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Un nouveau un peu perdu ...

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artichaut

le mercredi 21 mars 2018 à 00h30

Outch !
J'ai d'abord cru à de l'ironie PolyEric (mais je ne pense pas finalement que ça en soit) tellement ton post me semble faire l'éloge d'un virilisme décomplexé, de la négation de l'autre, d'un refus de mise en jeu… sous couvert d'indépendance affective et de revendication libertarienne.

PolyÉric
La meilleure solution pour éviter les conflits, c'est d'être le plus fort

…éviter le conflit ??
ça ressemble plutôt à une tentative d'imposer une issue au conflit, en annihilant à sa source toute possibilité de contestation, de questionnement, de discussion, d'empathie, de prise en compte de l'altérité, de surcroît au sein d'une relation structurellement dominante.
Ça fait un peu froid dans le dos.
Accessoirement c'est ce que pratique le libéralisme, un peu partout dans le monde. Oui ça impose le respect, et oui on aime (ou crois aimer) parfois son oppresseur…

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discret

le mercredi 21 mars 2018 à 09h24

Léopoldine
Sans vouloir me montrer désagréable (parce que c'est déjà fait lol) on sait pas trop ce que tu veux toi...

Tu vis en couple mais sans vie de couple ??? Tu donnes l'impression de bien vouloir profiter quand même.

Avoir les avantages mais sans les inconvénients.

Toutefois, tout a un coût et le polyamour, c'est pas la cour des miracles. Rien ne dit que tu vas trouver chez les polyamoureuses ce que tu ne trouves pas chez les monogames.

Ce qui me gêne beaucoup dans ton raisonnement, c'est que tu parles de relations ultra-libres. Là je te rejoins. En revanche, là où je ne te suis plus, c'est que tu as l'air de redouter la solitude par dessus tout, ce qui signifie que tu sembles être dans la dépendance affective mais il te faut également une liberté totale. Pour moi, c'est totalement contradictoire, une équation insoluble.

Je relève que sur ce forum, on n'échappe pas aux clichés :

Bidibidbidibidi (tu m'excuseras si j'ai omis un bidi)

"Je cible des non monogames, mais bon, certaines femmes sont mentalement monogames sans l'être dans les faits". Réflexion au demeurant parfaitement hilarante. Tu crois que ce n'est pas le cas de certains hommes ?

J'ai beaucoup de mal a expliquer ma vision et du coup je comprend qu'elle soit mal perçue. je vais essayer de faire simple :)

Je veux les avantages sans les inconvénients! qui sur cette terre oserais dire qu'il préfère les inconvénients aux avantages? C'est exactement ma façon de vivre je me facilite les choses dans tout les domaines afin de vivre et d'être bien sans contraintes... n'est ce pas le but d'une vie?

Mais si j’étais un simple profiteur alors je serais comblé car aucune de ces filles ne veut jamais me quitter. Hors moi se que je veux c'est juste la voir heureuse et je ne veux plus les voir sombrer à trop aimer.

J'aime la solitude dans les activité avoir des longues heures dans la journée pour faire des choses seul.
J'aime en revanche la présence féminine je suis super bien avec les femmes, j'adore les écouter parler, leur fragilité et leur façon de parler avec le cœur.
Quand je dis que je ne veux pas être en couple c'est plutôt dans l’appellation, si je dis a une fille voila on se met en couple mais par contre je veux garder ma liberté de rencontrer, côtoyer et bavarder avec d'autres filles il se passe trois choses:

Cas n°1 = elle accepte mais par la suite me dira: on est un couple tu peu pas te comporter ainsi , résultat ça ne fonctionne pas. Enfin ça fonctionne si je fais abstraction de ces larmes :/
Cas n°2 = tout est ok elle accepte! sauf que les gens extérieur vont me voir bavarder avec des filles avoir des jeux de séductions... et là ils vont se dirent : il est en couple et il drague des filles... résultat ma partenaire aura une image de fille trahie et je ne veux pas de ça.

du coup moi j'ai toujours opté pour le cas n°3 nous vivons comme un couple libre mais aux yeux des gens nous sommes célibataire! je ressent pas le besoin de chanter partout que je suis un couple l'important a mes yeux c'est d'être bien avec la personne même si cette relation ne porte pas de nom.

