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Discussion : Le cœur a ses raisons que la Raison ne connait pas
Discussion : Marre, ras le bol, je ne veux pas choisir !

Romy
le mardi 26 octobre 2010 à 16h28
Ceci dit, ça prend à la base du désir pour la personne aussi... J'aime mon mari, je le trouve beau, j'aime sa peau, son odeur.. (enfin, je vous passe les détails :-)).
C'est sûr que si tu ne supportes plus ton conjoint, que des détails te repoussent, il ne faut pas se forcer non plus. Mais soit attentive: est-ce que c'est vraiment de la répugnance ou si tu compares ce que tu ressens pour ton amoureux à ce que tu ressens pour ton conjoint?
Discussion : Marre, ras le bol, je ne veux pas choisir !

Romy
le mardi 26 octobre 2010 à 16h24
Hum...Moi c'est généralement le contraire qui se produit. Le désir pour mon amoureux rehausse mon désir en général, y compris celui pour mon mari. Peut-être es-tu trop concentrée à te demander si tu éprouves du désir "pour lui" (ton conjoint) au lieu de laisser cours à ton désir en général? Pas certaine de bien expliquer... Disons que moi je suis habituée à fantasmer lorsque je suis avec mon mari, c'est un dialogue entre mes fantasmes, lui et moi, même si lui en n'a pas vraiment conscience...Car je crois que c'est la même chose pour mon conjoint: il doit avoir ses fantasmes pendant que nous sommes ensemble. Je crois que c'est la solidité (et donc la légerté) de la relation qui permet ça.
Si tu as trop d'attentes par rapport à ton conjoint en tant qu'"objet de désir", tu négliges le désir lui-même. Ça te tracasse peut-être, car j'imagine qu'avec ton amoureux, vous en êtes encore à la passion et donc, ton amoureux est ton objet de désir... Mais ça aussi ça passera...
Discussion : Le cœur a ses raisons que la Raison ne connait pas

Romy
le mardi 26 octobre 2010 à 16h13
En fait, je n'ai aucun problème avec la spiritualité. La seule chose qui m'embête, c'est lorsque cette spiritualité est commune, avec des préceptes, et ne tolère pas la contradiction. La vraie contadiction j'entends. Une spiritualité qui accepte les contradictions, on ne peut pas la contredire...et ça m'énerve. Je veux réfléchir par moi même. Et surtout au niveau de la sexualité, je veux laisser parler mon inconscient, je n'aime donc pas que l'on m'impose un modèle (comme un Boudha à l'entrée d'un club échangiste).
Et la spiritualité, je crois, a généralement pour objet de vivre mieux. Alors que parfois, j'ai envie de souffrir, de me faire violence. Comme dit Renaud (je me répète): la souffrance, c'est très rassurant, ça n'arrive qu'aux vivants!
L'humour est la seule vertue.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : C'est compliqué d'aimer....

Romy
le dimanche 24 octobre 2010 à 18h12
Françoise, pour rectifier...ce n'est pas moi qui a dit ça: Rosalie: c'est vrai ce que dit francoise l'amour ca fait souffrir, même si c'est un besoin vital dans la vie... car être aimer, c'est être reconnu....
C'est Madeline.... (voir la page 2)
Je n'ai jamais dit ça et je ne suis pas d'accord non plus...
Rosalie n'aime pas l'amour qui fait souffrir :-)
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : C'est compliqué d'aimer....

Romy
le vendredi 22 octobre 2010 à 20h11
Une fois, après une remise en forme de quelques mois et un peu de soleil, j'ai revu un vieil ami qui m'a dit: mais t'es en pleine forme! Je parie que ton mari ne sent plus le besoin de se trouver une fille...
J'aurais pu le prendre très mal, mais j'ai préféré en rire pour lui faire réaliser que son compliment était tombé à l'eau et qu'il avait fait une gaffe, je ne me suis pas empêchée de lui dire: alors comme ça pour toi avant mon mari allait voir ailleurs parce que j'étais moche?
Discussion : C'est compliqué d'aimer....

