Toujours au même point....
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Popol (invité)
le lundi 29 août 2011 à 12h47
Bon. Quand même, pourquoi pas explorer le truc en en cherchant les aspects positifs, autre méthode... pour faire une liste pour/contre, faut bien avoir du "pour".
Petite acrobatie mentale, rrrrroulez tttambour...
Quel avantage tires-tu à maintenir la situation en l'état? Quel frisson explores-tu ainsi, quel délice goûtes-tu?
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demeter
le lundi 29 août 2011 à 13h53
ladymarlene
"c'est ça votre histoire, promettre sans donner"
Si son histoire à lui c'est "espérer sans avoir", ce qu'il semble dire par ailleurs, vous étiez fait pour vous rencontrer.
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ladymarlene
le lundi 29 août 2011 à 14h13
Une relation unique, à base de complicité, (pas mal) d'estime professionnelle réciproque (énormément), d'affection (totale) et.....de regards échangés même quand une troisième personne intervient, de sourire, de bagarre stimulante; de frissons sans danger...
Ca a l'air de rien mais c'est énorme....Enorme au point que j'ai peur de le perdre......
demeter, oui peut être qu'on était fait pour se rencontrer, peut être que l'univers avait des projets précis en nous mettant sur la route l'un de l'autre.....
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ladymarlene
le lundi 29 août 2011 à 14h18
Je pense que pour tout arranger, on est un peu "control freak" tous les deux, on aime bien explorer nos capacités de résistance...ok, on est juste cinglés....
Je pense avoir bien résumé la situation à mon mari en lui disant "c'est pas le type le plus simple de la terre, je suis pas la fille la plus simple de la terrre, entre nous, ça pouvait être que compliqué...."
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LuLutine
le lundi 29 août 2011 à 18h26
En gros, il te dit qu'il n'est pas intéressé, mais il continue d'avoir des attitudes ambigües ?
Je dirais : à toi de savoir si ces attitudes (sans espoir d'avoir plus, il a été très clair là-dessus, il faudrait donc considérer que ce n'est qu'un jeu qui n'ira pas plus loin) te font du bien ou du mal.
1. ça te fait du bien -> tu laisses en l'état, sans espérer quoi que ce soit ;
2. ça te fait du mal (espoirs déçus etc.) -> tu lui dis en substance : "Tu as été clair sur le fait que tu ne voulais pas de relation intime avec moi, aussi j'aimerais que tu cesses ces comportements ambigus car ils me perturbent."
Non ?
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ladymarlene
le lundi 29 août 2011 à 18h27
Si......c'est exact.
Mais en même temps, je suis consciente que j'aurais pu lui dire depuis longtemps et que je ne l'ai pas fait non plus.....
50, 50 ? oui probablement.....
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demeter
le lundi 29 août 2011 à 19h24
LuLutine
1. ça te fait du bien -> tu laisses en l'état, sans espérer quoi que ce soit ;
Pourquoi sans espérer ? Si ça te fait du bien tu laisses en l'état, donc tu continues d'espérer.
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LuLutine
le lundi 29 août 2011 à 19h41
demeter
Pourquoi sans espérer ? Si ça te fait du bien tu laisses en l'état, donc tu continues d'espérer.
Hmmm oui pas bête. Tu me montres que je n'ai pas été parfaitement claire.
On pourrait croire que la situation est binaire (tout blanc ou tout noir), alors qu'en fait elle ne l'est pas.
Si ça ne lui faisait que du bien, elle ne viendrait pas poster ses questions ici.
Mon hypothèse 1. présupposait que les faux espoirs la font souffrir (j'ai connu quelqu'un qui a connu ça), mais que le reste (les attitudes ambigües envers elle) lui fait plaisir. Dans cette hypothèse, il faut quand même réussir à abandonner ses faux espoirs.
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ladymarlene
le lundi 29 août 2011 à 20h11
Je me rends compte en vous lisant, que même pour moi, ce n'est pas très clair.
Abandonner tout espoir m'est pour le moment difficile d'autant qu'il ne m'aide pas beaucoup.
