Distance, et manque multiplié par trois. Need your help, please.
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sharlin
le lundi 27 avril 2015 à 20h51
Bonsoir.
Voilà, en gros, j'ai trois relations. Mon meilleur ami, d'abord, connu depuis 7 ans, avec qui je partage parfois des gros câlins et plus, et que j'aime beaucoup. Et qui en ce moment est peu disponible, en terme de temps, mais surtout dans sa tête, pour des raisons persos (qui n'ont rien à voir avec le polyamour ou l'amour tout court). Bien sûr j'essaye de le soutenir au mieux, et je respecte le fait qu'en ce moment, il ait pas trop envie. Mais ça me manque quand même.
Ensuite, un garçon (on va dire que c'est mon copain, même si on s'est jamais vraiment définis comme "petit copain" ou autre chose, on s'en fout un peu tous les deux). Mais qui est en ce moment en voyage d'études à l'étranger, pour encore un mois et une semaine, pile.
Je savais dès le début qu'il ferait ce voyage, et puis que plus tard son travail l'amènerait à vivre souvent à l'étranger et à bouger régulièrement. Et je pensais que j'allais gérer sans soucis. Au final, ça me rend pas malheureux, disons que je suis pris par le quotidien donc j'y pense pas trop, mais enfin je compte quand même les jours... Et je crains les fois où il repartira vivre à l'étranger pour bien plus longtemps encore.
Et enfin, j'ai rencontré récemment un troisième garçon, sur OKC. On a super bien accroché, et c'était cool (aussi) d'être enlacés dans les bras l'un de l'autre. MAIS, il habite dans une autre ville.
Bref, en soi mon souci est assez classique (même pour les monos), celui de la distance. Mais multiplié par trois...
Comment vous gérez, vous, quand plusieurs de vos partenaires vous manquent en même temps ?
(Puisque contrairement à ce que pensent plein de monos -déjà entendu-, quand on est poly, la relation avec A ne "compense" pas le manque de la distance avec B, en mode vases communicants... Au mieux, ça fait du bonheur d'un côté et du manque de l'autre. )
Bon, j'ai entendu certains poly (au café) dire qu'ils y arrivaient très bien. Sans doute des gens très "spirituellement évolués", qui ont réussi à dépasser le manque et à devenir réellement indépendants... Mais comment ils font (vous faites) ?
(Note : j'ai mis ça dans Romantisme, je suis pas sûr que ce soit la meilleure section).
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LuLutine
le lundi 27 avril 2015 à 23h36
sharlin
Bon, j'ai entendu certains poly (au café) dire qu'ils y arrivaient très bien. Sans doute des gens très "spirituellement évolués", qui ont réussi à dépasser le manque et à devenir réellement indépendants... Mais comment ils font (vous faites) ?
Bah, dire "j'y arrive" voire "j'y arrive très bien", à mon sens ça ne veut pas dire que c'est nécessairement facile.
Pour plein de choses dans la vie on prend sur soi, on fait des efforts, on digère les frustrations, etc. etc.
Quand une personne me manque, elle me manque. Mais ça ne m'a jamais tuée.
Et puis je peux ressentir le manque de façon plus prégnante à un moment où je me sens moins bien, par exemple, et qu'il soit moins fort ensuite.
Le manque ressenti n'est donc pas nécessairement croissant avec le temps, il peut fluctuer, il y a des moments plus difficiles que d'autres, ce qui ne veut pas dire qu'on n'y arrive pas.
En fait pour moi c'est un peu comme demander à un alpiniste qui est arrivé en haut d'un sommet difficile comment il a fait.
Et bien il l'a fait. Il a développé des techniques, surmonté un certain nombre de situations difficiles, pris sur lui, fait des efforts, et il y est arrivé. Tout bonnement.
Ca ne veut pas dire qu'il y est arrivé en claquant des doigts ni qu'il n'a ressenti de difficulté à aucun moment.