Romy
le vendredi 22 octobre 2010 à 19h33
Je passe la serpillère.
Les autres réactions que j'ai de gens par ailleurs libertaires, lorsqu'ils apprennent que mon mari et moi vivons d'autres amours tournent autour de l'idée que ce serait lui qui m'aurait 'imposé' ça, son idée etc...que moi je le fais aussi, mais que ce n'est pas mon premier choix, qu'idéalement, je voudrais qu'il n'aime que moi...
Puis on me dit: "une belle fille comme toi, c'est étrange qu'il veuille aller voir ailleurs." Drôles d'idées.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : C'est compliqué d'aimer....

Romy
le vendredi 22 octobre 2010 à 02h46
Un jour, je parlais des relations hommes-femmes avec un homme qui fait des affaires avec mon mari (ouais, bon, la conversation avait dérapée un peu :-)), en insistant pas trop, mais en le flattant dans le bon sens, il m'a avoué fièrement qu'il avait déjà eu des maîtresses en bombant le torse. Puis je me suis mise à parler d'amours pluriels, de le faire avec honnêteté, etc. Je lui ai dit par contre, que le problème de l'honnêteté, c'est qu'après, sa femme pourrait avoir envie de faire pareil :-) Mais là, il n'était pas d'accord: les femmes amoureuses ne peuvent pas aimer un autre homme. Ma femme ne pourrait jamais! Alors, pour ne pas lui parler de moi directement (je sais que mon mari n'aimait déjà pas que je discute de ça avec son client :-)) J'ai parlé de toi Françoise et de ton livre. Puis il en a conclut, bien évidemment, que tu n'en aimais aucun. "Je te garantis", qu'il me dit, "elle n'aime aucun de ces hommes!" Ça me faisait rire tellement il pouvait être con (mais pas de sa faute, il était quand même sympa, c'était de bonne guerre). Puis, pour conclure, la totale: "c'est dangereux une femme qui lit" :-)
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Discussion : C'est compliqué d'aimer....
Discussion : C'est compliqué d'aimer....

Romy
le jeudi 21 octobre 2010 à 22h33
désolée les filles...mais moi j'aime quand même recevoir des preuves d'amour ou des preuves que la personne est heureuse que je l'aime. C'est en grande partie ce qui fait du bien. J'ai plein d'amour à donner...et je préfère en donner à ceux que ça intéresse d'en recevoir. C'est gratuit, mais si ça ne t'intéresse pas, j'en donne à d'autre que ça intéresse.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : C'est compliqué d'aimer....

Romy
le jeudi 21 octobre 2010 à 15h14
Drya, je te rejoins là dessus... Je comprends bien la différence entre la passion initiale et l'amour. Lorsque je vis une relation passionnée (il y en a eu peu, mais tellement chéries), ce n'est pas le manque qui me rend dépendante et qui prend toutes mes pensées, c'est au contraire l'effet euphorisant et accaparant de la relation. Une douce dépendance, comme une dépendance à l'air! En "amour", cet effet n'est plus tout à fait là, c'est plus serein. Mais même dans la passion, la personne ne me manque pas, elle est trop avec moi dans mes pensées, de manière positive, elle m'accompagne. La joie à l'état pur. Accaparant, mais positivement accaparant. J'ai remarqué que je suis plus efficace dans mes tâches, plus détachée, plus optimiste, j'ose davantage, même avec mon mari, je deviens plus "amoureuse". Comme une drogue quoi, cocaine, je sais pas... Je ne vois rien de vraiment négatif à vivre une passion. Si l'être sujet de ma passion venait à s'éloigner pour des motifs étrangers à notre relation, je ne crois pas qu'il me manquerait, puisque le sentiment partagé serait encore là, et l'espoir de se revoir aussi. Puis on pourrait toujours s'écrire etc. Donc son "absence" physique a peu d'importance. Même chose en amour. Par exemple, avec mon mari, ses absences de la maison (ou les miennes) ne me pèsent pas, parce qu'il y a de l'amour, et le "manque" est beau, j'ai hâte de le revoir, mais je suis sereine.
Ce qui me procure un sentiment de manque, c'est de savoir qu'une belle relation est terminée. Ne pas être en mesure justement de savoir si la personne que tu aimes va bien, si elle est heureuse, ne pas être en mesure de partager cette intimité (avec ou sans présence, au moins par l'esprit...). Vouloir du bien à quelqu'un, aimer que celui-ci nous fasse du bien, ça prend une relation quelconque. Ici, je ne parle pas d'un amour unilatéral qui ne peut déboucher sur une relation. Je parle d'un amour partagé, mais qui doit s'arrêter et qui n'a aucun espoir de se concrétiser en parole, en gestes. Ou si, un minime espoir douteux, juste assez pour que le manque soit inversement proportionnel et que je me morfonds avec ma margerite (il m'aime, pas du tout, à la folie...) Je préférerais pas d'espoir du tout.
Et ce manque occupe toute la place et rend mélancolique, triste. Contrairement à la passion, ça m'enlève de l'energie pour le reste. Je ne pense qu'à ça, essayer de comprendre, essayer de me faire une raison. En quelque sorte, c'est une dépendance, parce que je ne peux chasser mes pensées, et elles m'empêchent de faire autre chose, elles ne m'accompagnent pas, elles me font réfléchir et "chercher une solution". Alors que de simples mots me disant qu'il est toujours là (dans le sens qu'il ne m'est pas devenu étranger) m'appaiseraient.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : C'est compliqué d'aimer....
Discussion : C'est compliqué d'aimer....

