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Appel à questions (pour mon taf de sexologue)

Sexualités
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Alabama

le mercredi 21 février 2024 à 12h38

Bonjour à toutes et tous !!

J'ai décidé d'écrire pour mon activité de sexologue/sexothérapeute, et je fais appel à vous pour vous demander quelles sont vos interrogations sur le sexe, la sexualité et les relations intimes au sens large, ou quelles étaient vos interrogations il y a quelques années, ce que vous aimeriez lire sur le sujet, ou auriez aimé lire plus tôt dans votre vie ?

Merci d'avance pour votre aide :)

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Tuya

le mercredi 21 février 2024 à 14h19

Coucou !

J'ai des questions moi ;)

Le prends pas mal mais tu demandes qu'on paye pour tes séances de sexologue non ?

Alors là on va travailler pour toi aussi non ?
On est payée combien pour répondre ?

Tu as quelle formation pour dire que tu as le titre de sexologue ?

Mes amis sont hétéros cisgenre. Ils ont le droit de répondre à tes questions quand même ou tu les exclues comme sur ton blog parce qu'ils sont hommes et héréros ?

Sinon : blablabla :)

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Alabama

le mercredi 21 février 2024 à 18h45

C’est drôle je n’ai jamais vu ce type de questions envers les personnes qui viennent faire des études universitaires ici …

Oui je suis payée pour, 50€ la séance.
Cependant les articles que je compte écrire seront eux gratuits. Je ne peux pas te payer pour les questions, car je ne gagne déjà pas ma vie avec ce métier. C’est plus une passion qu’un gagne pain.

Oui j’ai fait des études de sexologie pour exercer, 2 années pour être précise, et je continue à me former sur la psychothérapie, j’en ai encore pour 3 ou 4 ans.

Mon blog n’exclue pas les hommes cis het’, je ne sais pas comment tu en es arrivé à cette conclusion. Mais j’aurais pu et je ne vois pas le rapport avec ma question ici. Et si je ne voulais pas que les hommes cis het répondent je l’aurais précisé. Au contraire les questions d’hommes cis het m’intéressent particulièrement 😉

Je perçois quelque chose comme de l’ironie dans ta manière de t’adresser à moi, y a t’il quelque chose qui te dérange dans mes propos ?

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Tuya

le jeudi 22 février 2024 à 09h53

Boui j'avoue que je suis stressée quand je vois quelqu'un qui dit être sexologue. J'essaie d'écrire comme une ado comme je fais d'habitude ici pour continuer à mettre de la légerté surtout maintenant que c'est délicat ce que je vais dire.

1) Sexologue c'est pas réglementé, ça demande pas de formation. Ma nièce de 16 ans peut poser sa plaque aujourd'hui et dire qu'elle est sexologue.
==> ça fait dépendre ce métier uniquement de la personnalité
+ ça permet à tout le monde de raconter du bullshit en faisant croire que c'est un métier où il y a eu une vraie formation.
Le fait que ton mémoire soit de seulement 15 pages pour valider ta formation et écrit au "Je" c'est un exemple que ça repose sur rien d'autre que ce que tu penses toi.

2) utiliser la racine logue attachée à la logique, au raisonnement, au savoir, ça s'inspire des neurologues, psychologues et tout. Pour être neurologue c'est 11 ans d'études et psychologue 5 ans. En plus, psychologue on peut déjà voir ça dépend vachement de la personnalité du thérapeute.
Mais en fait ça sexologue repose sur rien du tout et je trouve que ça donne un côté arnaque là dessus. Surtout que comme il y a le logue les gens croient que c'est quelque chose de fiable alors que que dalle.
==> je suis pas fane du tout de l'appellation qui est pas du tout d'origine contrôlée

3) Tu te définies comme misandre c'est même ton pseudo sur ton blog. Et de la discrimination t'en fais souvent :
"la plupart des hommes cis het’ ne sont pas très doués pour « deviner », pour organiser des surprises ou faire des cadeaux"
==> moi je suis juste contente qu'on me fasse un geste. Je vais pas râler parce que c'est pas ce que j'attends.

