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Discussion : [Site] OkCupid : qu'en pensez-vous ?

Cendre
le dimanche 30 juin 2013 à 00h58
^^
Je suis nulle en anglais me-too, j'ai demandé de l'aide à google, mais en gros, ça donne :
okcupid
Normalement, c'est là que nous envoyons des souhaits de belles rencontres. Mais, selon nos dossiers, vous êtes dans une relation heureuse. Nous allons donc respecter cela et juste vous envoyer un gâteau d'anniversaire géant.
Discussion : [Site] OkCupid : qu'en pensez-vous ?

Cendre
le dimanche 30 juin 2013 à 00h02
Ils sont trop meugnon !
okcupid
Hey Cendre,
Normally, this is where we send you on some birthday fling. But according to our records, you're in a happy relationship. So we'll respect that and just send you a giant birthday cake.
Sans rire, ça change du message bateau écrit à la va-vite. Il y a un minimum de recherche et un minimum d'étude des cas possible (en l'occurrence, j'ai pas mis les pieds sur le site depuis quelques mois).
J'ai réussi à vanter le site durant mes vacances, ce genre de petit détail fait que je ne regrette pas.
Discussion : Culpabilité, amoureuse depuis trois ans de mes amoureux

Cendre
le dimanche 23 juin 2013 à 21h42
Merci de m'avoir retrouvé l'expérience des singes. J'en avais entendu parler, mais j'avais aucune référence :-)
Discussion : Désirs et langages

Cendre
le dimanche 23 juin 2013 à 20h28
Je suis venue au polyamour avec un mot : "non- exclusivité". C'est avec ce mot là que Google m'a trouvé ce site, les articles que j'ai dévoré, puis le forum.
J'étais tellement soulagée de trouver enfin des paroles qui collaient à mon ressenti !
Et trouver enfin du vocabulaire permet en effet de développer non seulement une argumentation, mais beaucoup plus basiquement des mots pour le dire, pour exprimer, en me sentant un minimum légitime dans le sens que je colle aux mots ( comme fidélité) appuyée sur une communauté et non plus seule dans mon coin.
La démonstration de Franck Lepage m'avait bien impressionnée en son temps ( il faut que je reprenne le temps de le revoir, j'ai pas tout suivi au moment des tomates). Et il fini sur la nocivité du mot "projet" que l'on emploie ici aussi. Alors que ce mot contient des connotation de planning, de respect de contrat et de délais, d'optimisation, de rentabilité. Comme si je me bouffais pas la vie avec ses machins là de base, déjà.
Alors oui, je pense qu'il faut faire attention aux mots que l'on emploie, que parler d'un exploité ou un défavorisé n'est pas la même chose.
Et en même temps, faire attention à notre interlocuteur, qui va pas forcément comprendre l'attention que l'on aime porter à la juste sémantique, qui va trouver que l'on cherche midi à quatorze heure pour le plaisir de se justifier.
Mais comme j'en ai eu la démonstration hier ( soirée entre amis, contexte mono) : il est souvent contre productif de vouloir se justifier. Que l'on ait raison ou tord, s'appesentir sur le pourquoi du comment nous fait plus souvent perdre en crédibilité qu'autre chose.
Alors pour soi même et notre propre logique, s'appliquer à employer les mots justes, ceux dont les ramification nous conviennent, et peut être simplement observer leur progression dans notre entourage, leur appropriation par autrui.
Ça va le faire.
Ps: désolée pour le côté décousu du messages, te tape depuis mon téléphone portables, et cela déconstruit pas mal mes idées. Merci a ceux qui liront quand même. ^^.
Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

