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Discussion : [Musique] Chansons, poèmes, divers poly

bouquetfleuri
le samedi 22 mars 2014 à 09h54
Je suis allé le voir tout seul et c'est bien aussi ! hihihi
Mais j'y retourne avec une amoureuse dès que possible, parce que c'est complètement gnan gnan (j'adore) mais que de belles questions émergent, en particulier sur la réalité charnelle et son spectre présumé nécessaire dans la construction d'un sentiment.
Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

bouquetfleuri
le samedi 22 mars 2014 à 00h03
Et bien voilà, tout est dit ! Merci, aimerplusieurshommes.
Compris LuLutine et M-e-t-a-z-e-t ? Bon, deuxième essai...hihihi
Si on veut appliquer le process que développe AS au polyamour, il faut se demander d’abord si le PA est une vérité.
En lui-même, on sait que non, on le répète à longueur de pages. Donc, on peut se demander où se niche cette vérité en se fondant sur une distinction entre le PA et hypothétiquement ce dont il se distingue. Pour arriver à la conclusion que le seul point commun, l’amour et son corollaire, l’éternité amoureuse, permet une variation pratique mais n'autorise pas à dégager une vérité susceptible d’être raillée par la société, puis combattue, puis admise avec la simplicité de l’évidence.
L’amour pourrait bien être la seule vérité, et, comme le souligne aimerplusieurshommes, il faut le vivre, polyamoureusement si on le désire, sans chercher à l’exporter comme un modèle.
Mais c’est une problématique qui nécessiterait quelques pages pour seulement l’exposer. Condensée en quelques phrases, apparemment c’est incompréhensible, j’en suis le premier désolé.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

bouquetfleuri
le vendredi 21 mars 2014 à 22h42
Le polyamour est-il une vérité ?
Ou faut-il d'abord passer au crible de la sentence d'Arthur Schopenhauer l'opposition entre ce que pourrait être l'amour polyamoureux et ce que pourrait être l'amour non polyamoureux ?
Pour faire le joint entre Le Monde comme Volonté et comme Représentation, dans lequel le philosophe nous dit que l'amour "a sa racine dans l'instinct sexuel, ou même n'est pas autre chose qu'un instinct sexuel plus nettement déterminé, spécialisé ou, au sens exact du mot, individualisé", on peut tenter comme lui d'appréhender l'éternité amoureuse. Il parlera ensuite de l'imposture de la nature pour expliquer la déréliction de l'amoureux devant la tâche à accomplir et toujours inachevée. Cet objet que le polyamour passe son temps à déconstruire et à reconstruire en même temps.
Ce que déconstruit le polyamoureux est la croyance affichée des monoamoureux en une éternité amoureuse dont eux-mêmes savent qu'elle n'existe pas et ce que reconstruit le polyamoureux est justement l'existence de cette éternité amoureuse en clamant qu'elle n'existe pas.
S'il y a une vérité, où se trouve-t-elle ? La seule vérité est dans l'amour.
Je suis enclin à penser comme Schopenhauer, mais comme lui je ne peux trouver aucune vérité dans cette opposition. Je n'y vois que volonté et cela me suffit bien pour me représenter un monde nouveau et le rendre meilleur, sans opposition possible et sans évidence à venir.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Café poly à Montpellier avec Lili-Lutine et jmmoi ☺

bouquetfleuri
le vendredi 21 mars 2014 à 17h38
Le rendez-vous de ce soir est toujours au YAM'S ou plutôt juste à côté : - AU CAFÉ DU THÉÄTRE, PLACE DE LA COMÉDIE - En face de la fontaine des Trois Grâces
Le Yam's a eu un petit problème et nous a réservé le café du Théâtre.
Le rendez-vous de demain midi se fera également à la fontaine des Trois Grâces
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Merci!
Discussion : Turn on & excitations plurielles

bouquetfleuri
le jeudi 20 mars 2014 à 17h53
greenPixie
comme idées de prochains ateliers à mettre en place ensemble, en France, qui sait ?
Pourquoi seulement en France ?
Hihihi, ne réponds pas, je te taquine
Discussion : Quand un autre arrive dans notre vie brutalement

