Polyamour.info

Ah non non pas du tout, après le contexte est complètement différent, mais le problème de fond à l'air d'être le même! Disons qu'on a toujours eu une relation amicale. C'est juste que je me reconnais beaucoup dans ton premier post. Merci.

L'amitié, ce sentiment fabuleux ....on m'a aussi soulevé ce problème que je 'confusionnais" l'amitié et l'amour....mais on n'est pas amis. Les amis ne se cachent pas derrière de fausses raisons, de fausses phrases.....les amis sont sincères et on ne l'est pas......

On n'est pas amis, on a juste une façon de pensée similaire dite parait-il 'arborescente...." Mais on n'est pas amis comme je vois l'amitié, dans la sincérité et sans non-dits.

Nous non plus je crois en fait... c'est bien pour ça que j'emploie le terme "relation" plutôt que "nous sommes". Je sais pas vraiment ce qu'on est, sauf que moi j'ai été honnête, mais je l'ai pas revu depuis, pas de nouvelles... après si le reste t'intéresse tu peux toujours aller voir mon topic, mais c'est différent du tiens.

Quel est le titre ?

"Certains êtres vous font vivre vos propres névroses et vous font perdre toute réaction saine de survie mentale."
Lu sur un topic, c'est mot pour mot ce qui m'arrive;...

ladymarlene
"Certains êtres vous font vivre vos propres névroses et vous font perdre toute réaction saine de survie mentale."
Lu sur un topic, c'est mot pour mot ce qui m'arrive;...

Ça, c'est considérer que tu n'es pas, si ce n'est maîtresse de tes émotions, au moins à l'origine de celles-ci. Reporter "la faute" sur l'objet de ton affection / amour / fixation est une manière de te déresponsabiliser, à mon avis.

@ Little john : et ça prouve à quel point je suis mal ce soir car la posture de la pauvre marlène victime d'un séducteur, très peu pour moi.
Ceci dit, ce n'est pas tout à fait ce que je voulais dire.

Il ne l'a pas cherché mais ce déferlement de sentiments m'ont renvoyé à ma peur du rejet, de l'amour non partagé, du fait tout bêtement de ne pas "plaire" car ado, j'étais systématiquement rejetée par les garçons qui me plaisaient vraiment.....la peur du rejet est très forte chez moi.
Mais en lisant le topic d'oasis, ô, comme je la comprends ! J'ai eu les mêmes interrogations, les mêmes doutes, les mêmes questionnements.....Et à l'arrivée, elle a quand même été plus courageuse que moi.
Donc, ma décision est prise : d'une manière ou d'une autre, je lui avouerai mes sentiments. Je veux me délivrer de ce poids et avancer enfin. Et je n'avancerai pas tant que je serai dans le doute.
Maintenant je tiens à préciser quelque chose : je n'ai rien demandé....Il a joué les princes charmants, les chevaliers blancs, les chasseurs de dragons pendant 4 mois...et m'a séduit de cette façon, en me faisant des compliments, en étant attentionné, en m'écoutant....et par la suite, ça s'est un peu compliqué...

Je vois que tu as déjà trouvé, alors que je revenais pour te dire que je t'avais envoyé un mp avec le topic ;)

Je vois aussi que contrairement à moi, tu as eu des "signes" de sa part, ce qui est beaucoup mieux quand même dans ta situation, mais peut être que du coup ça fait encore plus mal de recevoir ces signaux, sans qu'il ai le courage d'affronter la situation... ça doit être encore plus frustrant et difficile pour toi!

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

ladymarlene
Maintenant je tiens à préciser quelque chose : je n'ai rien demandé....Il a joué les princes charmants, les chevaliers blancs, les chasseurs de dragons pendant 4 mois...et m'a séduit de cette façon, en me faisant des compliments, en étant attentionné, en m'écoutant....et par la suite, ça s'est un peu compliqué...

Il t'a séduite... tu t'es laisser séduire... J'ai le tendance à penser qu'on ne peut pas être séduit sans le vouloir un peu (à part par un très bon manipulateur, mébon).

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Evidemment que ça me plaisait Un homme séduisant qui vous fait du charme, c'est toujours agréable ! Alors oui, je me suis laissée séduire mais ça n'empêche que je suis coincée dans cette situation et que j'aimerais en sortir...

LittleJohn
Il t'a séduite... tu t'es laisser séduire... J'ai le tendance à penser qu'on ne peut pas être séduit sans le vouloir un peu (à part par un très bon manipulateur, mébon).

