Toujours au même point....
#

LittleJohn
le samedi 27 août 2011 à 12h33
demeter
Excusez moi cette digression, mais c'est quoi que tu appelles un manipulateur ? quelqu'un qui cherche à séduire ?
ladymarlene
@ demeter : oh la bonne question...j'ai l'impression qu'on emploie très facilement le mot manipulateur.......un manipulateur est quelqu'un qui fait faire' ce qu'il veut aux autres en essayant de leur faire croire que ce sont eux qui l'ont voulu.
J'utilise manipulateur dans la même acception que ladymarlene, très restreinte (et on en croise pas beaucoup des comme ça).
Quelqu'un qui cherche à séduire n'est jamais qu'un séducteur ^^
#

ladymarlene
le samedi 27 août 2011 à 12h43
Je pense que tout séducteur est un peu manipulateur par essence. Mais pour autant, ce n'est pas un manipulateur pur. Pour moi, un manipulateur est forcément quelqu'un de toxique. Et même si mon amour l'est un peu, (un peu toxique et un peu manipulateur....) ce n'est pas dans le but de détruire. Il est toxique dans le sens où il ne sait pas ce qu'il veut et que les gens qui ne savent pas ce qu'ils veulent sont toxiques involontairement.
Et il nous est arrivé à mon mari et à moi d'être manipulés et je peux vous dire que le propre du manipulateur est de manipuler sans qu'on s'en aperçoive.
#

ladymarlene
le samedi 27 août 2011 à 12h47
Le vrai manipulateur n'est pas loin du "pervers narcissique" et les pervers narcissiques détruisent les gens qu'ils côtoient. Détruire toujours dit-elle. Mon amour n'a jamais cherché à me détruire et s'il m'a fait du mal, c'est à cause de son incapacité à faire un choix tranché. Je te veux, je capte ton mur fb, je vois que tu me veux aussi, ça me panique, je te veux plus, mais comme j'aime bien que tu me veuilles car on sait jamais, je continue à te distiller quelques phrases à double sens.....bref, c'est épuisant. Et maintenant que je le verbalise en sortant des raisonnements psys et intellectuels pour en revenir juste aux sentiments, pas si grave......
#

LittleJohn
le samedi 27 août 2011 à 12h50
Tout ce que je voulais dire, c'est que la séduction est un jeu qui se joue à deux, en général (hors manipulation) et qu'il tient à toi de sortir du jeu ou d'en précipiter l'issue.
Or, là, si tes mots disent que cette situation incertaine te déplait, dans la pratique, tu as l'air de t'y complaire un peu, quand-même... ne serait-ce que parce que tu joues encore ce jeu.
#

ladymarlene
le samedi 27 août 2011 à 12h56
Je pense que si ça me plait, c'est aussi (tiens c'est la première fois que je le verbalise) qu'étant donné que d'après ce qu'il dit, il n'a quasiment jamais eu à faire le premier pas, je ne veux pas être un numéro de plus sur sa liste, donc ne pas céder....
Ce qui me fait mal, ce sont les incertitudes. J'ai besoin de savoir, de comprendre....mais en même temps, le flou permet de rester dans un état agréable...et de ne pas se poser les vraies questions genre "mais au fait, je lui plais vraiment ?" ou "et il se passe quoi une fois que je lui ai collé ma langue au fond de la gorge et qu'il n'est pas hostile à un développement ultérieur ?"
#

LittleJohn
le samedi 27 août 2011 à 13h06
Une amie a dit un jour "la douleur est inévitable, la souffrance est optionnelle"...
Imageons ta situation :
- Ladymarlene, n'as-tu pas mal avec ta main au dessus de cette flamme ?
- Oui, en effet...
- Pourquoi ne pas enlever ta main ? ou éteindre la flamme ?
- C'est que, tu comprends, cette flamme me tient chaud. Et puis ce n'est pas moi qui l'aie allumée.
- D'accord... Mais quand-même, tu souffres un peu, là, je le vois sur ton visage...
- Oui, mais je ne sais pas ce que la flamme me veut et je ne veux pas céder en premier.
- ... Ah. Bon ... Mais tu lui as demandé ?
- Euh, non, en fait je crois que je préfère rester dans l’incertitude. Si ça se trouve, elle est là par hasard et j'aurais souffert pour rien jusque là...
- OK. Tu m'appelleras quand tu seras à l'hopital, hein, je t'amènerai des macarons...
:D
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
#