Cendre
le mercredi 19 juin 2013 à 14h26
Aviatha[...] je pense que la grande différence, c'est que malgré toute cette affection que j'ai pour eux, qu'ils me donnent, cette confiance énorme que nous avons les uns envers les autres, cette passion partagée, cette relation tactile[...], je ne suis pas amoureuse, d'aucun d'entre eux.
Te connaissant, MetaZet, tu me demanderas ce qu'il peut y avoir de plus que tout cela dans l'amour. Je ne sais pas. Pour moi c'est viscéralement différent, mon ressenti, mes émotions, mes sentiments ne sont pas les mêmes, et cela ne s'expliquent pas, je pense. Et je suis monogame pour cela, parce que c'est en accord avec ce que je ressens.
Tout à fait d'accord avec ça.
Je ne sais pas pourquoi, mais je fais moi aussi une différence très nette entre l'amitié et l'amour.
L'amitié ne demande pas nécessairement d'échanges tactiles, mais il peut y en avoir, et dans ce cas, pour moi en tout cas, il ne sont pas teinté de dimension sexuelle.
Zut, sexuel est pas le bon terme, (je suis persuadée qu'on peut avoir des relations sexuelles avec un ami et que cela reste un ami) c'est une histoire d'attente et de désir. Et je suis d'accord avec Aviatha, c'est pas sur le même plan que la confiance ou l'affection.
En gros : j'ai pas le cœur qui s’emballe quand un ami pose sa main sur la mienne alors que justement, c'est une des façon que j'ai de reconnaître mon amour, c'est quand ce simple geste de poser une main sur une autre me mets dans l'expectative et toutes les décharges émotionnelles qui vont avec.
Et des fois, je préférerais profiter simplement de l'instant présent plutôt que de me bouffer des visions d'avenirs multiples et protéiformes.
C'est peut être une question d'habitude ...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Réflexion libre

Cendre
le mardi 18 juin 2013 à 12h13
Si je me mettais une telle pression sur mes relations sociales, je serais à peu près certaine de toutes les foirer.
Ce que j'ai fait un certain temps, soit dit en passant.
Et que je compte ne plus faire
Enfin, y'a parfois des vieux réflexes de "je vais jamais être à la hauteur" qui remontent, mais maintenant j'ai un certain nombre d'arguments pour les contrer.
Oui, je suis un être désirant, et mes envies ont le droit d'exister, d'être assouvies même, d'autant plus si ces envies-là sont partagées.
Et non, l'effort et le sacrifice ne sont pas indispensable au bonheur, ils ne l'amplifient pas, ne le valorisent pas. Il y a des situations qui demandent des efforts, je les fais, il y a d'autres situations où il suffit d'être là, et je n'ai pas à culpabiliser de n'avoir rien fait pour ça.
Mais juste profiter.
La vie est belle.
Discussion : Paris: Pique-nique poly mardi 2 juillet

Cendre
le lundi 17 juin 2013 à 13h03
En voilà une idée quelle est bonne ! Juste quand je rentre, tu pouvais difficilement mieux faire au vu de mon emploi du temps.
Merci merci merci !
Si je ne me trompe pas, le métro coté cité de la musique, c'est porte de pantin.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Je l'aime et je l'aime.

Cendre
le lundi 17 juin 2013 à 12h18
Cendre
Et puis, continuer à lui mentir par omission, c'était décider à sa place ce qui était bon pour lui. Hors je suis pas sa mère, je suis sa compagne ! Que je lui donne les moyens de décider si je suis toujours digne de lui !
C'est agréable de constater que je suis toujours en accord avec ce que j'ai écris il y a trois mois (non, non, je vous assure, à la vitesse où vont les choses, ce n'est pas évident du tout ^^ )
Callisto, en remettre une couche publiquement ce matin (je sais pas quand est-ce que j'aurais le temps de t'écrire une vrai réponse)
Pour des gens comme moi, comme Katouchka, comme beaucoup ici, ce qui prime dans une relation, c'est son honnête, sa sincérité. On préfère que ce soit moins drôle parfois mais que l'on se dise les choses entre nous.
Je crois qu'il existe des personnes qui préfèrent au contraire maintenir les apparences, construire un décors, et qui s'autorisent certaines entorses à leur éthique derrière le décors.
Si je m'amuse à faire ça, c'est perdu d'avance : le décalage entre ce que je dis et ce que je suis vraiment fini par être trop visible, et pour le coup, franchement insupportable (à juste titre) par mon interlocuteur.
C'est à toi de voir.
Soit tu prends le courage d'entamer les négociations (longues et perpétuelles) liées aux notions de non exclusivités avec ta compagne, et tu prends en effet un risque de la perdre, mais au moins, ce sera en connaissance de cause.
Soit tu continues ton double jeu, avec le risque qu'elle découvre elle même que quelque chose cloche, et qu'elle le prenne très très mal, car elle le prendra forcément pour de la trahison manifeste (avec volonté de masquer les faits).
C'est pas pour rien que la société véhicule l'idée que le plus simple, ça reste de n'avoir qu'une seule relation très intime...
Tu connais mon point de vue, c'est le même que celui de Katouchka, mais tu as le droit d'en avoir un autre...
Katouchka
Oui j'ai beaucoup souffert mais nous avons dépassé la souffrance pour comprendre l'essentiel : nous ne sommes pas ensemble parce que nous appartenons l'un à l'autre. Nous sommes ensemble parce que nous nous aimons et que nous aimons vivre des choses ensemble.
[...]
Oui, tu as raison de trembler, oui il faut du courage mais oui tu n'as pas le choix parce que maintenant que tu sais qui tu es, il faut qu'elle sache qui elle aime pour choisir à nouveau de t'aimer.
Sinon ce n'est qu'une illusion...
(+)
Discussion : Quelle image dessinez-vous de votre polyamour ?

