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Discussion : Salope ethique, enfin ! (et pour de vrai)

zina
le jeudi 07 février 2013 à 12h46
pauline : tu as eu une suite avec l'auteure (ou les auteures) pour leur dire que le bouquin est toujours pas sorti?
Discussion : La compétition

zina
le dimanche 20 janvier 2013 à 21h19
Bonjour Pauline,
Ce que tu racontes me touche, peut être parce que je suis moi même en relation avec une amoureuse qui a aussi un rythme de vie différent du mien.
Comme tu le dis, ça dépasse un peu le cadre du polyamour, même si le polyamour me semble y occuper une place.
Tout d'abord, permets moi une question : as tu pu avoir de l'aide quand à ta baisse de régime (que ce soit ou non une dépression) ? C'est primordial de pouvoir en parler, et pourquoi pas à un thérapeute si ça peut aider.
Sinon, l'équilibre n'est pas simple. Mais j'ai un peu l'impression que dans ton cas, rien ne t'empêcherait de sortir si tu le voulais? Ou bien il y a un empêchement? Est ce que sortir et flirter serait aussi une chose que tu voudrais faire?
Discussion : Nouvelle et besoin de répères... help

zina
le jeudi 17 janvier 2013 à 16h46
En fait, concernant le "envies seulement" cela me semble un peu faux : tu dis apparemment qu'il continue à s'occuper des enfants etc. Donc il inclut d'autres choses que ses envies.
Premier point à éclaircir : a-t-il comme but à long terme de rester avec toi? Si oui, alors on a un besoin direct de sa part et une envie directe de sa part de ne pas te perdre ou te faire vivre une période qui te dégoute un peu de vous. D'où les compromis possibles.
Mais cela, il faut que ca vienne de _lui_ c'est à dire qu'il y ait _en lui_ le but clair de "rester à long terme en couple avec ma femme". C'est une chose qui peut être un peu difficile à demander, mais c'est important qu'il se sente libre d'exprimer cela ou son contraire. Si c'est une envie claire, alors c'est clairement un fonctionnement polyamoureux de son point de vue, et les "conseils" peuvent lui être bénéfique.
Après j'ai déjà vu des situations où le partenaire en NRE n'est pas vraiment au clair avec l'envie de garder l'ancienne relation à long terme, et se contente de suivre ses désirs tout en remplissant les contraintes annexes (style s'occuper de la maison et des enfants).
Enfin, si il y a cette envie de long terme avec toi, c'est important du coup que, comme le dit Siestacorta, tu sois claire sur tes propres besoins, en expliquant ce qui est rédhibitoire pour toi, tout en restant aussi flexible (c'est tout un truc d'équilibriste ca, savoir être clair et flexible en exposant des soucis!)
Bon courage! :) Et puis définir un moment où on mets une parenthèse autour des conflits + un moment de mise au calme juste avant, ca peut être un bon but apparemment :) (Oui, je parle aussi pour moi peut être ^^ )
Discussion : Nouvelle et besoin de répères... help

zina
le jeudi 17 janvier 2013 à 13h28
avelia : un truc pratique pour gérer le NRE que j'avais mis en place, c'est de me remémorer (avec des photos) les moments importants et forts de ma relation plus "ancienne". Les moments qui nous avaient liés à long terme etc.
C'était un moyen direct et peu prenant de raviver mon interêt pour l'ancienne relation, tout en laissant ma NRE s'exprimer.
Des fois que ´ca puisse servir...
Discussion : Mariage gay et polyandrie

zina
le mercredi 16 janvier 2013 à 11h04
Je suis d'encore plus loin, mais j'ai pas complètement disparu : On avait eu un sujet sur le féminisme pro-sexe en France? Il existe des ressources?
C'est con, j'attendais la sortie de la Salope Éthique pour cela, mais bon...
Discussion : Salope ethique, enfin ! (et pour de vrai)