Tu as aussi écrit : "je ne prendrais pas de texte théorique venant d'un homme cisgenre".
==> c'est exclusif

Il y a plein d'autres passages où tu fais du sexisme.

4) Tu as écrit : "Par contre, je suis moi-même TDS !!!"
Je sais plus où tu as aussi écrit que tu faisais le mélange entre séance de sexologue et relation sexuelle.
==> cela s'appelle prostituée, TDS, escort girl, peu importe, mais c'est pas du tout une relation de soin
+ tu fais exactement le même travail que des femmes qui se prétendent pas sexologue mais qui sont plus honnêtes dans leur démarche et qui assument.

===> je suis inquiète pour toi, ton moral (tu l'as mis aussi dans un autre fil de discussion)
+ inquiète pour les personnes qui peuvent faire confiance à la sexologie et qui dépendent juste de ce que pense la personne en face
+ inquiète pour les personnes qui risquent de se retrouver sous une situation d'emprise dans les séances et qui se retrouvent à coucher avec toi.
==> cela risque de créer un cadre à risque d'agression sexuelle (je sais pas si ça se passe réellement parce que je suis pas dans ton salon, mais la relation d'emprise c'est un facteur important des viols et agressions sexuelles).

Pour résumer :
1) sexologue c'est pas réglementé du tout et je trouve que ça devrait pas s'appeler comme ça
2) je parlerai pas de ta proposition à mes amis parce que je vois pas pourquoi je les mettrais en lien avec une personne sexiste
3) ton métier est prostituée, pas thérapeute
4) je trouve que le cadre que tu poses est pas sain.

Je suis désolée d'écrire tout ça. Lis le avec le ton du respect mais je préfère dire les choses clairement sur tous ces points et soulever des points d'avertissement.

Message modifié par son auteur il y a un an.

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Intermittent

le jeudi 22 février 2024 à 22h40

La question que je me pose, c'est comment concilier TDS et sexologue ...
C'est quand même assez ambigu.
Le risque n'est pas nul de coucher avec un "patient" dans ce contexte.

Comme on le voit avec Gérard Miller, psychanalyste (profession également non réglementée), accusé de multiples agressions sexuelles et viols, ce genre de situation et de possibilité d'emprise n'est pas négligeable.

Ceci dit, j'aurais probablement moins peur d'un dérapage d'une sexologue femme.

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Lili-Lutine

le jeudi 22 février 2024 à 23h33

Je m'interroge vraiment sur cet acharnement envers @Alabama !

Cela me touche énormément
Bien que je ne la connaisse pas personnellement, j'ai simplement envie de lui offrir mon soutien face à ces propos stigmatisants, discriminants et jugeants

Il est incroyable de constater comment certaines personnes peuvent agir ainsi, sans se soucier de la douleur qu'elles peuvent causer à autrui en les critiquant de cette façon !

Vos mots me bouleversent, et j'ai du mal à articuler un argumentaire suffisamment pertinent pour vous faire taire !

@Alabama, je suis sincèrement désolée que tu aies à vivre cela

Tu as tout mon soutien ❤️

Message modifié par son auteur il y a un an.

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Suze (invité)

le vendredi 23 février 2024 à 08h11

Le code de déontologie medicale (article 2) interdit les relations sexuelles entre médecin et patient.
Il s'agit en effet de palier aux multiples dérives et agressions sexuelles qu'il peut exister dans le cadre médicalisé.

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louluna

le vendredi 23 février 2024 à 18h15

Lili lutine, ta remarque est super étonnante alors que tu décris dans tes relations un manque d'honnêteté déculpabilisé, en quoi penses tu que des mots puissent faire plus mal que des infidelités ou la participation à des trahisons, ça me parait très déroutant...

A moins que tu ne sois pas la personne à qui je pense et dans ce cas toutes mes excuses, dans mon souvenir tu témoignais rester avec une relation principale pour, entre autre, être sécurisée, notamment matériellement, et ne pas être dérangé par le fait de ne pas parler de toutes tes relations, ou d'être en relation avec quelqu'un qui ne parle pas de votre relation avec une autre de ses relations...

