C'est compliqué d'aimer....
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(compte clôturé)
le mercredi 20 octobre 2010 à 20h49
Que c’est compliqué l’amour
Ce n’est pas l’amour qui est compliqué, c’est l’idée que les humains, s’en font qui rend la chose si ardue! Car enfin, qu’est ce qu’aimer?
Aimer c’est ressentir quelque chose de très fort pour quelqu’un, avoir besoin de le sentir, le toucher, l’embrasser, le désirer.
C’est aussi partager des moments en parfait accord, sans un mot, juste l’union de deux âmes qui vibre au même tempo.
C’est une complicité, des fous rires, de la bonne humeur, un sourire qui étire nos lèvres à la pensée de l’autre.
C’est une envie d’éternité pour ne pas rompre ce miracle de la rencontre
C’est l’épaule et les bras accueillants, réconfortants.
C’est le regard dans lequel on se sent unique
C’est le bonheur de vivre l’instant présent avec, en toile de fond, la crainte du lendemain......
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Gin
le mercredi 20 octobre 2010 à 21h16
oh ben... dit comme ça c'est bien compliqué pour moi !
c'est peut-être ça qui est compliqué dans les relations d'amour, c'est qu'on n'a pas tous la même vision de ce que c'est qu'aimer...
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Gin
le mercredi 20 octobre 2010 à 21h20
madeline59
Car enfin, qu’est ce qu’aimer ?
pour moi, c'est assez proche de respirer.
certes, ma réponse est un peu légère, mais ta question est compliquée ;)
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Romy
le mercredi 20 octobre 2010 à 21h21
C'est quoi pour toi Gin?
En fait, ce que dit madeline, je m'y retrouve. Sauf que justement, je trouve ça simple.
L'amour, c'est évident, donc simple. Ça va de soi.
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capucine (invité)
le mercredi 20 octobre 2010 à 22h31
la complexité de l amour n existe que si on la crée nous meme;
Ca se vit tout simplement
Ca se ressent ca ne s explique pas.
Ca dure une heure ou toute une vie
C' est miltiple ou unique,
Mais c est simple,si simple.
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Drya
le jeudi 21 octobre 2010 à 08h28
C'est aussi une drogue forte qui rend incroyablement heureux mais aussi terriblement dépendant.
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Goffio
le jeudi 21 octobre 2010 à 09h45
Drya
C'est aussi une drogue forte qui rend incroyablement heureux mais aussi terriblement dépendant.
L'amour : c'est l'énergie essentielle de la vie. Alors évidemment on en est dépendant, sinon on déperit : c'est une logique de fonctionnement de la vie, de fonctionnement spirituel.
Mais à parler de drogue : on fait intervenir un malade, dans cette réalité. Comme le coléreux, ou celui qui tente d'imposer sa vision de l'amour : dans la captation de son essence, et ne donnant plus la sienne véritablement, que sous condition de dépendance... A lui-même, ou son ego, ou sa maladie.
Je trouve que ta phrase Drya : démontre que tu serais soumise en amour, malgré toi-même, ta véritable liberté et ton libre-arbitre... Tu ne te sous-estimerais pas un peu ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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Drya
le jeudi 21 octobre 2010 à 10h53
Mais non, je suis lucide, et être dépendant n'est pas une tare, c'est un fait.
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Goffio
le jeudi 21 octobre 2010 à 11h26
Question de référentiel ou de degré de conscience, en amour comme dans la vie...
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(compte clôturé)
le jeudi 21 octobre 2010 à 11h31
Dépendance? Ah non, je m'insurge! La passion romantique et hormonale rend dépendant, c'est une donnée biologique, mais lorsque cela devient de l'amour, la dépendance n'a plus rien à voir dans l'amour. On peut être dépendant parce qu'on n'aime pas être seul, parce qu'on n'a pas confiance en soi, mais ce n'est pas parce qu'on aime qu'on est dépendant... L'amour, en tout cas pour moi, c'est l'intimité qui se crée avec un ou une autre (ou plusieurs) personnes, qui fait qu'on est heureux qu'ils ou elles existent, heureux de les voir heureux, qu'on leur veut du bien et qu'ils ou elles nous font du bien. Mais cela n'exclut aucunement d'être bien et heureux lorsqu'ils sont éloignés. On les aime, on n'en a pas besoin:
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Drya
le jeudi 21 octobre 2010 à 12h57
Je ne dis pas que l'amour ce n'est pas aussi ça, ni qu'on ne peut pas aimer quelqu'un d'absent, l'amour reste présent de toute façon. Je ne crois pas être une sale égoïste possessive parce que quelqu'un me manque. Il me manque parce que je l'aime, parce que j'aime sa présence. S'il m'était indifférent il ne me manquerait pas. Oui, j'ai besoin d'être connectée aux personnes que j'aime, même si je sais aussi vivre sans eux, mais la vie me semblerait bien fade si je devais vivre en l'absence de tous ceux que j'aime.
