pour pouvoir parler de relation. Une de mes meilleures amies avec qui j'ai été intime quelques années s'amuse assez souvent de cette question avec moi : pour parler de plusieurs relations, il faut déjà pouvoir parler d'une relation. Je ne peux m'empêcher de m'amuser de l'ironie avec elles et quelques autres amis. Là, oui, j'ai le sentiment de jeter l'éponge car je préfère de plus en plus m'en amuser, plutôt que de m'épuiser à essayer de comprendre ... (H-S)

Sinon, une relation exclusive aura souvent tendance à remettre en question son exclusivité et, vice-versa, une relation non-exclusive, sa non-exclusivité. C'est peut-être contradictoire, mais c'est logique. Il ne s'agit cependant que de questions abstraites dont les réponses appartiennent aux personnes concrètes.

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Discussion : Réflexions après une année de polyamour "concret"

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oO0

le lundi 23 décembre 2013 à 09h12

Salut Bexi,

je pense au contraire que tu as une reponse tres précise : cela ne te convient pas là maintenant et dans l'avenir. Après, je n'ajoute que la classique incertitude e l'avenir qà laquelle personne n'a de réponse. Ici, l'incertitude réside dans le fait d'une experience de changement à digérer qui te confirmera - ou pas - dans le sentiment aue cela ne te convient pas. J'imagine - j'ecris bien que j'imagine - que la simple idée de, par exemple, te retrouver à nouveau tiraillée entre plusieurs relations doit te faire blémir. Reste que, justement, si tu blémis encore à l'idėe de te sentir tiraillée, c'est que cela se confirme que cela ne te convient toujours pas. Et dans le cas contraire, cela ne te posera justement plus autant de soucis que maintenant. Je parle de tiraillement parce que l'une des difficultés peut être d'avoir peur de faire mal à l'autre, mais cela peut etre autre chose. Peu importe les raisons pour lesquelles tu ne le sens plus, tu ne le sens plus. il n'en faut pas davantage pour faire un choix de vie où tu te retrouves davantage. La precision dont tu parles concerne plus la connaissance que chacun, chacune peut avoir de soi et correspond à un rythme de vie beaucoup plus lent que l'action.

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Discussion : Réflexions après une année de polyamour "concret"

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oO0

le dimanche 22 décembre 2013 à 03h47

Salut Bexi,

je me retrouve plus ou moins dans ton constat sauf que je retrouve une période de ma vie qui s'approche des dix ans, un constat qui s'est répété plusieurs fois.

Ma question est la suivante :

"Est-ce une que cela ne te convient pas ou est-ce que tu as besoin de maturation ?"

Cela représente un changement de vie important à assimiler, tout comme plusieurs relations en un an. Je n'ai pas eu à assimiler ce changement de vie, mais je n'ai pour ainsi dire jamais eu assez de temps pour assimiler l'effet de confusion de plusieurs relations, de temps passé avec et de temps qui passe.

En plus de çà, je constate un manque de maturité énorme qui touche tous types de relations confondues : la précipitation dans l'attachement et, en réaction, la fuite de l'attachement. Une relation de quelques jours n'est pas la même qu'une relation de plusieurs mois ou encore, plusieurs années. L'amitié fait souvent preuve de davantage de maturité car, ce n'est qu'avec le temps qui passe qu'elle voie l'évolution de leur degré de proximité. Cela n'empêche pas de faire des projets très tôt, de vivre tout aussi tôt des événements qui vont créer cette proximité, de se faire tout aussi tôt confiance, se confier et créer de l'intimité. Les moments de distances font naturellement partie du rythme de la vie sans que cela ne remette en question l'amitié. Les amis cherchent à se voir le plus souvent possible, mais s'offensent pas de ne pas pouvoir se voir autant qu'ils le voudraient.

Le manque de maturité dont je parle est l'impatience de l'amour là où, le plus souvent, cette impatience ne se manifeste pas en amitié car l'amitié ne se pose pas autant de questions. Même dans les moments de doute et de froid, justement, c'est là qu'elle ne se pose pas toutes ces questions et attend patiemment de voir ce qui se passe avec le temps. Elles ne se pose pas des questions de hiérarchie parce que ce genre de questions n'ont rien d'amicales.

Il ne s'agit pas, ici, d'être ami, l'amitié ne se choisit pas. Il s'agit plutôt d'adopter et entretenir une attitude amicale. Une nouvelle rencontre ne peut espérer avoir un traitement équivalent qu'une relation de couple de plusieurs années, c'est affectivement impossible d'autant plus que les nouvelles rencontres tendent à confondre passion et relation. C'est d'ailleurs bien cette conscience de ne pas être encore une relation qui crée le plus souvent un sentiment d'insécurité compensé par les projections les plus folles.

Vivre plusieurs relations nécessite un certain art de se simplifier la vie : vivre simplement le moment présent et, tout doucement, soit avec le temps qui passe, apprécier les moments passés ensemble, apprendre apprécier leur valeur.

