Polyamour.info

:-) Alors bonne balade.

ladymarlene
....mais soyons honnêtes, je suis une sacrée trouillarde aussi....On fait un beau duo de joueurs et de trouillards !
...

On doit être sacrément nombreux dans le même cas...

Oui, je le pense.......La peur n'évite pas le danger....et après tout, on ne vous répondra jamais non si vous ne posez pas la question.....l'évitement, ça a ses bons côtés....

ladymarlene
J'essaie de vivre avec ces sentiments en espérant qu'ils passent un jour....

Je n'étais pas chez moi, et Aurélien m'a devancée, mais je pense comme lui :
Et si tu vivais simplement avec tes sentiments en les acceptant, sans espérer qu'ils "passent" ?

Finalement, après avoir lu l'intégralité du fil, je dirais que le "problème" s'il y en a un, n'est sans doute pas dans les sentiments que tu éprouves, mais dans le doute où tu te trouves (tu sembles l'avoir plus ou moins compris toi-même, d'ailleurs) : m'aime-t-il, ou non ? (Je résume bien ?)

Pour ça en effet, rien de mieux que de demander...

Tu me l'as déjà dit Lulutine, d'autres me l'ont déjà dit....mais l'ennui c'est que quand on demande, on risque d'avoir des réponses !
Et je suis un peu lâche sur la question.....

ladymarlene
l'ennui c'est que quand on demande, on risque d'avoir des réponses !

Ca oui, on risque, mais au moins on passe à autre chose.

Dans plusieurs histoires (unilatérales), le fait de parler de mes sentiments n'y a pas mis fin, bien au contraire, mais m'a permis de continuer ma vie en arrêtant de me torturer.

Pour la petite histoire, parmi deux de ces hommes, l'un ne souhaite aucun contact avec moi, et l'autre est un ami avec qui j'ai une relation (amicale, donc) plutôt agréable.

C'est déjà ce que tu m'avais dit avant les vacances. Tourner une page mais laisser un marque page dans le livre au cas où....
J'essaie, généralement j'y arrive......

Et en fait les questions sont les suivantes :

Est-ce qu'il m'aime aussi ?

S'il ne m'aime pas, pourquoi continuer à entretenir ce climat ambigu qui souvent, me laisse espérer une autre chance ?

Nous avons aussi une relation agréable mais indéfinissable. Amitié, relation professionnelle (avec beaucoup de respect de part et d'autre.....) bref, ce n'est pas facile à gérer et ce ne le sera pas plus s'il part.

Ce questionnement auquel tu ne souhaites pas donner de réponse, n'est -ce pas le constat (j'y reviens je suis têtu, mais tu ne m'as pas donné de réponse la dernière fois, peut-être parce que tu n'en as pas) que cette relation te plait telle qu'elle est, avec sa part d'incertitude et de devenir ?

Si oui, la vraie question est alors "qu'est-ce qui me plait la dedans", plutôt que "est-ce qu'il m'aime aussi" ou "comment passer à autre chose". Je reste persuadé quant à moi que le "bien" vivre ne passe pas forcément par la recherche d'un "bon" fonctionnement, sans souffrance, par la légitimation de différents comportements (le monoamour, le polyamour, le libertinage, les jeu DS, peu importe je ne conteste pas le bien fondé de ces pratiques(enfin pas là tout de suite)) ou par leur mise en œuvre, mais par la recherche personnelle de ce qui a du sens, son observation, sans nécessairement vouloir y apporter de réponse, ni changer pour quelque chose de "mieux", mais en évitant de se soumettre à un discours ambiant qui voudrait que l'on soit épanoui, heureux, amoureux, tolérant, intelligent, beau, responsable, propre, libertin, fidéle, honnête, courageux, humble, à l'aise...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Est-ce que ça me plait ou est-ce que j'accepte faute de mieux ? Je l'ignore à vrai dire.....
Ca me plait, oui, car c'est une relation agréable et sans investissement.
Mais ça me déplait car le doute plane et que j'aimerais voir autre chose.
Voir si entre nous, ça peut marcher.
Voir si la théorie est démontrable par la pratique.

Et (sans agressivité aucune) j'en ai justement un peu marre qu'on me dise "mais il n'y pas de réponse à tes questions !" c'est faux, il y en a. Quelque part, il y en a.

Mais le seul qui peut me les donner est peut être justement le moins apte à me les donner parce que rien ne me prouve qu'il les ait....

ladymarlene
S'il ne m'aime pas, pourquoi continuer à entretenir ce climat ambigu qui souvent, me laisse espérer une autre chance ?

