Polyamour.info

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(France)

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Discussion : France inter

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demeter

le dimanche 14 août 2011 à 05h59

Kerdekel, ça fait plaisir de te lire.<3

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Discussion : France inter

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demeter

le samedi 13 août 2011 à 19h07

Plus une émission sur le libertinage quand même. Je me demande si Marc Menant se rend compte du coté élitiste de ses propos, de la politique que cela sous tend,de la destruction qu'il peut faire subir et plus simplement de l'envie de vomir qu'il peut susciter (en particulier chez moi :) )...

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Discussion : Poly et mono en couple

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demeter

le vendredi 12 août 2011 à 16h09

OhCapitaine

J'ajouterai un petit mot sur les propos d'Antilogus (désolé je ne t'en veux nullement personnellement ;-) ) au sujet de savoir qui doit faire des concession entre le poly et le mono sur son état :
Moi, la différence entre les 2 demandes me parait évidente.
La différence, c'est que ce qui gène le mono, c'est le comportement du poly. Finalement ce qu'il est.
Alors que ce qui dérange le poly, c'est de ne pas être accepté pour ce qu'il est par le mono.
Je vais prendre un parallèle un peu dans le même type.
Imaginez un couple dont l'un des 2 est totalement hétéro et l'autre bisexuel. L'hétéro sait que son partenaire est bisexuel.
Vous trouveriez normal vous que l'hétéro fasse la guerre au bisexuel parce qu'il est bisexuel ? Lui demande de changer ? Finalement de ne plus être lui même ?
Un peu comme si mon amie aimait la couleur Bleu et moi pas. Je le sais et je lui rend la vie impossible parce que cela ne me plait pas... Là, c'est moi qui aurait un léger problème d'acceptation de la différence de l'autre...
Tout cela pour dire que je trouve que pour le polyamoureux, c'est pareil. Si son ou sa partenaire le sait et accepte de faire un bout de chemin avec lui ou elle, c'est bien au mono de s'adapter à son poly qui n'est peut-être pas le prince charmant rêvé mais bien un être réel et aimé.
L'autre choix, mais il faut le faire dès le départ, c'est de ne pas accepter une telle relation si on ne peut respecter la personnalité de l'autre.
Comme on ne s'engage pas dans une relation avec un militaire si on ne souhaite pas déménager tous les 3 ans... Comme on ne s'engage pas avec un partenaire qui ne veut pas d'enfants si on a envie que de cela pour l'avenir... Comme on ne s'engage pas avec un personnage public si on rêve d'une vie pépère loin des autres...
Peut-être m'aurez-vous compris ;-)

Message modifié par son auteur il y a 2 heures.

Oui, tu es militaire, c'est ça ?

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Discussion : Poly et mono en couple

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demeter

le vendredi 12 août 2011 à 12h00

Francoise
....Par contre- et là je suis OK avec Antiloguez, ça va l'étonner :)- ce n'est pas à toui de faire toutes les concessions...

Pourquoi diable cela l'étonnerait-il ? ça m'étonnerait que ça l'étonne...

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Discussion : Le poyamour subi

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demeter

le jeudi 11 août 2011 à 16h52

La raison de mon rejet est plus prosaïque : ça fait grossir. Pas du tout envie de ça. Exceptionnellement, bon, ça pourrait passer. :)

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demeter

le jeudi 11 août 2011 à 14h32

Alterity
En somme Demeter, le sentiment amoureux est-il dépendant, tout ou partie, de l'attente de la confirmation de soi par l'autre ? Excellente question.

Je vois plutôt la question comme :
le sentiment amoureux est-il dépendant, tout ou partie, de l'existence de la confirmation de soi par l'autre ?
La problématique de l'attente de cette confirmation entraine nécessairement une réponse négative, ne serait-ce que du fait que, ce faisant, elle n'aboutit pas à la réciprocité.
En revanche l'acceptation de cette existence me semble plus réelle (existence de cette confirmation, existence de la responsabilité de cette confirmation, mais aussi existence de l'Autre en tant que tel), je ne crois pas à l'autonomie réelle, si ce n'est dans une sublimation, dans un idéal de toute puissance dont la réalité demeure en dernier recours la réalité du lien, du partage, en définitive acceptation d'être un être vivant et humain(c'est une espèce très ancienne :) ) en constante évolution.
Mais sans doute veut-on dire la même chose ?