Cendre
le dimanche 16 juin 2013 à 22h09
Mon polyamour est un système stellaire. Actuellement en étoile double.
Ça fait un certain temps que je peaufine l'image que je dessine de mon polyamour. En vue de l'écrire ici.
Parce que j'ai beaucoup aimé avoir la vision de l'arbre de BouquetFleuri, le tissé de LiliLutine.
Parce que cette image s'est construite au fur et à mesure, et qu'elle m'a parfois beaucoup aidé (même si d'autres fois moins – on ne peut pas toujours filer nos métaphores).
Ça commence à mon premier café poly. Evavita m'explique que les relations plurielles se construisent en rayon autour de soi, que l'on se place au centre, et que les relations n'ont pas à interférer les unes sur les autres.
Cela se précise aux autres café poly, l'histoire de la vision en satellite, de l'importance de se placer au centre : somme toute, la seule personne avec laquelle on est absolument sûr d'avoir à passer toute sa vie, c'est nous-même.
Cela me plaît beaucoup. C'est une histoire de référentiel. Je suis au centre de mon propre référentiel , comme chacun est au centre de son image. Ce n'est qu'un modèle pour gérer mes propres représentation, et ce modèle me plait.
C'est ainsi que mon polyamour devient un système stellaire.
Je suis une étoile, je rayonne, je peux éclairer dans toutes les directions.
Et autour de moi, gravitent différentes personnes, différentes relations. Je ne parle pas uniquement des amours, car c'est un peu restrictif, mais bien de toutes mes relations.
Et à chacune, je peux apporter chaleur et lumière.
Il y a des relations épisodiques, comme des comètes. Qui passent un fois, et qu'on ne sait pas prédire quand (et si) elles reviendront.
Il y a des relations qui sont restées en orbite lointaines, toujours présentes, même si le temps les a rendu moins intenses, moins chaudes.
Il y a celle qui est venu s'approcher de si près, si vite, qu'il a fallu que je revoie tout mon système relationnel. Même si elle s'est éloignée depuis.
Il y a les géantes gazeuses et les petites telluriques plus denses, il y a celles d'eau et celles de feu.
Toutes sont différentes, changeantes, dans leurs formes et leurs trajectoire.
Toutes ont leur satellites et je sais que de leur point de vue, je n’apparais pas comme une étoile et que c'est eux qui sont au centre.
Il y a une écliptique amoureuse, et plusieurs autres pour les amitiés.
Parfois, il peut se produire une éclipse : une relation passe devant une autre, prive une autre de lumière. Mais cela ne dure jamais, c'est un système dynamique. Et puis, personne n'est vraiment exactement sur l’écliptique, donc même en période de conjonction, je me sens éminemment reliée à tous.
Et puis quand même, dans ce système stellaire, il y a un astre tout a fait particulier. Une seconde étoile.
Actuellement, je considère mon polyamour comme un système en étoile double.
Parce que mon compagnon déplace le centre de gravité de mon système hors de moi. Parce qu'il ne peut être ignoré de personne, parce que la force gravitationnelle qui nous relie est la plus ancrée, celle qui demanderait le plus d'énergie s'il fallait s'en arracher.
J'aimerais considérer ses satellites comme les miens, qu'il considère mes satellites comme les siens. Je ne sais pas si c'est faisable, souhaitable. Peut être juste reconnaître que toutes les règles physiques relationnelles changent quand on change de référentiel.
Il fut un temps où j'étais terne et légère, ou je ne prêtais pas attention à mes relations, et elle finissaient toutes, dès qu'elles s'éloignaient un peu, par se perdre, sortir de mon attraction gravitationnelle.
Je voudrais aujourd'hui me faire plus lourde, plus lumineuse, accepter plus d'astres dans mon système, en apprendre la beauté changeante, et non prédictible.
J'ai éminemment conscience qu'il y a beaucoup de place dans mon système, qu'il pourrait y avoir bien plus d'astres, qu'il va y avoir beaucoup plus d'astres (j'ai à peine dépassé le premier tiers de mon espérance de vie).
Et cet avenir me réjoui d'avance.
Discussion : Réflexion libre