Tu pourrais lui dire simplement : "Je trouve que tu as des attitudes ambigües avec moi, et j'aimerais savoir à quoi m'en tenir. Pouvons-nous avoir une discussion ?"

Non ?

Bien entendu il faut que tu la veuilles, cette discussion...en acceptant toutes les conséquences possibles. (Mais franchement, au pire, que se passera-t-il selon toi ? Est-ce que c'est vraiment aussi terrible que ce que tu te représentes ?)

@lulutine : probablement pas. Et bien souvent, les chose sont pires en pensée qu'en réalité. Il devient nécessaire d'avoir cette discussion ne serait-ce que pour ne pas totalement ruiner notre relation.

Si les choses deviennent trop claires, elles risquent de perdre de leur intérêt.

SI ça se trouve, c'est plus la tension qui t'habite qui est stimulante. Or, une discussion de ce genre, c'est quitte ou double. Je postule que si tu ne l'as pas encore eue, c'est que la tension, pour inconfortable qu'elle soit, est encore avantageuse. Imagine que la réponse de cet homme soit une fin de non-recevoir... gros vide, non? Bref, pour faire place nette, il faut aussi être capable d'envisager de perdre même le compromis.

Tu es prête pour ça, ladymarlene?

Janis à LadyMarlène, le 26 Mars :

Janis
Ce qui te fait le plus peur finalement, c'est que ça s'arrête. Que l'ambiguïté qui s'est installée, qui te permet de rêver, de désirer, tout ça très discrètement et sans que ça devienne trop lourd de conséquences, prenne fin. Parce que oui, même si c'est frustrant, il ne faut pas perdre de vue que c'est agréable ces plages de désir muet où tout est possible parce que rien n'a encore été posé.

Se déclarer ça sonnerait la fin de la récréation. Tu sortirais du rêve et ce serait peut-être mieux, peut-être moins bien. Et tu n'as pas envie de prendre cette responsabilité. Et tout le monde ici je crois peut comprendre ça.

Moi je te conseillerais volontiers de prendre encore ton temps. De profiter de tes sensations, d'en jouir autant que possible, de te laisser aller à tout ça, parce que tout ça est sans doute bon pour toi - au moins parce que ça remue des choses importantes dans ta tête, des choses qui compteront plus tard et qui te feront prendre des directions nouvelles.

Siestacorta à Ladymarlène le 26 aout

Siestacorta
Essaie de voir tes neurones comme un circuit élctrique.
En ce moment, le moteur LadyMarlène produit plein d'énergie. La partie du circuit "l'homme qui me plait" est celle où on peut en envoyer le plus facilement, parce que ce circuit est plus "rapide" pour l'électricité de ta tête que celui qu'elle aurait fait d'habitude : avec famille, boulot, perspectives.

Demeter à Ladymarlène, le 28 aout :

Demeter
Ce questionnement auquel tu ne souhaites pas donner de réponse, n'est -ce pas le constat (j'y reviens je suis têtu, mais tu ne m'as pas donné de réponse la dernière fois, peut-être parce que tu n'en as pas) que cette relation te plait telle qu'elle est, avec sa part d'incertitude et de devenir ?

Popol à LadyyMarlène, dans le message juste au dessus...

Popol
Si les choses deviennent trop claires, elles risquent de perdre de leur intérêt.

SI ça se trouve, c'est plus la tension qui t'habite qui est stimulante. Or, une discussion de ce genre, c'est quitte ou double. Je postule que si tu ne l'as pas encore eue, c'est que la tension, pour inconfortable qu'elle soit, est encore avantageuse. Imagine que la réponse de cet homme soit une fin de non-recevoir... gros vide, non ? Bref, pour faire place nette, il faut aussi être capable d'envisager de perdre même le compromis.

Donc : si ne pas agir te soucie tellement, pour qu'on te répondre à plusieurs sur plusieurs mois que "rêver" ton sentiment semble plus t'avantager que le déclarer, c'est que ne pas agir a ses avantages.
Lesquels ?
Une fois que tu le sauras, tu sauras mieux les équiliber avec les avantages de chopper ton roméo par la nuque et lui mettre la langue d'autorité.
Tu fais un deux colonnes comparatifs entre les deux possibilité et leurs avantages, en mettant bien tout, super honnêtement, avantages fort ou même futile.
Et tu vois ce qui sort... Et si finalement tu a encore envie de ne plus en être "au même point".