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Discussion : Le poyamour subi

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demeter

le jeudi 11 août 2011 à 13h03

Alterity
Ce thread étant dans la catégorie "jalousie", je ferais un chti commentaire de cet excellent article de Milena Jesenska : quand on a cessé d'attendre la confirmation de soi de l'autre, la jalousie perd son sens et s'éteint.

Merci Alterity, tu viens de mettre des mots simples sur ce que ce que je cherche à comprendre. La question qui me vient cependant est de savoir si dans ces conditions peut subsister encore véritablement le sentiment amoureux ? Sans doute est ce un mixte des deux qu'il ''faut'' vivre et tendant vers l'autonomie, il restera toujours cette part d'incertitude qui nous pousse vers l'Autre. (que cet Autre soit seul ou plusieurs, je crois de plus en plus la question sans importance, il est multiforme, ami ou amant, compagnon, mari, femme... L'important est la conscience que l'on a qu'il ne nous "appartient" jamais, même si ce désir de possession est présent)

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demeter

le jeudi 11 août 2011 à 11h31

ladys

Pourquoi grincer des dents ? A cause de l'auteur ?
Moi, ça m'a émue, cet extrait.

Ben cela dépend tellement des affects de chacun... Ce qui drôle c'est que pour moi, ici ce qui me fait grincer des dents, c'est le coca et les frites... Improbable... Je suis sérieux, je t'assure. :)

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demeter

le jeudi 11 août 2011 à 10h47

Je me retrouve bien dans tes mots Siestacorta. Il n'y a pas de limite à la personne humaine, à la déraison, si ce n'est peut-être ce qui conduit à la prison ou à l'échafaud selon le pays dans lequel on se trouve... et encore... Mais la limitation est alors de fait, question de survie, de temps de vie.

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demeter

le jeudi 11 août 2011 à 10h30

lam
Ca mériterait bien d'ouvrir un fil sur 'c'est quoi l'amûr pour vous?' ! !

Celui-ci est parti tellement loin de la question de départ (et est en même temps si proche ) que je me permets de répondre à la question tant elle me parait essentielle en effet... Je n'ai pas trouvé pour ma part de définition meilleur que cet extrait d'un livre de Guy Corneau, N'y a-t-il pas d'amour heureux ?
Le contenu, les lieux, les faits, les actions, les comportements des personnages n'ont aucune importance. Les principes qui les sous tendent non plus, juste ce ressenti là, quelque part... Le sens des mots a ses limites, les mots en ont beaucoup moins...

Guy Corneau
Elle

Enfin les vacances ! Compte tenu de vos antécédents avec Lui, ça se déroule plutôt bien. Petite station balnéaire aux Etats-Unis. Réservation à l’aveugle juste avant de partir. Chambre minable au dessus d’un ventilateur bruyant. Nourriture qui laisse à désirer. Tout pour vous irritez. Bizarrement, ça vous rapproche. Il y a quelque chose comme un renouveau amoureux dans l’air. Mais vous parlez trop vite… Le voilà en train de se dévisser la tête pour regarder passer une adolescente qui balade ses seins sur la plage. Vous vous sentez blessée instantanément. Vous allez lui faire une remarque, mais il est tellement drôle avec son air de petit garçon coupable, déjà prêt à jurer qu’il ne regardait pas, que vous pouffez de rire. Non, décidément, il n’en sortira jamais de sa mère.

Lui

Vous étiez en train de courir après elle dans ce parking américain sur de l’asphalte trop chaud avec un Coke et un cornet de frites graisseuses à la main. C’est alors que cette déesse est passée… Wow ! Quels seins ! Ca ne devrait pas être permis. Vous ne vouliez pas regarder, histoire de ne pas blesser Elle. Mais c’est plus fort que vous. Tout à coup, vous sentez vos jambes partir. Non, ce n’est pas possible, Elle s’est rapprochée de vous uniquement pour vous faire un croc-en-jambe et repartir au galop en vous criant à tue-tête : « Je t’aime, mon amour ! Je t’aime, mon amour ! ». C’est bien beau, vous venez quand même de laisser échapper votre cornet ! Pendant quelques secondes, vous sentez une colère immense vous envahir. Elle n’arrêtera donc jamais de vous emmerder. Puis, c’est trop drôle. La situation vous apparaît soudain d’un ridicule consommé. Et là, sur cette asphalte trop chaud, les pieds englués dans les frites et dans le Coke, vous vous sentez transporté par une vague d’émotion si belle, si profonde que vous lui criez à tue-tête : « Je t’aime, mon amour ! Je t’aime » Assez fort pour que la moitié de la plage vous entende. Ce « je t’aime », elle peut bien l’enregistrer sur cassette. Il vient de tellement loin en vous, vous l’attendiez depuis si longtemps. Il vous fait tellement de bien que vous vous mettez à pleurer de joie comme un enfant. Vous la voyez qui sourit à travers vos larmes et Elle vous prend dans ses bras doucement, doucement…

Ça risque de faire grincer des dents, peut-être...