zina
le mercredi 16 janvier 2013 à 10h47
Faudrait changer le titre... Genre en "Salope éthique, l'attente interminable. Apparemment le site stipule maintenant (en tout petit, en bas) mars 2013.
Mouais. Quelqu'un veut reprendre la traduction sauvage?
Discussion : Salope ethique, enfin ! (et pour de vrai)

zina
le dimanche 14 octobre 2012 à 19h05
à priori donc, d'après la source la plus fiable que j'ai (téléphone à l'éditeur) ce n'est pas avant
##JANVIER 2013##
Je le mets au milieu grand etc. pour pas laisser tout le monde attendre octobre et les dates marquées ailleurs... Espérons que janvier 2013 soit la bonne. :)
Discussion : Salope ethique, enfin ! (et pour de vrai)

zina
le jeudi 11 octobre 2012 à 17h27
Je viens de les appeler, et j'ai eu des informations par une personne qui apparemment savait mieux que le site :
C'est prévu pour janvier (et elle m'a dit que le site serait corrigé pour ne plus afficher octobre) - la traduction est apparemment terminée et bouclée, il y avait juste des soucis pour la couverture (de ce que j'ai compris suite à l'échange téléphonique).
Je pourrai même pas l'offrir pour Noël...
Discussion : Salope ethique, enfin ! (et pour de vrai)

zina
le jeudi 11 octobre 2012 à 17h16
J'en suis à mon deuxième message envoyé à l'éditeur (tabou) via leur site, pareil que toi Boucledoux, jamais de réponse.
Ce serait fou quand même qu'ils assument pas, c'est quand même pas si polémique que ca pour un éditeur qui se positionne clairement dans les choses du sexe... Ou alors j'ai vraiment des illusions sur l'état du monde.
C'est juste super-frustrant de me dire qu'il y a un an-- non deux... j'étais motivée pour le traduire ce bouquin, et que les gens qui détiennent/ont négocié les droits semblent faire durer le truc tellement plus que nécessaire...
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Quelle place pour une amante?

zina
le lundi 08 octobre 2012 à 08h15
De mon point de vue, je trouve logique d'avoir un choc/du drame lorsqu'une situation avec mensonge/tromperie est d'un coup mise au jour. Le polyamour c'est quelque chose qui demande honnêteté mais aussi respect et communication - je pense.
Peut être entre le mari et l'amante y a-t-il eu un temps de discussion et d'adaptation que la femme n'a pas eu. C'est ce temps là qu'il faut, et peut être une pause peut aider à avoir ce temps calmement.
Si on dit de base que le but final est déjà décidé, qu'il faut être à trois, où est la liberté de décision de la femme? Le mari et l'amante semblent avoir eu le temps de discuter et de décider eux.
Une chose que je me redis souvent, c'est qu'il est toujours très important de voir la rupture comme une issue possible à toute situation. On peut espérer que ça n'arrive pas et faire des efforts pour l'éviter, mais si la/les ruptures (entre le mari et la femme, entre le mari et l'amante) sont vues comme des issues impossibles c'est à mon sens quelque chose qui empêche des discussions sereines où chacun pourrait choisir le polyamour parce que ça lui convient.
Désolée si je semble moralisatrice, ce n'est pas mon but, et je vous souhaite à tous du bonheur dans vos amours. C'est juste que parfois les choses de base me reviennent à l'esprit au détour d'une conversation :)
Bonne continuation en tout cas :)
Discussion : Poly pool party in the SF Bay Area