De toute évidence, cela ne te convient pas ... maintenant et dans un avenir proche. Tu verras bien après avec le temps qui passe si tu resteras sur ce sentiment.

Sinon, merci, parfois, j'ai envie de faire aussi ce genre de point sur mes choix et cela m'encourage à le faire.

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Discussion : Un amoureux vous dit qu'il ne peut pas venir car il a du repassage à faire

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oO0

le vendredi 20 décembre 2013 à 08h52

Eric_50
D'abord, j'aurais eu l'impression qu'il ou elle mentait, alors que je m'évertuais à expliquer qu'on peut tout me dire. Je prendrais ça comme un rejet, comme un défi, ou comme du sadisme, ou pire encore, je me dirais qu'il ou elle a peur de moi, ne me crois pas, pense que je veux tout savoir pour ensuite le(la) massacrer, etc, etc, je peux en inventer des pages entières.

Dingue, non ?

L'impression de mensonge alors qu'il est possible de tout dire, c'est justement ce qui m'avait conduit à étriller l'ami en question et je pourrais également écrire une quantité de pages d'autres possibilités. La seule réponse que j'ai trouvé, c'est d'apprendre à vivre avec des questions sans réponses.

gcd68
... être moins en attente vis à vis de l'autre et aussi à ne pas prendre pour moi ce qui, il y a encore quelques mois, m'aurait frustrée, vexée, mise en colère.

Essayer de repousser les limites de ma susceptibilité, ce qui n'est jamais gagné, notamment en ce qui concerne la liberté de l'autre même quand elle a un goût d'arbitraire.

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Discussion : Un amoureux vous dit qu'il ne peut pas venir car il a du repassage à faire

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oO0

le mercredi 18 décembre 2013 à 07h29

coquelicot
En tout cas merci a tous ceux qui m ont eclairée et qui m ont appris qu etre gentils mene toujours a l orgasme!!!!!(on se fait toujours bai......= <3

L'ironie de circonstance de ta conception de l'orgasme me fait bien rire, elle a le mérite d'oser l'humour là où j'imagine que tu n'as pas envie de rire. Certaines situations donne envie de hurler comme une jambe cassée, ...

... mais c'est justement là que la douleur se confond avec la colère et que, aveuglé par cette dernière, on n'est pas si gentil que ça :( La dernière fois que cela m'est arrivé d'avoir envie de hurler de la sorte, je me suis lâché sur les jugements qui font moralement mal. (Enfin, pas autant que la personne en face juste avant.) Avoir mal peut conduire à faire un mal que, à part sur le moment même, il n'y a aucune envie de faire. Et là, même si je t'accorde d'emblée la confusion de l'état de douleur dans laquelle te laisse cette situation, je maintiens que la manière dont tu as lancé ce fil n'était pas gentille. Les anglophones ont une expression pour çà : out for blood. Un jugement moral fait souvent bien plus mal qu'un jugement physique, d'autant plus quand une personne se sent en difficulté. Après, s'il y en a pour s'abaisser à des jugements physiques, ...

Visiblement, votre rencontre était récente et celle qui a suivi pour lui, aussi, donc je pense que ce n'est pas bien difficile d'imaginer l'état de confusion dans lequel il est possible d'être. Découvrir la possibilité de relations plurielles et, dans la foulée, se retrouver dans une situation concrète de plusieurs relations, cela peut être trop d'autant que cela se complique dès qu'une des personnes y est fermée, ce qui est le cas de figure le plus fréquent. Cela peut laisser l'impression de rentrer dans une logique relationnelle tordue. En tous cas, c'est là que commence les dilemmes qui reposent le plus souvent sur le souhait de ne faire de mal à personne et c'est justement là encore que se voir prêter de mauvaises intentions - hypocrisie, lâcheté, etc. - peut faire mal, d'autant plus mal que le dilemme sera difficile à vivre.

Là, le post de gcd68, me semble bien mieux formuler ce genre de difficultés morales à vivre une situation moralement inhabituelle. Ce que tu viens de vivre me semble pouvoir se prêter à prendre en compte ce genre de situation, même si cela n'a rien à voir avec la personne concernée. Elle peut avoir des motifs aussi bas que ceux qui peuvent lui être prêtés, si j'ai pu t'aider à comprendre que, juste dans la manière d'aborder une situation, tu peux tuer l'histoire en jeu dans cette situation, tant mieux sinon ...

... je sais que je passe à côté de ce qui peux te faire mal, le sentiment de valoir moins que du repassage. Reste que, justement, c'est là que tu me sembles d'emblée tuer l'histoire en prêtant une considération dont les intentions ne te font pas plus de bien qu'elles ne peuvent faire de bien à l'autre de se les voir prêtées. (C'est prêter plus que de la lâcheté ou de l'hypocrisie et donc, cela peut faire beaucoup plus mal.) C'est là que cela vaut peut-être la peine de relire ceux qui ont pu t'aider. Et si jamais il s'agit bien des intentions de l'autre ...

... ben, il fait pitié ?

