Polyamour.info

bouquetfleuri

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lyon (France)

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Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

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bouquetfleuri

le samedi 31 mai 2014 à 11h19

d'où mon leitmotiv : pouvez-vous encore dialoguer ?
Tout se construit et se déconstruit ensemble

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Discussion : Le sexisme, c'est aussi ça

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bouquetfleuri

le samedi 31 mai 2014 à 11h14

Comme le rappelle la conclusion, la violence est la violence. Il n'y a rien à comparer, ni à relativiser.
RobotEtourdi le dit bien : sur cette vidéo alors nous aurions dû y voir deux individus, pas plus.

Il n'y a que la violence à combattre, en commençant par celle qui nous fait devenir meilleur (que) alors qu'il nous faut juste être bon.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

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bouquetfleuri

le vendredi 30 mai 2014 à 12h18

Ben oui, ce n'est pas facile de vivre un polyamour apaisé, serein et heureux...

C'est juste un aboutissement et il faut en passer par des phases de découverte, de compréhension, de réglages, de disputes parfois, de jalousies souvent.

Mais quelques mots retiennent mon attention :

CLM
...là où je pensais lui faire un aveu constructeur, là où je me disais "il a avoué, j'ai avoué :...

je ne sais pas quel sens tu donnes à avouer, mais si c'est le même que dans le proverbe à connotation religieuse "faute avouée est à moitié pardonnée" il y a là matière à travailler.

Avoir une autre relation n'est pas une faute, l'avouer est juste le signe que l'on se sent encore coupable et donc que l'on n'a pas encore entièrement déconstruit le schéma traditionnel de la relation amoureuse qui interdit d'aimer plusieurs personnes.

La seule question qui vaille est de savoir si vous éprouvez toujours l'un envers l'autre ce sentiment qui vous permettrait de continuer à dialoguer. Si oui, essayez de mettre sur la table cette notion de faute, pour la vider de son sens. C'est une bonne façon d'accepter la nature qui nous pousse à aimer plus et autrement.
Dans le cas contraire, il n'y a pas beaucoup de bonnes raisons de souffrir. Toutes les relations ne sont pas possibles ni bonnes à vivre, surtout pas celles qui sont empreintes d'un ancien fantasme.

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Discussion : Où sont les lutines ?

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bouquetfleuri

le jeudi 29 mai 2014 à 11h11

LuLutine
Par contre, pour ce qui est de la notion de rejet, je pense que ce n'est pas qu'une histoire de logique de "marché"

Bien sûr et heureusement que ce n'est pas que cela. Mais j'insiste beaucoup sur l'invisibilité des effets des normes sociales maintenant presque entièrement orientées par l'économie globale et globalisante. On mesure mal (moi le premier) à quel point tout est intriqué, intégré par le système économique. Sans jamais parler de complot ou de quoi que ce soit de ce genre de fariboles. Je parle d'intégration par chacun de nous des formes d'échange.
Le "rejet" indiqué ici, apparaît comme un refus de prestation, refus qui peut faire l'objet de sanction dans tous les commerces. Et ce parallèle me semble révélateur.

Si on peut voir, dénoncer, analyser le rapport de domination de l'homme sur la femme, on doit aussi mettre en perspective dans la naissance du sentiment amoureux tous les effets d'attente et de sanction que produit la culture marchande.

Cela ne donne que plus de prix au libre arbitre et au choix éclairé qui conduit chacun vers son épanouissement

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Discussion : Regards croisés sur l'érotisme et la sexualité tout au long de la vie ☺

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bouquetfleuri

le jeudi 29 mai 2014 à 10h55

Ce le sera encore plus, alors...

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Discussion : Repas poly à Pont-à-Mousson (Lorraine)

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bouquetfleuri

le jeudi 29 mai 2014 à 09h17

Pour toi je peux faire du riz rond avec des poivrons poêlés !
Cela dit, ça me fait plaisir que tu me comprennes... hihihi

Bon alors, ce repas à Pont-à-Mousson prend forme ?

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Discussion : Regards croisés sur l'érotisme et la sexualité tout au long de la vie ☺

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bouquetfleuri

le mercredi 28 mai 2014 à 15h38

Cela promet d'être intéressant et sympathique !