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bonheur

le mercredi 21 mars 2018 à 10h03

Une polyacceptante doit également dépasser les clichés et en avoir rien à foutre des langues de vipères.

Rien n'est jamais simple. Une situation est un tout, à prendre dans son intégralité. Un individu est un tout, à aimer ou à considérer dans son intégrité.

Le polyamour ne simplifie jamais rien. Au contraire il multiplie les complications. Etre poly, c'est se relever les manches, d'après mon expérience en tout cas.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Siestacorta

le mercredi 21 mars 2018 à 11h28

discret

Quand je dis que je ne veux pas être en couple c'est plutôt dans l’appellation, si je dis a une fille voila on se met en couple mais par contre je veux garder ma liberté de rencontrer, côtoyer et bavarder avec d'autres filles il se passe trois choses...
[effets pervers d'une proposition mal comprise]
(...)

du coup moi j'ai toujours opté pour le cas n°3 nous vivons comme un couple libre mais aux yeux des gens nous sommes célibataires ! je ressens pas le besoin de chanter partout que je suis un couple l'important a mes yeux c'est d'être bien avec la personne même si cette relation ne porte pas de nom.

Je vois vraiment à quoi correspond ta recherche.
En fait, tu veux garder le mot "célibataire" comme garant de ta disponibilité auprès des nouvelles rencontres, et tu veux ne pas mentir sur la teneur de ta liberté aux personnes avec qui tu seras en relation, donc le mot "couple" te semble faire référence aux histoires mono (pas complètement à tort, mais le "célibataire" que tu y opposes dit des choses très différentes de ce que tu souhaites vivre).

Même avec ta recherche de liberté maximale, tes besoins de solitude, jouer sur l'opposition "couple/célibataire" est en continuité de ton parcours "tiens, les filles restent pas avec moi". Tu ne peux pas attendre que l'attachement dure si tu n'as pas toi-même pensé comment tu en prends soin, pas développé ta manière de parler de ton lien amoureux.
Je t'encourage pas du tout à utiliser le mot "couple" s'il ne te convient pas : a titre perso, j'emploie plus souvent le terme "relation amoureuse", qui me semble à la fois très concret et moins chargé que "couple" des perspectives de ce fichu escalator relationnel (vraiment, prend du temps à lire la page en lien).

Mais autant parfois, ne pas donner de nom aux choses ça donne aux choses l'espace pour être vécues telles qu'elles sont, autant beaucoup de ce que tu racontes entre tes aimées et toi, entre elles et leur entourage, c'est juste qu'il manque des idées auxquelles se raccrocher quand les repères traditionnels ne sont pas pertinents : les mots impropres n'aident pas à sortir des cadres que les autres définissent pour nous.

Je te renouvelle mon conseil antérieur : documente-toi sur le polyamour, lis les articles, livres proposés en référence (je t'ai donné des titres vraiment utiles dans ma précédente réponse), organise-toi pour aller dans des cafés poly écouter les échanges entre gens qui vivent ce type de relations.
Au lieu des termes (célibataire/couple) qui te limitent toi et donne une fausse idée de ta façon d'aimer, tu trouveras plein de façon de décrire, et de perspectives pour entrer dans une vie amoureuse moins précaire.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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gillou (invité)

le mercredi 21 mars 2018 à 11h45

De manière très générale un homme se satisfait d’une relation sexuelle (avec un peu d’affection, d’attachement et des sentiments ; plus ou moins selon sa dépendance affective, la qualité de la relation avec sa partenaire, ses valeurs, l’image qu’il s’est fait des femmes dans sa construction ...)