En définitif, je pense que c'est bon de se rappeler que, moralement et affectivement, cela n'a rien d'évident que de gérer plusieurs relations affectives, surtout au début et pour les débutants. En tous cas, c'est le rappel que j'en tire pour moi car je me rends compte que je ne prends pas assez en compte cet aspect des relations plurielles pour des personnes qui les découvrent, les redécouvrent ou simplement les vivent. S'éviter des jugements blessants permet de se simplifier la vie, même si personne n'est parfait en la matière, je suis bien placé pour le savoir. Sinon, Coquelicot, je suis bien conscient de passer à côté de ta douleur, mais je ne sais pas quoi faire avec la mienne dans ce genre de situation, sinon la laisser de côté pour me rappeler tout ce qui importe dans ma vie et que je n'ai pas envie de voir sombrer dedans. La suggestion de Siesta de comprendre ce qui te blesse me semble sensée, ce qui blesse les uns ne blesse pas nécessairement les autres. Par contre, je ne sais pas si c'est le lieu.

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Discussion : Un amoureux vous dit qu'il ne peut pas venir car il a du repassage à faire

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oO0

le mardi 17 décembre 2013 à 03h35

Salut Coquelicot,

ce pseudo te va bien mieux que Bobonne. (Merci Siesta, maintenant, je me rappelle effectivement ...) Sinon, je sais bien que je n'ai pas été sympa et que ce n'est pas mérité.

Je n'imagine que vaguement le dépit qui doit te gagner actuellement, mais tu ne feras qu'y ajouter en gardant le ton avec lequel tu as lancé ce fil et c'est encore moins mérité. Plus tu auras une image négative d'une personne, plus tu percevras le moindre de ses faits et gestes avec un effet négatif sur toi. Pourtant, visiblement, tu as eu un effet positif dans sa vie, probablement réapprendre à s'ouvrir à nouveau à une relation même si ce n'est, finalement, pas toi qui en profites. J'espère que cela peux te consoler et donner l'envie de préserver le peu de ce que vous avez vécu. Tout ce que tu peux lui reprocher correspond probablement à autant de dilemmes qu'il a traversé comme il a pu, dilemmes qui ne sont généralement pas fait pour jouir pleinement d'une relation, dilemmes qui sont parfois une torture morale.

coquelicot
Mono et sans enfants ......
Ca aide !

Oui, ça aide, ça simplifie souvent les dilemmes :(

La tentation de remonter les bretelles de l'autre - que ce soit celle de son pantalon ou de son soutien-gorge - complique la vie davantage qu'elle ne la simplifie, cette tentation ne fait qu'ajouter à la violence des dilemmes.

gcd68
Pour ce qui est du "petit meutre social entre amis", je fais mon possible pour l'éviter. Je suis humaine et donc pas parfaite ...

Et moi, donc ...

Ce fil me rappelle surtout un ami que j'ai étrillé avec une amie. Son comportement n'avait rien d'amical depuis quelques temps et le nôtre le devenait de moins en moins. Il a bien falu se mettre à l'évidence que comme nous parlions de lui parce que nous voulions encore de lui comme ami, il fallait agir en conséquence et cesser de parler de lui de la sorte. Pas évident, son comportement était explicitement imbuvable : les amis ont parfois de ces mauvaises passes ... :( Notre amitié n'y a pas survécu, mais au moins cela en a apaisé la fin.

LuLutine
Moi aussi je suis comme ça, parfois je n'ai juste pas assez d'énergie pour voir quelqu'un. Même (voire surtout) un amoureux.

C'est pas mal résumé, après, il y a différentes manières de comprendre le manque d'énergie toute aussi sensée les unes que les autres. Ici, peut-être, la démultiplication des dilemmes avec les relations ou que sais-je qui appartient à la vie intime d'une personne. Attention, les dilemmes intimes d'une personne s'accompagnent rarement d'un sentiment de soi agréable. Cela peut engendrer des réactions défensives voire agressives envers quiconque tente de s'y immiscer. C'est exactement comme rester chez soi porte close lorsque l'on ne se sent pas présentable.

Sinon, personnellement, en termes d'énergies, j'ai atteint une limite où j'ai de plus en plus de mal à mettre à la place des autres donc, je m'excuse pour mon manque de tact.

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Discussion : Un amoureux vous dit qu'il ne peut pas venir car il a du repassage à faire

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oO0

le lundi 16 décembre 2013 à 03h30

Peu importe que la personne avait du repassage ou non, c'est mort.

