Polyamour.info

bouquetfleuri

bouquetfleuri

lyon (France)

Participation aux discussions

Discussion : [Le site] Recherche dans les discussions

Profil

bouquetfleuri

le mardi 03 septembre 2013 à 21h52

bel effort, Patron !
Merci

Voir dans le contexte

Discussion : Vers un retour vers la simplicité des discussions autour du PolyAmour ?

Profil

bouquetfleuri

le lundi 02 septembre 2013 à 20h49

Peut-être est-ce simplement une question de forme ?

Il me semble qu'un des problèmes des forums est de les approcher comme des lieux de dialogue, ainsi arrive-t-on à y écrire comme on parlerait, ce que font très bien les trolls d'ailleurs.
Du coup, la masse nécessaire des mots et des paragraphes décortiqués et découpés en répliques alourdit le fil avec le risque toujours présent et mortel du hors sujet.

Mais ce n'est qu'une piste de réflexion.

Sinon, je suis bien d'accord avec LiliLutine, gardons-nous de perdre notre fraîcheur et notre spontanéité.

Voir dans le contexte

Discussion : La, mes, ma relation amoureuse

Profil

bouquetfleuri

le vendredi 30 août 2013 à 15h45

Tout va bien, LuLutine, je conçois bien que mon message soit peu compréhensible.
J'essaie d'aller au fondement de ma relation amoureuse et de l'expliquer, presque au stade biologique, ce stade ou naît ma conscience et toutes les informations que je peux obtenir de ma nature. Je suis d'ordinaire plus poétique... hihihi

Voir dans le contexte

Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

Profil

bouquetfleuri

le vendredi 30 août 2013 à 15h40

Je souscris à ce que vient de dire Janis et je veux bien me nourrir un peu de son utopie

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Profil

bouquetfleuri

le vendredi 30 août 2013 à 15h37

Je suis assez content de vous lire, je soutiens depuis longtemps sans trop oser le clamer, qu'il y a forcément des préférences, partout et dans tout, c'est le propre de sa construction ou de ce que l'on peut appeler l'ensemble des choix.
Mais préférer quelque chose ou quelqu'un, que ce soit un enfant ou un amoureux ne signifie pas aimer moins le reste ou les autres cela signifie tout simplement qu'il y a des différences et qu'on les acte, en dehors du même qui est le fondement de nos choix.
Pour pallier les effets néfastes d'une hiérarchie honnie conjuguée à un reste de culpabilité, le premier outil à utiliser (me semble-t-il) est d'accepter cet état de fait. D'autant qu'il n'y a pas qu'une seule et unique et inamovible hiérarchie, celle-ci est changeante, d'un temps à l'autre, d'un amoureux à l'autre, d'un support à l'autre et rend chacun et chacune unique et indispensable. Et c'est bien là l'essentiel, à mes yeux.

Voir dans le contexte

Discussion : Aimer & communiquer autrement

Profil

bouquetfleuri

le vendredi 30 août 2013 à 00h20

MetaZet
le fait que le monoamour n'ait rien à voir avec le sexe est encore assez bien compris par beaucoup de gens. Mais dès qu'on remplace "mono" par "poly", hop, ça devient forcément en rapport avec le sexe pour la plupart, et même plus du tout à l'amour pour les plus butés...

ça me paraît assez logique. Le schéma amoureux le plus répandu est aussi accompagné, institué par un déficit de la parole, voire une absence de mot concernant le champ sexuel. Or les "poly-amoureux", en plus du reste, font aussi ce travail de libération de la parole autour du sexe. C'est donc inévitablement une différence perceptible et qui devient même pertinente. D'autant que sur le travail théorique de l'état amoureux, je ne suis pas sûr qu'on puisse trouver les mêmes écarts. De nombreux mono acceptent bien de considérer que l'amour dépasse leur couple. Et je rebondis sur "l'amour exclusif", il est décrété exclusif, pas forcément pensé et encore moins vécu, par les mono amoureux

Voir dans le contexte

Discussion : Puis-je choisir les partenaires de ma partenaire ?

Profil

bouquetfleuri

le jeudi 29 août 2013 à 18h53

Je trouve cette question vraiment intéressante, pour deux raisons.
Premièrement elle pose la question du choix des partenaires
Deuxièmement, ce n'est pas une question.