bouquetfleuri
le mercredi 19 mars 2014 à 17h40
Patience, dialogue, temps... le trio dont beaucoup ici te parleront, et dans un ordre parfois différent.
Dans ta contribution, tu poses des points de vue qui paraissent totalement antagonistes. D'un côté, tu veux que cette troisième personne continue d'exister, et ton ami demande qu'elle disparaisse. Or la réalité impose de voir que cette personne ne peut pas continuer d'exister et en même temps qu'elle ne peut pas disparaître.
Il faut donc bien trouver le moyen de la faire exister d'une certaine façon et de la faire disparaître d'une certaine façon. Et c'est bien le dialogue qui vous amènera et l'un et l'autre, et le troisième à trouver comment.
D'ailleurs, tu as déjà commencé à faire ce travail : "j'hésite à persévérer à dire à mon compagnon qu'il faut faire avec cette nouvelle personne".
Peut-être que si tu permettais à ton compagnon de remarquer que tu as fait cette première démarche (en lui faisant lire ta contribution par exemple) se rendrait-il compte qu'il y a une autre voie possible que celle de l'affrontement. Parce que de toute façon, l'affrontement ne débouchera jamais sur autre chose que de la souffrance, pour lui, pour toi et pour cette troisième personne.
Bon courage
Discussion : L'appétit amoureux

bouquetfleuri
le mardi 18 mars 2014 à 23h20
Merci Strega, c'est un honneur de convier Françoise Simpère dans cette cambuse... C'est la mieux toquée de nous tous !
Discussion : L'appétit amoureux

bouquetfleuri
le lundi 17 mars 2014 à 22h34
Oui, je dis la même chose, c'est notre esprit qui agence le sentiment
Discussion : L'appétit amoureux

bouquetfleuri
le lundi 17 mars 2014 à 22h12
bodhicitta
l'esprit peut il être opposé au sentiment à un moment ou à un autre ?
N'est-ce pas l'esprit qui agence le sentiment, l'autorise, le développe, le nie parfois ?
Le sentiment serait-il régi uniquement par un mécanisme sur lequel nous n'aurions aucune prise ?
Il me semble que c'est plutôt le cas de l'envie, moins du sentiment.
Discussion : Les hommes poly et prêts à se lancer dans un projet de vie existent-ils ?
Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

bouquetfleuri
le lundi 17 mars 2014 à 21h25
PolyEric
Il n'y en a qu'une alors, sinon comment plusieurs femmes peuvent elles êtres plus belles que les autres, si elles ne sont pas qu'une seule
C'est la différence que je fais entre "seule" et "unique". C'est aussi la différence que je fais entre le superlatif et le comparatif... Elles peuvent donc être toutes les plus belles, les plus riches, les plus jeunes, sans être plus belles que les autres, plus riches que les autres et plus jeunes que les autres.
Attention, mettre le doigt dans cet engrenage logique conduit vite à abandonner le rapport de force...
On va y arriver mon doudou Éric.
Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

bouquetfleuri
le lundi 17 mars 2014 à 17h22
Mais les personnes dont on tombe amoureux ne sont-elles pas toujours les plus belles, les plus riches et les plus jeunes ? Je n'ai connu que celles-là...
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : L'appétit amoureux