Une femme en veut plus. Surtout si le sexe se passe bien. Surtout si l’homme est « un bon parti ». Surtout si elle est en age de féconder et de fonder une famille ! La transparence a ce défaut d’ajouter au sentiment d’être mises en concurrences. Donc compétition. Donc mélasse.
L’homme ne supporte pas la mise en concurrence non plus. Mais c’est plus son image (d’homme viril, de mâle alpha, …), son égo, son identité d’homme qu’il s’est construit, qui est touché.
Problème plus ou moins irrésoluble depuis que l’humanité existe.
Disons que quand l’humanité avait 30 ans d’espérance de vie et beaucoup de problème à résoudre pour sa survie immédiate, c’était un problème secondaire l’amour.
Maintenant qu’on vit dans une société en paix avec une espérance de vie de 85 ans, et avec tout ce qu’on sait en dvt personnel, en psychologie, on se pose un peu plus la question de comment vivre en harmonie entre homme et femme.

Et on invente rien, l’Humanité à déjà essayé toutes les combinaisons possibles et imaginables.
Si le modèle, majoritairement adopté et encouragé, est la monogamie (couple un homme - une femme) c’est pas un hasard.
La monogamie normative apporte la paix et l’égalité dans nos sociétés. Même si elle est sérielle.
Elle n’est pas naturelle cependant (d’où notre « malaise », surtout pour les hédonistes) mais plutôt le fruit d’une évolution sociétale (d’où la « réussite » de ce modèle).

En conclusion, c’est normal qu’à 32 ans les femmes en veulent plus. Surtout si tu es un « bon parti ». :) :) :)
A 40 ans elle se calment un peu de ce côté-là. C’est plus raccord entre hommes et femmes, harmonieux. Une belle liberté sexuelle. ^^
Un bel âge… à une belle époque.

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bonheur

le mercredi 21 mars 2018 à 12h04

Pour gillou : je t'invite à lire "amours" de Jacques Attali, avant de faire des affirmations construites. Es-tu spécialiste en la matière ? Sur qu'elles études fondes-tu toutes ces affirmations ? (je les trouve très clichés et très simplistes)

Aussi, une femme peut être un meilleur "parti" que certains hommes (ça c'est con !)

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discret

le mercredi 21 mars 2018 à 12h18

Merci Siestacortale pour ta réponse j'en prend bonne note je vais étudier tout ça avec attention. Je suis en effet content d'avoir découvert ce site car c'est la toute première fois que des gens essayent de me comprendre sans d'amblais dire que je suis fou ou pas normal :)

Merci Gillou ton explication est très bien faite j'adore :)

En résumé merci pour tout vos commentaires et remarques constructives je vais étudier ça prendre du recul essayer de rencontrer des poly pour discuter de tout ça :)

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Siestacorta

le mercredi 21 mars 2018 à 12h45

gillou

Et on invente rien, l’Humanité à déjà essayé toutes les combinaisons possibles et imaginables.
Si le modèle, majoritairement adopté et encouragé, est la monogamie (couple un homme - une femme) c’est pas un hasard.

C'est une prégnance très récente et pas du tout généralisée, surtout.

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artichaut

le mercredi 21 mars 2018 à 12h58

discret
du coup moi j'ai toujours opté pour le cas n°3 nous vivons comme un couple libre mais aux yeux des gens nous sommes célibataire! je ressent pas le besoin de chanter partout que je suis un couple l'important a mes yeux c'est d'être bien avec la personne même si cette relation ne porte pas de nom.

Ah ben vouloir rester célibataire, et en utilisant ce mot, je comprends mieux pourquoi aucune ne reste ! Ça donne l'impression d'être inconsidérée et ça peut être ressentis comme une négation de la relation.
Et attention, si l'idée de profiter des avantages sans les inconvénients est séduisante de manière théorique, ça ne peut fonctionner que si tu était seul au monde. Dans la pratique un avantage pour quelqu'un.e s'associe souvent d'un inconvénient pour quelqu'un.e d'autre. Sauf à travailler ensemble à maximiser les avantages pour toutes et tous, mais comme dit bonheur ça veut dire se relever les manches et surement pas trouver tout seul, une solution toute faite… (et l'imposer à l'autre)

Moi je t'inviterais, plutôt à persévérer avec ton Cas n°2 :

discret
Cas n°2 = tout est ok elle accepte! sauf que les gens extérieur vont me voir bavarder avec des filles avoir des jeux de séductions... et là ils vont se dirent : il est en couple et il drague des filles... résultat ma partenaire aura une image de fille trahie et je ne veux pas de ça.