En tout cas, ce n'est pas une question qui s'articule sur la reconnaissance des partenaires. En effet, quelle serait la procédure, madame tombe amoureuse et demande ensuite la permission de tomber amoureuse, ou monsieur demande à madame de tomber amoureuse de telle ou telle personne ?
On le voit bien, l'absurde l'emporte sur toute autre considération.
J'ajoute que le choix est une illusion pleine de dangers et heureusement qu'il n'existe pas de moment où l'on fabrique la cible de sa relation. Pour être plus précis, j'ajouterais qu'en dehors du libertinage, on ne peut pas "fabriquer" une relation, une relation qui ne soit pas du théâtre.

En revanche, si on veut bien admettre que la vie est un continuum et que ce que l'on vit est le produit de notre histoire, même surprenante, la question ne se pose plus en ces termes. C'est bien aussi en fonction de ce que vous vivez ensemble que madame peut, veut, désire, va ou a besoin de tomber amoureuse d'un ou d'une autre partenaire (je ne parle pas de volume, ni de contentement, ni même d'expérience différente, je parle du chemin que l'on poursuit ensemble et qui mène et l'un et l'autre sur sa propre voie). Ainsi, tu fais partie de la structure, le surmoi du couple encadrant sa relation, même inconsciemment et un élément d'autant moins négligeable qu'elle t'inclut dans son histoire. Et là, ni toi ni elle n'avez le choix.
Vous pouvez délibérément faire l'inverse de ce que vous sentez bon ou moins bon pour vous, mais vous ne pouvez pas changer le cadre à partir duquel vous évoluez, c'est vous qui l'avez mis en place, quel qu'il soit.

S'il y a un choix possible, et à mon avis c'est le seul réaliste, c'est de vous accorder la liberté de vous épanouir, toi à ta façon qui ne pourra jamais être la tentation de régenter sa vie, et elle à sa façon.

Mais on ne peut pas choisir les partenaires de son partenaire. Je ne suis déjà pas très sûr que l'on choisisse vraiment ses propres partenaires...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

Profil

bouquetfleuri

le jeudi 29 août 2013 à 16h16

len
le lundi 26 août 2013 à 01h08
Personnellement, je suis pour une véritable égalité homme/femme. Je pense que ce mouvement a eu son rôle à jouer à une époque.
Maintenant, je pense qu'il n'est plus utile, voire néfaste

.

Si tu ne te rappelles même pas ce que tu écris, il n'est pas étonnant que tu n'éprouves jamais la sensation de surdose que les gens courageusement appliqués à te lire ressentent

Voir dans le contexte

Discussion : Nos plus beaux témoignages d’Amours de poly-heureux ☺

Profil

bouquetfleuri

le jeudi 29 août 2013 à 13h25

merci Trillian pour ce petit bout de soleil

Voir dans le contexte

Discussion : Elle veut tout contrôler, et ça vire au cauchemar

Profil

bouquetfleuri

le jeudi 29 août 2013 à 09h55

LuLutine
Par contre, s'imposer sans prévenir à notre rdv alors qu'elle avait elle-même décidé la veille que B et moi nous verrions seuls, je n'appelle pas cela respecter les sentiments de B ou de moi.

C'est très simplement un manque de respect des personnes, sans parler de sentiments. A s'incruste-t-elle à chaque rendez-vous de B chez sa dentiste, le ferait-elle si elle savait que B est amoureux de sa dentiste ?

Voir dans le contexte

Discussion : Poly amour : façade ou réel amour

Profil

bouquetfleuri

le mercredi 28 août 2013 à 23h43

À demeter, je suis entièrement d'accord avec toi.
Mais je ne veux plus me battre, ni argumenter pour ou contre telle manière d'aimer. Le travail à faire est ailleurs et ne nécessite pas d'opposition.

Voir dans le contexte

Discussion : Poly amour : façade ou réel amour

Profil

bouquetfleuri

le mercredi 28 août 2013 à 23h07

Infiny
Là aussi, faut pas me prendre pour un idiot.

Je n'aurais pas utilisé ce mot, mais tu dois mieux savoir que tout le monde de quoi tu parles.

Contente toi de te satisfaire de tes certitudes, tous les poly-amoureux qui te lisent les ont déjà déconstruites.