bouquetfleuri
le lundi 17 mars 2014 à 16h31
L’appétit amoureux.
J’aime bien accoler ces deux mots, ils me parlent de tout ce que j’aime. Appétit me renvoie à mon plaisir de manger. Pourquoi, je n’en sais rien, peut-être a-t-on trop souvent utilisé autour de moi ce mot pour parler de cuisine et de table.
Bref, j’aime bien manger, je discerne bien ce besoin de manger et le besoin de bonnes choses autant que le besoin de variété. Autour de ces besoins émergent des envies, et en combinant les deux j’organise des satisfactions assorties d’un plaisir et de plaisirs. Mais c’est une vision microscopique. Sur une plus grande échelle, j’organise ce plaisir de la table en fonction de mon projet, les meilleures choses possibles en fonction de ce que je suis capable d’ingérer, je change doucement d’alimentation au gré des bienfaits qu’elle m’apporte, pas trop de gras de temps en temps, pas trop de sucre de temps en temps. Et pour la quantité, c’est la même chose.
Il y a un dialogue entre les deux questions nécessaires, manger pour vivre ou vivre pour manger, déclinées en bien manger pour bien vivre et bien vivre pour bien manger.
Manger m’amène souvent à cuisiner. Dans ce domaine aussi, j’adore m’exprimer et je prends beaucoup de plaisir à préparer ce que je ou nous allons manger. Je dis « nous » parce que j’emmène mes amoureuses dans ce chemin du besoin, de l’envie et du plaisir. Je m'y laisse guider avec le même bonheur.
Faire une cuisine simple ou élaborée est presque la même chose pour moi. Il faut juste que la cuisine comme la table soit un plaisir. C’est aussi de cette manière que le quotidien revendiqué dans mes histoires d’amour est incrémenté de plaisirs semblables chaque jour et différents chaque jour. Le plaisir de la cuisine est un plaisir amoureux, ma cuisine est bonne quand elle est pleine d’amour. Et je ne m’applique pas pour que mon amoureuse me dise que c’est bon, mais pour qu’elle prenne du plaisir à manger et pour la nourrir, comme elle aime être nourrie.
Distinguer les deux choses accompagne mon rapport amoureux. On peut bien se nourrir avec une asperge ou un céleri cuit à la vapeur, l’huile de truffe est facultative. On peut aussi se pâmer devant des joues de bœuf ou un risotto, devant des pâtes fraîches fabriquées à la maison ou devant un foie gras… L’appétit concerne le rapport de son corps au monde, à la nature, à l’autre. L’appétit permet que rentrent dans ce corps des choses sur lesquelles on s’accorde, ensemble. Ce qui ne signifie pas que l’on aime les mêmes choses.
Amoureux me renvoie à un autre besoin dont on ne m’a jamais parlé en termes de besoin et qui pourtant existe bien dans ce registre. J’ai besoin de respirer, de manger, de dormir, de boire pour vivre. Et pour vivre, j’ai aussi besoin de lire, de créer, d’écrire et d’aimer. Si je ne satisfais pas un seul de ces besoins, je meurs. C’est donc bien un besoin vital, et comme pour la soif, je ne vais pas essayer de voir si c’est vraiment mortel de ne pas le satisfaire. Je le sais, point barre.
Tiens, ici j’en profite pour dire quelque chose d’important. Ici ou là, dans des fils bien différents, je poste diverses petites contributions. Et j’aime bien qu’elles correspondent à ma logique, à mon analyse, au point parfois d’en retirer toute implication personnelle, hors la force de ma conviction (n’est-il pas beau cet oxymore grandeur humaine ?). Je fais pour cela quelques efforts et c’est vrai qu’elles peuvent être pénibles à force, parce qu’elles ressemblent de temps en temps à des ersatz de vérités. Mais il n’en est rien. Mes écrits ne sont jamais animés de l’esprit d’un savoir fantasmé, encore moins révélé, et cela ne signifie jamais qu’un avis différent est faux, bien au contraire. D’ailleurs il est rare que je me réfère à une échelle de valeur. Et même quand j’oublie un conditionnel ou de bien situer le point de vue, je sais que ce n’est jamais le seul.
Par exemple, quand je dis plus haut « je le sais point barre », cela signifie obligatoirement que je le sais pour moi et pour moi seulement. Inutile donc de rétorquer, « tu as tort pour moi ce n’est pas pareil », c’est inscrit dans mon assertion. Bon, c’est juste pour arrêter de se titiller sur des broutilles.
Amoureux, donc, ce mot me permet de filer la métaphore avec tous les autres appétits. Dans tous les cas, je fais attention à mon régime, ce n’est pas forcément de la privation un régime, c’est une allure idéale pour bien profiter de son appétit, une variation permanente, enchantée…
Je fais attention à ce que je lis, à ce que je mange, à l’air que je respire ; je fais attention à qui j’aime. Je ne grignote plus entre les repas, et même si je ne mange pas cinq fruits par jour, je profite totalement de la manne céleste qui me submerge.
Tout cela pour dire que l’anorexie en amour ne m’emballe pas et que la boulimie fait grossir…
La limite de la comparaison est là. Le corps n’avertit pas de la même façon si on est boulimique de nourriture dite terrestre ou de nourriture sentimentale. L’esprit peut-être ?
Et pour vous, comment se présente votre appétit amoureux ?
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Sensations nouvelles et agréables… et doutes.