Cendre
le dimanche 16 juin 2013 à 14h01
Bon Dimanche à toi, Annabelle, tu fais plaisir à lire.
Petites remarques qui me sont venues en te lisant.
Annabelle
L'amour quelle que soit sa forme, la relation amoureuse quelle que soit l'engagement qu'on y met est-il ou doit-il être la condition du bonheur ?
J'ai vraiment envie de répondre : « L'amour ne fait le bonheur, mais il y participe ».
Et dans ma vie, grandement.
(Et j'ai pas l'intention que ça change)
Annabelle
Je pense en tout cas que je ne pourrai sans doute pas me projeter dans une relation tant que je ne me sentirai pas pleinement "en réalisation de moi-même" auparavant.
J'ai passé ma vie à attendre d'être prête.
C'était flagrant en classe prépa, quand je me disais qu'il fallait que je demande de l'aide parce que j'y arrivais plus : je me disais toujours « oui, mais il faut que j'ai travaillé ça et ça avant, sinoné&a on va se moquer de moi parce que j'ai pas assez bossé »
Résultat des courses : deux ans dans la cours des grands avec de vraies tronches en math et en physique que je n'ai jamais abordés, qui ne m'ont jamais aidée à travailler (alors que j'ai eu plus d'une proposition en ce sens) tout ça parce que je ne me sentais pas prête, pas assez sûre de moi, pas assez stable sur mes bases, que je pensais que je devais d'abord assurer mes bases toute seule avec les matériaux que j'avais à ma disposition (mes cours, en l'occurrence) avant d'aller vers les autres.
Je crois vraiment que j'ai loupé un truc ces années-là.
C'est pas grave.
Il vaut mieux s'ouvrir aux autres à 33 ans que jamais, hein ?
Alors, travailler seul, oui, bien sûr, je n’arrêterais jamais. Mais c'est pas une raison suffisante pour pas travailler avec autrui, surtout quand autrui se propose comme tel, que ce soit en relation pro, amicale ou amoureuse.
On sent bien que c'est une question d'équilibre, entre ne vouloir compter que sur soi-même et accepter de compter aussi sur les autres, voire de leur confier une part de notre bonheur.
Quand on est allé dans un excès, il faut tâcher de revenir, et si possible pas trop brutalement, histoire de pas s'envoyer dans le décors de l'autre coté...
Et sinon, merci à Eveil et Sens de nous offrir une tribune de réflexion libre. C'est toujours sympa d'avoir des nouveaux qui viennent sans problèmes particuliers ^^
Discussion : De la justification des choix

Cendre
le samedi 15 juin 2013 à 11h32
RIP
Mes plus plates excuses, tant je me suis étalé de mon long, puis de tout mon plat de tant de longs verbiages plats.
Ne t'excuse pas RIP. J'ai mis du temps à te lire, parce qu'en effet, c'est un peu long, parfois confus, et surtout que j'avais un joli arriéré sur le forum, mais je suis au final très contente que tu aies pu écrire ça :
Parce que cela me donne un très bon contre-point à ce que dit LittleJohn en premier.
Il y a des gens autour de nous dont l'avis ne compte pas, et ceux là, on s'en fout.
Et puis il y a ceux dont l'avis compte. Et là, faut faire avec.
J'ai cru au prince charmant, j'ai cru qu'on était si semblable que jamais on ne se ferait du mal, que la vie ne pourrait que nous apporter du bonheur partagé.
Et ben non.
La vie, ça fait mal. Et plus encore peut être à plusieurs que tout seul. Parce qu'aimer, c'est se rendre vulnérable à la douleur de l'autre.
Alors affronter nos peurs. Les siennes, les miennes aussi, et tâcher d'en sortir grandis.
Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