Mais soyons honnêtes, (et j'essaie au moins de l'être au maximum même si tout n'est pas clair dans ma pauvre tête) c'est aussi parce que je ne le vois pas depuis deux mois. Donc, sans ma dose de lui, je réfléchis, me repasse la scène, essaie de trouver des solutions.....
Est-ce que quand je le vois, ça me fait souffrir ? Oui, quand il me lance des vacheries (mais je lui en lance aussi) ou qu'il m'ignore de manière ostensible......
Et généralement, est-ce que ça me fait souffrir ? Un peu....mais souffrir à cause de lui, je dois dire que je ne déteste pas......un peu maso,surement......d'autant plus que je n'aime pas souffrir généralement comme je n'aime pas être de mauvaise humeur, ronchon ou généralement d'humeur négative.
Je ne sais pas si je suis très claire, mais une chose est sure, je ne me vois pas abandonner tout espoir d'autant qu'une conviction venue de mes tripes me dit qu'il y a toujours un espoir......
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LuLutine
le lundi 29 août 2011 à 20h22
ladymarlene
je ne me vois pas abandonner tout espoir d'autant qu'une conviction venue de mes tripes me dit qu'il y a toujours un espoir......
Oui, mais d'un autre côté, tant que tu ne fais rien, ça ne change pas.
Si tu lui disais quand même de stopper ses comportements ambigus, dans lesquels peut-être, il se complait aussi (qui sait ?), peut-être qu'il se déciderait à aller vers toi une bonne fois pour toutes, et que tes espoirs seraient confirmés ? (Ou pas, dans le cas où tes tripes auraient tort, ce qui je dois te le dire, arrive parfois, il faut en être consciente.)
En gros, l'idée, c'est de le faire réagir. Dans cette optique, le fait de te jeter sur lui pour l'embrasser ^^ est aussi une alternative, évidemment. Et s'il te repousse, tu pourras toujours souligner ses comportements ambigus : ce n'est pas comme s'il ne t'avait jamais provoquée !
En résumé, la décision t'appartient, et comme tu le dis si bien dès le début de ce message, tu en es toujours au même point : est-ce que tu veux faire bouger les choses ou pas ?
Moi je sais que je ne supporterais pas cette situation, que je l'inviterais à une sortie à deux et que j'essaierai de me rapprocher de lui pour voir...mais je ne suis pas toi, et tu n'es pas moi.
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ladymarlene
le lundi 29 août 2011 à 20h33
Je reconnais qu'au niveau de faire le premier pas, j'ai un sacré blocage. J'ai du mal. Vraiment du mal.
Donc, si une occasion se présente, je dois sauter dessus sans trop réfléchir aux conséquences et au "mais que va t'on penser de moi ?"
Et surtout "que va t'il penser de moi ?"
Je sais que mes tripes peuvent se planter, mais en même temps, chez moi c'est rare.
Dans la mesure où je ne suis pas accro à l'attention des hommes, quand mes tripes me parlent, généralement elles ont raisons.
Mais.....mais....L'erreur est toujours possible !
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ladymarlene
le lundi 29 août 2011 à 20h34
Quand à la sortie à deux, je l'ai déjà envisagé ! Plus d'une fois même ! Mais la trouille, encore et toujours, cette fichue trouille qui ne sert finalement pas à grand-chose puisqu'elle n'évite même pas le danger.
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demeter
le lundi 29 août 2011 à 20h36
LuLutine
Mon hypothèse 1. présupposait que les faux espoirs la font souffrir (j'ai connu quelqu'un qui a connu ça), mais que le reste (les attitudes ambigües envers elle) lui fait plaisir. Dans cette hypothèse, il faut quand même réussir à abandonner ses faux espoirs.
Elle présuppose aussi que la souffrance ne lui fait pas de bien pour en arriver à ta conclusion.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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ladymarlene
le lundi 29 août 2011 à 21h19
Je suis désolée de vous faire réfléchir comme ça ! En fait, je dirais que la souffrance amoureuse a toujours quelque chose de voluptueux. C'est plus "noble" de souffrir d'amour que de se rendre malade pour le découvert bancaire....Et même si je n'aime pas la souffrance, ça rend vivante ces émotions si fortes.....