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sharlin
le lundi 27 avril 2015 à 23h54
Oui ça, je m'en doute, que c'est pas évident ^^ Et je suis d'accord, ça ne tue personne.
Ça peut même avoir un côté plaisant, de rêver éveillé au moment où je les reverrais, et de m'imaginer courir à l'aéroport pour embrasser mon copain et me jeter dans ses bras, comme dans les comédies romantiques.
Mais à long terme, c'est juste pas viable d'être comme ça. La distance va rester, donc faut que j'apprenne à vraiment m'y faire (et pas juste me forcer avec plus ou moins de succès).
Accessoirement (enfin, non, principalement d'ailleurs), je me demande quelles sont ces fameuses techniques qui ont marché. Je sais bien que ce qui marche chez l'un marche pas forcément chez l'autre, mais enfin ça peut toujours aider de savoir comment les autres alpinistes s'y sont pris.
J'ai bien eu le petit diable dans ma tête qui m'a dit "cherche-toi un autre mec sur Paris, sur OKC, comme ça ça ira mieux". Mais je me suis arrêté. Je veux dire, j'ai rien contre avoir plusieurs relations à proximité (logique sinon je serais pas poly), mais je veux pas le faire juste pour compenser un manque par ailleurs (ce qui de toute manière ne marcherait pas forcément, puisque j'ai bien constaté que c'est pas des vases communicants -ce serait trop simple !).
Dans l'immédiat, l'objectif c'est pas de "devenir indépendant affectivement", c'est trop gros et flou comme objectif, mais plutôt un truc précis, comme "ne plus avoir besoin de compter les jours, chaque jour (justement)" avant le moment où je reverrais mes gros doudous.
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etoiledesneiges
le mardi 28 avril 2015 à 00h01
LuLutine
Pour plein de choses dans la vie on prend sur soi, on fait des efforts, on digère les frustrations, etc. etc.
Quand une personne me manque, elle me manque. Mais ça ne m'a jamais tuée.
Et puis je peux ressentir le manque de façon plus prégnante à un moment où je me sens moins bien, par exemple, et qu'il soit moins fort ensuite.
Le manque ressenti n'est donc pas nécessairement croissant avec le temps, il peut fluctuer, il y a des moments plus difficiles que d'autres, ce qui ne veut pas dire qu'on n'y arrive pas.
C'est exactement cela, je n'aurai pas mieux dit !
Moi ce qui m'aide à tenir quand on est longtemps sans se voir c'est d'avoir une date de RDV concrète à laquelle me raccrocher. Comme une sorte de point d'ancrage dans le temps. Savoir que l'on va partager un moment juste pour nous deux.
Je ressens beaucoup plus le manque quand il est clair que je ne sais pas quand je vais revoir mon amoureux, et en période de stress aussi.
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sharlin
le mardi 28 avril 2015 à 00h08
Merci de vos réponses.
Mais du coup, d'après vous, on s'y habitue jamais vraiment, et on continue juste à digérer et à le supporter constamment (plus ou moins bien), j'ai bien compris votre point de vue ?
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etoiledesneiges
le mardi 28 avril 2015 à 00h21
Je n'ai pas assez de recul pour te répondre, c'est encore nouveau pour moi. Désolée.
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sharlin
le mardi 28 avril 2015 à 00h22
Non, ne sois pas désolée, l'important est que t'as pris le temps de me répondre, merci pour ça.
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(compte clôturé)
le mardi 28 avril 2015 à 09h07
sharlin
Ça peut même avoir un côté plaisant, de rêver éveillé au moment où je les reverrais, et de m'imaginer courir à l'aéroport pour embrasser mon copain et me jeter dans ses bras, comme dans les comédies romantiques.
Mais à long terme, c'est juste pas viable d'être comme ça. La distance va rester, donc faut que j'apprenne à vraiment m'y faire (et pas juste me forcer avec plus ou moins de succès).
Accessoirement (enfin, non, principalement d'ailleurs), je me demande quelles sont ces fameuses techniques qui ont marché.