Cendre
le jeudi 13 juin 2013 à 15h23
aviathaJe suis partisane de "l'évidence" : si une chose s'impose à toi avec force et évidence, c'est qu'elle te correspond, c'est qu'elle parle à ta nature profonde, peut importe ce que celle-ci est. Après, effectivement, on a le choix de suivre ou pas cette "évidence", mais alors il faut savoir ce qu'on veut, et pourquoi.
Ça me parle, ça, Aviatha. Merci pour la formulation.
Je me prenais les pieds dans les définitions de besoins, d'envie, de désir ; parmi ceux-là, les quels s'imposent à nous, lesquels sont choisis ? quel est notre libre arbitre, quelle est notre nécessité ?
Et bien, je renonce à répondre à ces questions. Là. Tant pis pour ma pensée introvertie qui va se retrouvée frustrée avec une notion non verbalisée, non formalisée, mais j'acquière petit à petit la conviction que ce n'est pas indispensable.
Ma nature poly est une évidence, qui s'impose à moi, dont j'ai particulièrement conscience depuis mon premier café poly (voir ma réaction de l'époque à ce sujet ). Pas besoin de polémiquer pour savoir si c'est un besoin ou un choix.
Par contre, j'ai le choix de suivre ou pas cette évidence.
Pour l'instant je la suis, parce que je m'en porte très bien.
Mais étant hautement dépendante de mon compagnon, si celui-ci s'en porte vraiment mal sur le long terme, cela déteindra sur moi, et dans ce cas, on reverra la donne, car il en est d'autres, d'évidences, qui lui sont supérieures.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Trio !

Cendre
le jeudi 13 juin 2013 à 11h22
Si tu veux lire des sujets spécifiques sur les situations à trois, je t'invite à faire une recherche via google :
site:polyamour.info trouple
site:polyamour.info triade
site:polyamour.info trio
etc...
Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

Cendre
le mercredi 12 juin 2013 à 22h33
Len
D’ailleurs comme me l’à conseillé une amie, je vais arrêter d’expliquer des choses. Le mieux pour faire passer mon message est de vivre cette réalité et qu’elle illumine chaque être avec qui je serais en contact.
[...]
Bonne route @vous
Cela me semble une évidence.
On est arrivé à mon avis au terme de ce que pouvait nous offrir le média forum pour échanger nos idées et nos points de vues.
Tu seras bien plus à l'aise dans un blog, je ne doute pas même que tu y aies rapidement des lecteurs qui seront plus rapidement sur ta longueur d'onde que nous.
Bonne route à toi.
Discussion : Le problème avec la polynormativité

Cendre
le mercredi 12 juin 2013 à 20h15
Bon, perso, je crache pas sur l'amour, je dois encore avoir des cotés fleur bleue qui collent. En particulier, j'aime beaucoup (mais alors beaucoup) la façon qu'a BouquetFleuri de mettre l'amour au centre de sa vie. D'en faire le moteur central.
Après, je suis d'accord, pour qu'on continue de marteler que polyamour n'est pas obligatoirement lié avec amour, (et encore moins l'Amûuur), mais juste qu'il en laisse la possibilité si les deux partenaires en ont l'envie.
C'est d'ailleurs une des raisons qui fait que j'aime le diminutif poly : ma vie poly, c'est le changement (radical, en l'occurrence) de toutes mes relations affectives, et pas uniquement de mes relations amoureuses.
Polyaffective, polysexuelle (pansexuelle ?), polysentimentale, polyintimiste, polyémotive, c'est tout ça que je colle sous le vocable polyamoureuse.
Le terme est trompeur, mais il a le mérite d'être assez percutant, et d'avoir percé dans la société sous cette forme (cf le camarade qui m'a donné le terme alors que je savais pas encore ce que j'allais pouvoir lui raconter...)
Enfin, j'ai pas bien compris la différence entre PolyA et anarchie relationnelle. Je pensais pas qu'il pouvait y avoir assez de différence pour avoir envie de créer un mouvement séparatiste...
Et puis, ça sera pas facile de trouver un bon diminutif.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