Romy
le mercredi 20 octobre 2010 à 21h21
C'est quoi pour toi Gin?
En fait, ce que dit madeline, je m'y retrouve. Sauf que justement, je trouve ça simple.
L'amour, c'est évident, donc simple. Ça va de soi.
Discussion : Quand il est malheureux avec une de ses amoureuses

Romy
le mardi 19 octobre 2010 à 20h12
Je ne sais pas Drya...
Je sais que c'est le cas de beaucoup de femmes, qui n'aiment pas le sexe (ou n'ont pas appris à l'aimer, je ne sais pas) et qui font l'amour avec leur mari parce qu'il faut bien faire l'amour.
Je ne sais pas trop quoi en penser. Je sais juste que ce n'est pas pour moi.
Mais dans son cas, la raison principale est de sauver les apparences. D'abord, à l'entendre, elle n'y prend aucun plaisir. J'imagine bien, puisqu'il me dit que pour lui c'est comme de faire l'amour à une morte. S'il lui fait l'amour comme à un cadavre, ça m'étonnerait qu'elle prenne son pied. C'est horrible ce que je dis là. Mais c'est bien ce qu'il a dit, et je ne crois pas qu'il soit le seul à penser ainsi malheureusement.
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.

Romy
le mardi 19 octobre 2010 à 19h30
Vous avez peut-être raison. J'ai sauté trop vite aux conclusions. Chacun finalement tire sur son côté de la couverture. De toute façon, ce sont des choses qui se règlent en privé. Avec mes fichues réflexions et généralisations, je suis vite sur la gachette pour juger les gens. Je m'en excuse auprès d'elles, même si je ne crois pas qu'elles nous lisent...encore :-)
Discussion : Quand il est malheureux avec une de ses amoureuses