Pour le reste, je trouve ça bien de s'inquiéter du rapport d'emprise que peut avoir une personne se présentant comme thérapeute, c'est un risque grave.

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Lili-Lutine

le vendredi 23 février 2024 à 19h10

louluna
Lili lutine, ta remarque est super étonnante alors que tu décris dans tes relations un manque d'honnêteté déculpabilisé, en quoi penses tu que des mots puissent faire plus mal que des infidelités ou la participation à des trahisons, ça me parait très déroutant...

A moins que tu ne sois pas la personne à qui je pense et dans ce cas toutes mes excuses, dans mon souvenir tu témoignais rester avec une relation principale pour, entre autre, être sécurisée, notamment matériellement, et ne pas être dérangé par le fait de ne pas parler de toutes tes relations, ou d'être en relation avec quelqu'un qui ne parle pas de votre relation avec une autre de ses relations...

J'ai vraiment dit tout ça ? Hm... dans quel contexte, je me demande ? Je doute que ce soit moi, à moins que ce ne soit l'œuvre de l'un de mes doubles maléfiques ? 😄 😄 😄

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Lili-Lutine

le vendredi 23 février 2024 à 19h20

louluna
Pour le reste, je trouve ça bien de s'inquiéter du rapport d'emprise que peut avoir une personne se présentant comme thérapeute, c'est un risque grave.

Oui, je comprends que c'est très important, mais il me semble que @Alabama posait des questions uniquement liées à son activité de sexologue/sexothérapeute, et j'ai remarqué que son autre activité, TDS notamment, semble susciter une certaine controverse

Si je comprends bien, y a-t-il une incompatibilité entre le métier de sexologue/sexothérapeute et celui de TDS ?

C'est ce qui me préoccupe particulièrement, on dirait bien une chasse aux sorcières

Peut-on être travailleuse sociale, par exemple dans le médical, et également pratiquer en tant que TDS ?

J'aimerais avoir des éclaircissements sur les métiers que les personnes exerçant en TDS devraient éviter, s'il vous plaît, Merci :-/

Message modifié par son auteur il y a un an.

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Suze (invité)

le vendredi 23 février 2024 à 19h31

Tous les métiers qui créent un rapport de confiance et avec risque d'emprise sont déconseillés ou interdits.

Mêler rapports sexuels et pseudo travail therapeutique est dangereux.

Cette personne a de la chance d'être une femme. Un homme aurait déjà été poursuivi pour viols.

En outre, comme le souligne très bien Tuya, la sexologie est ouverte aux délires des pratiquants. Il n'existe aucun contrôle. Le cas soulevé ici en est un exemple. Il est scandaleux que les formateurs lui aient donné le diplôme après son mémoire. Ce dernier, outre l'affirmation de ses pratiques sexuelles dans une relation (prétendument) de soignant à soigné ne comporte que 4 références.

Il s'agit d'un business où des personnes naïves ou mal-intentionnées achètent leur diplôme et une pseudo validation médicale ou psychologique qui berne le grand public.

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Siestacorta

le vendredi 23 février 2024 à 19h35

Ya la dose de préjugés mal informés et mal informants ici...

- Pour connaître la relation de @Lili-Lutine : exprimer des besoins de sécurité matériels et psychologiques n'exclue, en rien, que la relation soit aimante et "bonne".
Et ya personne à plaindre dans cette situation, si chacun s'y sent bien, et parle de ses contentements... c'est pas l'écran idéal pour projeter des paniques morales.

- pas dans l'absolu évidemment mais pas si ironiquement, si tous les sexologues avaient un passif de TDS, limite perso ça me rassurerait 🤣
Et disons que l'importance militante qu' @Alabama donne au consentement me semble plus une raison de confiance.
Par ailleurs, qu'on ait plus de risques d'agession sexuelle avec Gerard Miller qu'avec une femme est une grosse probabilité statistique.
Ce serait pas mal que ça soit pas "à charge" pour toute femme proposant des soins que des hommes aux mêmes prétentions se distinguent par leurs turpitudes.
Ça ne "valide" rien d'avance pour Alabama, mais, ça va, on est bien à lui balancer ses stress gratos ?
Quitte à ne pas répondre à ses questions, on peut pas s'abstenir, ? Ou TDS, sexo, femme féministe, poly, ça faisait trop d'occasions de médire en une fois ?

