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Vivre sans amour

Romantisme
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Aiemama

le samedi 05 octobre 2019 à 19h22

Très paradoxal d’écrire cela sur un site de polyamour je sais... mais j’aimerais vraiment apprendre à vivre sans attendre ce qui ne vient pas : l’amour. Ce besoin d’affection me bousille littéralement, je voudrais m’autosuffire mais j’y arrive pas. Je me sens seule, en manque d’affection et personne pour combler ce vide. Marre de chercher cette oasis... aidez-moi je me sens vraiment seule...

Message modifié par son auteur il y a 4 ans.

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bonheur

le samedi 05 octobre 2019 à 19h57

<3

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Aiemama

le samedi 05 octobre 2019 à 21h23

Merci

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Electronlibre (invité)

le samedi 05 octobre 2019 à 22h40

Plus on cherche, moins on trouve et fêla devient obsédant.
Laisse toi porter par la vie, sois bien avec toi même et tu seras bien avec les autres et l'amour se présentera.
Bises

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noelmarie

le dimanche 06 octobre 2019 à 03h01

Bonjour Aiemama, il n'y a pas que l'amour pour combler la solitude et heureusement , identifies tes besoins,tes aspirations, tes envies .... fréquentes les lieux de ceux qui partagent ces même besoins et laisses toi porter par le plaisir d’être toi, tu rayonneras alors plus et attireras la sympathie, l'amitié.... mais ne crois surtout pas qu'un seul être te manque et serait l’élu ....l’amour est multiple et partout autour de nous. Sois curieuse du monde, des autres, tu vivras alors de belles histoires, dont certaines s’appelleront peut être Amour .

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Aiemama

le dimanche 06 octobre 2019 à 13h33

De très belles réponses. De très belles âmes sans doute. Je vous remercie, vos paroles me réconfortent et me font penser qu’il y a encore de vraies personnes bienveillantes dans ce putain de monde.

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bonheur

le dimanche 06 octobre 2019 à 14h10

(+) :-)

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artichaut

le dimanche 06 octobre 2019 à 15h11

N'es-tu donc entouré d'aucune personne qui t'aime ??
Et n'aimes-tu personne autour de toi ?
Si c'est le cas c'est vraiment triste en effet.

…trop souvent on oublie que l'amour est vaste. Et on oublie de faire exister, ou valoriser les multiples liens d'amour qui ne rentrent pas dans la case amour-monogame-unique-éternel-sexuel-totalitaire.

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Aiemama

le dimanche 06 octobre 2019 à 18h19

J’ai un manque affectif depuis la plus tendre enfance, mon surnom c’était : «  maman bisou » quand j’avais 3/4 ans. Je suis bien d’entourée mais niveau câlin je suis insatiable. Et puis c’est vrai qu’il y a qq qui me manque et que je risque de ne jamais revoir...
Je ne souhaite pas former un couple mais dans la pyramide des besoins et bien pour moi aimer c’est aussi important que boire et là je suis à sec...

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bonheur

le dimanche 06 octobre 2019 à 20h22

Je suppose que j'ai connu cela lors de la disparition soudaine de mon dernier amour secondaire. En plus de l'inquiétude liée à l'incompréhension de la situation, il y avait cet effet. Pourtant j'étais entourée. C'est plus l'absence de cette affectivité en particulier qui était difficile.

Rappelle-toi, la vie est…. impermanence :-) Aujourd'hui j'ai fait face, au mieux et je vais bien !

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freeMind

le mardi 08 octobre 2019 à 12h27

Bonjour Aiemama,
Ton message me touche car moi aussi je suis assez insatiable en câlins!
N'est-ce pas le contact physique qui te "manque" en général (et pas forcément les câlins dits amoureux)?
Souvent on associe les deux, à tort.
Dans notre société, le contact physique est plutôt inexistant, perçu comme réservé aux enfants et aux relations sexuelles, et c'est bien dommage.
Tu peux toujours essayer la danse :)
De mon expérience, vivre dans une grande ville n'arrange pas les choses. Je ne sais pas si c'est ton cas.
Bisous <3 <3 <3

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HeavenlyCreature

le mardi 08 octobre 2019 à 15h34

Je pense qu'on est tous différents, je fais aussi partie de ceux qui ont de gros besoins affectifs : petite fille, j'étais une vraie machine à câlins mais j'ai été très vite contrariée (famille sans aucune démonstration affective passé l'âge de 6-7ans) ce qui a fait de moi une adolescente, puis une adulte particulièrement froide et distante : hors relations amoureuse, je ne supportais pas de toucher et d'être touchée, le corps de l'autre me répugnait. Fort heureusement, je n'ai pas reproduit sur mes enfants avec lesquels je suis très affectueuse.