J'ai donné cette réponse il y a quelques années à quelqu'un ... parce que, à ce moment là, je n'avais que ça en tête. Je n'avais pas arrêté d'enchaîner les jours de travail, j'étais débordé de toute part et la seule chose qui me semblait à portée de main pour sortir la tête hors de l'eau dans l'état de fatigue où j'étais, c'était de faire mon repassage après avoir réussi péniblement à trouver le temps de le laver, puis de le faire sécher. Je n'étais par contre pas en état de revoir une presque inconnue qui ne m'avait presque jamais répondu et qui, tout d'un coup, après quelques mois, me rappelait. Je n'avais pourtant qu'une envie, c'était de lui dire que cela tombait bien, que je venais juste de terminer de travailler, mais je n'étais pas en état de penser à quoi que ce soit et donc de faire face à toutes les pensées qui viennent dans une rencontre. C'est pas compliqué, j'étais dans un état de fatigue tel que je n'avais que des a priori négatifs sur le fait de la revoir au point d'en avoir sur elle : je voyait tout en noir, j'étais gris de fatigue. Lorsque j'ai voulu remettre à plus tard, elle n'a pas voulu et elle n'a jamais rappelé ou répondu - End of story.

Le moment propice pour soi n'est pas nécessairement le moment propice pour l'autre. (À méditer.)

Sinon, faire le repassage, cela veut peut-être juste dire faire le repassage, soit prendre soin de soi et de son quotidien. Préférer faire son repassage, cela peut vouloir dire encore ne pas être en état de s'occuper davantage que de son quotidien. Faire le ménage chez soi correspond souvent dans le même temps à un besoin de mettre de l'ordre dans sa vie pour y voir plus clair. Par exemple, commencer à entretenir une relation avec une personne qui est déjà engagée dans une relation, cela peut prêter à une certaine confusion qui puisse nécessiter de prendre du temps pour s'écouter soi. D'ailleurs, ce forum se veut aussi un lieu de parole au sujet de cette confusion donc, ...

Non, mais là, j'arrête, c'est mort. Beaucoup de ce qui a été dit, ici, ne fait qu'éloigner de soi la personne d'une manière a) ou d'une autre b).

aTout le monde apprécie de se voir élevé au rôle super sexy de ... bobonne. Car tout le monde veut de bobonne. C'est même un rêve que de se voir en plus porté à de telles nues par ses amis, ses connaissances sur un forum public et, finalement, ... son compagnon. Cela simplifie tellement le polyamour ;) Que écris-je, un rêve ?!? Un fantasme ! (Oups, je suis du genre fauché à ne pas pouvoir payer quelqu'un pour faire mon linge ou à avoir une femme pour lui faire faire, je n'ai donc peut-être pas voix au chapitre ?)

D'accord, là, c'est moi qui suit méchant - bouh - mais j'essaie juste de faire comprendre ce que j'essaie de faire comprendre aux personnes qui me sont proches quand elles en viennent à ce genre de propos. Cela ne sert à rien de parler comme ça des personnes qu'on prétend aimer ou encore, ici, en plus, laisser être aimée par une personne aimée. (Je sais, c'est la peur qui parle : TrucMuche vous pardonne mes bien chers frères, mes bien chères soeurs.) Cela ne fait qu'enlever l'envie de les aimer que de parler d'eux de la sorte, cela tue le désir et ne laisse que l'envie de les rejeter. D'ailleurs, pour peu qu'elles entendent parler d'elles ainsi, cela ne leur donne pas plus envie d'être aimées.

Je sais, qui ne s'est jamais laissé piéger par le plaisir de ce jeu qui pourrait s'appeller "petit meurtre social entre amis" ?!? J'ai mangé ou été mangé à cette sauce plus d'une fois et vous, vous aussi, vous ne pouvez pas en ignorer le goût, non ? Donc, ...

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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

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oO0

le dimanche 15 décembre 2013 à 04h50

aviatha
Je comprends très bien ce que tu dis, et si j'ai fait tant d'efforts, c'est justement pour éviter la rancune, qui est une chose que je redoute car j'en sais le pouvoir destructeur, et je n'ai pas besoin de ça.

Je suis bien content de ne rien t'apprendre. J'avais pris le cas de Mandela justement parce qu'il me semble effacer la ligne rouge dont tu parles après. J'imagine que cela n'évite pas la rancune, juste de ne pas la laisser faire encore plus de dégât aux circonstances qui ont pu l'éveillée : une bombe cela peut se désamorcer. D'un autre côté, ne pas exprimer ses émotions est parfois tout aussi destructeur et je vois que tu ne passes pas pour autant à côté de celles qui peuvent t'épanouir.

Voilà, j'en resterai là.

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Discussion : Comment faire évoluer ses relations affectives ?

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oO0

le samedi 14 décembre 2013 à 07h06

GreenPixie
Je me reconnais assez bien dans son caractère puzzle & multi facettes, car elle ne sait pas toujours comment elle réagira à telle proposition audacieuse précise, en fonction du contexte, et qu'elle évolue malgré tout sans peur vers des chemins inconnus, sans trop d’a priori ni cases préjugées.

Une partie de son ' soi intérieur ' ET de ses relations sont imprévisibles. Là où certaines personnes mettraient des ' stop ! j'ai peur : on recule et on reste en mode statu quo linéaire ! ', elle se & nous questionne, écoute, argumente, réécoute, évolue, et avance à pas de chat, tantôt calme et posée, tantôt hyper sociable & avec toujours une personne unique en tête ou un réseau avec qui te mettre en lien : elle m'impressionne agréablement, et j'en suis très admiratif.