Dans l'immédiat, l'objectif c'est pas de "devenir indépendant affectivement", c'est trop gros et flou comme objectif, mais plutôt un truc précis, comme "ne plus avoir besoin de compter les jours, chaque jour (justement)" avant le moment où je reverrais mes gros doudous.
Pour moi qui entretiens une relation à distance de presque 20 ans dont 6 ans tres intimement, la distance peut se gérer de diverses manières. La première et pour moi l'essentielle, c'est de penser à soi en priorité. Cela ne veut bien sur pas dire de ne pas penser à ou aux amoureux (qui peut se venter de pouvoir s'empêcher de penser à quelqu'un ?) mais plutôt de prioriser ses besoins propres, ses envies et/ou de s'écouter suffisamment pour trouver des outils précis pour limiter le manque : un déjeuner avec un ou une amie, une activité culturelle (ciné, concert, expo...), un moment d'intimité avec un pot de Nutella ;), une randonnée pour s'aérer l'esprit et le corps... Bref multiplier les moments pour soi afin de créer du bien être et limiter le manque de l'autre et peut être, par la meme, amener l'indépendance affective (meme à degré moindre).
Ensuite, un outil efficace pour gérer le manque à distance c'est la communication écrite (sms, mails, lettres). Ainsi on peut s'y replonger pour se ressourcer dans des mots...
Et le temps faisant toujours son travail en parallèle, on s'aperçoit qu'il y a une prise de recul qui s'opère et qui amène de la réflexion sur ce qu'on ressent et ce que l'on vit à l'intérieur de soi et que, à l'image de cet alpiniste qui grimpe et qui avance malgré les difficultés, on arrive à avancer avec en plus, du bonheur pour soi et pour l'autre. Bonheur partagé lorsqu'on retrouve l'être aimé.
Un autre outil qui fonctionne pour moi aussi et ça s'applique aux moments "perso" et avec l'"autre" c'est la prise de conscience du moment présent et le fait de profiter intensément du moment partagé. Du coup, j'apprécie d'autant plus les moments de solitude car je me sens remplie des moment avec l'"autre" (amis, amoureux, relations professionnelles....).
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
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sharlin
le mardi 28 avril 2015 à 11h16
Merci de ta jolie réponse, elle donne le sourire, et de l'espoir.
Bon ben, me reste plus qu'à appliquer tes conseils avisés, et à revenir vers vous dans quelques temps pour vous dire comment ça a évolué.
Merci à toutes (tous ? ) de m'avoir répondu, en tout cas.
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LuLutine
le mardi 28 avril 2015 à 12h58
sharlin
Accessoirement (enfin, non, principalement d'ailleurs), je me demande quelles sont ces fameuses techniques qui ont marché. Je sais bien que ce qui marche chez l'un marche pas forcément chez l'autre, mais enfin ça peut toujours aider de savoir comment les autres alpinistes s'y sont pris.
Tu peux relire le message de Granita (si tu ne l'as pas déjà lu deux fois :P ), j'aurais dit exactement les mêmes choses !
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sharlin
le mardi 28 avril 2015 à 13h51
LuLutine
Tu peux relire le message de Granita (si tu ne l'as pas déjà lu deux fois :P ), j'aurais dit exactement les mêmes choses !
Oui t'inquiètes, elle est top sa réponse.
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(compte clôturé)
le mardi 28 avril 2015 à 14h36
Contente de pouvoir t'aider et que ma réponse raisonne chez d'autres.
Si ça marche sur et pour moi, ça peut peut-être marcher sur et pour toi !
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Tcheloviekskinoapparatom
le mardi 28 avril 2015 à 15h13
En relation à longue distance depuis moins longtemps que Granita - mais ça va finir par faire un an un de ces jours - j'approuve entièrement ce qu'elle écrit.