Le soin, dans le domaine sexo, a lui-même un statut mal reconnu. Déjà les gens sont tellement super debrouillards qu'ils préfèrent continuer à intoxiquer tout leur entourage plutôt que mettre en jeu leur intimité avec quelqu'un qui se fait payer pour ça, même diplômé en fac... alors imagine, se décoincer du zizipanpan, si c'est pas avec une clé de douze et des vasodilatateurs, c'est pas fait pour eux.

Shoot the messenger...

Message modifié par son auteur il y a un an.

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artichaut

le vendredi 23 février 2024 à 21h58

Aaaah ce cher forum… toujours à la pointe de la parole constructive…
Au moins ça a le mérite d'être un bon baromètre de ce monde. Tu veux devenir sexologue/sexothérapeute ? Voilà ce qui t'attends.

Toujours est-il que puisque @Alabama tu demandais des questions, il est possible d'en retirer quelques unes au travers de ces craintes légitimes, même si exprimées dans un flot d'agressivité, de procès d'intention, de propos mascu' et de putophobie ordinnaire.
- Peut-on être pute et thérapeute (thérapute) ?
- Peut-on être misandre et thérapeute pour des hommes-cis (ou des couple hétéros) ?
- En quoi le stigmate d'être ou d'avoir été TDS, est-il un obstacle à exercer un autre métier ?
- En tant que thérapeute ou sexologue non-médecin, tu n'es pas tenu·e au Code de déontologie médicale. En quoi celui-ci est-il source d'inspiration dans ton/tes travail ?
- Comment questionnes-tu le risque d'emprise dans une activité de TDS ? Même question dans une activité de thérapeute ?
- En quoi le fait d'avoir une activité tarifée impliquant de la sexualité est-elle différente du fait d'avoir des relations sexuelles non tarifées ? En quoi est-ce que cela cadre la dite relation sexuelle, et il y a t-il alors plus ou moins de risque d'emprise (indépendamment du genre des personnes) ?
- Qu'est-ce qui favorise une relation d'emprise ? Et comment s'en prémunir ?
- etc.

Mais il est vrai @Alabama que ta demande portait sur un sujet plus précis :

Alabama
quelles sont vos interrogations sur le sexe, la sexualité et les relations intimes au sens large, ou quelles étaient vos interrogations il y a quelques années, ce que vous aimeriez lire sur le sujet, ou auriez aimé lire plus tôt dans votre vie ?

Alors voici une première contribution :
- Peut-on être amoureux de plusieurs personnes à la fois ?
- Mouiller/Bander est-ce forcément un signe de désir chez le/la partenaire ?
- Où commence la sexualité ? Comment faire la différence entre tendresse, sensualité, sexualité ?
- C'est quoi le romantisme ?
- Comment gère t-on le caca dans le sexe anal ?
- Qu'est-ce qu'un orgasme sans éjaculation ? Il y a t-il des éjaculations sans orgasme ?
- Comment proposer du sexe à une personne que l'on connaît ?

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Siestacorta

le vendredi 23 février 2024 à 22h33

artichaut
- Peut-on être misandre et thérapeute pour des hommes-cis (ou des couple hétéros) ?

En l'occurrence, la misandrie, c'est quand même plus complexe que juste "ya le mot dans la signature" (juste à côté de "tendre", mais c'est forcément celui-ci le mot le moins vrai, la part de provoc, d'agonistique et d'autodérision on peut ignorer, le premier degré est le seul lisible, toujours), dans le blog.

A. a des relations hétéros, qu'elle pense avec peine et amour, est TDS, s'éduque pour donner du soin à priori à des mecs aussi ; mais, elle critique le masculin et sa place dans la société et les relations amoureuses, c'est insupportable - forcément elle veut du sang et de la haine.