zina
le lundi 20 août 2012 à 12h31
bodhicitta8
Zina tu penses que des sexe party peuvent ne pas être poly ? C'est donc des sexe party entre mono ? :-/
C'est pas dans poly que j'ai vu la différence avec le libertinage mais dans polyamour
Alors j'ai dû faire une ellipse malencontreuse. Quand je dis poly, c'est juste le raccourci de polyamour, pardon. Donc l'idée c'est qu'il peut y avoir des sexe party sans même l'évocation du polyamour. Désolée de l'ellipse.
@Paul-Eaglott
C'est vrai que la situation est bien plus exacerbée aux États-Unis, je comprends l'idée que tu expose. Reste que entre la religion et les tabous, des fois je me dis que ca servirait si le concept existait par chez nous. Par exemple, le fait de découvrir ce mouvement (en premier via the ethical slut) m'a énormément rassurée sur le fait que j'étais pas juste "restée sur des vieilles idées hippies un peu folles" mais qu'on pouvait conjuguer sexe et respect.
Et surtout : je crois que l'éducation sexuelle à l'école, ´ca manque un peu. Même si c'était juste pour réaffirmer l'idée de consentement et expliquer ce que ´ca veut dire.
Mais je sais pas si je peux généraliser ou bien si mon parcours a été anecdotique.
Discussion : Poly pool party in the SF Bay Area

zina
le vendredi 17 août 2012 à 15h13
En même temps c'est San Francisco. J'ai remarqué que les cultures sont plutôt différentes, et là bas j'ai vu pas mal de soirées "sex party" avec divers thèmes, où le sexe est un élément, mais comme d'autres.
Resitué dans le contexte - où il existe d'autres "sex party" sans discussion polyamoureuse, pour moi ca me semble approprié d'y ajouter le mot "poly" pour distinguer. Mais ca ne veut pas dire que tout ce qui est poly est forcément une sex party ni que tout ce qui est sex party est forcément poly.
Après concernant la culture des sex party, disons qu'ayant découvert la culture du sexe positif (avec je l'avoue pour l'instant peu de traductions en francais), c'est quelque chose qui _pour moi personnellement_ se marie bien avec ma manière de pratiquer le polyamour. Je ne me suis jamais intéressée au milieu libertin, mais en voyant des descriptions de soirées libertines anglo saxonnes, où le sexe fait juste _partie_ de la soirée, sans en être l'attrait exclusif, c'est un truc qui me rassure un peu. Mais n'y ayant jamais pris part, je me leurre peut être ^^
Discussion : [Lexique] Compersion - définition(s) - le contraire de la jalousie ?

zina
le lundi 30 juillet 2012 à 22h29
Euh.... Ben je sais pas trop ce que je pense de ton exemple greg...
Personnellement, j'ai tendance à dire et répéter quand un truc me rends heureux, d'autant plus quand c'est de la compersion, de manière à rassurer ma partenaire sur mon état d'esprit et qu'elle se sente libre et sans nuages quand elle va voir quelqu'un d'autre.
J'ai pratiqué d'autres relations de la même manière par le passé, et deux ex-amoureux ont fini par accorder l'exclusivité à leurs nouvelles amoureuses envers qui j'éprouvais régulièrement de la compersion.
Je crois que je ne suis le maitre de personne, ou bien si c'est le cas faut vraiment m'enfermer de suite parce que j'en suis totalement inconsciente...
C'est surement une réponse égocentrée... Mais je veux juste dire que si il y a un rapport de force, c'est pas juste la compersion qui y participe.
La compersion, pour moi, c'est cool parce que ça aide à déculpabiliser, et ça encourage la multiplication de l'amour.
Après c'est comme tout... Quelqu'un qui est abusivement "gentil" en couvrant une autre personne de cadeaux ou autre, il va induire une dépendance, si celui qui reçoit le ressent ainsi et si l'entourage soutient cela. Pour autant, on ne dit pas que c'est la gentillesse qui est en cause... C'est l'excès et/ou les rapports malsains ou forcés dans une relation ou un groupe. J'imagine que pour la compersion c'est surement pareil...
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Salope ethique, enfin ! (et pour de vrai)

zina
le vendredi 27 juillet 2012 à 18h04
En re-vérifiant, le site de l'éditeur français qui avait les droits pour la traduction a mis en ligne une page. Il semble qu'après quelques années où l'on nous a un peu laissés sans aucun retour ni réponse, le livre va finalement sortir en septembre 2012. À voir si ça se réalise...
Discussion : Bi, poly, même combat ?