Et elle est loin d'être la seule de mes relations à avoir ce côté multi facettes, une belle personne et avec malgré tout ce côté iceberg, en grande partie immergée, telle une montagne que l'on voudrait approcher sans savoir par quel côté l’aborder.

> Voilà pourquoi j'ai créé ce fil de discussion : pour comprendre comment me rapprocher de telles personnes (+) , qui font bien partie de mon paysage affectif, depuis des années, et qui me troublent tout à la fois.

L'autre est un miroir, ce que tu peux reconnaître de toi chez elle peut peut-être l'aidée autant à se connaître que te connaître.

Reste que ce que tu écris, ici, est typique de ce qui devrait être adressé à la personne concernée, mais dont les mots pour en parler ne se trouvent qu'en s'adressant à des tiers. Le point de vue que tu peux avoir sur elle ne peut sûrement que lui faire du bien. Tu serais étonné de la différence entre le point de vue qu'une personne peut avoir sur elle et le point de vue que les autres ont sur elle. Ce point de vue peut être encourageant car, généralement, le point de vue de soi sur soi se concentre le plus souvent sur ce qui ne va pas chez soi. De même, cela peut lui faire du bien de sentir qu'elle a une place dans ton paysage affectif même si c'est plus de place qu'elle peut en occuper.

Je peux aussi complètement me tromper :-D

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Discussion : Comment faire évoluer ses relations affectives ?

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oO0

le samedi 14 décembre 2013 à 03h36

GreenPixie
Il va de soi que les personnes pour qui tout va très bien et qui n'ont aucun souci de ce côté là ne sont peut-être pas concernées par ce fil de discussion... quoique !  : je parie qu'autour d'elles il y a des ami-es qui leur ont confié des expressions de sentiments difficiles, des évolutions pas évidentes, des tournants relationnels pas évidents à négocier à 45° ou 90° (en évitant les virages à 180° ou autre qui nous envoient dans le décor).

Il faut pouvoir être capable de faire un virage 180° car ce peut être le pas suivant pour l'autre personne. Il faut juste ralentir l'allure et c'est tout à fait possible de prendre ce virage à 180°.

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Discussion : Comment faire évoluer ses relations affectives ?

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oO0

le samedi 14 décembre 2013 à 03h32

GreenPixie
Or j'ai entendu de très nombreuses copines et femmes me dire qu'en matière d’approche et/ou de séduction (plus ou moins explicite), il était hors de question qu'elles fassent le 1er pas (pour différentes raisons, notamment : a) pour ne pas paraître pour une "fille facile" ; b) pour ne pas se prendre un rateau ; c) parce qu'elles sont trop timides ; d) parce qu'elles ne pensent pas mériter telle personne ; e) parce que la tradition veut que ce soit à l'homme de proposer, et à la femme de décliner ou d'accepter...)


Si je puis me permettre, GreenPixie, les nombreuses personnes qui te disent cela n'iront pas bien loin. Un jour, lassé d'entendre ce genre de propos, je me suis permis de les contredire avec amie en qui j'avais assez confiance que pour le faire. (Une amie à propos de laquelle je me suis posé les questions que tu te poses.) Sa réponse m'a complètement surpris. Faute de faire ce premier pas, elle avait parfois le sentiment de ne pas avoir choisi les hommes de sa vie, juste eu le choix de personnes qu'elle n'aurait pas choisie si ces personnes ne l'avaient pas choisie. Bref, elle avait l'impression de n'avoir vécu que des relations de second choix.

Pour ma part, je trouve amusant de démonter les arguments cités ci-dessus. Je me contenterai du premier.

a) Pour ne pas paraître une fille facile ? C'est quoi cette image des hommes qui prennent les filles qui font le premier pas pour des filles faciles ?!? Oui, il y en a, mais est-ce une raison pour que ce soit cette image qui prévalent des hommes ? Non seulement, ce préjugé est aussi insultant que blessant pour un homme, mais incohérent : les hommes qui cherchent des filles faciles n'attendent pas qu'elles fassent le premier pas. Bref, par peur du loup, elle se donne deux fois plus de chances que le loup ne les croquent sinon plus encore. L'incohérence de ce préjugé ne plaide pas en leur faveur, mais en plus son caractère insultant voire blessant n'invite pas à faire le premier pas, tout au contraire, à faire un pas en arrière. C'est ce que je fais pour ma part peu importe la qualité de la personne que j'ai en face de moi : je n'ai aucune envie de passer mon temps à lutter contre des préjugés - lutter n'est pas relationner.

Enfin, je ne passe mon temps à démonter ce genre d'arguments qu'avec des personnes proches, pas des personnes que je rencontre : l'argumentation passe pour de la manipulation. Pour ces personnes proches, je constate que chaque fois qu'elles affrontent ce qui sont des peurs (a, b, c, d, e, etc.), elles prennent leur vie en main : elles obtiennent des réponses aux questions qu'elles se posent même si ce n'est pas celles qu'elles auraient préférées. Et lorsque c'est la réponse qu'elles souhaitaient, ce n'est qu'en continuant à faire le premier pas que leur relation évolue.