Sérieux, entre cette misandrie-là et l'esprit pickme de la meuf qui râle mais remet rien en cause de toute ma lourdeur de zhom, je pourrais clairement trouver la seconde peu tentante (mes bonnes semaines 😅 (même si a priori on m'a rien demandé, no cookie asked)).

Message modifié par son auteur il y a un an.

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Suze (invité)

le vendredi 23 février 2024 à 23h02

Il vaut mieux lire cela que d'être aveugle... Il s'agit effectivement d'un bon baromètre du forum.

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Intermittent

le vendredi 23 février 2024 à 23h03

Juste une remarque :
"Qu'est-ce qu'un sexologue ?
Un sexologue est un médecin de formation qui a suivi un cursus supplémentaire de 3 ans en se spécialisant dans la sexualité. Le sexologue est habilité à prescrire des médicaments et des actes médicaux. Il peut également pratiquer de la chirurgie lorsque cela s'avère nécessaire.
Il se préoccupe des maladies sexuelles, donc physiologiques, contrairement au sexothérapeute qui, lui, traite uniquement l'aspect psychologique du trouble sexuel. Le sexologue est le médecin de la sexualité, mais il peut également entreprendre une thérapie avec ses patients.
Les sexologues sont d'ailleurs souvent embarrassés par les sexothérapeutes, car la confusion entre les deux métiers est fréquente. Le sexologue est plus qualifié que le sexothérapeute et saura identifier et traiter les maladies et infections sexuellement transmissibles."

Donc Alabama ne peut se prévaloir du titre de sexologue mais uniquement de sexothérapeute.

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artichaut

le samedi 24 février 2024 à 11h05

Siestacorta
En l'occurrence, la misandrie, c'est quand même plus complexe

Ma question Peut-on être misandre et thérapeute pour des hommes-cis (ou des couple hétéros) ? est réthorique et ne concerne pas spécifiquement @Alabama.

Je sais bien que l'on peut (être misandre et thérapeute). Et bien sûr que ça pourrait demander de définir ou d'expliciter cette notion de misandrie.
La vraie question serait plutôt celle du comment : Comment être misandre et thérapeute pour des hommes-cis (ou des couple hétéros) ?
Au sens de comment concrétement ça se pense, ça se vit…

Mais là dans le contexte je pose ma question "naïvement", comme le ferait un blog. Et comme je le fait plus loin avec cette question : Peut-on être amoureux de plusieurs personnes à la fois ?

Car, en soi, je trouve toutes ces questions légitimes. Même si je possède déjà ma réponse, je trouve logique qu'on se pose ces questions, et ça donne envie qu'une personne concernée puisse avoir envie d'y réponde.
Après bon, si on veut qu'une personne concernée y réponde, ça demande sans doute de poser la question avec un peu de tact…
Si un·e mono débarque et te dit "ce n'est pas possible d'aimer plusieurs personnes à la fois" ou "c'est immoral d'aimer plusieurs personnes à la fois", ça ne donne pas trop envie de répondre et d'argumenter.

*
@Intermittent : à quoi sert une citation non-sourcée ? (à part nous dire que tu l'aime bien ou que tu es d'accord avec, ce qui présente ici un intérêt, somme toute, relatif).

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Tuya

le samedi 24 février 2024 à 12h17

Ouh lalalala eh bien il y a des progrès à faire sur comment prendre soin les uns des autres !! Si vous avez la flemme de lire, voici la conclusion principale de ce message : arrêtez de penser par le prisme militant quand on émet des critiques sur un format. Ça sert à rien.

Alors......................................................

Citer 1 à 1 les neuneuries militantes pour déconstruire encore et toujours. Siesta je te le dis directe, tu vas prendre cherrrrrrrrrrrrrrrrrrr

et je vais mettre encore davantage de précôtiôôns pour metreux de l'humoureux dans l'écriture.

On reprend donc tout.

Siestacorta
Et ya personne à plaindre dans cette situation, si chacun s'y sent bien, et parle de ses contentements... c'est pas l'écran idéal pour projeter des paniques morales.

Message modifié par son auteur hier à 21h.