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Discussion : Repas poly à Pont-à-Mousson (Lorraine)

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bouquetfleuri

le mercredi 28 mai 2014 à 13h00

Up pour dieu...

Sinon, demain à midi chez moi il y a Joues de Boeuf et Pâtes fraîches maison... si ça dit à quelqu'un.

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Discussion : Où sont les lutines ?

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bouquetfleuri

le mardi 27 mai 2014 à 15h20

bodhicitta8
Quand à moi si je réagis à ce fil c'est qu'il s'agit d'échange entre êtres humains en effet...

bien sûr, pour moi aussi, il s'agit d'échange entre êtres humains. C'est le lien entre l'échange, la bataille, la compétition qui ne me va pas.
J'essaie juste de me sortir du modèle libéral qui gangrène le rapport humain (jusqu'à la genèse du sentiment amoureux) au point que beaucoup trouvent normal qu'il soit un rapport de pouvoir, ce qui peut conduire à considérer l'infaisabilité d'une relation comme un échec, ou comme un rejet.

Si la rencontre (d'ailleurs le sens premier de "rencontre" vaut qu'on s'y attarde un peu) se fait en dehors de tout rapport de force, il n'y a plus de rejet. Il y a simplement infaisabilité ou incompatibilité ou manque de synchronisme ou mille autres choses normales qui ne sanctionnent pas le sujet, ou il y a découverte commune de ce qui est possible.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Où sont les lutines ?

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bouquetfleuri

le mardi 27 mai 2014 à 11h53

J’ai beau lire et relire ce fil, je n’arrive pas à intégrer le concept du rejet comme un problème, je n'arrive même pas à lui donner un semblant de vie.

Je disais à un récent pique-nique que le bonheur d’une démarche poly-amoureuse était aussi bien d’aller vers plus de relations que le statut mono en offre, c’est-à-dire deux, voire trois simultanées ou plus, que d’aller vers moins de relation, c’est-à-dire zéro.
La démarche polyamoureuse ne me semble pas déterminée par l’addition des relations, mais plus par le regard différent que l’on peut porter sur un schéma amoureux, et sur les sujets, femmes et hommes, ainsi que sur les genres.
Le « rejet » me paraît être une notion d’échec objectif, qui émerge quand on peut stipuler qu’à partir du moment où des individus peuvent se rencontrer, ils doivent se rencontrer.

Alors on construit un fantasme absolu, un monde « idéal, (où) les femmes assumeraient autant que les hommes leurs envies, et iraient vers les hommes autant que l'inverse »
Et bien non, ce n’est pas comme cela que ça se passe et Lili-Lutine le dit bien, les conditions de la rencontre ne sont pas différentes selon les univers. Cette affirmation conduit certains à clôturer leur compte. On postule que les hommes sont rejetés et que "c’est le pendant du harcèlement des femmes".

C’est une caméra cachée ?
Si je dis que je ne harcèle aucune femme et que je ne suis jamais rejeté, peut-on en conclure que je suis une amibe, ou détenteur des clefs du succès ?

La notion même de rejet m’est suspecte. Elle s’inscrit dans une échelle de valeurs. Elle n’existe à mes yeux qu’à l’intérieur d’un marché où échange, performance, bataille et séduction rythment les rapports des uns et des autres, dont les existences sont obligatoirement liées à l’intérieur de comportements déterminés culturellement.

L’accès à une expérience polyamoureuse de ma vie demande de m’extraire de ce marché conditionné par d’autres, contingenté par la morale et articulé selon le modèle libéral.
Femmes et hommes ne sont pas des marchandises qui permettent de réaliser un certain volume d’expériences amoureuses ou sexuelles. Le travail que j’ai à faire pour construire mon éthique, passe aussi par la déconstruction de la qualification d’un dialogue qui se met en place ou non comme une réussite ou un échec.

Je ne « subis » aucun rejet, je peux juste observer qu’il y a des relations qui se mettent en place et d’autres qui ne peuvent pas se réaliser.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : La parole est d'argent mais le silence est d'or ?