ladymarlene
le samedi 27 août 2011 à 13h11
Merci pour les macarons, j'adore ça !!!
Non, je comprends très bien ta métaphore et effectivement, c'est ridicule vu comme ça....
Le truc qui me trouble c'est que je n'éprouve aucune volupté à la souffrance morale. Je n'aime pas souffrir, je suis une femme gaie et optimiste, ce n'est pas moi celle qui se torture avec des questions sans réponse !
C'est comme si j'avais une blessure physique et qu'au lieu de la laisser cicatriser, je n'arrêtais pas de la creuser pour avoir encore plus mal.
#

Junon
le samedi 27 août 2011 à 13h45
Attention, justement, à l'attraction terrible que fait naître un non-partenaire ou un partenaire presque consentant! Je me suis engluée dans une relation douloureuse pour cette raison et ce n'est vraiment pas quelque chose que je te souhaite!
#

ladymarlene
le samedi 27 août 2011 à 13h50
Ouille ouille ouille junon, tu me fais peur ! :-)
En fait, le flou a un attrait certain...tiens, vous savez ce que ça me rappelle ? Le roman "fanfan" d'alexandre jardin. "les commencements ont un charme inexprimable" en gros rester dans le début sans jamais passer à l'acte....
C'est rassurant dans un sens, mais c'est aussi épuisant. Je l'ai ressenti pendant ces longues vacances où tous les questionnements sont revenus et où l'opinion des autres, même des autres bien intentionnés qui vous aiment n'aident pas forcément....
#

Junon
le samedi 27 août 2011 à 13h53
Ah mais ce sont mes propres erreurs, je ne dis pas que tu feras les mêmes et heureusement ;)
Ca tient en grande partie à mon caractère disons bien trempé.
Mais c'est vrai, le flou, l'ambigü ont énormément d'attraits...quand ils finissent par se concrétiser sans que l'un ou l'autre perde confiance et/ou patience.
#

ladymarlene
le samedi 27 août 2011 à 13h55
Moi aussi, j'ai un caractère bien trempé et une espèce de conviction débile genre "nononononononon, je ne céderai pas, je lui ferai pas le plaisir d'être la 50ème à tomber à ses pieds !!!!!" Fière ladymarlène ???? Oui,un peu....
Et il m'est aussi arrivé de crever de peur qu'il m'embrasse....
"Une fille c'est pas compliqué, c'est subtil...non non des fois, c'est juste compliqué...;"
#