Ce dont on pârleux ici cé de l'éthique et de la déontologie. Tu parles de paniques morales (vindiou que crénom), moi je préfère prévenir que de voir encore des gens repartir détruits parce que quelqu'un fait n'importe quoi consciemment ou non. Peut-être qu'on devrait aborder ensembe ce que ça nimpliplique que de protézer les zens ?

Intermittent
Comme on le voit avec Gérard Miller, psychanalyste (profession également non réglementée), accusé de multiples agressions sexuelles et viols, ce genre de situation et de possibilité d'emprise n'est pas négligeable.

Ceci dit, j'aurais probablement moins peur d'un dérapage d'une sexologue femme.

On peut pas comparer je pense notre nouveau Gégé national (il était jaloux de la nouvelle de notre cher sacré Départdieu je pense et il voulait de la lumière aussi :D).
Miller est bôcoup plus dans une pratique de prédateur : il cachait ce que kiki faisait.
@Alabama elle ne le cache pas. C'est tout ouvert (sans ok1 jeux de mots).
Mé ça empêche pas que sans qu'Alamaba en est consciente, elle risque de faire des trucs qui ne sont pas bien parce que tout simplement elle n'y a point-point pensé avant.

Siestacorta
ça va, on est bien à lui balancer ses stress gratos ?
Quitte à ne pas répondre à ses questions, on peut pas s'abstenir, ? Ou TDS, sexo, femme féministe, poly, ça faisait trop d'occasions de médire en une fois ?

Message modifié par son auteur hier à 21h.

Dans ce que j'ai écrit avant :
- zéro critique sur le féminisme. Je suis une femme et féministe. Ça m'empêche pas, mon grand monsieur, que de ne pas avoir envie que des propos discriminants existent tout court. Oui, oui, oui je fais partie des féministes à qui ça gave mais grave les propos sexistes dirigés vers les hommes. Il y a un objectif : égalité. Ça implique pas de faire payer/se venger de toute une catégorie de la population sur la seule raison d'un critère physique et parce que dedans il y a un pourcentage de bouseux du caleçon qui sont des blaireaux.
C'est super à la mode de se lâcher sur les hommes, c'est facile, je pourrais t'en envoyer plein. Mais moi en fait ça me saoûûûle et je trouve que c'est une démonstration de la limite de pensée de la personne.

- zéro critique sur les TDS dans mes propos, juste aucun, j'ai même écrit : "lis le avec respect" et "je suis désolée"
Je crois qu'il faudrait juste que tu prennes une décision simple : lire ce qui est écrit en prenant ton temps de le lire. Puis après tu évites les interprétations qui reposent juste sur des lunettes militantes.

- Zéro critique sur les polys. Tu as jamais lu ce que j'ai écrit par ailleurs sur ce faux rhum ? ==> cf paragraphe juste avant

Siestacorta

Shoot the messenger...

Message modifié par son auteur hier à 21h.

C'est juste ce que tu essayes de faire... Bah moi tu vois les personnes qui font croire qu'elles sont vraiment formées dans une "thérapie du sexe" ça me saoule et surtout lorsqu'il y a des risques pour des personnes.
On devrait supprimer ce terme de sexologue pour le remplacer par "Conseiller en sexe". Ce serait là vraiment une correspondance avec la réalité et ça met pas en branle l'imaginaire du logue que j'ai dénoncé avant.
Conseiller c'est neutre : ça peut être un bon ou môvais conseil. Les gens vont pas croire la Sainte parole d'un faux professionnel de santé.

youpi c'est compris ?

Siestacorta
En l'occurrence, la misandrie, c'est quand même plus complexe que juste "ya le mot dans la signature" (juste à côté de "tendre", [...] mais, elle critique le masculin et sa place dans la société et les relations amoureuses, c'est insupportable - forcément elle veut du sang et de la haine.

Message modifié par son auteur il y a 12 heures.

Pfiouuuuu mais c'est quoi ton problème avec le fait de lutter contre le sexisme ?

Si tu avais lu le blog tu aurais vu qu'il y en a d'autres de la misandrie. Ça aurait été un idiot de masculiniste qui serait venu mettre ses papattes je l'aurais tout autant attaqué là dessus.