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bouquetfleuri

le samedi 24 mai 2014 à 08h48

C'est bon la douche froide, ça raffermit...

Au delà- d'une mauvaise boutade, ce sont les conditions de la douche qui sont bonnes : tu as envie de parler, tu précises ton projet personnel et vous communiquez tous les deux. Que les termes de la communication ne ressemblent pas à ceux que tu espérais ou que tu dictais dans ta tête est assez normal et plutôt encourageant pour essayer de voir dans quelle direction vous allez vous orienter ensemble.
C'est ce "ensemble" qui est important, que la destination finale soit une séparation ou la prise en charge d'une nouvelle orientation de votre ou vos schémas amoureux.

Ce que l'on vit et ce que vous vivrez ne ressemblera jamais à ce que vous pouvez imaginer, et heureusement, même si on peut le décrire d'une manière ressemblante.
Le mode du poly-amour est aussi l'apprentissage de vivre ensemble, de vivre plus ensemble, c'est à dire de se désaliéner de l'autre, des autres pour le rencontrer, les rencontrer.

C'est très exactement le contraire de la manipulation, et je suis content de pouvoir te l'expliquer de vive voix tout à l'heure, si vous venez...

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Discussion : Signes d'engagement

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bouquetfleuri

le vendredi 23 mai 2014 à 09h40

Mais que se passe-t-il ici ?
gcd68 et moi tombons d'accord sur certains points et LuLutine comprend ce que j'écris...

J'espère que je ne vais pas me réveiller et que je suis bien sur polyamour.info
HAHAHA

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Discussion : Amour et Responsabilité

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bouquetfleuri

le jeudi 22 mai 2014 à 18h02

Je savais bien qu'un jour on arriverait à s'accorder sur cette notion. Je ne savais pas quand, c'est tout.

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Discussion : Où sont les lutines ?

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bouquetfleuri

le jeudi 22 mai 2014 à 17h58

gcd68
Il ne s'agit pas de collectionner mais d'aimer, que le lien se crée vite ou non.

deux fois qu'on est d'accord, aujourd'hui...
On vieillit ou quoi ?

HAHAHAHA

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Signes d'engagement

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bouquetfleuri

le jeudi 22 mai 2014 à 17h07

gcd68
mouvant et non commun à toutes les relations, et à chacune son évolution, constitutive de l'évolution globale

oui, bien d'accord.

Pour aller plus loin, je crois vraiment qu'en bons mammifères que nous sommes, et avec le peu de contrôle que nous avons sur nos vies, nous passons tous par presque exactement les mêmes phases, les mêmes transformations, les mêmes douleurs, les mêmes plaisirs, mais pas aux mêmes âges, pas aux mêmes moments, pas dans les mêmes conditions, pas dans les mêmes représentations et grosso modo, c'est ce qui nous permet de nous reconnaître comme des humains

Je sais, c'est effrayant (d'autant que ce n'est pas tout à fait exact)

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : 4ème jeudi à Lyon 22 mai

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bouquetfleuri

le jeudi 22 mai 2014 à 15h43

À une prochaine fois, Juliejonquille

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Discussion : Signes d'engagement

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bouquetfleuri

le jeudi 22 mai 2014 à 14h37

Je crois que tous les poncifs et les attributs des uns et des autres sont construits par la société, et que hommes et femmes y sont aliénés. Ainsi on a en magasin les hommes qui ne pensent qu'à ça et les femmes qui n'ont besoin que de tendresse.

La réalité est heureusement plus subtile que cela et s'articule autour d'un équilibre que chacun, femme ou homme, passe son temps à chercher pour peu qu'il en ait l'envie, le temps, la disponibilité ou le besoin.
Ainsi, en examinant son être et en questionnant son désir, on en arrive à se désaliéner de ces formats aspirateurs et à choisir la voie de son épanouissement. Il en va de même pour les schémas amoureux ou la participation à l'organisation sociale.

Il en va ainsi également pour l'exemple poly-amoureux que l'on construit.
C'est une des raisons pour lesquelles chaque façon de vivre son polyamour légitime les autres, à condition pour reprendre les mots de LuLutine qu'il y ait honnêteté et cohérence.
Je crois comme elle que là naissent tous les signes de l'engagement.