Voir dans le contexte

Discussion : La, mes, ma relation amoureuse

Profil

bouquetfleuri

le mercredi 28 août 2013 à 21h55

Hihihi gcd68, nos posts se sont affichés dans le mauvais ordre... j'intervenais après vos deux premières réactions, pas après ton texte

Voir dans le contexte

Discussion : Elle veut tout contrôler, et ça vire au cauchemar

Profil

bouquetfleuri

le mercredi 28 août 2013 à 21h44

Infiny
Ce que je cherche à vous montrer c'est que on ne peut pas aimer à moitié

Ne cherche rien à nous montrer, tous les polys savent qu'on n'aime pas à moitié. C'est justement ce qu'ils disent : on aime entièrement, une, deux, trois personnes...

Voir dans le contexte

Discussion : La, mes, ma relation amoureuse

Profil

bouquetfleuri

le mercredi 28 août 2013 à 21h01

Comment peut-il être question de vision arrêtée ? Je parlai de la conscience que l'on a de ce que l'on vit...

Voir dans le contexte

Discussion : La, mes, ma relation amoureuse

Profil

bouquetfleuri

le mercredi 28 août 2013 à 14h51

J'ouvre ce fil dans l'espoir que chacun vienne parler de sa relation amoureuse, pas de celle de l'autre, ni des relations amoureuses, mais de sa relation, de la vision de sa relation.
Un débat ne rimerait à rien mais laisser s'additionner chaque vision de la relation amoureuse peut permettre de faire émerger des questions personnelles.

La, mes, ma relation amoureuse. Le singulier n’est pas innocent, il vaut le pluriel.

L’amour, c’est le sentiment que je vis. La conscience que je suis animé d’une pulsion de vie et que je ne sais pas où ni comment elle prend racine en moi. C’est aussi la conscience que si je veux survivre, je dois m’allier à d’autres. Certains diront une autre ou un autre, moi je dis plusieurs autres.
L’amour prend naissance avec cette conscience que j’ai besoin des autres pour exister, au-delà de la conscience que je suis un individu et que je dois mobiliser seul les forces qui me permettent de construire mon projet d’individu. L’amour prend naissance quand je sais que je suis dépendant des autres.
Bon, de quels autres et comment ? Facile : d’autres que je ne connais pas et je ne sais pas comment.

Mais la dépendance dans une relation me paraît consubstantielle de la relation.

La relation n’existe pas en elle, elle ne comporte aucune obligation, elle ne dicte aucune procédure, aucune recette conduisant à un hypothétique succès. Il n’y a d’ailleurs pas lieu de parler de succès ou d’échec, il y a juste à dire s’il y a ou pas relation.

La relation est le produit de l’existence de deux personnes, parfois de trois ou de quatre personnes. Le support de la relation n’est pas un sentiment inconnu, c’est l’existence physique des êtres. Elle se construit à travers divers dialogues, elle peut stagner, évoluer, mais elle ne peut pas revenir en arrière. C’est le sens du temps et du progrès. Et je ne peux pas arrêter le temps, ni refuser de continuer à progresser, je n’ai pas ce choix-là.
Alors quels dialogues ?
Ceux qui me permettent de découvrir sans cesse qui est l’autre et d’apprendre, apprendre qui est l’autre et apprendre de l’autre qui je suis.
Il y a plusieurs dialogues, celui des corps d’abord où la découverte emploie plusieurs sens, principale cible des préoccupations et de la défaillance habituelle de la parole, dialogue à soutenir pendant longtemps et plus exactement jusqu’au bout de la vie, dialogue des pensées où la projection et l’intention, meilleurs repères parce que issus de soi peuvent devenir les obstacles les plus infranchissables, dialogue des sentiments constitué de tous les implicites ou dialogue des sollicitudes, dialogue social où la projection commune cèle le danger de l’exploitation des environnements familiaux, de travail et autre, etc.

Ma relation se construit donc, mot à mot, geste à geste, pensée à pensée et l’intrication de chaque élément d’échange conduit à transformer en permanence chacun des partenaires.

Ainsi, je suis réalisé en me réalisant.