J'ajouterais : être attentif à la qualité de la communication, et en même temps veiller à toujours garder de la légèreté. S'aimer à distance, oui c'est frustrant, et si il y a des difficultés quelconques de communication, ça peut être rapidement très lourd. Donc ça veut dire, encore plus que dans une relation à proximité (où c'est un bon conseil aussi) qu'il faut essayer de ne pas prendre les ambiguïtés dans ce que l'autre exprime du côté négatif a priori, ne pas hésiter à demander des précisions si une question trotte dans la tête, se mettre aussi à la place de l'autre de ce point de vue et expliquer en détail ce qu'on ressent, ce qu'on veut, ce qu'on est prêt à faire, ce qu'on ne fera pas de toutes façons... Tout ça en restant léger.... ouais pas si facile, mais ça peut se faire, avec la bonne personne, celle qui comprend, qui sait s'exprimer, qui sait ne pas rester dans les *grandes discussions sur notre relation* mais aussi balancer des blagues, raconter des détails insignifiants, envoyer des photos loufoques, bref qu'on puisse s'amuser, même à distance. (bon, j'aborde pas le sujet du sexe à distance parce que je suis timide, mais... des choses sont possibles, à inventer à deux).
Un autre truc très bien pour garder un contact intime à distance, c'est la création : écrire un roman à deux, des chansons, des dessins.... avec internet on peut faire des tas de choses assez sympas, et ça permet d'avoir une activité ensemble.
Tiens ça me donne envie de mettre un lien sur cette vidéo, visiblement l'œuvre d'amoureux à longue distance, qui ont su réfléchir sur leur situation et en faire quelque chose de joli (quoiqu'un peu stressant....) et intéressant.
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ScottBuckley
le mardi 28 avril 2015 à 15h35
Bonjour Sharlin, et bienvenue parmi nous déjà,
puisque tu es là depuis quelques mois à présent !
Pour ma part je serai tenté de te dire ce que ressens (et qui a déjà été dit ici sur ce forum je crois) :
pour chacune de tes relations distantes, essaye d'imaginer & de mettre en place des échéances de :
* se re-voir ' dans la vraie vie ' (sans écran) dans un ou plusieurs mois, à telle vacance / week-end / jour férié / festival de danses folks , avec un agenda commun (en ligne par exemple) ,
* de s'appeler ou de se voir en ligne (de type "skype"),
* de co-construire à deux un projet à court ou moyen terme (même à distance)
ex. : un voyage, une cabane, un billet d'avion à financer, un parfum à fabriquer et qui serait juste le vôtre, des croquis de nappes de tables, des morceaux de musiques qui Te font triper Toi & à partager, un album photos foutraque & rigolo poly/polaroïd fait en cabines d'essayage de fringues, de lingeries, avec partages d'intimités, de dessous féminins / masculins , mi-choc mi-chic <3 .... ,
* de s'écrire des lettres papier avec des vrais bouts de vies de Toi et elles/eux, dedans l'enveloppe, tu sais les vraies les manuscrites, celles qui étaient plus nombreuses que les factures à l'heure d'avant l'internet (+) !
* de s'envoyer un défi à relever en attendant de se revoir ou recontacter ( chiche !!! ) pour faire jouer l'autre, en relation ludique ( Oui j'ai dû être un chat sauvage joueur dans une vie antérieure yep! j'avoue :-D )
.....
* et puis de s'appeler au téléphone, de temps en temps, aussi souvent que les deux en ont envie & les moyens pour partager du quotidien...
..... car pour ma part quand je suis loin d'une chérie, la seule chose qui me la rend un peu 'proche' (malgré la distance kilométrique) c'est ce partage de moments du quotidien, y compris les miettes de tartines ou les rêves/cauchemars du matin à se raconter par texto avant de se coucher ou au réveil , les jeux pour se faire sourire à distance .....
Voilà voilà , en tout cas suis de tout coeur avec toi ( je suis Sharlin ;) , oups désolé :-/ )
** Nb : si ça t'amuse et si ça te plaît, tu me raconteras ce que tu en penses, ici ou par mess@ge perso ?
Courage & belles suites !!