demeter
le samedi 27 août 2011 à 14h35
ladymarlene
"Certains êtres vous font vivre vos propres névroses et vous font perdre toute réaction saine de survie mentale."
Je pense que tout séducteur est un peu manipulateur par essence.
Je te veux, je capte ton mur fb, je vois que tu me veux aussi, ça me panique, je te veux plus, mais comme j'aime bien que tu me veuilles car on ne sait jamais, je continue à te distiller quelques phrases à double sens....
Voilà comment je vois les choses, je ne sais pas si cela te « parlera ».
Je ne sais pas si tout séducteur est un manipulateur, même avec cette définition là. Je pense toutefois qu’il y a nécessairement une manipulation consciente ou non dans l’acte de séduire et permettre à l’autre de trouver (tomber dans ?) cet état amoureux. C’est comme si l’état amoureux venait nous permettre de chercher à nous libérer de l’état normal en nous pardonnant dans le regard de l’autre la partie cachée de nos pulsions, de notre culpabilité, de nos peurs. Dans ce sens plus l’autre reste inaccessible, mystérieux, détenteur de vérité qui nous échappe sur la réalité de ce que nous sommes, plus il joue avec la partie cachée de ce que nous sommes, plus il nous permet de nous envisager dans la totalité de ce que nous pressentons, une passerelle entre notre imaginaire et le réel incarné dans la personne de l’autre, qui n’a pas grand-chose à faire en réalité que de porter un regard bienveillant, attentif et rassurant. Encore faut-il que ce qu’il incarne « parle » à ce que nous sommes et que ses préoccupations ne viennent pas envahir la relation. Une parole, un regard, un geste, une manière d’être sont souvent plus séducteurs qu’une réelle convergence de pensée ou qu’un partage d’idées. C’est la dualité de ce que nous sommes qui nous pousse à ressentir cela comme une intoxication, une obsession, un délire, une folie parce que celui dont on tombe amoureux nous aide à l’acceptation et à la reconnaissance (temporaire) de ce que nous cherchons tous les jours à cacher dans des névroses qui nous permettent habituellement de vivre avec les autres et en même temps comme une libération, un espoir insensé d’harmoniser ces refoulements dans une relation qui nous reconnaîtrait ce droit d’être nous même, en faisant exister simultanément nos aspirations contraires, celles dans lesquelles on se reconnaît tous les jours, et celles que l’on cherche à enfouir au plus profond de nous. Une espèce de pleine conscience de la vérité. Etre amoureux c’est dans un sens ne plus se reconnaître soi même, (d’où le sentiment de ridicule) puisque que ces pulsions échappent à notre raison. Inutile de chercher à la contraindre, la libération de cet état passe probablement avec la confrontation de cet idéal avec la réalité du vécu, le moment (plus ou moins long) où nos aspirations, notre « moi » reprend ses propres exigences de sécurité et d’apaisement. Si dans cette phase amoureuse, il n’y a pas une mutation, une place laissée au partage et à l’intimité, à l’amitié véritablement, la relation s’éteint pour les raisons qui l’ont fait commencer dès l’issue de cette phase, dans le cas contraire, il y a un amour naissant, une relation qui se construit…
Il y a donc manipulation dans le fait que celui qui est l’objet de ce sentiment n’a pas forcément à représenter quelque chose de réel, mais à susciter chez l’autre, cet état.
Mais pour moi un « manipulateur » est quelqu’un qui provoquerait ainsi en permanence chez tous ceux qu’il côtoie, et dans l’ensemble de ces actes ce questionnement et cette insécurité affective dans la vie de tous les jours, aboutissant à la destruction de l’équilibre des personnes de son entourage, puisque ces névroses sont des réponses nécessaires à la vie en société, et donc à la vie tout court.
Visiblement, tu me sembles bien « simplement amoureuse »…
#

ladymarlene
le samedi 27 août 2011 à 16h19
Ca me parle profondément. C'est exactement ce qui s'est passé, tomber amoureuse de lui m'a mis face à moi même et face à mes frustrations. D'un seul coup, je me rendais compte que je le voulais, lui mais tout ce qui allait avec. Je le voulais(je le veux) dans ma vie et je veux aussi le mode de vie poly.
Et c'est en ça que mon psy et mon amie se sont plantés. S'il est un prétexte, c'est dans cette vie amoureuse. Mais ce n'est pas n'importe quel quidam qui aurait bouleversé mes fondations de cette façon. J'en ai parlé à une amie foncièrement monogame qui m'a répondu "ça vient de toi mais ça vient aussi de ce qu'il est."
Autrement dit, un type assez obstiné pour me mettre en face de la réalité qui me gêne et que j'aurais aimé occulter car elle m'oblige à reconsidérer mon existence mais assez fin pour faire passer ça en douceur....même si parfois, ça fait mal.
J'adorais, j'adore toujours mon mari et mes enfants, pas question d'envisager une seconde la vie sans eux,; mais il me faut autre chose. Et le libertinage n'est pas suffisant car je ne rencontre pas des gens qui parlent profondément à ce que je suis en réalité.
#

