Que faire ?
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Aiemama
le dimanche 13 octobre 2019 à 15h37
Je n’aime pas les étiquettes mais je suis capable d’aimer plusieurs personnes dans le respect et la bienveillance depuis ma plus tendre enfance. L’ann dernière j’ai rencontré quelqu’un qui m’a plu au 1er regard au cours d’une activité artistique que nous pratiquions ensemble. Il a rapidement fait savoir qu’il avait une compagne mais un soir après quelques semaines de cours on s’est retrouvé tout les 2 et je l’ai embrassé car j’ai senti qu’il en avait envie et ce fut vraiment délicieux. Après cet épisode et ayant réfléchi mûrement sur son exclusivité av sa compagne je me suis empêché de me retrouver seul à nouveau av lui. Nous avons qq mois plus tard discuter à nouveau. Je lui ai parlé du polyamour, lui m’a répondu qu’il m’aimait bien mais qu’aimer plusieurs personnes lui semblait impossible.
A la fin de l’année une fois notre projet commun terminé nous nous sommes embrassés encore une fois et avons fait l’amour. Je me suis arrangée pour qu’on se retrouve encore tout les 2 et La chose s’est reproduite deux fois car j'étais et suis toujours amoureuse. J’ai su plus tard dans l’été qu’il venait d’être papa pour la seconde.Il a trompé sa femme enceinte avec moi, je trouve ça dégueulasse et pourtant j’ai toujours envie de le revoir car je l’aime Sincèrement. Je n’ai plus aucune nouvelle, le bébé doit avoir 2 mois à peine.
J’ai pas la force de lui écrire car j’ ai vraiment peur de me prendre une claque. Je veux juste le serrer dans mes bras, lui parler, passer un peu de temps avec lui même une heure. Une amie qui a des soi-disant dons de voyance m’a dit qu’il n’y avait rien à espérer de nous deux. Je n’espère rien, je veux juste le revoir c’est tout. Mais pour l’instant je crois que mon amour propre ne tolèrerait aucun refus... Je ne veux pas détruire sa famille, je ne veux pas former un couple avec lui. Je veux simplement le revoir. Alors dois-je Écouter mon amour propre qui me dit attention tu vas te prendre une claque ou bien écrire à ce garçon que j’aime de tout mon cœur...
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
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bonheur
le dimanche 13 octobre 2019 à 16h13
Chère Aiemama. Situation compliquée et je pense, peut-être à tort, que tu devrais commencer un deuil. C'est l'interruption brutale qui t'en empêche.
L'an passé, je me suis retrouvée à "subir" la disparition d'un amoureux. L'interruption brutale, implicite et imprévue, est lourde de conséquences sur l'acceptation de la situation. J'ai traversé une période de dénie, puis une période de désespoir, puis celle de la colère, avant de comprendre que je devais m'apaisée et poursuivre ma vie.
Ce fut le choix de cet homme de disparaitre (j'ai su plus tard que sa disparition n'avait pas le caractère inquiétant supposé, mais volontaire). Sa décision a été unilatérale et avec l'absence de toute communication. On en revient à cela : la communication.
Je doute que cet homme veuille encore avoir un contact avec toi. Son silence, sans doute, l'exprime. Là encore, je peux me tromper. C'est mon interprétation en tout cas. Par contre, tu n'es pas obligé de rester bloquée de ton côté dans ce schéma que tu subis. Fait un courrier, que tu n'es pas obligé de lui envoyer. Lâche ce qu'il y a à lâcher. Que ça vienne du plus profond de toi.
Tu vois, cet homme dont j'ai parlé ci-dessus. Il était en grande souffrance relationnelle. En particulier avec les membres de sa famille. Je lui avais donné ce conseil, du courrier non envoyé. J'étais aussi en contact avec une de ses sœurs. Quand la famille a vidé son logement, ils ont retrouvé sur son bureau un courrier, qu'il leur adressait mais qui n'avait jamais été envoyé. Sa sœur m'a dit après-coup que ça avant éclairci bien des points et évacuer des incompréhensions. Au final, j'aurai au moins contribuer à cela. J'ignore si d'avoir rédigé ce courrier ça l'avait "soulagé", mais j'y crois.
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bonheur
le dimanche 13 octobre 2019 à 17h54
Je souhaite que tu retrouves au mieux une stabilité émotionnelle, y compris si ça demande du temps :-) . C'est difficile de savoir que dire, parfois on dit ce qu'il ne fallait pas. C'est le problème quand il faut encourager à composer à jouer aux devinettes avec les pensées et ressentis d'autrui.
J'ai été aussi co-responsable d'un adultère affectif (Cet homme était en relation avec moi avant de connaître sa future épouse). C'est vraiment extrêmement désagréable. Sache toutefois que cette personne trouvait toujours une bonne excuse pour que sa compagne, puis conjointe, ne sache pas… Pourtant elle a su, à retardement, mais elle a su. Quand on agi en complicité, il faut s'attendre, outre le deuil, à devoir assumer un jour ou l'autre. Je dis cela, afin que tu n'es pas la surprise, comme je l'ai eu, de devoir répondre à l'appel téléphonique de la femme de...
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bonheur
le dimanche 13 octobre 2019 à 19h04
Oui, je le pense aussi. Savoir que parfois, la personne trompée ne demande pas des comptes au conjoint maladroit, mais à la personne en co-responsabilité. Il faut donc le savoir et être prêt(e) si nécessaire.
Ma réaction, dans le sens où mon chéri savait, et que j'avais vraiment demandé à cet amoureux de ne pas cacher, fut de vouloir une rencontre à 4. Ca a susciter un blanc au bout du téléphone, puis le ton de mon interlocutrice s'est fait plus sympathique. J'ai expliqué mon point de vue. Du coup, elle a fait le lien avec un de mes courrier dont elle ne comprenait pas le sens. Au final, j'ai répondu à ses questionnements, en toute franchise, honnêteté (40 mn tout de même) pour l'entendre faire ce constat à voix haute : finalement, je m'aperçois que je ne connais pas mon mari.
Cette phrase est resté gravée en moi. Car je confirme, elle ne savait rien du tout de son mari. Sa connaissance de lui était vraiment, mais alors vraiment, superficielle. Rien que pour ça, le polyamour a son intérêt.