Donc, espérer, ne plus espérer ? Ca va dépendre beaucoup de lui, tout ça....
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ladymarlene
le lundi 29 août 2011 à 21h21
Et la souffrance, elle a des choses à me dire...si j'ai autant changé depuis un an, c'est grâce à lui...ou à cause de lui. Il m'a chamboulé jusqu'au fond de moi et pas seulement dans le domaine amoureux.
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(compte clôturé)
le lundi 29 août 2011 à 21h27
@ladymarlene
le probleme (à long terme) ne vient pas du plaisir eventuellement ressenti dans cette situtation; manifestement tu en as et Romeo aussi: une question que l'on peut se poser dans cette configuration serait, est ce quetu y laisses des plumes en terme de santé mentale, est-ce que ton mari supporte de te voir souffrir et de pas y pouvoir grand chose. Bref est-ce que tu ne risques pas plus gros à laisser pourrir qu'à agir dans un sens ou un autre.
Ce n'est pas grave comme mode de fonctionnement si tu as un filet de secours et des personnes autour de toi pour te recuperer quand ton corps ou ton esprit vont derailler serieusement.
Je suis super mal placé en apotre de sagesse/zenitude mais la montagne russe emotionelle, ça va un temps; une copine de mon ex a failli laissé sa peau dans un histoire avec un mec bipolaire: dans la longue durée, les clivages abiment toujours: j'adore les montagnes russes: ca va vite, c'est grisant et en plus ça fait peur; mais si je fais trois tours d'affilée, ça me file juste envie de vomir.
Et là, il te faut etre certain d'avoir quelqu'un en bas pour te tenir les cheveux et te filer les mouchoirs...
Minou
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ladymarlene
le lundi 29 août 2011 à 21h36
Pas de problème, ça fait depuis le mois d'octobre que l'exceptionnel entourage que j'ai (mari et amis) me file les mouchoirs, me consolent, m'écoutent déblatérer, le maudissent, bref, font tout ce qu'il faut faire dans ces cas-là.
Et la santé mentale a déjà morflé pendant son absence (involontaire ) d'un mois. J'ai atterri chez le psy car il me manquait trop.
C'est bien ce qui me pose problème, mon moral dépend beaucoup trop de lui.
En fait, ça va beaucoup mieux quand je l'ai à proximité que quand il est loin.
Car même s'il est parfois hyper dur, il m'euphorise.
Je sais qu'on peut laisser des plumes dans une relation de ce genre. J'en ai déjà laissé mais n'est ce pas ce qui se passe quand nous sommes en pleine mutation .?
En fait, il a peut être été ma dernière balise.....avant mutation...
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LuLutine
le lundi 29 août 2011 à 21h59
Tigreminou
est ce quetu y laisses des plumes en terme de santé mentale,
C'est beaucoup à ça que je pensais quand je parle de la souffrance.
Et pour moi, ça ne peut pas être considéré comme une "bonne" souffrance (hypothèse de demeter).
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ladymarlene
le lundi 29 août 2011 à 22h03
C'est pas évident c'est vrai......et oui, je me rends compte que mon état '"limite" de cet été vient surement de ces montagnes russes émotionnelles dans lesquelles il m'a précipité.
Je lui demandais rien, à la base....
Je sais il faut que j'arrête de me poser des questions et d'essayer de chercher des réponses...mais je le ferai quand je serai arrivée à le remettre à sa place.
Tant que je l'aimerais, je ne pourrais pas arrêter de me poser des questions.
Le recul ne se prend pas quand on est en plein coeur du problème mais quand on en est sortis....et surtout, quand j'arriverai à le remettre à sa place, les réponses me seront indifférentes. Enfin....
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ladymarlene
le lundi 29 août 2011 à 22h08
J'aimerais un jour me payer le luxe de le remercier. Sincèrement, lui dire qu'il m'a fait morfler mais que grâce à lui, j'ai avancé. Lui dire qu'il a fait naitre une autre personne bien plus forte. Lui dire que grâce à lui, je suis plus moi. Et peut être que tout ça passe obligatoirement par la souffrance....