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Gasp ! Aurais-je dit sans le vouloir quelque chose de différent ?

Nan, atta, je t'ajoute au choeur.

Ouf ! merci

Pusillanime, c'est un mot moche, une sale étiquette (oups), mais dans certains cas, reconnaître son comportement, ça aide à le changer (ou l'assumer).
Alors, Ladymarlène, tu as du caractère : est-ce que tu assumes d'être rêveuse et d'aimer cela, ou est-ce que tu es prête à te dire à toi-même que tu as été, sur ce coup là, un peu trop velléitaire ? (voir pusillanime)
(et je te dis ça en totale connaissance de cause sur moi : je le suis souvent.)

Siesta
Donc : si ne pas agir te soucie tellement, pour qu'on te répondre à plusieurs sur plusieurs mois que "rêver" ton sentiment semble plus t'avantager que le déclarer, c'est que ne pas agir a ses avantages.
Lesquels ?
Une fois que tu le sauras, tu sauras mieux les équiliber avec les avantages de chopper ton roméo par la nuque et lui mettre la langue d'autorité.
Tu fais un deux colonnes comparatifs entre les deux possibilité et leurs avantages, en mettant bien tout, super honnêtement, avantages fort ou même futile.
Et tu vois ce qui sort... Et si finalement tu a encore envie de ne plus en être "au même point".

Je plussoie, c'est on ne peut mieux résumé.
Si tu dois continuer à souffrir en revant, fais le au moins en connaissance de cause, comme un choix en pleine conscience, pas comme quelque chose de subi.

Mais moi perso, je lui roulerai un patin, car la réalité est toujours moins pénible que l'incertitude (dans la durée, j'entends). L'etre humain est sur le plan relationnel/emotionel, conçu pour coopérer, combattre, ou fuire: les situations "entre deux", ça fait toujours bobo à la longue...

Minou

Ce que je vois, c'est que finalement, tout le monde me répond la même chose. Et oui, siestacorta, j'assume volontiers sur ce coup-là d'avoir été vélléitaire et pusillanime. Totalement. J'ai même employé plus haut le mot "trouillarde." Mon psy a même ajouté à la liste "impuissants". (Enfin, lui parlait pour les deux.)
Mais je suis aussi rêveuse, même bien avant ce sentiment, je rêvais sans arrêt.

Et ce que je ne comprends pas, c'est que tout en ayant d'autres objets de rêverie (dont une qui n'est pas moins que de rendre un de mes plus vieux rêves réel), je rêve toujours de lui. Même plus que jamais.
Et ça devient sexuel. Fortement sexuel même !
Maintenant, je ne sais pas si j'en ai parlé clairement mais si ce n'est pas le cas, c'est un oubli (ou un acte manqué.)

Je l'ai eu, la fin de non recevoir.
Un jour où j'avais reçu en cascades trois ou quatre mauvaises nouvelles, (genre de très mauvaises nouvelles), j'ai décidé que bon, autant me pourrir la journée direct et en finir.
Je lui ai demandé pourquoi il avait décidé d'un seul coup qu'entre nous, il n'y avait "rien qui collait."
Réponse (les dialogues sont toujours pas du audiard,) "à force de connaitre les gens on s'en rend compte." Je lui fais remarquer que c'est surtout depuis qu'il a vu ma page fb et qu'il se comporte comme un enfant qui a eu son jouet et qui en a marre une fois qu'il l'a eu. Réponse "je ne vous ai jamais considéré comme un jouet mais je ne voulais rien de plus, vous êtes mariée et en plus on travaille ensemble."
C'était clair non ? Je vous assure que là, j'avais compris...Sauf que ça ne l'était pas tant que ça puisque entre "c'est ça votre histoire, promettre sans donner" "vous devez pas en avoir beaucoup de pulsions animales puisque vous n'avez pas de pulsions" et "vous n'êtes qu'un cerveau, vous n'avez pas de coeur," (ce à quoi je lui ai répondu que ça le changeait de ses décérébrées....)
Il faut savoir que la bagarre est un des fondements de notre relation. On aime se chercher, s'envoyer des piques, être parfois super dur l'un envers l'autre, voire se rendre mutuellement jaloux.....
Voilà ! Si je me suis répétée, imputez ça à mon grand âge !

J'ajoute tout de même à tout ça que le principe de la liste me parle beaucoup. J'en avais fait une à la fin de l'année pour voir ce que j'avais gagné ou perdu dans cette relation.