Ma relation amoureuse est sa tautologie (au sens de l’ami de MetaZet, Wittgenstein). C’est la raison pour laquelle, aucune de mes, nos (je parle pour elles) relations amoureuses ne peut être défaite. Seule la disparition d’une partenaire, sa mort ou son éloignement brutal transforme la nature des apports et du rapport. J’ose l’image de la boule de neige qui roulant sur sa matière grossit de plus en plus. Sauf que cette fois, ce sont des soleils qui grandissent.
Mais, loin de ressembler à une condamnation ou un enfermement, cette conscience de l’avancée, de l’épanouissement permanent d’une relation ouvre à la liberté de faire, la liberté d’aimer sans entrave, la liberté de se penser en permanence en l’autre, en plusieurs autres. Toute ma richesse est là.
Cela demande du travail ? Oui, il faut exister en permanence…

J’ai longtemps cru que je pouvais fabriquer des relations amoureuses. Prétentieux, j’imaginais doter le monde de cet outil merveilleux pour le changer un peu. Mais ça ne fonctionne pas ainsi, pas tout à fait du moins et il faudrait parler des conditions de la relation, ou qui dois-je être pour entrer en relation ?
Il faudrait aussi parler du plaisir de la relation, ou pourquoi je peux préférer une relation à une autre.
Ce sera pour un autre fil. Si, si !

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Désolant polyamour ?

Profil

bouquetfleuri

le mardi 27 août 2013 à 19h16

MétaZet, je ne suis pas sûr qu'on soit en désaccord, pas dans ce que tu soulignes en tout cas.
En deux mots, bien sûr que l'on n'est amoureux que s'il y a une réponse amoureuse, sinon c'est de la folie, de l'érotomanie et (je reprends mon exemple improvisé à un café poly) on pourrait tomber amoureux d'une table, or cela n'est pas possible.
Mais si le chemin qui mène aux dispositions nécessaires pour vivre des amours conjuguées est un chemin strictement et nécessairement personnel, à savoir la connaissance de soi et de son projet, on n'expérimente cette avancée et on ne vit de poly-amour qu'en compagnie d'autrui.
J'ai déjà dit ailleurs que ma manière d'aimer m'avait permis de bien vivre ma solitude.
Quant à l'amour, je ne parle que de la puissance vitale, le désir que l'on marie (hihihi) à d'autres désirs, pas de sa traduction sociale ou économique que l'on trouve dans la passion, la possession etc.
En un mot, je me méfie du formalisme que le polyamour injecte dans nos recherches et nos attitudes respectives.

Ainsi schématisés mes mots deviennent des truismes, mais je te fais confiance pour les remettre à la lisière de l'inexplicable

Voir dans le contexte

Discussion : Elle veut tout contrôler, et ça vire au cauchemar

Profil

bouquetfleuri

le mardi 27 août 2013 à 17h52

Je pense que c'est un cas merveilleux d'analyse de la pratique où la didactique la plus élaborée de la relation amoureuse rentrera toujours en conflit avec l'expérience.
Il apparaît un déficit de parole, mais ce n'est peut-être pas vrai ; il apparaît une acceptation différente de la définition de la relation, mais ce n'est peut-être pas vrai ; il apparaît enfin un positionnement défaillant, mais là aussi, ce n'est peut-être pas le cas.
Que dire sinon que cela me semble le chemin presque naturel d'une verbalisation à trois et qu'il peut bien apparaître des conflits et des obstacles, ces derniers n'empêcheront pas les relations de bien s'articuler si la parole circule, si l'on arrive à déterminer peu ou prou ce que l'on veut faire et si on sait où l'on se situe dans l'organigramme relationnel. L'inconnue étant le temps que cela peut prendre et l'énergie que l'on va dépenser.
Un instantané des problèmes dit peu de choses sur la profondeur et la qualité des liens, c'est vrai qu'en te lisant, je me suis dit que je n'aurais pas envie de vivre cette situation. Mais nous n'avons peut-être pas la même approche globale des relations à trois, quatre ou plus.

Voir dans le contexte

Discussion : Désolant polyamour ?