Bien à toi,
Scott
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
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sharlin
le mardi 28 avril 2015 à 16h39
J'ai pas compris tous les détails de la vidéo (n'étant pas assez bon en Anglais) mais j'ai suivi l'idée générale.
En ce qui concerne mon cas perso, ceci dit, j'y vais mollo sur Skype. Je sais, ça peut paraître contradictoire avec ce que j'ai dit avant (le manque). Mais je sais pas comment bien le dire...
En gros, même si j'aime les voir souvent IRL, et partager des câlins (et plus), des sorties, des délires..., j'ai pas forcément envie que a distance la relation soit intensive. Par exemple, je préfère que mon copain à l'étranger s'éclate dans son pays, fasse des choses horizontales avec les beaux mecs là-bas, visite de beaux endroits. Et qu'on se parle une fois de temps en temps, et pas forcément des heures, sur Skype, et qu'il me raconte ce qu'il a fait, qu'éventuellement on se fasse écouter de la musique ou qu'on échange des recettes, bref, des trucs légers (ou évidemment, apporter mon soutien quand l'un en a besoin), plutôt que de vouloir se parler régulièrement, souvent et longtemps par "principe" (ce qui serait vite lourd je crois).
Et pour le reste de ton post, j'aime bien tes conseils aussi. Bon, la "chance" qu'on a, nous (mes doudous et moi) c'est qu'on est tous assez détendus, par exemple, on peut se raconter ce qu'on fait avec d'autres mecs sans soucis, qu'on a tous pas mal d'humour. Et aussi, qu'on n'est pas trop portés sur les "obligations" (du style, il FAUT ABSOLUMENT qu'on se parle en vidéo/se voie IRL toutes les semaines), mais plus à faire les choses quand on a vraiment envie.
D'ailleurs, techniquement, je suis "en couple" avec aucun des trois (et je suis pas mécontent de pas me trimballer tout le lourd bagage que ça implique souvent...).
Bref, tout le côté disputes, malentendus... s'évite plutôt naturellement vu qu'on a pas ou peu de raisons de base de se disputer. (ce qui empêche pas d'être vigilant si jamais un problème devait surgir, je suis d'accord).
Et pour conclure, j'aime bien ton conseil de création commune. Je sais pas trop si c'est réalisable dans mon cas, actuellement (parce que gros décalage horaire avec un des trois -qui par ailleurs profite à fond de son voyage, des beaux autochtones et bosse beaucoup pour son stage-, recherche de taff et concours pour moi et un des autres, galère dans les études pour le dernier).
MAIS, l'idée reste bonne, et donc je la garde sous le coude, si jamais le contexte devait s'y prêter.
Merci à toi aussi pour ton message, du coup.
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sharlin
le mardi 28 avril 2015 à 16h41
(Sorry j'ai pas vu ton message, ScottBuckley, donc je te fais une réponse now. Au dessus je répondais, donc, à Tcheloviekskinoapparatom).
Donc, pour te répondre :
Un projet, dans l'immédiat et le futur proche, c'est pas trop le moment (avec aucun), pour des raisons diverses. Ceci dit, l'idée de l'essayage -et aussi, je rajoute, de tester le maquillage-, ça j'aime. Et puis avec Haloween, le Comic Con, la Zombie Walk et le Nouvel An Martien, on manque pas d'occazes pour ce genre de trucs.
Par contre, pour les échéances IRL je suis tout à fait d'accord. Pour celui qui habite en France, on organise régulièrement des trucs (dans la mesure du possible) dans la ville de l'un ou l'autre, et pour celui en voyage à l'étranger, au moins, quand il est en France il vit près de moi, et on fréquente en plus diverses communautés ensemble (le café poly et des groupes LGBT en gros), donc on se fait régulièrement un apéro ou soirée avec nos amis, un ciné, un théâtre, une conf scientifique, etc. On a aussi un voyage prévu avec un des groupes. (Et là je suis en train d'essayer de les motiver tous les deux pour aller à la plage poly de Marseille Le Prado, en juin).