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Discussion : Le poyamour subi

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demeter

le mercredi 10 août 2011 à 11h16

Eclisse
... on semble assister à des velléités de reversement d'une norme, concept fustigé en effet miroir ...

Peut-être parce qu'il devient nécessaire de se déculpabiliser, face à un concept qui devient norme plutôt que moral. Il est sûrement plus vivable de se voir amoral que anormal.

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Discussion : Le poyamour subi

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demeter

le mercredi 10 août 2011 à 10h35

Eclisse
......

… sur l'échelle de l'évolution, les comportements parviennent à se modifier sur des périodes de plusieurs dizaines de milliers d'années et non à la suite de la parution d'un guide touristique soi-disant novateur et pseudo-révolutionnaire !
On assiste ici, à des tentatives d'intellectualisation, des conseils de 'travail sur soi', alors qu'on ne change pas les personnalités.
....

Siestacorta

L'évolution telle que l'a pensé Darwin n'a aucune pertinence pour les choix individuels éthiques, et est plus que contestable comme grille de lecture des faits historiques et culturels. Les théories qui parlent d'un darwinisme social (l'idée que l'homo sapiens ne change pas, donc que la société humaine ne peut pas changer sur le fond) est une affirmation idéologique.
Qui, de plus, vient se coller à la conviction de Eclisse "on ne peut pas changer les gens" et "aller voir des psys oiy même des gens pour se faire conseiller et changer pour aller mieux ça sert à rien" (pas ses termes du tout, mais c'est l'idée). Donc, une sorte de "nature" figée de l'humain et de l'individu, dont les variations ne dépendraient que de conditions.

Il n’y a jamais eu d’époque où l’amour n’ait été autant valorisé, autant considéré comme condition nécessaire, voire suffisante à l’établissement et à la durée d’une relation, au point même qu’il est devenu presque immoral et sous culturel de concevoir une relation basée sur autre chose que l’amour lui-même. De la poésie lyrique de l’antiquité, à l’amour courtois du XII siècle jusqu’au romantisme du XIXe, ces courants littéraires n’étaient réservés qu’à une petite partie de la population, les autres s’adaptant à des conditions matérielles très (trop ?) présentes. Le développement des médias de masse a fait aujourd’hui de l’amour un modèle qui se veut normatif plus que moral, sans pour autant avoir les moyens de définir de manière objective les termes de ce nouvel impératif existenciel.

L’existence même de ce forum n’est possible que du fait de l’évolution effective de cette norme (et de la technologie aussi évidemment) et n’est qu’une composante d’un courant social qui la crée et/mais la réfléchit. Que cela permette un progrès ou simplement une évolution (une révolution sire), force est de constater encore que l’on n’a jamais autant justifié, recherché le lien par et pour l’amour de l’autre, et que jamais ce lien n’a été aussi peu solide. La valorisation de l’amour comme unique ciment de la relation, et par conséquent valorisation du subjectif, impose de fait une espèce de catéchisme du psychologique qui se substitue aux dictats économique et religieux précédents, et induit une philosophie, une idéologie de l’amour qui oublie par ailleurs de cerner les définitions des mots qui la constitue : amour, amitié, bonheur, etc… et incapable également de trouver un accord sur la réalité des sentiments qu’ils recouvrent. Ce que certains appellent amour parce que mélangé à la sexualité du fait d’un affaiblissement de l’importance qui lui est accordée n’est pour d’autres qu’amitié, alors que les seconds verront dans la vision des premiers un renoncement à leur liberté.

Les discussions qui s’ensuivent remettent en cause l’identité des différents intervenants, chacun trouvant dans son modèle une satisfaction, attendant cependant de la norme sociale une reconnaissance de sa légitimité, mais tous cherchant à fuir la lourdeur de la solitude d’exister, mais tous considérant la relation comme un des plus grands bienfaits de l’existence.