Depuis 2 ans environ, je me suis réconciliée avec cette part "tendre" en moi et je suis (re)devenue qqun de très tactile, avec les collègues, les amis, bref l'entourage en général, hommes comme femmes (à l'exception de ceux qui n'aiment pas ça, je fais attention car je suis bien placée pour savoir que ça peut agresser certains). Ça me vaut parfois de passer pour une allumeuse, car malheureusement les gens mélangent tout ... Actuellement, j'ai un amoureux que je couvre de bisous (et qui me le rend bien) mais je partage tellement d'affection et de sensualité par ailleurs que je ne me sens pas non plus frustrée sans amoureux. De même, je ne pense pas faire peser sur lui un quelconque "besoin", car je me sens aujourd'hui entière. Mais quand le besoin d'affection devient envahissant (pour soi/pour les autres) je pense qu'un travail thérapeutique peut être intéressant, car cela vient souvent révéler un manque affectif dont l'origine se situe dans l'enfance.

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Sophie72

le mardi 08 octobre 2019 à 17h15

Aiemama
J’ai un manque affectif depuis la plus tendre enfance, mon surnom c’était : «   maman bisou » quand j’avais 3/4 ans. Je suis bien d’entourée mais niveau câlin je suis insatiable. Et puis c’est vrai qu’il y a qq qui me manque et que je risque de ne jamais revoir...
Je ne souhaite pas former un couple mais dans la pyramide des besoins et bien pour moi aimer c’est aussi important que boire et là je suis à sec...

On est tous différents mais si tu en souffres, c'est le signe que quelque chose doit évoluer pour aller mieux.
Personnellement, je suis incapable de rester longtemps sans me sentir aimée. Sans amour, je m'étiole, je deviens même agressive. J'ai besoin d'en donner et d'en recevoir souvent. J'ai la chance de n'avoir jamais été sans amour très longtemps même si j'en ai manqué en qualité et en quantité pendant l'enfance. Depuis que je suis maman, j'ai rarement senti de vide à ce niveau même si à la quarantaine il y a eu des moments où je ne me suis sentie aimée de personne ou presque et où j'ai eu le sentiment que mon amour était inutile à presque tous.
Par contre je n'aime pas le contact physique avec les gens, même les bonnes copines, même les membres de ma famille. Il n'y a vraiment qu'avec ceux que j'aime profondément (amoureux ou enfants) que j'éprouve le besoin de câlins Donc mon grand besoin d'amour est peu visible en fait. ;) .

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bonheur

le mardi 08 octobre 2019 à 18h56

Je trouve très intéressant le post de @Sophie72. On ne peut faire un lien entre les actes et les ressentis. Enfin, je veux dire, pas systématiquement. Et puis, là également, je suppose qu'un phénomène de fluctuation, suivant les personnes peut se faire. Moi, il m'arrive de passer, que ce soit en matière de ressentis ou en matière d'actes, d'une "extrême" à une autre. Je n'ai pas une stabilité fixe, bien que je me reconnaisse malgré tout comme étant une bisounournournournourssssss

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bonheur

le mardi 08 octobre 2019 à 19h09

freeMind
Tu peux toujours essayer la danse :)
De mon expérience, vivre dans une grande ville n'arrange pas les choses. Je ne sais pas si c'est ton cas

Un coucou au passage étant donné tes ponctuelles apparitions. Je souhaite que tu ailles bien.

Je désire m'exprimer sur ces deux points séparément.

Déjà, la danse pour moi (et là je dis bien que ça me concerne individuellement), c'est en mode solo dans mon délire. Mon corps résonne, mon corps vibre, d'une façon plutôt désordonnée et intuitive. Du coup, la danse commune ou pire (pour moi), les chorégraphie, c'est juste une torture. J'ai besoin de ma bulle. Eventuellement, quelqu'un d'aussi ouf que moi peut agrandir ma sphère en connectant la sienne, mais c'est mon maximum. Par contre, à l'époque où je faisais du judo, j'adorais le contact. J'ai encore, alors que ça date de mon enfance (école primaire) le souvenir d'une peau, wahoo !!!

Tu sais où j'habite freeMind. Pour les autres, ben c'est un village d'environ 1000 habitants, traversé par un axe de circulation plutôt important afin de se rendre à la Capitale Bourguignonne. Je travaille, pour quelques jours encore (transition => formation à Dijon à partir de novembre) dans une petite ville. Le fait est que je suis guère expansive dans mon village d'habitat. Toutefois, j'ai déjà fait des câlins à des collègues, sachant que le milieu de la grande distribution est inhumaine, juste parce que je ne savais rien faire d'autre pour aider. Au début, je surprend, puis j'incite au laisser aller (et pas devant les autres) et le câlin fait son office. On ne m'en a jamais tenu rigueur, et j'ai eu des remerciements après coup, une fois la situation "digérée". Je pense que les structures où l'on n'est pas noyé dans la masse et dans l'indifférence aide. Après, j'ai constaté que freeMind est solaire et je pense l'être aussi. Ca aide je pense, même si le rayonnement n'est pas extensible, à une échelle de proximité suffisante, je pense que l'on peut apporter, soulager, d'une façon différente sans que cela heurte (la surprise passée)