zina
le jeudi 19 juillet 2012 à 15h05
En lisant et en repensant à d'autres discussions que j'ai eues, je retrouve certaines de mes positions dans cette discussion, mais aussi des positions opposées.
Mon parcours de mono vers poly a eu lieu avant celui de hétéro à bi. Mon état "de base" quand j'ai commencé à avoir des élans amoureux et sexuels (donc à l'adolescence) était très très influencé par la norme. J'avais très peur de mal faire, et donc je n'envisageais même pas de pouvoir être autre chose que mono fidèle et hétéro. Je ne m'étais juste jamais posé la question, et en plus c'était mal.
Puis un jour on m'a parlé de polyamour, et par la discussion, je me suis retrouvée à la fois libre d'être polyamoureuse mais surtout "au courant". Et en fait, je n'ai pas trouvé en moi (hors de la norme sociale) de barrières pour aimer au pluriel.
Un peu plus tard, des personnes de mon genre m'ont abordée pour des relations homo. Une fois le blocage "normatif" remis en question, il ne restait au fond de moi qu'un blocage interne très faible. On me l'a fait remettre en question, puis un peu plus tard, je me suis retrouvée dans une relation homo. Ah tiens, finalement là non plus je voyais pas de limite interne.
Et du coup maintenant, j'ai juste une incompréhension quand on me dit "moi je n'aime que les femmes" ou "moi je n'aime que les hommes". Non pas que je ne comprenne pas que ce soit possible, pour quelqu'un d'autre - je sais bien que d'autres que moi le _ressentent_ ainsi. Mais c'est juste que pour moi ce sont des ressentis qui me sont étrangers. Je les accepte bien sûr, qui serais-je pour nier un ressenti? Et du coup quand on m'explique cela "moi je suis homo" ou "moi je suis hétéro", ben je demande, par curiosité : "Ah oui? mais qu'est ce que ´ca veut dire?" Tout comme j'ai été interrogée de la même manière en miroir : "Ah oui, mais ´ca veut dire que pour toi c'est pareil ce que tu ressens vis à vis d'un homme ou d'une femme? vis à vis de ton amoureux/se A ou B?" "Ben non, je ne ressens pas exactement la même chose, mais pour moi ´ca n'est pas différent selon le sexe/genre ou le nombre".
Personnellement, je sais qu'il y a différentes manières de ressentir ces "limites" tout comme il y a différentes manières de ressentir son propre genre - je me suis rendue compte que se sentir femme ou homme ou un peu des deux ou... c'était aussi divers comme ressentis.
Dans mon idée oui, poly et mono ont participé du "même combat" dans ce sens qu'ils ont remis en question des normes que j'avais intégrées vraiment au plus profond de moi. C'est dans cette perspective là que les mots poly/mono, bi/hétéro/homo sont pertinents pour moi, parce que si je ne les emploie pas, ce que beaucoup de monde, moi y compris, pense en premier, c'est mono-hétéro, et ce n'est surtout, me concernant, qu'un reflet de la norme, ce n'est plus un reflet de ce que je suis.
Bien sûr, pour bien d'autres, mono-hétéro est un reflet autant de la norme que de ce qu'ils sont. Le débat n'est donc pas pour moi sur les termes (ou leur contenu), mais sur l'accord ou le désaccord avec la norme en général - et du coup aussi l'évolution de la-dite norme.
Peut être que pour certains, le bi et le poly sont liés d'une manière différente, dans le genre "je suis mono exclusif, mais j'ai des envies très différenciées des deux genres, et une seule personne ne peut combler ces envies différenciées" C'est une approche qui ne reflète pas mon approche du polyamour, mais je sais qu'il existe des trouples ou groupes polyamoureux exclusifs, ce serait hypocrite ou abusif de dire qu'aimer plusieurs est une pratique avec les mêmes perspectives (notamment d'ouverture aux nouvelles relations potentielles) pour tous.
Ce débat là est pour moi éloigné de mon cheminement qui est en fait simplement un détachement de la norme, et la constatation que _pour moi_ il ne restait plus suffisamment de barrières internes pour continuer à me dire mono et/ou hétéro strictement.
Discussion : Statu quo dans mon couple