Le premier pas, une question comme la question de l'oeuf et de la poule.

Pour revenir encore une fois à ces personnes proches, je constate qu'elles attendaient souvent que l'autre fasse le premier pas alors que l'autre avait fait son premier pas même si ce n'était pas le premier pas attendu. Quel pouvait être le premier pas qu'elles attendaient, elles ne le savaient d'ailleurs même pas. C'est moi qui devait leur faire remarquer que la personne avait déjà fait au moins un pas vers elles et que c'était à leur tour d'en faire un pour que ça marche. La question n'est pas de faire le premier pas, mais simplement de faire le pas que l'on se sent capable de faire et de voir si l'autre nous emboîte le pas ... ou pas.

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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

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oO0

le mardi 10 décembre 2013 à 00h06

Je pense que tu as compris et même compris ce que je n'ai pas compris.

aviatha
Ce n'est pas vraiment une demande d'empathie, c'est un retour d'empathie. Cela fait des mois que je fais passer ce qu'ils ressentent avant moi, c'était un accord convenu, comme il était convenu que je pourrais pas faire cela éternellement et qu'un jour j'y mettrais fin.

Il me semblait bien que l'empathie était déjà là, mais que tu demandais une inversion de la tendance qui, ici, signifie notamment tenir sa part du contrat.

Je vais prendre un exemple où ce n'est pas moi qui ai tenu ma part du contrat et où elle a plus que montrer les dents. Finalement, le moment où elle s'est sentie le plus libérée, c'est quand elle a cessé de vouloir mordre. Je vais me permettre une citation de circonstance :

Nelson MANDELA
“Resentment is like drinking poison and then hoping it will kill your enemies.”

Ce que tu appelles une rupture de contrat engendre pas mal de ressentiment. Je le sais pour en avoir vécu quelques unes mémorables et le ressentiment qui en ressort tue plus qu'autre chose le moral. Sinon, je me rappelle que l'amie que j'avais trahie s'est, finalement, montrée extrêmement forte en mettant de côté son ressentiment et ne s'en est ressentie que mieux de sauver ce qui pouvait être sauvé : les années passées ensemble, l'épanouissement mutuel, etc. Nous sommes encore resté quelques années des personnes de référence l'un pour l'autre. Ce que je veux dire, c'est que la rupture du contrat reste une éventualité et que je t'invite à t'y préparer.

Par contre, je ne leur conseille pas de rompre ce contrat. Personnellement, j'y ai perdu une part de moi-même car il faut, après, toute sa vie vivre avec le tort causé par le sentiment de trahison qui en résulte et il en reste toujours quelque chose. Une fois que c'est fait, c'est fait, il faut vivre avec. Ensuite, une relation qui se construit sur une trahison décline souvent très vite. Finalement, rompre ce contrat ne peut que t'empêcher de choisir un jour librement de vivre pour toi-même une relation non-exclusive. Tant que tu t'y sens contrainte par une situation effective, tu ne peux te sentir libre de le choisir.

Plusieurs mois après notre séparation, après une aventure, elle est revenue vers moi prête à vivre une relation libre et, le fait qu'il n'y avait plus aucune contrainte, qu'elle se sentait libre de ce choix a joué pour beaucoup. Par contre, j'avais encore du mal à vivre avec le tort que je lui avais causé et j'avais perdu en sensibilité à cause de cela, ce qui a probablement nuit le plus au soin que nécessitait cette relation. C'est là, qu'il n'y a pas intérêt à rompre le contrat de confiance qu'il y a entre vous, parce que, après, même dans le meilleur des cas, il faut vivre avec la défiance engendrée par cette rupture, ne fut-ce qu'une certaine perte de confiance en soi. Reste que le respect de leur contrat ne signifie pas pour autant que tu changera d'avis, par contre, si tu veux en changer tu te sentiras beaucoup plus libre et, s'ils y regardent de plus prêt, ils se sentiront eux-mêmes plus libres plutôt que de continuer une relation parce qu'elle est déjà engagée. C'est aussi valable pour vous deux. Une relation peut s'interrompre, la seule chose dont elle a besoin pour se vivre, c'est de vouloir la vivre et de prendre le temps de la vivre.

Alors, voilà, même s'ils rompent votre contrat de confiance, tout ce que je peux te dire, c'est que te passer d'un doigt accusateur et vengeur ne pourra que te faire le plus grand bien. Si tu arrives dès maintenant à vivre en paix avec cette éventualité, sans avoir envie de montrer les dents sinon pour sourire voire rire, eux-mêmes ne se sentiront que plus libre de respecter votre contrat de confiance.

Nelson MANDELA
“Resentment is like drinking poison and then hoping it will kill your enemies.”

L'empathie que vous avez mutuellement su nourrir les uns vis-à-vis des autres vaut mieux que cela, non ? Cela ne t'empêchera pas dans le pire des cas d'avoir mal, de devoir vivre avec et eux aussi.