Cendre
le mercredi 12 juin 2013 à 15h58
aviatha
Et cela donne, à mon sens, de la force et de la valeur à notre relation "je t'ai choisi toi et toi seul parmi tous les autres, malgré tes bizarreries de comportement et tes côtés casse-pied".
[...]
Je termine en citant Bob Marley "Tout le monde fait souffrir les gens qu'on aime, il ne s'agit pas de chercher quelqu'un qui ne te cause jamais de souffrance, il s'agit de trouver quelqu'un pour qui elle en vaille la peine".
Aviatha, je compte bien vivre comme ça, et si possible polyamoureuse en plus. Pour moi, c'est pas incompatible.
J'ai choisi mon mari, je sais pourquoi, je le sais d'autant plus que je le vois traverser mes expériences polyamoureuses, et il m'est chaque jour plus précieux pour cela.
Je le choisi comme compagnon de vie, comme futur père de mes enfants, comme relation centrale qui ne pourra être ignorée d'aucune de mes autres relations.
Je refais ce choix chaque jour.
(vous êtes même rapidement au courant quand la réponse à cette question quotidienne vient pas assez vite à mon goût)
Mais est-ce que cela m'empêche de vivre d'autres relations (qu'elles soient légères, intimes, sexuelles ou autre ) ?
A part la morale, l'habitude, la vision conte de fée et la trouille ancestrale de filer de l'héritage à un gosse qui ne porte pas nos gênes ?
Bon, j'ai pas beaucoup d'expérience en la matière, ça fait moins d'un an que j'essaye de pratiquer, mais aucune de mes relations n'a jamais remis cela en cause : ma relation avec mon compagnon est centrale, elle m'influence beaucoup, et ou on me prend avec, ou il n'y a pas de relation. Et tous ont montré de la bienveillance à son égard.
C'est primordial pour moi dans mon avancée en polyamour.
Len
Pourquoi choisir le polyamour plutôt que la monogamie exclusive ?
Mais parce que cela donne la pêche, l'énergie de faire de belles choses, parce que cela met de bonne humeur, permet de rencontrer des gens extraordinaires, de vivre ce que l'on a à vivre avec ces gens là...
Parce que c'est le premier mode de vie que j'expérimente où je n'ai pas peur de rencontrer une nouvelle personne, où je n'ai pas peur de dire ce que j'ai envie de dire, de faire ce que j'ai envie de faire.
Parce que je n'ai jamais été aussi bien dans ma peau...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Quitter son polyamoureux?

Cendre
le mercredi 12 juin 2013 à 15h15
Je plussoie Lulutine : fait garder tes enfants et bouge.
N'importe quel prétexte est le bon, il faut que tu sortes l'ordinaire, de ton quotidien. Que tu fasses quelque chose pour toi.
Et si tu viens à un café poly, les risques de passer un mauvais moment sont limités.
@Aviatha : merci pour l'inventaire de Beck, je ne connaissais pas. Si je le remplis avec ce dont je me souviens de moi en 2004, j'étais effectivement en dépression. Bon, contente d'avoir divisé mon score par 4 quoi...
Discussion : Lettre ouverte à Alps

Cendre
le mercredi 12 juin 2013 à 01h27
Que j'aurais du prendre le temps de lire, ok (j'ai eu un week end chargé, et j'avais envie de t'écrire même si j'avais pas tout lu, je veux bien entendre)
Que j'ai une problématique de retard ok (même cause, mêmes effets)
Que je te déçoive du coup, tant pis, (y'a des choses plus graves dans la vie)
Que tu te considères libre, là encore, je peux entendre. Je commençais tout juste à accepter que tu n'avais pas la même façon de percevoir cette liberté, que je pouvais justement apprendre de toi cette nouvelle façon de voire, et regarder si elle pouvait s'adresser à moi ou pas.
Mais que je me brûle les yeux.
Ça non.
Ça rentre pas.
Et pour le coup, ça me coupe toute l'envie qui pouvait me rester de te lire.
Bon courage pour capter encore une fois mon attention, je vais faire comme me conseille BouquetFleuri : tâcher ne plus te lire pour ne plus avoir envie de me défendre contre tes arguments.
Fat pas discuter avec ceux qui ont toujours raison, ça mène jamais nulle part.
Discussion : Lettre ouverte à Alps