C'est parce que nous les femmes on est trop fragiles que l'on peut pas comprendre les nuances à mettre dans nos propos pour éviter les discriminations ou tu as une autre raison à avancer pour défendre des propos sexistes ?

Intermittent
Donc Alabama ne peut se prévaloir du titre de sexologue mais uniquement de sexothérapeute.

Non c'est pas réglementé du tout du tout même pour un médecin. Le contenu de ce qu'apprend la personne c'est du 100% de la chance de ses lectures, de ses capacités psychologiques ou d'avoir la céchan d'a-voir des excès lents formateurs. Alabama a le droit de se revendiquer sexologue. Et je trouve pas sexothérapeute plus rassurant pour la naïveté.

Pour permettre au monsieur ké pas content qu'on dénonce des risques d'emprise et d'atteintes sexuelles dans une relation d'un thérapeute avec sde biengue comprendre :

La valeur de "sexologue" c un peu côm le reiki : t'as 1 praticien ki é bon é ki arrive à mettre un rapport ki fé du biengue. Mais c pa lié à la formation ou au reiki en lui même c lié à la personne ké bonne dans l'écoute et rassurer lé gens.

Sof ke normalement avec le reikiki au pire tu perds de la thunes pour rien. Avec les pseudos thérapeutes sexuels on a le risk d'avoir l'intime d'attaqué par des gens qui sont pô du tout du tout compétents, voir côm dans le cas de Alabama un risque d'emprise et d'agressions. Même si elle l'a pas pensé avant.

Brefouilles, j'aurais au moins prévenu, mis en garde et j'espère que Alabama choisisse clairement l'une des 2 professions et d'arrêter de mélanger les 2.

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Siestacorta

le samedi 24 février 2024 à 12h41

artichaut
Ma question Peut-on être misandre et thérapeute pour des hommes-cis (ou des couple hétéros) ? est réthorique et ne concerne pas spécifiquement @Alabama.


Je sais, je sais, je reprenais juste à la volée le terme pour lui redonner son contexte d'utilisation.
Je trouve aussi cette formulation de la question légitime, si on entend bien ce contexte d'énonciation du terme "misandre".

Même si ya plein de questions sexo toutes aussi intéressantes, cette dimension politique, ce positionnement mérite bien
élaboration. Et visiblement Alabama y travaille !

Le sujet à la fois personnel et politique c'est comment l'émancipation sexuelle commune passe par un désaveuglement sur ce qui semble bien normal du point de vue du mec librement mec. Celui où on a moins de risques MST, pas (encore) de pilule, pas trop besoin de communiquer ses sentiments pour faire vivre la relation, pas trop de mecs par semaine qui t'abordent ou te parlent en pensant à ce que ça ferait de te pénétrer ? Ce point de vue-là sur cette liberté sexuelle-là ?

(Addendum @Tuya : j'écrivais encore quand t'as posté.
Donc pour pas te répondre mais quand même un peu, c'est bien joli de parler d'égalité sans parler du fait qu'elle n'existe pas encore et qu'il ya avantage pour certains à pas changer grand chose - donc sans parler de responsabilités masculines. C'est (a priori) de parler de ces responsabilités asymétriques dans un cadre actuellement sans égalité que tu sembles appeler "sexisme" dans le blog. A priori...

J'ai pas de connaissances ou de réflexion perso sur la déontologie. Là j'en suis à : "on peut aussi faire du bien sans être médecln" + j'adhère au parcours comme à ce qu'elle en pense = plutôt "pourquoi pas" que oskour elle veut casser des gens et surtout des hommes (toute sa bio dit qu'elle veut vivre avec, douloureusement mais bravement, et tendrement). Je comprend les doutes ET je trouve significatif de donner peu de place à l'intérêt).

Message modifié par son auteur il y a un an.

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artichaut

le samedi 24 février 2024 à 13h18

Suze
Le code de déontologie medicale (article 2) interdit les relations sexuelles entre médecin et patient.

Soyons précis·e·s.