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Goffio
le jeudi 21 octobre 2010 à 13h49
Francoise
On les aime, on n'en a pas besoin
Merci Françoise !
(+)
Question fondamentale de liberté personnelle...
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Romy
le jeudi 21 octobre 2010 à 15h14
Drya, je te rejoins là dessus... Je comprends bien la différence entre la passion initiale et l'amour. Lorsque je vis une relation passionnée (il y en a eu peu, mais tellement chéries), ce n'est pas le manque qui me rend dépendante et qui prend toutes mes pensées, c'est au contraire l'effet euphorisant et accaparant de la relation. Une douce dépendance, comme une dépendance à l'air! En "amour", cet effet n'est plus tout à fait là, c'est plus serein. Mais même dans la passion, la personne ne me manque pas, elle est trop avec moi dans mes pensées, de manière positive, elle m'accompagne. La joie à l'état pur. Accaparant, mais positivement accaparant. J'ai remarqué que je suis plus efficace dans mes tâches, plus détachée, plus optimiste, j'ose davantage, même avec mon mari, je deviens plus "amoureuse". Comme une drogue quoi, cocaine, je sais pas... Je ne vois rien de vraiment négatif à vivre une passion. Si l'être sujet de ma passion venait à s'éloigner pour des motifs étrangers à notre relation, je ne crois pas qu'il me manquerait, puisque le sentiment partagé serait encore là, et l'espoir de se revoir aussi. Puis on pourrait toujours s'écrire etc. Donc son "absence" physique a peu d'importance. Même chose en amour. Par exemple, avec mon mari, ses absences de la maison (ou les miennes) ne me pèsent pas, parce qu'il y a de l'amour, et le "manque" est beau, j'ai hâte de le revoir, mais je suis sereine.
Ce qui me procure un sentiment de manque, c'est de savoir qu'une belle relation est terminée. Ne pas être en mesure justement de savoir si la personne que tu aimes va bien, si elle est heureuse, ne pas être en mesure de partager cette intimité (avec ou sans présence, au moins par l'esprit...). Vouloir du bien à quelqu'un, aimer que celui-ci nous fasse du bien, ça prend une relation quelconque. Ici, je ne parle pas d'un amour unilatéral qui ne peut déboucher sur une relation. Je parle d'un amour partagé, mais qui doit s'arrêter et qui n'a aucun espoir de se concrétiser en parole, en gestes. Ou si, un minime espoir douteux, juste assez pour que le manque soit inversement proportionnel et que je me morfonds avec ma margerite (il m'aime, pas du tout, à la folie...) Je préférerais pas d'espoir du tout.
Et ce manque occupe toute la place et rend mélancolique, triste. Contrairement à la passion, ça m'enlève de l'energie pour le reste. Je ne pense qu'à ça, essayer de comprendre, essayer de me faire une raison. En quelque sorte, c'est une dépendance, parce que je ne peux chasser mes pensées, et elles m'empêchent de faire autre chose, elles ne m'accompagnent pas, elles me font réfléchir et "chercher une solution". Alors que de simples mots me disant qu'il est toujours là (dans le sens qu'il ne m'est pas devenu étranger) m'appaiseraient.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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Gin
le jeudi 21 octobre 2010 à 21h52
madeline59
Car enfin, qu’est ce qu’aimer ?
aimer c'est émettre une lumière pour un objet d'amour, et illuminer autour en même temps - sans faire gaffe...
aimer c'est donner
attendre c'est manquer... c'est pas aimer.
c'est espérer que l'autre nous aime, et donc nous donne de l'amour pour combler nos manques, mais ce n'est pas aimer.