demeter
le samedi 27 août 2011 à 17h29
En somme tu aimes bien ce que tu vis ?
Cela me rappelle cette phrase de krishnamurti que j'ai lue récemment, je ne sais pas si c'est cela dont il parlait :
"Si vous donnez tout votre esprit, tout votre coeur, tous vos nerfs, tous vos yeux, tout votre être pour découvrir la juste façon de vivre, pour voir ce qui « est » vraiment et pour aller au-delà, si vous rejetez complètement, totalement, cette vie telle que vous la vivez maintenant, dans ce rejet complet de tout ce qui est laid, brutal, dans sa négation totale, « l’autre » prend naissance.
Mais vous ne le saurez jamais. Un homme qui sait qu’il est silencieux, qui sait qu’il aime, ignore l’amour, ignore le silence."
En cela je trouve le libertinage peu intéressant, voir complètement repoussant en ce qui me concerne, cela reste un rôle dans lequel j'aurai du mal à ne pas me voir qu'acteur (sûrement très mauvais du reste). Quand le rideau tombe, le meilleur acteur devient spectateur et vivre ne consiste pas à être spectateur de sa vie. Les mots sont déjà une mise à distance plus que suffisante, voire parfois encombrante.
#

ladymarlene
le samedi 27 août 2011 à 19h39
Si j'ai bien compris (et je n'en suis pas sure;) tu considères le libertinage comme une forme de jeu, de spectacle.
Tu n'as pas tort. Il est dans le libertinage un important côté ludique. D'ailleurs "s'amuser" est un mot important chez les libertins.
Pour ma part, cela fait partie de notre vie, c'est un de ses aspects mais en aucun cas l'essentiel.
L'essentiel, c'est nous, notre couple et nos enfants, mais une certaine lassitude, une certaine monotonie s'est glissée, d'où l'idée d'introduire (sans mauvais jeux de mots) d'autres personnes dans notre vie amoureuse.
Je dis "vie amoureuse" car même si nous ne sommes pas amoureux des gens avec qui nous partageons des moment sensuels, nous avons néanmoins de l'estime, de l'amitié, une forme de respect pour eux.
Jamais je n'arriverais à considérer les gens comme des sex toys humains....c'est vraiment pas notre culture !
Mais je m'éloigne du sujet.
Est-ce que j'aime ce que je vis ? J'aime celle que je suis en train de devenir, mais elle me fait peur car elle bouleverse mes valeurs.
J'aime aimer cet homme; oui et j'en viens à me dire que peu importe qu'il partage mes sentiments ou pas. L'important c'est celle que je deviens grâce à lui. Et peut être même que je peux m'accorder le luxe de la reconnaissance......
Mais le regarder et lui balancer sans réfléchir "je t'aime", ça me fait rêver.......
Dois-je comprendre que ce que tu veux me dire c'est que le libertinage est une façon de combler le vide qu'il me laisse ?
C'est une question que je me suis souvent posée....pas vraiment de réponse !
C'est lui qui m'en a parlé.
C'est lui qui m'a conseillé d'essayer au motif que je suis "ouverte d'esprit."
C'est lui qui m'a consolé le jour où j'étais détruite suite à une entrevue qui s'était mal passée avec un couple échangiste. (Echangiste, pas libertin, car ils n'avaient pas l'esprit libertin).
Bref, il m'a poussé sur un chemin que j'aurais surement fini par emprunter....mais il en a été à l'origine.
#

ladymarlene
le samedi 27 août 2011 à 20h37
Il y a toujours quelque chose de très important que j'oublie : nous avions repris une relation D/S et nous rêvions d'un scénario où il 'm'offrirait" à un autre.
Donc, un jour je lui envoie un sms "je peux coucher avec lui ?"
"Il te fait vraiment envie ?" "Oui." "Si tu veux."
Et dotée de cette "permission", nous avons d'un accord commun et sans en parler, commencer à flirter.
#