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Aiemama

le mercredi 09 octobre 2019 à 21h46

Merci à tous pour vos belles réponses. Pour la danse @ Freemind et @bonheur, me suis inscrite à un cours de salsa cubaine à la rentrée et j’en ressors plutôt remplie donc c’est vrai que ça marche.
Par contre Je pense beaucoup à un amoureux que je m’empêche de recontacter, il vient d’être papa et il ne comprend pas trop le polyamour. Je pense énormément à lui et plus je me dis d’arrêter et plus j’y pense, je prie le ciel pour que cela s’apaise...
C’est un amour fou, déraisonnable mais complètement impossible je pense, du moins pas à l’heure actuelle...
J’aimerais que cette amour me fasse grandir, qu’il me porte mais plus j’y pense et plus le néant envahi mon cœur, la peur de ne jamais le revoir.
Vous connaissez tous la chanson de Gotye «  somebody that I used to know », ça peut paraître un peu mièvre mais je crois que c’ Exactement ce que je ressens...
Chers amis, merci de votre bienveillance et merci de m’avoir lu.

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bonheur

le mercredi 09 octobre 2019 à 23h12

@Aiemama : les amours impossibles m'ont laissé de nombreuses années dans à la fois le désespoir, à la fois une forme de colère. Aujourd'hui, je les vis sainement car je sais qu'intérieurement, ils ont la plus belle des places : L'amour, l'amour, l'amour et l'amour. Il m'arrive de vivre en imaginaire ce que je ne vivrais pas à cause de l'impossible justement. De belles pensées. Une forme de monde parallèle. Je sais que ce n'est pas réel. Le tout étant d'en avoir pleinement conscience et de ne pas se révolter contre cela. De ne plus se mettre en colère. De ne plus vouloir comprendre ce qui ne peut se comprendre. Valoriser ses ressentis. Embellir les souvenirs, qui pérennisent la beauté de l'amour lui-même. Etre lucide tout en sachant que l'on peut vivre un imaginaire différent, correspondant à nos aspirations. Surtout, ne remettre la faute sur personne. On fait de notre mieux dans ce monde injuste. Même cette injustice, il ne faut pas lui en vouloir. Je me pose et je pense, j'imagine, j'embelli, je souris, je vis et la beauté fait son œuvre. Ca recharge les batteries, apaise et la sérénité est présente. C'est con, comme attitude, mais elle me fait du bien.

Je souhaite que tu trouves ta façon de trouver une sérénité qui te convienne.

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Aiemama

le jeudi 10 octobre 2019 à 02h28

Merci @bonheur. Là je suis beaucoup trop en manque pour être sereine. Un besoin d’être touchée dans tous les sens du terme, émue, envahie par l’autre. Sentir que ça résonne aussi bien chez moi que chez cet amoureux potentiel. Peu importe d’où il vient, ce qu’il fait, pourvu qu’il s’autorise à m’aimer. On m’a dit des choses magnifiques parfois, parfois des hommes se sont laissés aller à m’aimer et à me le dire, parfois j’au pu sentir leur émoi. Ca me manque tellement en ce moment. Je rêve et je rêve encore du jour où j’oserais retenir cet homme qui me touche profondément, sans avoir peur de me prendre une grande claque dans le gueule, comme ça m’est arrivé plusieurs fois aussi. @bonheur tu es une incorrigible optimiste et je t’envie, même si je sais que tu as tes moments de manque aussi...
Je voudrais tant que le ciel m’entende et qu’il m’apporte cet homme que j’attend depuis si longtemps, je le prendrais tel qu’il est et le savoir simplement heureux dans mes bras suffirait à me combler.

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bonheur

le jeudi 10 octobre 2019 à 11h06

:-D Incorrigible ! oh oui oh oui ! Je prend cela comme un compliment (+)

Rêve et aime tes rêves. Je sais. Pour moi également, un petit pas grand chose, qui pourrait parfaitement être réaliste, réalisable, suffirait à me combler. Et comme toi, je n'oublie ce qui par le passé m'a comblé. Et je n'oppose pas passé et présent. Juste, je me dis que j'ai déjà eu des instants tellement magiques. Ce que je nomme les cadeaux de la vie ! J'en ai eu, j'ai eu ce bonheur. J'en aurai encore, je n'ai aucun doute sur cela. Mon moteur est là. D'ailleurs à chaque fois, je ne m'y attend pas et l'instant arrive. J'ai vécu du merveilleux, vraiment. Ce merveilleux est présent quand je ne vais pas super bien (hors période de deuil, quoi que…)

Il faut également savoir "profiter" des périodes trop calme pour se reconnecter à soi-même. C'est important.

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