Qu'importe ce que disent les gens ! (même si oui c'est du travail de réussir à s'en foutre !).
Et puis tu n'es pas obligé d'être démonstratif dans tes jeux de séductions, a fortiori devant les potes ou la famille de ta chérie. Il y a plein de polys qui vivent relativement cachés et qui le vivent très bien (l'important étant que dans les relations en jeu, les choses ne soient pas cachés).
Enfin que ta partenaire ai une "image de fille trahie", tu ne penses pas que c'est à elle de décider si ça lui va, et non pas à toi ?
Ne serait-ce pas toi qui tu te voiles la face et n'assume pas tout à fait l'image que tu donne de toi-même ?
Suis les conseils de bonheur et Siestacorta, tu va découvrir un monde ou être multi-amoureux est non seulement possible mais valorisé, et ce sans avoir besoin de te déclarer "célibataire" pour autant (pour quoi faire ? pour te protéger du reste du monde et ne pas passer pour un salaud ?)

…euh gillou, qui es tu pour dire "les femmes sont comme ci", "les hommes sont comme ça" ??
C'est même pas du cliché, c'est de la catégorisation. En plus d'être hyper genré et sexiste c'est extrêmement affaiblissant et bien tristounet comme vision du monde.

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Siestacorta

le mercredi 21 mars 2018 à 13h07

discret
Merci Siestacortale

Ca arrive souvent que des gens fassent cette petite faute spécifique sur mon pseudo. Tu saurais m'expliquer comment elle t'es arrivée sous les doigts ?
(on m'a proposé une hypothèse l'autre jour, mais ça m'intéresse toujours de vérifier)

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bidibidibidi

le mercredi 21 mars 2018 à 17h38

Léopoldine
Bidibidbidibidi (tu m'excuseras si j'ai omis un bidi)

"Je cible des non monogames, mais bon, certaines femmes sont mentalement monogames sans l'être dans les faits". Réflexion au demeurant parfaitement hilarante. Tu crois que ce n'est pas le cas de certains hommes ?

Tu peux m'appeler Bidi³ si tu préfères.
Je suis ravi de t'avoir fait rire.
Quant aux hommes, mes penchants sexuels font que je n'ai pas testé, et suis donc dans l'incapacité de te répondre. Mais je suppose que tu dois avoir une réponse satisfaisante à me donner :-)

gillou
De manière très générale un homme se satisfait d’une relation sexuelle (avec un peu d’affection, d’attachement et des sentiments ; plus ou moins selon sa dépendance affective, la qualité de la relation avec sa partenaire, ses valeurs, l’image qu’il s’est fait des femmes dans sa construction ...)

Le retour de Gillou ? Ne pourrais tu pas au moins assumer et reprendre ton ancien pseudo :-)

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PolyEric

le mercredi 21 mars 2018 à 23h07

artichaut
J'ai d'abord cru à de l'ironie PolyEric ...

En fait l'idée "être le plus fort évite le conflit" était surtout didactique car on pense souvent que pour éviter le conflit il faut être "gentil". En fait, quand on regarde les faits de plus près, il faut bien constater que plus on est gentil avec quelqu'un qui impose ses vues, plus on est écrasé et plus ça finit en conflit lorsque celui qui la joue "gentil" n'en peut plus. En fait, être "gentil" a pour effet de reculer le conflit mais ne l'évite pas. De plus, le "méchant" peut croire à son pouvoir invincible et subir un retour de bâton tellement désagréable qu'il déploiera une forte énergie pour rétablir son pouvoir, alors que si son pouvoir est malmené à chaque petit dépassement de la ligne rouge, il se recentre vu le faible enjeux, et finalement, le conflit devient microscopique. Au final la "force" peut arriver à décourager les tentatives de conflit. Je parle de la force non agressive bien entendu sinon ça tourne forcément au conflit, c'est à dire qu'il faut que la force soit uniquement une "force de stabilisation de soi", il ne faut surtout qu'elle soit une force de "déstabilisation de l'autre". Cette idée n'est pas uniquement valable dans le couple, elle est valable partout, y compris dans la défense entre états ou dans la police (on parle de "force de dissuasion") . Pour reprendre ton analogie avec le libéralisme, en tant que consommateur, si on arrives à résister aux chimères, le libéralisme ne pourra pas y faire grand chose, on le voit très bien avec le développement du bio, des circuits directs, etc. En fait, le libéralisme n'est pas "fort" par contre il exploite "toutes les faiblesses" et ce n'est pas du tout la même chose. Notre force peut diriger le libéralisme.