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Discussion : Oui mais moi dans tout ça ?

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bouquetfleuri

le jeudi 22 mai 2014 à 11h55

Attention, c'est délicat d'inventer un "maillon" qui manque. Les faits que wazza relate devraient suffire à proposer une parole dont elle s'emparera ou non.

Extrapoler à partir de quelque chose qui n'est pas dit revient à jouer au gourou, au docteur ou au psy, toutes choses que l'on exècre par ailleurs, non ? Et le faire collectivement est encore plus délicat.

Mais rien n'empêche d'échafauder des hypothèses, avec toutes les précautions nécessaires pour n'enfermer personne dans un cas précis.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Oui mais moi dans tout ça ?

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bouquetfleuri

le jeudi 22 mai 2014 à 09h54

Je signe totalement ce qu'ont écrit aimerplusieurshommes et Siestacorta.

Pour quelqu'un qui comprend si parfaitement les émotions des autres, qui fait tant de bien aux autres, qui a le sens de "l'amour pur", je trouve qu'il ne s'occupe pas très bien de toi.

Et je ne parle pas de ses injonctions paradoxales de gourou.

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Discussion : Dernier arrivé : comment trouver sa place?

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bouquetfleuri

le jeudi 22 mai 2014 à 09h16

Que de belles choses sont écrites sur ce fil !

Ce n’est pas parce que je le dis que c’est vrai, mais pour moi, on touche ici au fondement du poly-amour, en pointant des paradoxes importants.

Par exemple, le paradoxe du « même ». On se sent, on se sait poly-amoureux parce qu’on accepte sa capacité d’aimer plus d’une personne à la fois. C’est ce même-là que l’on cherche chez l’autre et il n’est pas contingenté par les sens. Les relations en revanche, le sont. Et c’est une erreur manifeste de penser, ou de vouloir que ce soient les relations qui soient mêmes.
Il y a donc une première relation, une deuxième, une troisième, une quatrième et j’arrête l’énumération pour ne pas avoir à dire qu’au-delà, on est plus dans la consommation (ce qui est très agréable, mais pas identique) que dans le poly-amour. L’ordre de ces relations importe peu, la manière de les ordonner également et il n’est ni fixe, ni rigide. Il peut être chronologique, sentimental, professionnel, etc. Mais il y a un ordre, nous ne sommes pas les enfants de Bouddha, mais d’Aristote.
« la valeur inaliénable du secondaire » selon les termes de Siestacorta est une valeur entière, construite avec ses sens et son esprit. Et la réciprocité dans une relation ne s'exerce pas dans l’ordre. On peut très bien être la relation secondaire de quelqu’un qui serait la relation primaire pour soi.

« Notre relation n'a que quelques mois, donc j'imagine que les choses peuvent évoluer. Mais vu que j'ai un petit pincement et que je sais par ailleurs que toutes ses relations précédentes ont capotées (parfois au bout de plusieurs années) au moins en partie en raison de ce lien très fort pour cette autre femme, je me dis que peut-être ce serait bien que je réfléchisse sur le sujet »
Cela introduit le deuxième paradoxe : une relation nouvelle est toujours nouvelle par essence, je veux dire naïve ou native et on est bien tenté de construire quelque chose de nouveau. Mais ce ne sont pas les rencontres qui construisent nos histoires, mais nos histoires qui construisent nos rencontres, devenant elles-mêmes nos histoires etc.
Cela pose la question du respect, c’est-à-dire de l’effort à faire pour « comprendre » l’autre tel qu’il est. Le respect étant un des quatre piliers de la relation d’amour (selon Fromm).

« Je ne voulais pas développer sur mon cas personnel pour ne pas encombrer, parce que il me semblait qu'en arrivant à un cas beaucoup plus particulier cela serait moins intéressant pour les autres » Je lis dans cette phrase tout ce que j’aime chez les gens qui mesurent comment tout le monde vit la même chose en l’exprimant différemment.
C’est l’hypothèse heuristique du poly-amour et la justification d’un forum. Merci kéa

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