Cendre
le mardi 11 juin 2013 à 23h02
Bonjour Alps
Liminaire :
Vu la faible proximité que nous avons l'un envers l'autre, j'aurais pu faire l'effort de revenir au vouvoiement. Je ne le fais pas, parce que chez moi cela dénoterait d'un certain mépris. J'espère que tu ne t'en offusqueras pas.
J'aurais pu t'envoyer cela en privé, mais somme toute, je pense que cela ne te dérangera pas de répondre en public, et je pense que tes réponses peuvent intéresser certains ici.
Je voulais dans un premier temps parler de la notion de Troll.
Nous sommes nombreux, moi y compris, à t'avoir taxé de troll. A mon avis, ce qualificatif te colle au speudo pour deux raisons :
- Tu avais tendance à intervenir un peu partout, avec tes idées bien arrêtées, des jugements à l'emporte pièce (surtout contraire à celles affichées ici), des phrases sans précautions oratoire, un manque de tact manifeste, qui nous donne l'impression d'une absence totale d'empathie, voire pire qui m'a donné plus d'une fois l'impression que tu n'avais pas bien lu ce qui était écrit.
C'est déstabilisant pour tout le monde, c'est dangereux pour les nouveaux qui viennent chercher ici un havre d'écoute où on ne les jugera pas pour ce qu'ils ont fait ou voudraient faire. J'ai profité de cette qualité d'écoute quand je suis arrivée ici, et je serais très désappointée si elle venait à disparaître à cause d'un unique être borné.
- On ne comprend pas ce que tu viens faire ici, ce que tu cherches. Tu dois bien y trouver ton compte, car nombre de tes réponses construites nous prouvent que tu nous lis quand même, que tu essayes de comprendre. Mais on est paumés, parce j'ai bien l'impression qu'ici personne ne te comprends, et comme ton discours n'a pas évolué d'un iota depuis tes premières interventions, ça devient lassant.
Mais j'ai envie de t'accorder le bénéfice du doute, une dernière fois. Parce que je constate tes effort manifestes pour te défaire de cette étiquette.
Pour moi, à partir du moment où tu ouvres des fils spécifiques pour discuter avec nous de ce qui te touche, ou quand on ouvre un fil spécifique pour discuter avec toi (comme je le fais là) aucune de tes interventions ne peut être qualifiée de troll : tu es dans ces fils chez toi, tu y écris ce que bon te semble.
Je m'excuse, je n'ai pas encore lu tous tes derniers posts (faut dire que tu es prolifique!), mais j'ai trouvé que tu avais avancé dans ta démarche, en expliquant mieux ce que tu es, ce que tu penses, ce que sont tes valeurs. Parce que tu as l'air de penser que tu les montres depuis le début, mais pour moi, c'était pas clair du tout.
Peut être qu'on va enfin pouvoir avancer ensemble, c'est-à-dire influencer un peu l'un sur les idées de l'autre, et pas en sens unique.
J'aimerais bien que tu me prouves que tu n'es pas de ceux qui ont toujours raison.
Car ils me font peur, en général. Parce que, comme je l'expliquais au café lundi soir (tu étais là, au fait ?), je suis sensible à la manipulation, aux arguments massues. Je me fais vite embobiner. Un ami m'a dit il y a longtemps : « Il ne sert à rien de discuter avec ceux qui sont persuadés d'avoir raison ». Parce qu'on fini toujours par tourner en rond.
A l'écrit, c'est plus facile pour moi de me défendre qu'à l'oral, alors le m'y essaye, avec toi, pour voir. Faut être honnête, tu donnes plus d'une fois l'impression d'être de ceux là.
Il y a un truc dans la façon dont tu formes tes phrases. De résolument catégorique. Qui dérange beaucoup ici, où on aime bien tout remettre en cause, pour en discuter, justement.
Voir si tu es capable de te remettre en question (chose que je fais à peu près 4 fois par semaine), si tu es capables de reconnaître tes tords autrement qu'en disant « je comprendrais qu'on m'interdise l'accès à une partie sacralisée du forum »
Parce que justement, faire confiance à l'autre pour qu'il trouve lui même de lui même la limite entre ce qui est respectueux et ce qui ne l'est pas est (à mon humble avis) un des fondement de l'état poly.
Tu as raison sur ce point, les relations plurielles sont, pour certains d'entre nous (sûrement pas tous) qu'un aspect particulier d'un art de vivre en général. Une vie où l'on essaye de ne pas s'enfermer, de ne pas enfermer l'autre dans un système de règles (qui ne peuvent qu'être arbitraires).
En quoi être celui qui comprend t'empêche de faire ? Et inversement ?
J'ai l'impression que c'est état là, sans règles prédéfinies à l'avance, qui te fait peur au point de nous refuser l'accès à ta sphère privée.