faire l'éloge d'un virilisme décomplexé

Pour le virilisme décomplexé, si on considère qu'une femme peut être virile, alors oui, ce virilisme est décomplexé, mais je trouve le mot insidieux. Car la solution que je donnais peut évidemment être appliquée par une femme, et pour tout dire, cette idée m'a été expliquée par une femme. Ce fût une révélation.

, de la négation de l'autre, d'un refus de mise en jeu…

Hum, il ne s'agit pas de la négation de l'autre mais effectivement du refus de "mettre en jeu".
Soit on considère qu'on peut éventuellement changer, faire des concessions et dans ce cas on peut négocier. Soit on considère qu'on ne peut pas changer et dans ce cas, le fait de laisser les autres croire qu'ils peuvent y faire quelque chose est une perte de temps et même un mensonge par ommission.

A noter que je parle des autres et non pas de l'autre car il n'y a pas qu'un seul "autre" puisqu'il s'agit de polyamour.

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artichaut

le jeudi 22 mars 2018 à 00h08

PolyÉric
Pour le virilisme décomplexé, si on considère qu'une femme peut être virile, alors oui, ce virilisme est décomplexé, mais je trouve le mot insidieux. Car la solution que je donnais peut évidemment être appliquée par une femme, et pour tout dire, cette idée m'a été expliquée par une femme.

Euh non, quand je parle de virilisme, c'est à propos de mec cis, bien sûr.
Je présume que tu es un mec, tu t'adresse et conseille un mec, tu contextualise a la mode hétéro, et tu énonce comme solution "être LE plus fort". Avoue que tu ne donne pas beaucoup de billes, pour imaginer que tu parle aussi de femmes.
Cette solution utilisée par une femme pourrait être discutable, mais ne serait pas du virilisme, tout au plus une manière d'utiliser "les armes de l'ennemi" (ou de l'oppresseur, si dans l'expression, "ennemi" te semble trop fort).
Et un outil, quel qu'il soit n'a pas la même signification, ni la même valeur éthique, selon qu'il est utilisée par le dominant ou le dominé.

PolyÉric
En fait, être "gentil" a pour effet de reculer le conflit mais ne l'évite pas. De plus, le "méchant" (…)

C'est étonnant (et révélateur je trouve) comment tu présuppose ou énonce que la personne qui visibilise ou porte le conflit est méchante, et la personne qui faire reculer le conflit est gentille.
Comme qui dirait : la CNV au profit du plus fort…

PolyÉric
Soit on considère qu'on peut éventuellement changer, faire des concessions et dans ce cas on peut négocier. Soit on considère qu'on ne peut pas changer (…)

Oui c'est là, je pense qu'est notre désaccord de fond (au delà de l'aspect sexiste ou viriliste de ta proposition), ça me semble une manière de se considérer comme taillé dans le béton, et refusant toute "concessions".

Il est clair, que si on n'est prêt à faire aucune "concessions" il vaut mieux jouer franc-jeu plutôt que de louvoyer.

Bon perso cette posture me semble un peu trop monolithique, et ni très poly (au sens consensuel), ni très amour (au sens empathique).

Mais bon, on est pas obligé d'être d'accord, hein.

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bonheur

le jeudi 22 mars 2018 à 09h53

Qu'est-ce qu'un conflit ? La notion de gentil et de méchant ? La virilité ? Le sexisme ? Dominant/dominé ? Des mots qui n'ont rien à voir avec aimer et s'engager dans une relation (quelqu'en soit le type). A mon sens en tout cas

Je crois que je suis plus dérangée par le mot "changer"... en place du mot "évoluer"...