Excusez moi cette digression, mais c'est quoi que tu appelles un manipulateur ? quelqu'un qui cherche à séduire ?

@ demeter : oh la bonne question...j'ai l'impression qu'on emploie très facilement le mot manipulateur.......un manipulateur est quelqu'un qui fait faire' ce qu'il veut aux autres en essayant de leur faire croire que ce sont eux qui l'ont voulu.

@ oasis : oh que oui, des signes j'en ai eu ! J'en ai même eu après qu'il m'ait dit "non il se passera rien vous êtes mariée et en plus on travaille ensemble !"

Ladymarlene
Pfou, que c'est dur d'aimer quand même....quand on est longtemps dans une relation monogame et apaisée on oublie à quel point c'est dur....

Oh que oui !! C'est qu'on perd la main en fait ! :-/ :-)

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Et puis plus jeune, on y va la fleur au fusil, un peu inconscient : l'amour en 2D, sans complication. On a beau dire mais la 4D (je veux dire le polyamour), ça active des zones du cerveau qu'on aimerait bien ne jamais avoir découvert par moments. Par moments seulement :-)

La lecture de ton message a réveillé de vieilles douleurs chez moi… un amour qui se termine brutalement, d'un commun accord mais elle était plus d'accord que moi comme l'a si bien dit grand corps malade. Je suis resté amoureux plusieurs années à la limite de la dépression, à la limite de ma raison, de ma santé mentale.
Rétrospectivement, le temps a fait son œuvre. Cependant, ce qui m'a aidé, dans un premier temps, ce fut de lui écrire pour écrire ma fin, ma version de la fin de notre relation. J'ai mis deux ans pour le faire, car il y avait un truc en moi qui ne voulait pas tourner la page. C'est une question que tu peux te poser, sachant que dans mon cas la raison a mis du temps pour reprendre les rennes, la réponse intellectuelle est facile, l'intégrer, c'est un peu comme arrêter de fumer (au niveau de la difficulté).
Pourquoi ? Il y avait un coté inachevé, tellement de choses que j'aurais aimé vivre avec elle. Sur le coup, j'ai eu l'impression que tout était perdu à jamais. Depuis, six ans plus tard, j'ai vécu toutes ces choses, intensément, et la plaie se panse doucement . C'est le message d'espoir que je t'envoie… même si j'ai encore du travail et même des doutes sur une guérison totale. C'est aussi pourquoi je crois au polyamour, à son importance vitale je dirais. Soigner le mal par le mal :-). Enfin, je ne sais pas si tout ceci pourra t'aider, simplement, je compatis. Car oui, c'est dur et ça fait mal.

Oui, c'est tout à fait ça ! Avec mon mari, ça a toujours été clair et net. Lui n'a aucun goût pour le flou artistique et cet homme qui passe sa vie à entretenir le flou me déconcerte.
Tu as tout à fait raison, Philia, le polyamour réveille des zones de notre cerveau et nous mettent face à nos névroses et à nos pires craintes, dans mon cas la peur du rejet et de déplaire. L'idée qu'il me dise "non mais ça va pas, tu t'es vue ? (Petite précision : je sais très bien qu'il ne le fera pas, il est bien trop poli pour ça) ce qui me ferait très mal.....

@ mysterhill : peut être devrions nous renoncer à une guérisons totale ? Peut être devrions nous juste faire avec et continuer à vivre avec ces souvenirs, cette douleur et ce que ça a réveillé en nous ?

ladymarlene
@ mysterhill : peut être devrions nous renoncer à une guérisons totale ? Peut être devrions nous juste faire avec et continuer à vivre avec ces souvenirs, cette douleur et ce que ça a réveillé en nous ?

Je pense que la guérison, c'est ça : arriver à vivre avec la douleur, rendue tolérable, de ces souvenirs. Il n'y aura de toute façon pas d'oubli. Toute ma vie je serai triste d'avoir perdu Unetelle; cependant je suis trop heureux aujourd'hui pour que la douleur me rende incapable de regarder l'avenir en souriant.

Je pense que si je n'arrive jamais à avoir cet homme dans ma vie, j'aurais toujours la petite frustration de ne pas avoir vécu cette histoire car je suis sure qu'on avait quelque chose à vivre. Mais pour autant, je ne passerais pas ma vie à pleurer ses yeux verts.