zina
le lundi 18 juin 2012 à 18h03
Didix, j'avais essayé d'écrire un message plus long/nuancé, mais il a été perdu. Je reprends.
Pour moi le polyamour n'est absolument pas un bon moyen de régler un souci de couple. Tu parles de ton couple comme "tombé bien bas". Quand une relation, exclusive, polyamoureuse, tout ce qu'on veut, bas de l'aile, c'est sur cette relation même qu'il faut travailler. Choisir d'entamer une relation avec quelqu'un d'autre pour solutionner un problème avec ta compagne actuelle.... ben c'est un peu comme si tu prenais un deuxième boulot le week end pour solutionner un problème avec ton chef au boulot... Il y a peu de chance que ca fontionne, ou alors je ne comprends pas comment...
Pour moi le polyamour n'est _pas_ un moyen de m'éloigner de mes relations précédentes, c'est au contraire un moyen de dire clairement : Je ne vous quitterai pas pour la seule raison de vouloir vivre un amour avec quelqu'un d'autre. C'est tout. Je ne recherche pas personnellement de rencontres, ce n'est pas un besoin, c'est juste que j'aime m'en sentir libre, et j'aime aussi savoir que la rencontre avec d'autres amours n'est plus un risque de rupture dans mes relations actuelles.
Pour autant, mes relations actuelles peuvent tout de même battre de l'aile ou se terminer pour de multiples raisons. Mais l'important pour moi, c'est de considérer chaque relation le plus possible indépendamment des autres, de ne pas chercher dans une relation de justification à mon comportement dans telle autre relation.
Je sais pas trop si c'est clair, mais je vais conclure simplement, comme pas mal de monde ici en toutes circonstances : C'est peut être justement le bon moment pour parler avec ta compagne, pas forcément uniquement de polyamour, mais d'abord de ce que vous ressentez dans la relation, dans vos vies, de ce que vous voyez comme avenir ensemble, comme présent ensemble, seuls, de vos attentes, etc... le polyamour peut en faire partie, ou même juste sans parler de polyamour, vos besoins respectifs d'autonomie ou de fusion, c'est d'autant plus le moment de faire le point que la discussion sera moins stressante quand il n'y a personne pour cristalliser sa jalousie par exemple.
Discussion : Polyamour sans couple, sans relation centrale/primaire

zina
le vendredi 01 juin 2012 à 19h06
Pour Alys concernant Luchini, il y a déjà ce sujet : /discussion/-kt-/Une-vision-du-couple-selon-Lucchi...
Discussion : Polyamour sans couple, sans relation centrale/primaire