Si l'on désire donner un vocabulaire intéressant à discret, il faut tenter de le faire bien. Alors je me permet ce petit post

En matière de vocabulaire, je conseille le petit livre : "le décodeur des émotions - développez votre intelligence émotionnelle" de Yves Alexandre Thalmann. Cet auteur a écrit également d'autres livres liés directement ou indirectement au polyamour.

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discret

le jeudi 22 mars 2018 à 18h31

artichaut
Ah ben vouloir rester célibataire, et en utilisant ce mot, je comprends mieux pourquoi aucune ne reste ! Ça donne l'impression d'être inconsidérée et ça peut être ressentis comme une négation de la relation.

Ça fait plusieurs fois que je lis des choses de se genre... j'ai du mal m'exprimer ou écrire ça quelque part! Je RE-précise donc que : aucune de ces filles ne veux se séparer de moi, c'est juste moi qui veux que ça aille encore mieux et éviter qu'elles soient triste de m'aimer. En gros souvent les 6 premiers mois pas de disputes pas de conflits mais passé cette période on va dire que ça commence , et je déteste le conflit je trouve ça inutile! il est si simple de parler.

Siestacorta
Ca arrive souvent que des gens fassent cette petite faute spécifique sur mon pseudo. Tu saurais m'expliquer comment elle t'es arrivée sous les doigts ?

(on m'a proposé une hypothèse l'autre jour, mais ça m'intéresse toujours de vérifier)

J'ai juste fais un copier collé de ton dernier texte et en effaçant j'ai du laisser "LE" compris dans LE mercredi ....... (rien de mal attentionné :)

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Siestacorta

le jeudi 22 mars 2018 à 18h42

discret

J'ai juste fais un copier collé de ton dernier texte et en effaçant j'ai du laisser "LE" compris dans LE mercredi ....... (rien de mal attentionné :)

Nan mais j'y voyais pas de mauvaise intention. Comme on me fait le coup souvent, mais que d'autres pseudos se voient pas ajouter si souvent le LE de copicollage débordant, je tente de voir ce qui se passe mécaniquement... Merci pour le feedback !

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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bonheur

le jeudi 22 mars 2018 à 19h15

discret
.... En gros souvent les 6 premiers mois pas de disputes pas de conflits mais passé cette période on va dire que ça commence , et je déteste le conflit je trouve ça inutile! il est si simple de parler.

Que mettre derrière le terme conflit ? La divergence d'opinion ! Alors nous sommes par définition tous en conflit les uns avec les autres.

Après on peut tous prendre conscience d'un comportement inefficace. Le polyamour peut y aider. Pour moi, de part mon vécu, j'ai été obligé de prendre en pleine face mon sale caractère et mes colères (portes qui claquent, mutisme persistant, etc) de la part de mon mari et de mon amoureux de l'époque pour me dire que si les deux me faisaient le même type de remarques (que heureusement je n'est finalement pas pris comme des reproches), c'est qu'il y avait une partie de moi qui clochait.

Aussi, tu dis "il est si simple de parler". Là je dis oui mais non, pas nécessairement. C'est ne pas tenir compte du vecteur de communication propre à chaque personne. A chaque fois que j'ai dû annoncer des choses qui allaient bouleverser notre univers, comme l'entrée dans mon coeur ET dans ma vie d'une nouvelle personne, le verbal m'est tout simplement impossible. Ce n'est pas faute d'avoir essayé. Je dois, en avant propos, m'exprimer tout d'abord par écrit (une lettre posée sur son oreiller, un mail, un sms...) et ensuite seulement, nous pouvons envisager du verbal. C'est d'ailleurs un fait qu'aujourd'hui encore mon mari a des difficultés à comprendre. "On vit sous le même toit, tu n'as pas besoin de m'adresser un message"... sauf que si... j'ai besoin de...

C'est curieux comme on se focalise sur le dialogue verbal et que l'on conteste l'écrit (sauf si c'est à distance). Un peu comme s'il y avait une obligation en la matière.