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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

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oO0

le lundi 09 décembre 2013 à 17h39

J'imagine que l'une des pires choses que tu redoutes, c'est d'être accusée de les prendre en traître, de ne pas avoir fait d'effort, de ne pas avoir fait ce que tu as pu et de feindre que tu n'en peux plus. J'imagine que l'une des conditions préalable de la suite qu'elle qu'elle soit pour que cela se passe bien, c'est la reconnaissance de tes efforts et de l'état dans lequel ces efforts te laissent aujourd'hui. J'imagine qu'être accusée de ceci ou de cela ne produira que le sentiment, non pas d'être reconnue, mais méconnue dans tes efforts et le prix qu'ils t'en coûte.

Comme ce que tu appelles des efforts ne représente pas d'effort pour moi, je suis mal placé pour t'aider, mais j'ai l'impression que tu demandes une empathie où tu as besoin d'avoir le sentiment de passer en première. Pas après ce que lui ou elle ressent. Tu as, ici, besoin de plus d'empathie que tu ne peux en donner dans ton état.

Votre situation est exposée à beaucoup de malentendus possibles, d'où certainement l'impression d'y être prisonnière et que si tu ne peux être entendue, ...

Le seul conseil que je peux me permettre c'est de t'assurer que l'état de souffrance que tu exprimes ne passés pas pour des accusations, mais bien un besoin d'empathie et que, la dernier chose que tu as besoin, c'est d'être accusée ne fut-ce que d'accuser ou que sais-je. Le sentiment d'être reconnu(e)de part et d'autre allège considérablement une situation et les choix des personnes qui la partage ... justement parce qu'elle ne s'y sente pas comme un meuble ?

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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oO0

le lundi 09 décembre 2013 à 16h47

Aviatha,

Puis-je me permettre de donner mon ressenti sur le manque de respect que cela signifie pour toi ? Je peux tout à fait comprendre que tu puisses ne pas te sentir respectée, que tu aurais l'impression de ne pas te respecter. Ce que je ne comprend pas, c'est ce "personne", ce "personne qui se respecte n'accepterait".

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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oO0

le lundi 09 décembre 2013 à 03h48

@unangepasse,

c'est appréciable de voir que tu as compris l'éthique des relations non-exclusives en jeu, ici. Après, il faut pouvoir situer ce qui a le plus de valeur, les personnes réelles ou les valeurs ? Les personnes réelles connaissent souvent des épisodes de leur vie où elles ont du mal à être cohérentes avec leurs valeurs parce qu'elles rentrent en conflit.

Dans ce fil, tu peux relever différents conflits de fidélités : à la relation, aux engagements de la relation et à soi. Il est possible de rester fidèle à une relation sans rester fidèles aux engagements sur base desquels elle s'est formée. Il est possible de ne pas rester fidèle à une relation pour rester fidèle à ces engagements de sorte que leur respect prime sur la relation. Aliéner l'autre pour qu'il reste mono ou devienne poly ou s'aliéner soi-même de la sorte constitue un autre élément de fidélité conflictuelle, ici, la fidélité à soi tant chez soi que chez l'autre. Quel que soit les choix d'une personne, qu'elle soit en faute ou non, l'existence n'échappe pas à ce genre de conflit de sorte que, passé un certain stade où chacun, chacune assume ses responsabilités, cela ne sert à rien de chercher un coupable : les personnes sont face au pire avec le meilleur qu'elles ont pu vivre pour y faire face.

Ce qui, probablement, attire ta curiosité, c'est le fait de faire ouvertement face à ces conflits de fidélités. Cependant, si je comprends bien, pour exprimer ta curiosité tu as besoin de t'assurer d'une certaine cohérence : une personne qui trompe reste une personne qui trompe, par exemple, certes, mais reste avant tout une personne ;) En fait, le plus simple, ici, est de savoir ce qui a suscité ta curiosité sur ce forum, ce fil en particulier.

Que deux personnes s'aiment n'a fondamentalement rien de mal. Ce qui peut faire mal, ce sont les circonstances : mensonge, trahison, etc. Profiter de ces circonstances pour s'attaquer au fait qu'elles s'aiment ...

... nombres de personnes - mono ou poly, peu importe - refusent d'aller jusque là et, à mon sens, c'est l'une des choses qui méritent le plus de curiosité, ce refus d'enfoncer l'autre dans ses fautes sans pour autant faire l'autruche. Souvent, la personne qui "trompe" est aussi à terre que la personne "trompée" et rendre coup pour coup, c'est de part et d'autre frapper une personne à terre. C'est là que pour les enfants ...

@homme partit, bien vu et je vous souhaite de pouvoir vous y tenir, même si vous avez parfois échoué et que vous échouerez probablement encore, mais n'oubliez pas aussi vos succès aussi minces soient-il dans cette situation difficile. Je n'ai aucune idée de ce qu'il peut y avoir de mieux pour vous, mais ce ne sont certainement pas vos échecs, mais c'est petits succès qui vous permettront de le trouver.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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oO0

le dimanche 08 décembre 2013 à 01h30

@ Siesta & Co

Vous n'avez pas envie de faire un post sur les sujets que vous avez soulevés ici et là, notamment en référence au lien suivant ?