bouquetfleuri
le lundi 17 mars 2014 à 12h16
On n'a pas le droit de survoler Cannes avec un jet supersonique ! Voilà ce qui empêche...
Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

bouquetfleuri
le dimanche 16 mars 2014 à 23h17
LuLutine
Ou alors, bouquetfleuri, tu es en train de dire que les (plusieurs) personnes qui m'ont aimée (m'aiment peut-être même encore) mais pas comprise ne m'aiment "pas vraiment" ? Qui serais-tu pour juger de cela ?
d'abord, je ne dis pas cela, ensuite je ne permettrais pas d'apprécier quelque chose d'intime qui ne me concerne pas, et encore moins de juger. Je suis étonné que tu puisses faire ce genre de déduction.
Tout au plus pourrais-je poser la question suivante : qui aime t-on et que fait-on quand on aime quelqu'un qu'on ne comprend pas ? Sans poser le moindre début d'une réponse qui ne m'appartient pas.
Pour le fond du problème, justement, je crois qu'Éric et moi divergeons totalement. Il soutient (Éric, je parle sous ton contrôle) que le rapport de force est inhérent à toute relation humaine, je soutiens l'inverse. Cela ne nous empêche pas de vivre de très bons moments ensemble, accréditant la thèse que chacun construit son environnement comme il le veut ou le peut et que cette diversité est plus riche qu'autre chose, que le ciment de notre relation, qui n'est pas amoureuse, est ailleurs. Probablement dans la bienveillance, sans doute dans la générosité, certainement dans la tolérance.
Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

bouquetfleuri
le dimanche 16 mars 2014 à 16h58
PolyEric
La compréhension et l'amour ne me paraissent pas liés, heureusement.
À moi si,
Green-Man-Outside
Surtout que l'on peut comprendre avec le coeur, avec le corps ou avec la tête.
Ce sont l'incompréhension et l'amour qui ne me paraissent pas liés !
Je sens comme un grand malentendu dans cette discussion.
Ce que je soutiens est qu'une histoire d'amour n'est jamais monotypique et ne suit jamais les rails qu'on imagine avant. C'est vrai entre mono, c'est vrai entre poly. Et cela peut être vrai entre mono et poly. Je dis également qu'une relation fait bouger les lignes.
Et je place simplement la relation amoureuse au dessus, ou en dehors des cadres dans lesquels on la fixe arbitrairement. Comme beaucoup de mono et de polyamoureux que j'ai croisés, d'ailleurs.
Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

bouquetfleuri
le dimanche 16 mars 2014 à 13h52
gcd68
Pourquoi le choix de chacun ne peut-il pas être compris par l'autre ? Ca s'appelle juste du respect.
Tout à fait, je souscris bien à cela, je crois même que ce respect est un des fondements de la relation amoureuse, et donc qu'il ne s'embarrasse d'aucune étiquette
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