Et le parisien, en ce moment (cad depuis un mois et pour encore probablement deux mois) je le sollicite pas trop parce qu'il a besoin de temps et de concentration (pour boucler son année de fac). Mais d'habitude on se voit beaucoup.
Merci pour l'idée des défis, j'y avais pas du tout pensé.
(et oui je ferais des rapports ici ^^).
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
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etoiledesneiges
le mardi 28 avril 2015 à 17h10
Pour ma part, je communique tous les jours avec mon amoureux, on se raconte beaucoup de choses du quotidien, j'adore ça. J'aime bien avoir ce lien particulier avec lui. Entendre sa voix au téléphone me fait vibrer...
Mais je trouve aussi que ça créé une dépendance et que quelque part ça entretien une forme d'illusion et au final j'ai l'impression de vivre une histoire d'amour avec mon IPhone...
Et s'écrire au quotidien, créer ce lien ça n'aide pas forcément à rester "léger" car parfois on se dit des choses et on aimerait tellement être dans les bras l'un de l'autre.
Bon ce que je dis n'est pas tout noir hein ! J'adore lui écrire tous les jours mais par moment j'ai aussi besoin de prendre de la distance pour me dire que je ne suis pas dépendante de lui, que ma vie ne tourne pas autour de lui (je n'ai pas d'autres relations proches de moi :-/ ).
Voilà, voilà
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ScottBuckley
le mercredi 29 avril 2015 à 16h17
sharlin
Merci pour l'idée des défis, j'y avais pas du tout pensé.
(et oui je ferais des rapports ici ^^).
De nada & avec plaisir pour l'idée des défis à s'envoyer (+)
Question peut-être indiscrète (sens-toi libre de ne pas répondre Sharlin) : tu fréquentes parfois les milieux LGBT ? tu es un homme, une femme ou autre ? tu es hétéro, bi ou homo,
... ou autre ou sans étiquette ?
Pour ma part j'ai remarqué un très grand nombre de personnes Bis / Pans ou bi-friendly parmi les nombreuses personnes plutôt polys croisées ou avec lesquelles j'ai échangé des messages .
Suis en revanche étonné de l'absence si grande de ' cafés-Bis ' en France & de leur si faible visibilité (dommage) .
Mais vu le succès du café Bi-Poly de novembre 2014 à Toulouse, je pense bien qu'on en refera d'autres (tous les deux mois ? > un café Bi-mestriel ;) ) dès que possible, y compris en mode picnic dans l'herbe d'un jardin ou parc si d'autres en ont aussi envie :-D !!
( >> Si c'est votre cas, me contacter ici en mess@ge perso ou via Fb pour en parler, + pour connaître ou proposer de futures dates... )
... pour que être poly & bi et/ou pansexuel-le ne soit par une sorte de ' double peine ' (et double invisiBilité :-/ ) pour celles et ceux qui le seraient + ou - ou que cela intéresserait d'en parler en toute & belle bienveillance .
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
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sharlin
le mercredi 29 avril 2015 à 17h29
On va dire que je suis un homme (même si j'ai pas l'impression du tout d'appartenir au genre masculin, et que j'aime pas qu'on décide pour moi -tout court, et en particulier de m'attribuer un genre, et que les normes qui vont avec me font chier). Bref, niveau corps je suis un mec et ça va, niveau social/psychologique je dois être un peu neutre ou genderfucker. Et je préfère (au lit) les hommes, donc.
Pour l'associatif bi, j'avoue que je ne connais rien dans le domaine, par contre, et je ne pourrais pas trop t'être utile vu que je suis parisien. Ceci dit, ça peut assez bien marcher à long terme un café bi/poly, je pense (et je comprends pas mal le truc de la double peine).
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.