Ce n'est pas à proprement parler une "interdiction des relations sexuelles entre médecin et patient" (mais plutôt une mise en garde, invitant à ne pas abuser de l’ascendant de sa fonction) et ça ne figure pas dans l'article 2 du Code de déontologie medicale, mais dans les commentaires du dit article, voire dans une jurisprudence citée dans ces commentaires :

6-2 Inconduites à caractère sexuel
La relation médicale implique l’obligation éthique du respect de la personne humaine et de sa dignité. Tous les actes d’atteinte à la personne humaine, pénalement condamnables, notamment s’agissant des agressions sexuelles, du harcèlement et de la discrimination, sont interdits pour le médecin, comme pour tout citoyen. Par ailleurs, le médecin ne doit pas abuser de sa position notamment du fait du caractère asymétrique de la relation médicale, de la vulnérabilité potentielle du patient, et doit s’abstenir de tout comportement ambigu en particulier à connotation sexuelle (relation intime, parole, geste, attitude, familiarité inadaptée, …).

La jurisprudence de la chambre disciplinaire nationale (note 10) condamne cet abus aux fins d'obtenir des relations sexuelles :
« Il résulte [des dispositions du code de déontologie médicale] qu’un médecin, qui dispose nécessairement d’un ascendant sur ces patients, doit, par principe, dans le cadre de l’exercice de son activité, s’interdire à l’égard de ses patients toutes relations intimes de nature à être regardées comme méconnaissant le respect de la personne, de sa dignité ou les principes de moralité et de probité ou à déconsidérer la profession ; qu’il en va ainsi tout particulièrement s’agissant de patients en état de fragilité psychologique, les relations intimes s’apparentant alors à un abus de faiblesse ; que si de telles relations viennent à s’instaurer, il appartient au médecin d’orienter son patient vers un autre praticien ;… Considérant … que, dans ces conditions, et compte tenu de ce qu’il a été dit plus haut, le Dr S, en engageant, et en poursuivant, une relation intime avec sa patiente, alors que cette dernière se trouvait dans un état de fragilité psychologique et, qu’au surplus, il assurait la prise en charge médicale de cette fragilité, a gravement méconnu les dispositions précitées du code de la santé publique ».

Pour se prémunir de toute inconduite, notamment à caractère sexuel, le médecin respectera les 10 conseils suivants :

1. Ne pas abuser de l’ascendant de la fonction de médecin notamment sur des patients vulnérables, du fait de leur état pathologique ou de leur situation, pour transformer la relation médicale en relation sexualisée.
2. Toujours, par une attitude de réserve consciente et de bonne tenue, sans familiarité, respecter la personne humaine et sa dignité. Garder en toutes circonstances la bonne distance qui sied à toute relation patient-médecin.
3. Réserver le cabinet médical, lieu de la pratique médicale, uniquement à celle-ci (prévention, soins, investigations para-cliniques, expertise)
4. Expliquer toujours le déroulement de l’examen au patient, en annonçant les gestes et en précisant leurs modalités et finalité, pour en recueillir son consentement.
5. Assurer l’intimité du déshabillage (box, paravent…) en le limitant à ce qui est nécessaire.
6. Envisager l’opportunité, en accord avec le patient, de la nécessité de la présence d’un tiers (proche du patient, étudiant, autre collaborateur tenu au secret professionnel).
7. S’abstenir d’un comportement ambigu (palpation, commentaires…) et de séduction
8. Détecter les personnes à risques comme les séducteurs et érotomanes, clarifier la situation avec les patients et, si nécessaire, appliquer les dispositions de l’article 47 du Code de déontologie médicale qui permet « au médecin, hors le cas d’urgence et le respect de ses devoirs d’humanité, de refuser ses soins ».
9. Analyser la situation en étant à l’écoute de ses émotions pour les canaliser entre ce qui peut ou ne peut pas, être vécu.
10. S’interroger sur ses actes, ses attitudes et, en cas de situation difficile, identifier la personne ressource comme un confrère, avec laquelle on peut, en confiance, en parler et bénéficier de l'écoute et de conseils, pour clarifier la situation.

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