Demander à tes amoureuses quel est leur moyen de communication préféré (l'écrit, le dessin, la vidéo...) et la communication prendra peut être toute l'ampleur nécessaire. Et puis, tu auras fait la démarche, discret, de porter ton attention sur les atouts de tes amoureuses. Egalement, un moyen de ne pas être directement confronté aux larmes de ces dames.

Concernant les larmes. On les fustige à tort. Les larmes sont liées soit à une tristesse soit à un phénomène inexplicable autrement qu'en le nommant "surcharge émotionnelle". Tenir compte des larmes d'autrui ne veut pas dire prendre pour soi, endosser, la teneur de ces larmes. Les larmes n'appartiennent à personne d'autre qu'à la personne dont les yeux perlent. Empathire (ce verbe n'existe pas, tant pis) et endosser ne sont pas synonymes. Prendre pour soi ce qui ne nous appartient pas, consiste à se l'approprier sans demander l'avis du propriétaire : on peut apparenter cela à du "vol". Il en va de même pour la souffrance et les problèmes. Il y a une nuance entre être présent pour une personne en période difficile ET souffrir, voir faire sien ses problèmes.

Je m'explique. Lorsque l'on endosse, on est impliqué et donc concerné. On est donc "affecté" également. Pour assister quelqu'un, il faut être soi en état de le faire.

J'espère être compréhensible et que mes propos ne seront pas mal interprétés.

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Léopoldine (invité)

le jeudi 22 mars 2018 à 23h04

Discret
"Mais si j’étais un simple profiteur alors je serais comblé car aucune de ces filles ne veut jamais me quitter. Hors moi se que je veux c'est juste la voir heureuse et je ne veux plus les voir sombrer à trop aimer."

Ben dis donc, tu dois être un bon plan toi. Mdr

Essaie le polyamour, au mieux tu trouveras ton bonheur, au pire ce sera une expérience enrichissante.

Juste un petit avertissement : je réitère les propos de Bidibidibidi (puissance 3 donc si j'ai bien compris :-) ) parce que ce je les trouve forts judicieux :
"certains non monogames sont mentalement monogames sans l'être dans les faits."

Et comme dit Bonheur : être poly c'est du job.

Tu multiplies les relations donc tu démultiplies les embrouilles. A côté de ça, tu démultiplies aussi les petites et grandes joies qu'apporte ce mode relationnel.

Bonne chance et bon vent !

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bonheur

le vendredi 23 mars 2018 à 09h08

Léopoldine (invité)
Et comme dit Bonheur : être poly c'est du job.

La vie, l'amour... n'est pas un long fleuve tranquille. Le bonheur ne consiste pas à faire la planche et à se laisser dériver. Ca ce sont des périodes d'aboutissements qui de toute façon seront à remettre en question. D'ailleurs, c'est je dirais valable pour mono comme pour poly

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discret

le dimanche 17 juin 2018 à 12h40

bonjour. je reviens parmi vous après quelques mois d'absence , car j'avais pas mal de travail avec mes nouveaux projets....
Depuis trois moi je me suis imposé une période d'abstinence afin de voir comment j'allais me comporter et si ça pouvait éclaircir les choses .

Bilan:
- je me rends compte qu'au final le sexe me manque un peu mais pas autant que les câlins, les attentions et autres.
- dormir seul c'est cool on a de la place dans le lit mais pas de câlin, pas de petit bisou avant de dormir...

Alors je pense mettre un terme à cette expérience et peu être voir les choses d'une autres manière. Au cours de ces mois en parlant de cette abstinences avec les filles j'ai appris pas mal de choses car ça menait à des discussions différentes de l'habituel.
Je vais donc tenter de vivre les événements a fond et me poser un peu moins de questions, laisser le temps de découvrir mes partenaires, et me sortir un peu de ma zone de confort.
Il n'y a pas de courage sans peur et je pense qu'au meme titre il n'y a pas de belles relations sans conflits sans problèmes...
J'aimerais bien trouver une partenaire qui pratique le polyamour et pourquoi pas me faire guider .... seulement dans mon entourage cette pratique est méconnue ou tabou...

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