En ce sens, on peut alors voir « le travail sur soi » comme la recherche d’une cohérence entre sa propre pensée et l’importance que l’on donne aux valeurs qui la sous-tendent, dans un environnement socio-culturel et économique donné, sans pour autant espérer un changement universel des comportements et de la nature humaine dans tel ou tel sens, ni faire de ses propres convictions un autre modèle normatif qui induirait un impératif de comportements qui de toute manière n’a de sens que dans son contexte.
…..
Pardonnez moi (ou pas) mon verbiage du matin, je crains de m’être laissé emporter…

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Discussion : Le poyamour subi

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demeter

le dimanche 07 août 2011 à 21h43

ciloubabigro
...je souhaite le rendre heureux...

Essayer de rendre heureux quelqu’un qui te fait du mal ne me semble pas un très bon début. Commence par te rendre heureuse toi-même, le rendre heureux en sera peut-être une conséquence,…ou peut-être pas. Dans tous les cas il faudra te le pardonner.

Cela n’exclut pas la possibilité de réfléchir à la nature de la relation et à ce que tu cherches et veux, toi, dans ta relation, mais ne te trompe pas de sujet de réflexion.

Les réflexions sur l’amour ne permettent pas d’aimer, peut-être permettent elles parfois d’aimer de manière différente, manière qui inclut en plus grande part la réalité des moteurs qui tiennent le couple uni…

Le "polyamour" se veut un concept sous tendant une notion de légitimité et de reconnaissance sociale de comportements, discutable, alors que l’amour est un sentiment qui a d’autres réalités que le concept d'amour lui-même. On mélange trop souvent bonheur, amour, sexualité comme une seule et même entité. Ils sont à mon sens liés, mais aucun d'eux n'est la cause des deux autres. Alors polyamour... si tu veux, mais seulement si tu veux....

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Discussion : [Lexique] Du polyamour et des termes du débat (ou le polyamour moins l'amour)

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demeter

le lundi 11 juillet 2011 à 10h18

tattoo
Moi je divise les gens en deux catégoris :
Les chimpanzés : ceux qui veule posséder, les monos et les libertins en font parti.
Et les rares bonobos : ceux qui veule aimer qui ils veulent, nous.

Tu dis ça parce que tu es énervé là, ou tu le penses vraiment ? :)

Les mots n'englobent que partiellement une réalité. Peut-être la solution est de ne pas s'y accrocher, et de ne les utiliser qu'en fonction du contexte et des gens avec qui l'on parle. Personnellement, je ne me reconnais dans aucune communauté de pensée ou bien dans toutes, selon le degré d'appartenance à cette communauté. Ranger les gens dans une catégorie n'est pas un exercice qui me parait souhaitable, hormis pour des facilités de compréhension.

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Discussion : Desemparée

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demeter

le mardi 05 juillet 2011 à 17h25

On a bien souvent envie de parler de droit, de devoir aussi, en essayant tant bien que mal de faire la part des choses entre ce qui est juste ou pas, ce qui est bien ou pas. C’est une croyance assez répandue, peut-être même un besoin de chacun de se référer à quelque chose de « bien », pour se construire, pour justifier sa propre vie, comme si ce « bien » là pouvait être une solution universelle. Je crois que nous sommes en fait pétris de nos émotions, de notre passé, de notre éducation. Il ne sert à rien de vouloir séparer ce que l’ « on » nous aurait inculqué de l’extérieur, « on » nous aurait fait croire, ce « on » qui serait responsable de tous nos maux, de nos interdictions, et qui nous aurait privé de nos droits fondamentaux. Les interdits qui nous constituent sont ce qui nous permet de vivre avec les autres, sûrement, mais aussi ce qui nous permet de nous regarder dans le regard des autres, dans notre propre jugement, et de nous satisfaire de ce que nous sommes. En sortir fait peur, même si c’est pour du « mieux » et il est dangereux de vouloir à tout prix « sauver » les autres et définir pour eux quelque chose dans lequel ils ne peuvent se reconnaître. Le droit de changer, de sortir le soir, d’aimer les autres, qui on veut, bien sûr que chacun l’a, mais attention de ne pas s’en servir comme d’un drapeau pour lequel il faudra prendre les armes. La seule réalité de tes droits, c’est ceux que tu t’autorises à prendre, sans essayer de ressembler à quelque chose de « mieux », sans cause extérieure à défendre. Alors oui, un matin tu te lèves, et tu ressens tout à coup que tu as le droit de rencontrer quelqu’un d’autre, mais ne cherche pas de raison à cela, sinon tu finiras par en trouver, mais il y a peu de chance que ce soient les bonnes. Tu as, par exemple, le droit de cracher par terre dans ta salle à manger, mais essaie de le faire, si tu y parviens, tu vas ressentir comme un malaise (enfin, sauf si tu as l’habitude de le faire, mais c’est une habitude peu courante) et puis tu finiras par y trouver des raisons, probablement pour te débarrasser de ce malaise, pour te respecter à nouveau. Ces supposés droits, qui sont opposés à tes supposés devoirs, ne sont que la manifestation d’un déséquilibre, il n’y a que toi et ton mari qui pouvez en définir les termes, et ils ne sont pas forcément du domaine de la justification, juste la reconnaissance d’un besoin, actuel, qui n’est opposable à rien d’autre que le besoin de l’autre. Les raisons que l’on peut te donner ici ne sont que le reflet de ce que pensent les gens ici, sûrement pas les tiennes. Après, on peut bien sûr en débattre, car l’analyse guérit probablement de tout, sauf de la connerie…