Romy
le mardi 19 octobre 2010 à 19h24
Plus que de ne pas blesser l'autre, je crois que c'est de ne pas avoir envie de perdre du temps précieux avec des choses qui ne sont pas importantes. Pas dans le sens de futile, mais dans le sens où ça n'a pas de signification particulière, ça ne change rien entre lui et moi.
Ne pas vouloir blesser l'autre, c'est une réaction un peu "paternaliste". Je crois que trop de gens s'autorisent de cette excuse pour éviter de parler et d'échanger. Si l'autre nous demande spécifiquement de raconter et qu'on sait que ça va la blesser, je préfère garder le silence. Qui ne dit mot conscent, ainsi, on fait comprendre que oui, il s'est passé quelque chose, mais que non, je ne raconterai pas les détails qui blessent inutilement. Le génie du silence.
Une petite histoire. J'ai rencontré un homme récemment qui a des maîtresses mais qui n'en parle pas à sa femme, parce qu'il considère qu'elle serait blessée et n'accepterait pas. Bon. situation assez classique qui ne me choque pas tant que ça. Je trouve seulement dommage que leur relation ne soit pas assez forte pour qu'il puisse en discuter, mais bon, rien n'est parfait. Ici, je considère que le type est honnête envers lui même, même s'il ne dit pas son honnêteté à sa femme.... Par contre, lorsqu'il me dit qu'il se force pour faire l'amour à sa femme une fois par semaine pour qu'elle n'ait pas de soupçon, même s'il n'a plus de désir pour elle, ça, ça me tue. C'est ici qu'il n'est plus honnête avec lui-même. Il fait des choses contre son gré, il ne se respecte pas, et il ne respecte certainement pas sa femme.
Discussion : Quand il est malheureux avec une de ses amoureuses

Romy
le mardi 19 octobre 2010 à 19h01
Moi j'aime bien quand on sait que l'autre sait qu'on sait. Et que personne n'a a le dire.
Non sincèrement, sans honnêteté envers soi-même, il ne peut y avoir honnêteté envers les autres. Et l'honnêteté envers soi-même, ce n'est pas une question de petits mesonges. On peut être honnête et mentir, jouer. Honnête dans le jeu.
C'est vrai que ce n'est pas toujours facile de savoir si on est honnête avec soi-même si on présuppose qu'il n'y a qu'une seule façon de faire et qu'il faut la découvrir. Alors là, la pression est grande et on se morfond. Mais si on considère que l'honnêteté, c'est d'accepter que la vie est un jeu et qu'il faut prendre des risques, en se fiant à son jugement, à son intuition, bien je trouve qu'on vit mieux.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Il faudrait pas faire de complexe... de supériorité.

Romy
le lundi 18 octobre 2010 à 20h50
Je comprends tout ça. Comme je comprends que l'on puisse vouloir quitter son conjoint parce qu'il nous a été infidèle. En fait, je comprends que les gens peuvent agir ainsi, je ne cherche pas de raisons, elles sont bien connues. Mais je trouve ça infiniment triste. Si on veut mettre ça comme ça, dans cette histoire, j'ai beaucoup plus de sympathie pour l'homme que pour la femme. Je trouve la trahison de ne pas aller le serrer dans ses bras plus grave que la trahison de ne pas avoir dit qu'il vivait une autre relation amoureuse.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Découverte?

Romy
le lundi 18 octobre 2010 à 02h17
Je crois que la situation peut-être différente pour un couple qui était mono et qui devient polyamoureux, comme c'est le cas chez moi. Les habitudes se modifient peu à peu, mais pas d'un coup sec. Je comprends ceux qui ne sont pas en couple de ne pas se sentir obligés de donner des nouvelles à tous leurs amoureux. Mais lorsqu'on vit en couple, on peut ressentir le désir de conserver certains réflexes reliés à la notion de couple traditionnel.
Discussion : Découverte?

Romy
le dimanche 17 octobre 2010 à 22h45
Verdad, peut-être as-tu déjà parlé avec ta copine depuis.
Mais je voulais te dire que je te comprends. En fait, le msm n'est pas en cause. Peut-être que déjà au départ tu te sentais triste, jaloux, fébrile en tout cas. Dans ce contexte, un petit rien peut faire basculer l'humeur complètement. J'ai souvent fait des crises, du genre appeler mon mari sur son cell à répétition et rager parce qu'il était fermé. Je ne considère pas que j'avais tort, même si en réalité, c'est à moi que je faisais plus de mal. Mais c'était ma façon de réagir. Je suis un peu tragédienne... L'important pour moi est de savoir si l'autre fait ça pour se débarasser de moi, et qu'il ne respecte pas ma souffrance et ma façon de la gérer, ou si c'est simplement qu'il a une autre façon de faire et que sa façon de faire n'a pas nécessairement les mêmes significations pour lui que pour moi (par exemple, s'il n'a pas pensé à appeler ou n'avait pas envie).
hum...je suis compliquée là...