"Nouveaux" Codes amoureux

Cela n'a pas grand rapport avec le sujet initial de ce fil et cela me semble mériter d'en sortir. Sous quel titre, ça, c'est autre chose puisqu'il s'agit de vieux codes, de faire du nouveau avec du vieux.

Sinon, je constate qu'il y a quelques personnes versées en anthropologie ou ethnologie, ici ?!? Ce serait peut-être une bonne idée de vous rassembler sur un fil dédié à ce centre d'intérêt, non ?

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Charte de discussion

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oO0

le vendredi 06 décembre 2013 à 16h09

O_O

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Discussion : Charte de discussion

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oO0

le vendredi 06 décembre 2013 à 01h54

Je maintiens que j'ai du mal avec cette formulation même si c'est exactement comme vous l'expliquez que je la comprends.

RIP
Ce que je comprends par l'usage du terme privilège, c'est une manière de diminuer les attentes des participants par rapport à la modération : ce forum n'a pas les mêmes devoirs et les mêmes moyens que la société en général et ne traite de plus que d'un sujet de société en particulier ; ce forum n'est pas un lieu d'expression financé par des pouvoirs publics et donc, en devoir de respecter toutes les exigences attendues du secteur public ; ce forum est ainsi un lieu d'échange interpersonnel où, comme dans la vie privée, demeure un droit d'accepter ou de refuser quelqu'un chez soi là où les institutions publics ont un devoir de non discrimination.

Je pense avoir bien compris ce qui est une comparaison ou encore, une métaphore.

Siestacorta
C'est comme dans un salon pour une fête : ... ["Comme" et donc, comparaison ...]

Ce dont vous parlez, c'est d'un pouvoir de discrimination, pouvoir qui est, ici, un droit et non un devoir du contraire, soit de non-discrimination. La liberté de choisir les personnes qui font partie de sa vie et comment elles en font partie constitue un droit de discrimination légitime. Dans le cas contraire, pour ne pas faire de discrimination, toute personne est obligée - je caricature - de se faire baiser par qui veut la baiser ou que sais-je d'autre que baiser ... comme, par exemple, discuter.

Allez, j'use et j'abuse d'un droit qui est un privilège et je peux comprendre que vous trouviez la métaphore d'un salon ou d'une fête plus efficace qu'un droit qui donne plus souvent lieu à des abus qu'à des responsabilités.

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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oO0

le vendredi 06 décembre 2013 à 00h42

LuLutine
... pour les "safe word", c'est très utile en BDSM, mais dans la vie en général, y a déjà un safe word, c'est NON, et NON veut dire NON.

+1

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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oO0

le vendredi 06 décembre 2013 à 00h33

@ JulienPoly

Je ne voudrais pas que tu penses que je t'attribue de mauvaise intention, je vois bien l'intention d'un monde où tout se passe bien pour tout le monde, même ce qui est sensé se passer.

Ce que je vois par contre aussi c'est l'enthousiasme inconscient des débuts. Lors de la première réunion poly à laquelle j'ai assisté - à Bruxelles - je me rappelle de cette réflexion humoristique d'un des couples. L'homme était parfaitement conscient de retomber en adolescence, d'avoir une vision d'un monde où l'avenir n'était qu'une promesse de plaisir sans fin pour tous et il était bien content d'avoir sa compagne pour lui ramener les pieds sur terre et lui rappeller que tout le monde ne veut pas faire l'amour avec tout le monde. J'ai moi-même connu cet état et je me retournerai encore dans ma tombe en faisant le compte des conneries que j'ai pu dire ou écrire dans cet état d'euphorie inconsciente de la portée de ses propos. Typique de l'adolescence, des conneries qu'il est possible de dire ou faire adolescent sans mesurer la portée de ses paroles et de ses actes comme si le monde était tout le contraire de vulnérable.

C'est très facile de se laisser piéger. Par exemple, fondamentalement, au contraire de l'intention de meurtre, vouloir faire l'amour à quelqu'un, c'est vouloir son bien autant que le sien. De ce point de vue, la femme des cavernes qui veut tuer l'homme des cavernes qui lui a fait l'amour est une ... (censuré) ... de ... (censuré) ..., mais c'est de la naïveté d'imaginer que la vie puisse être aussi simple.

Voilà, prend garde à l'euphorie des début ;)

@ Aviatha,

j'ai appris beaucoup de choses dont je n'avais que des intuitions ou des connaissances éparses et ce ton théâtral de tribunal m'amuse beaucoup, notamment lorsqu'il s'agit de démontrer que ce n'est de l'intérêt de personne. J'imagine aussi que ce n'est qu'une ébauche.

@ JulienPoly, j'espère que tu comprendras l'humour dont elle te gratifie :) bien qu'elle ne soit pas poly ;) si je me rappelle bien, non ?

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