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Discussion : Desemparée

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demeter

le dimanche 03 juillet 2011 à 12h57

Je ne sais pas si cela peut t'aider, mais je l'espère :
à la place de la conjointe de ton autre, je t'aurai pulvérisée dans le cosmos... De la position où je me trouve actuellement, je te trouve magnifique...En réalité, je ne te connais pas... Il n'y a pas de réalité dans les relations, que des histoires personnelles et des circonstances. Mais quand les émotions deviennent envahissantes, il faut les laisser sortir (pas trop non plus, hein, c'est vraiment dangereux, mais un peu, juste de quoi ne pas exploser ) prendre un peu de distance (physiquement) et commencer à réfléchir après.

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Discussion : Desemparée

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demeter

le dimanche 03 juillet 2011 à 12h36

D'accord avec Janis sur tous les points...
Je rajouterai que ce ne sont pas ces relations qui sont importantes, mais ce que chacun va en faire, seul. Personne ne sait vraiment ce que son passé lui réserve.

En terme pratique, il me semble cependant toujours qu'il serait préférable que ta relation avec la conjointe de ton autre cesse, d'une manière ou d'une autre.

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Discussion : Desemparée

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demeter

le samedi 02 juillet 2011 à 19h32

A mon sens, la colère est souvent plus efficace que la fermeté pour rester en contact avec ce que l'on ressent. Et il me semble que les ressentis ne sont pas ici exprimés, mais raisonnés, mais contraints sous des tonnes de raisonnements, d'idéaux et de peurs qui empêchent leur expression, non ?

Si je parle autant ici c'est que cette histoire, par certains cotés, me parle beaucoup. Mais il est parfois dangereux et faux de rapprocher nos histoires et celles des autres.

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Discussion : Desemparée

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demeter

le samedi 02 juillet 2011 à 18h20

Je crois que personne ne peut répondre à ta question sur ce que tu devrais faire. La colère produit parfois des miracles, mais tu ne me donnes pas l'impression de te mettre souvent en colère, si ?

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Discussion : Desemparée

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demeter

le samedi 02 juillet 2011 à 16h43

chouk
oui regarder celui qu'on aime, foncer droit dans le mur m'est impossible, j'ai la sensation d'être égoiste en ne l'aidant pas à retrouver le calme intérieur...

J'insiste avec d'autres mots toujours aussi brutaux : ce qui est égoïste et prétentieux, c'est de prétendre pouvoir l'aider. Elle t'a demandée d'agir sans penser à elle et de vivre librement, c'est également pour pouvoir réagir à ton existence, se mettre en colère, et éventuellement, tout mettre en œuvre pour récupérer ce qui lui appartient, c'est à dire sa vie qui fout le camp, ce à quoi elle croit, avec son compagnon, ou sans lui, elle seule le saura. Si cela t'est "impossible", n'attends pas d'elle qu'elle puisse te rassurer sur quoi que ce soit et essaie de trouver de ton coté pourquoi tu tiens tant à l'aider, au lieu de t'aider toi.

Sans penser à elle... Pourquoi ces mots n'arrivent-ils pas jusqu'à toi ?

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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