Profil

bouquetfleuri

le mardi 27 août 2013 à 12h23

Une ancienne désolation surgit dans mon espace (oh, une petite désolation, mais tout de même…) ces derniers temps et je la dois au poly-amour. Je la dois à cette course ou à ce que je vois comme une course vers un état d’apparence.
Quand je lis, mal sans doute et si c’est le cas tant mieux, les contributions multiples et variées, foisonnantes et le plus souvent bien construites sur le site, j’ai la désagréable impression de me laisser dépasser par le concept du poly-amour, sa nature, sa fonction. J’ai l’impression que l’important est d’arriver à se dire poly-amoureux plus que d’être amoureux. Comme une onction, comme une qualité, un label dont on ne ferait que vanter les mérites et qui plus est les mérites comparatifs, un graal que l’on atteint, une illumination.
Pour moi, le poly amour n’est pas un statut, encore moins un statut que l’on compare, n’est pas un cadre dans lequel on rentre, n’est pas un qualificatif pertinent. On devient quelqu’un que l’on nomme poly-amoureux, on ne le décrète pas et le temps et les efforts pour le devenir, parce que justement on ne devient jamais seul poly-amoureux font de cette manière de vivre une manière presque solitaire d’aborder la relation aux autres et de toute façon si différente de toutes les autres parce que construite de mille choix différents et de mille événements étrangers qu’il me semble illusoire d’en rechercher les points communs à d’autres, même parmi ceux que l’on identifie volontiers comme des congénères.
Ce qui m’intéresse avant tout est d’être amoureux, de le savoir, et de prendre conscience que c’est à la fois ce qui me fait vivre et ce qui est le moteur même de ma vie et surtout de ma survie, la force de mon agrégation à l’autre, aux autres. Je n’ai plus envie de répondre à la question de mon choix, je crois d’ailleurs qu’il n’y a pas de choix.
En d’autres termes, je me fous d’être poly amoureux, je suis d’abord amoureux, plusieurs fois.

Je dis ancienne désolation parce que ce souci me paraît l’illustration d'un vieil affrontement entre le paraître et l’être. Quand je rencontre des personnes qui sont poly-amoureuses, qui se définissent ainsi, je rencontre des êtres qui me disent mille autres choses que ce seul caractère là. Je rencontre des personnes qui cherchent à se connaître, qui cherchent à vivre dans une société meilleure, qui cherchent aussi à saisir leur plaisir de vivre, qui cherchent la réponse éternellement fuyante à la question de leur devenir, de leur individuation, de leur accomplissement, je rencontre des êtres qui sont tous différents, vraiment, ce n’est pas un concept plastique auquel je fais dire n’importe quoi.
Tous ne m’attirent pas de la même façon, certains m’énervent d’ailleurs (enfin, c’est un bien grand mot), d’autres m’attirent fortement, des liens même, spirituels ou charnels peuvent se nouer mais le point commun, le vernis d’apparat et ce qui risque dangereusement (à mon sens) de devenir une norme a tendance à tamiser cette lumière. J’ai toujours détesté le mot poly-amour. Son aspect technique m’insupporte et ce qu’il dégage de convenu me fait rentrer dans ma caverne.
C’est désolant parce que si le mot ou le concept me conduisent à écrire ainsi, la chose elle me semble être tout le contraire et je me sens plus en accord avec une proposition de GreenPixie qui parlait d’ « aimer autrement ». Je me demande s’il faut vraiment parler de plusieurs relations amoureuses plutôt que de sa relation amoureuse dans laquelle figurent déjà en assomptions les caractères distinctifs de nos modes de vie.

La semaine prochaine, un articulet sur la relation amoureuse. Explosif !
HAHAHAHAHAHA

Voir dans le contexte

Discussion : Week-end à la grange

Profil

bouquetfleuri

le mardi 27 août 2013 à 09h37

Cher Éric, c'est le moment de le dire, que cache mal cette petite plaisanterie ?

C'est une question qui m'agite depuis le week-end. Je me demande si tu n'as pas trop sous estimé les frais qu'il a engendrés.
Auquel cas, ce serait bien et normal de nous en faire part, non pour te sauver d'une faillite subite, ce qui serait déjà bien, mais surtout pour permettre à ton enthousiasme légendaire de ne pas faillir et te permettre d'envisager sereinement la prochaine édition de ce week-end à la Grange.

Je trouverais assez normal que nous participions financièrement à la pérennité de l'opération, si pérennité est envisagée.

Voir dans le contexte

Retour au profil