bouquetfleuri
le dimanche 16 mars 2014 à 13h48
D'ailleurs, ce n'était pas un message.
Je poste ici quelques mots sur différents fils en respectant le principe du forum (principe valable pour moi, d'autres peuvent avoir pour les forums d'autres visées), c'est à dire que chacun s'approprie ce qu'il veut ou peut. C'est ce que je fais. À mon sens, le forum n'est pas un lieu de débat, ni d'église, encore moins d'exhibition. Les parcours sont par trop différents, les connaissances respectives parcellaires et le format des post ne permet pas d'approfondir et de les imbriquer. Du coup, si on veut éviter les éructations, les oukaze, les jugements, il ne faut pas appréhender ce qui est écrit en terme d'arguments. Et je n'endosse absolument pas l'habit du prêcheur ou du guide...
Le forum est aussi un très bon endroit (à mon sens) pour venir en aide rapidement à des gens qui expriment leur désarroi. Mais les conditions citées plus haut restent valides.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

bouquetfleuri
le dimanche 16 mars 2014 à 12h41
Mon cher Éric, peut-être n'as-tu pas bien compris mon message.
Le doute est un principe directeur dans ma vie. Un deuxième principe qui m'aide beaucoup est d'essayer de voir comment un fantasme peut m'amener à mal penser ma vie.
C'est le débat d'idée qui m'intéresse et je ne confonds pas mes convictions avec ma pensée. Ce qui me conduit à ce troisième principe : je n'ai pas forcément raison, ou exprimé avec tes mots, j'ai peu de certitudes.
Poser la question du statut polyamoureux et de ce qu'il enclenche dans les comportements, individuels ou en groupe, ce n'est rien d'autre que de le mettre en abïme comme chacun a pu questionner le schéma mono-amoureux. Je ne dis d'ailleurs que cela.
Pour moi la relation amoureuse n'a rien à voir avec le schéma de cette relation, sauf si on tient pour importants quelques paramètres de type économique calqués sur le système dont on cherche à s'extraire.
Si j'ai une certitude, elle se niche là, dans l'idée que si on ne rompt pas avec tout ce qui organise la relation amoureuse dans la société, à savoir le rapport de force, la consommation, l'individualisation, avec leurs corollaires qui sont le jugement, la rupture dans des histoires dont le fondement nous dépasse, l'accès à la propriété, on a peu de chance de vivre une expérience polyamoureuse qui laisse entière et multipliée la magnificence de la reconnaissance de deux êtres.
Une fois ceci posé, et je suis peut-être en retard sur l'ensemble des polyamoureux, je suis le premier à dire que la meilleure manière d'aborder cette façon de vivre est la pensée-action, ce qui permet d'intégrer progressivement les micro-ruptures nécessaires pour l'élaboration des relations multiples épanouissantes.
Maintenant, me concernant, je ne suis pas masochiste et j'ai pourtant rencontré beaucoup de femmes mono. Nos relations, cette forme particulière de relation dont le rapport de force comme le jugement sont exclus les ont conduites à devenir poly. Pour moi discuter de l'amour et de la façon dont on peut l'exprimer socialement est le sujet philosophique le plus essentiel et revêt cet avantage particulier sur tous les autres sujets qu'il est accessible à tout le monde, intellectuels, manuels, pauvres, riches, éduqués ou non, en faisant fi de toute distinction sociale. Ce dernier point a présidé à mon projet de vie. Dans la majeure partie des cas, ces femmes sont retournées par la suite vers le schéma qui leur offrait le plus de confort, mais nos relations continuent d'exister dans la bienveillance. Cela ne s'est pas fait sans souffrance.
Mais pour revenir sur la distinction sociale, je peux m'effarer de la façon dont les mono se choisissent, plutôt dans le même milieu, plutôt avec la même éducation, plutôt la même couleur de peau, plutôt la même aisance financière, du haut en bas de ce qu'on appelle l'échelle sociale, et je ne devrais pas être vigilant quand des poly agissent de la même manière même si les critères sont différents ?
Je dis simplement que j'ai du mal à comprendre cette transposition.
Et je me réjouis d'en débattre dans ton fief ! Je viendrai avec mon habit de bisounours, conscient que l'amour est la seule chose qui vaille la peine d'être vécue ou en tout cas la seule chose accessible à tous, ce qui vaut la peine pour moi de l'interroger complètement, sans concession
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.