aimer c'est gratuit (je peux en dire de ces banalités, hein !)
on n'attend rien en retour (même si bien souvent on reçoit quand même, mais c'est alors une conséquence bien-heureuse et non un mal-heureux objectif)
aimer c'est être en confiance et être reconnaissant...
quand on aime comme ça, peut importe ce que fait l'autre, celui qu'on aime, il peut allez danser en boite toute la nuit, partir à l'autre bout du monde, il peut même mourir, l'amour qu'on émet pour lui demeure.
aimer c'est ressentir une connexion avec quelque chose de plus grand que nous, quelque chose comme le grand tout...
aimer ça passe souvent par un objet humain du sexe opposé, ou pas, mais ça peut passer par n'importe quoi d'autre... aimer n'est pas forcément sexuel...
.........
m'enfin quand c'est sexuel c'est bien aussi !
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Romy
le jeudi 21 octobre 2010 à 22h33
désolée les filles...mais moi j'aime quand même recevoir des preuves d'amour ou des preuves que la personne est heureuse que je l'aime. C'est en grande partie ce qui fait du bien. J'ai plein d'amour à donner...et je préfère en donner à ceux que ça intéresse d'en recevoir. C'est gratuit, mais si ça ne t'intéresse pas, j'en donne à d'autre que ça intéresse.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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Gin
le jeudi 21 octobre 2010 à 22h52
mais je crois que personne ne dira que ce n'est pas agréable d'être aimé aussi...
c'est juste que ce n'est pas la même chose, et que la question était "qu'est-ce qu'aimer ?"
et quand je dis c'est agréable d'être aimée, pour moi ça veut dire être aimée et avoir la place d'aimer en retour éventuellement, mais pas être pressurisée pour aimer obligatoirement en retour ou aimer d'une certaine façon précise...
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(compte clôturé)
le vendredi 22 octobre 2010 à 00h32
Je reviens pà l'instant d'un dîner-causerie où bien évidemment j'ai dû parler des amours plurielles. A des gens qui ne connaissaient pas du tout le sujet. Première constatation: à force de venir sur ce site, on a l'impression que le pluri-amour progresse fort, mais on est loin du compte, ça reste très marginal, et iconoclaste pour beaucoup! Deuxième constatation: absolument incrédules sur le fait qu'on puisse aimer plusieurs personnes, les personnes présentes en concluaient que ce n'était pas de l'amour. En gros, vivre avec une personne depuis 35 ans, avoir des enfants avec, aimer partager plein de choses (mais pas tout), être heureux qu'il soit heureux, le désirer, rire et discuter avec.... non, ce n'est pas de l'amour, c'est juste des amis qui font aussi du sexe. Et les amoureux qui partagent mon existence depuis pour la plupart plus de dix ans, idem;. Parce que pour les participants (qui ont connu plusieurs échecs amoureux) l'amour joyeux, qui ne fait pas mal, ce n'est pas de l'amour. Pour eux, seule la passion et son cortège de jalousies et de drames est de l'amour. Dingue, non?
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Romy
le vendredi 22 octobre 2010 à 02h46
Un jour, je parlais des relations hommes-femmes avec un homme qui fait des affaires avec mon mari (ouais, bon, la conversation avait dérapée un peu :-)), en insistant pas trop, mais en le flattant dans le bon sens, il m'a avoué fièrement qu'il avait déjà eu des maîtresses en bombant le torse. Puis je me suis mise à parler d'amours pluriels, de le faire avec honnêteté, etc. Je lui ai dit par contre, que le problème de l'honnêteté, c'est qu'après, sa femme pourrait avoir envie de faire pareil :-) Mais là, il n'était pas d'accord: les femmes amoureuses ne peuvent pas aimer un autre homme. Ma femme ne pourrait jamais! Alors, pour ne pas lui parler de moi directement (je sais que mon mari n'aimait déjà pas que je discute de ça avec son client :-)) J'ai parlé de toi Françoise et de ton livre. Puis il en a conclut, bien évidemment, que tu n'en aimais aucun. "Je te garantis", qu'il me dit, "elle n'aime aucun de ces hommes!" Ça me faisait rire tellement il pouvait être con (mais pas de sa faute, il était quand même sympa, c'était de bonne guerre). Puis, pour conclure, la totale: "c'est dangereux une femme qui lit" :-)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.