Il est des cadres structurant, qui empêchent de trop s'éparpiller, je le concède. Mais la spécialisation à outrance tel que tu la décrit me fait froid dans le dos. A quoi bon devenir une machine dans un certain domaine, si c'est pour se rendre ultra dépendant des autres dans les autres domaines. C'est plus efficaces, peut-être, un temps, avant que l'esprit ne meure faute de remplacement. Car la curiosité et l'inventivité sont humaines, elles sont pour moi expression même de la vie. M'empêcher d'évoluer, d'apprendre, de découvrir (i.e. comprendre+faire), c'est me tuer à petit feu.
Je cherche toujours à m'améliorer. Et on ne s'améliore pas si on ne prend jamais de risques.
Les valeurs qui remplacent celles qui sautent, justement, c'est celles de la confiance et de l'humanité. C'est comme ça que je vis mon polyamour, en tout cas. En acceptant que je suis faillible, mais que je ne suis pas seule non plus. Et que là où je faute, je peux, d'un, compter sur mon entourage pour me supporter quand je dépasse les borne, de deux, compter toujours sur eux pour me montrer que j'ai déconné, de trois, compter sur moi pour apprendre et ne pas recommencer.
Et pour moi, c'est la meilleure manière d'avancer dans le développement personnel, la connaissance de soi, et, cette quête fantastique de la recherche du bonheur.
Je comprends bien que cette vision très centrée sur l'individu te chatouille. Moi même je l'ai trouvée un peu trop libérale à mon goût quand je suis arrivée ici.
Pourtant, nombreux sont ceux que j'ai pu rencontrer ici qui ont un vrai soucis du bien commun, du service publique, de la société et de la chose publique. C'est un égoïsme très particulier qui est développé ici : celui qui nous permet d'être bien avec nous même, ce qui nous permet d'être encore plus disponible pour le reste.
Je reste intimement convaincue qu'une frustration latente, avec toutes ces portes dont on connaît l'existence mais dont on ose pas s'approcher (d'ici qu'on ait envie de les ouvrir!) est bien plus néfaste pour notre entourage qu'un désir assumé et assouvi qui n'a plus aucune raison d’obséder. Refoulement, inconscient, actes manqués, ça te dis quelque chose ? (on se refait pas, je reste fille de psychanalyste)
J'admire l'énergie que tu continues de déployer ici, pour te justifier, nous expliquer ton point de vue, même si on commence à s'énerver de ne pas le voir bouger d'un iota.
Je te remercie même de m'avoir donné un aperçu de ton système de pensée et de valeur, qui, à ma connaissance, n'existe dans aucune de mes relations (en général). L'humanité est décidément pleine de surprises.
Par respect pour nous, pour ce forum en tant que lieu d'accueil, j’aimerais te demander de limiter tes interventions aux fils qui concernent les débats de fond avec les passionnés de la rhétorique, c'est-à-dire, pour faire simple, aux fils qui te sont adressés, ou à ceux que tu ouvres, et de ne pas répondre à un nouveau qui explique son histoire (surtout si c'est pour faire du hors sujet !!).
Si on avait eu envie de te bannir, ou de te circoncire par la force à un certain domaine, ce serait déjà fait. Ça me semble tellement plus intelligent si tu acceptes volontairement de le faire, et, mieux encore, si tu comprends pourquoi tu le fais. On est entre adultes civilisés, quand même, non ?
En espérant que tes réponses à cette lettre m'aideront à mieux te comprendre (moi aussi, je t'examine comme on étudie une fourmilière),
Cendre.
PS : J'ai oublié de parler de l'amour des chiffres qui est un des rares trucs qu'on partage. Mais j'ai déjà fait très long, je vais pas en rajouter là. Juste, si t'as envie de me parler de ta formation, de ton métier, de ton expérience avec les chiffres et leurs manipulations, je suis intéressée.
Notes :
- ouhaa, voilà que je me considère comme ancienne, j'ai pris du grade dans ma propre hiérarchie... ou alors, c'est une posture de défense que je prends face à toi, ce qui semble plus probable, en fait... J'ai trouvé un terme plus approprié que celui « d'anciens » pour parler de ceux que cela pourrait intéresser de discuter avec toi.
- J'espère ne pas prêter le flan à une forme de harcèlement. Bien que pour le coup, je suis loin d'être convaincue de la bienveillance de alps (au contraire, même). Si les modos estiment que ce fil n'a pas à exister, qu'ils le supprime : j'ai une copie du texte, je l'enverrais en privé à alps.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Goûter poly à Paris ce dimanche 9 juin 2013 de 16 à 20h (près des Halles)

Cendre
le mercredi 05 juin 2013 à 00h15
^^ oui, lundi, je serais là, et même accompagnée d'un petit nouveau :P