ladymarlene
le dimanche 28 août 2011 à 00h50
Ca me fait penser qu'un jour où je lui expliquais que le contrôle des pulsions était ce qui différenciait les gens sains d'esprit des psychopathes et l'humain de l'animal, il m'a balancé avec son tact habituel "vous avez pas de côté animal, vous n'avez pas de pulsion !"
Pinaise, j'aurais du le violer, tiens.....sérieux c'est pas un appel au viol, cette phrase ???? (:-) :-) :-) :-) :-) )
#

demeter
le dimanche 28 août 2011 à 02h15
ladymarlene
Dois-je comprendre que ce que tu veux me dire c'est que le libertinage est une façon de combler le vide qu'il me laisse ?
Non, je pense au contraire qu'être amoureux supprime ce vide qui est en nous. Il nous fait vivre ce que l'on est, sans nous rendre nécessairement heureux, mais véritablement complet. N'est ce pas cela qui te plait ? C'est ce que j'ai cru comprendre dans tes propos. Le vide que lui te laisse, c'est la place pour tes propres pulsions.
Le libertinage n'est pour moi (avec ce que je suis) qu'une mise en scène, un décor dont on finit par s'extraire, un rôle qui remet en jeu, (qui permet de le rejouer) celui qui est le notre sans jamais apporter de satisfaction parce que justement on en sort quand la pièce est finie, quand la relation s'arrête, et qu'il ne reste de "vrai"que le décalage entre la réalité et la mise en scène. Pourquoi pas après tout, mais pour ma part, je craindrais de me perdre sur des chemins qui ne me ressembleraient pas et qui me laisseraient l'amertume de ne pas me respecter. Il y a déjà suffisamment de rôle à jouer dans le boulot ou ailleurs pour ne pas vouloir m'en inventer d'autres. Je vois la vie comme quelque chose de grave, d'important. Ça lui donne une tonalité, une texture que j'aime bien, comme le fait d'être amoureux par exemple. L'important c'est d'y croire, sinon la pièce est mauvaise, dommage quand on a le premier rôle de devoir crier "remboursez".
#

demeter
le dimanche 28 août 2011 à 08h45
ladymarlene
.....il m'a balancé avec son tact habituel "vous avez pas de côté animal, vous n'avez pas de pulsion !" ....
Là encore c'est ma façon de le ressentir, mais je vois surtout dans l'usage de l'ironie dont cette phrase fait preuve, une manière de provoquer tes propres fantasmes, de te regarder réagir, sans demander à son auteur de s'engager lui même, en laissant entendre que lui a des pulsions mais qu'il les maitrise ou qu'il juge les tiennes enfantines, comme quelque chose qu'il aurait déjà dépassé. Ça c'est un peu enfantin et cela ne lui donne de pouvoir (être capable de faire) que celui que tu lui supposes. T'as-t-il déjà proposé de réellement "faire" quelque chose avec toi ? Partir en week-end, en vacances, seul avec toi ? N'a-t-il pas tout simplement "peur" ton bonhomme ?
#

ladymarlene
le dimanche 28 août 2011 à 09h16
D'abord, Demeter, sache que je suis tout à fait d'accord avec toi et que je partageais (et je partage encore pour une bonne partie) cette peur de se perdre et d'avoir l'impression de ne plus être vraiment moi.
Mais sans parler d'amour, pour le moment, on peut faire de vraies rencontres dans le libertinage et se faire réellement des amis ou simplement des gens avec qui on apprécie de passer une soirée pour se détendre.
Le pouvoir que je lui prête ? Par keith richards, j'espère que je ne lui en prête pas un si important que ça ! Le seul pouvoir qu'il a, (et je suis d'accord que c'est moi qui le lui donne) est celui de lui briser le coeur.
Il m'a fait des propositions de se voir en dehors du boulot en me disant que "il serait grossier de refuser si je l'invitais" et je reconnais que je n'y ai jamais donné suite.
Peur ? Oui, je pense qu'il a peur, mais soyons honnêtes, je suis une sacrée trouillarde aussi....On fait un beau duo de joueurs et de trouillards !
Sur ce, je vous laisse et vais me balader avec mon mari !