zina
le jeudi 24 mai 2012 à 10h41
Comme d'autres viennent de le dire, je me reconnais aussi dans les propos de Tchu, et je ne pense pas avoir dit le contraire.
C'est dommage que le sujet sur "le polyamour sans couple principal" ait dévié autant sur "le polyamour peut aussi évoluer sur une seule relation principale qui eclipse toutes les autres". C'est vrai, c'est important, ´ca existe et tant mieux. Mais ce serait bien aussi d'avoir des avis sur les gens qui vivent le polyamour sans relation centrale primaire, car je pense qu'il y a des choses à en dire qui pourraient m'aider, et peut être d'autres dans une situation similaire.
Me concernant, j'ai déjà évoqué ma culpabilité à ne pas donner à ceux que j'aime la même présence dans leur vie/inclusion dans ma vie à ceux que j'aime comparé à des périodes où j'étais avec une relation principale primaire. Certains ont-il réussi à gérer cela?
L'idée c'est que j'ai en tête le modèle que beaucoup de gens me rabâchent d'être très proche de quelqu'un, de _tout partager_ avec une personne. J'ai longtemps ressenti cela comme étant juste, parce que j'avais l'impression qu'en connaissant la vie réelle, quotidienne de mon amoureux, j'étais amoureuse de "la vraie personne" et pas d'une image que je me faisais de lui. Ma mère m'a dit par exemple, quand je lui parlais de polyamour "mais tant que tu ne partages pas le quotidien, ce n'est pas vraiment de l'amour".
Aujourd'hui, je ne partage mon quotidien avec personne. Parfois j'en ai envie, alors je partage des bouts de quotidien, mais je ne pense pas que qui que ce soit me connaisse entièrement dans tous mes aspects quotidiens. C'est peut être la conséquence pour moi de ne pas avoir de relation primaire.
Cela me force à toujours demander avant d'inclure celle que j'aime dans des projets, ou bien d'autres amours. Je ne considère plus qu'ils seront forcément avec moi pour des événements importants. Je dois aussi m'assurer que je peux gérer les choses seules.
Mais je crois que le plus compliqué pour moi, c'est de savoir à qui il faut dire quoi. Comme tous les détails du quotidien ne passent pas directement avec une personne en premier, les mots d'amours échangés avec X, est il nécessaire de dire à Y qu'ils ont lieu? Je ne pense pas devoir obtenir un accord de X pour inviter Z chez moi, mais comment en parler à X? Est ce que je dois en parler tout de suite? Quand X me parlera de mes projets pour cette période là?
Ne pas avoir un couple primaire signifie pour moi que les choses qui "allaient de soi" - j'avais une personne de référence, et je donnais moins de détails aux autres - sont devenues moins gérables.
Peut être que d'autres se prennent moins la tête que moi là dessus, mais je serais enchantée de voir si vous avez des techniques de communication ou des principes qui peuvent aider.
En y repensant, je suis sûre que pas mal de mes questionnements s'appliqueraient pour des gens qui vivent un seul amour mais pas "nucléaire" et j'espère ne pas être déplacée ici.
Discussion : Vos avis !

zina
le lundi 21 mai 2012 à 21h26
Bonjour nouvelle venue! :)
C'est un peu dommage de voir ton compte déjà clôturé, mais peut être reviendras tu lire les réponses.
Les réponses ont été un peu directes dans le sens "il faut dire". C'est un peu l'esprit du site, et si c'était moi, c'est ce que je ferais.
Je ne veux pas être en position d'attaque ou de jugement normatif vis à vis de ce que tu décideras.
Tu as peur de les perdre. As tu pensé au fait qu'ils pourraient décider de te quitter pour d'autres raisons? Imagines qu'ils ne veulent pas vivre une relation avec quelqu'un qui ne peut pas avoir d'enfants, ou bien qui a telles ou telles convictions (religieuses/politiques). Penses tu que tu déciderais de leur cacher ces convictions, ou bien une stérilité, si c'étaient des paramètres qui pouvaient les faire te quitter?
Ce n'est pas simple, surtout quand on tient à quelqu'un. Moi même, qui suis pourtant polyamoureuse déclarée, j'ai toujours un peu peur de blesser mes amours quand je leur dit que j'aime ailleurs qu'eux. J'hésite toujours un peu, je ne dis pas toujours tout de suite.
Et puis des fois j'essaye de me mettre à leur place. Si eux me cachaient des choses qui pouvait changer ma décision vis à vis d'eux, qu'est ce que je penserais? Je trouverais que c'est quelquechose qui entrave ma liberté, comme si on me maintenait dans une situation où je n'ai pas toutes les données en main pour faire mon choix. Comme si on me présentait une maison avec vice cachés. Oui, peut être que je déciderais de les quitter, mais peut être pas. Peut être que j'aurais envie de rester, même si je pensais avant que je n'aurais pas pu supporter le souci... mais j'aurais eu le choix :)
Ce n'est pas simple, et beaucoup d'autres témoignages ici relatent cette hésitation. Le risque de perdre l'autre est toujours là, et parfois c'est important d'en prendre conscience. Pour choisir hors de la peur, pour choisir positivement, avec en tête à la fois l'amour, mais aussi la liberté, le respect de l'individualité de l'autre, l'honnêteté.
Et puis peut être aussi qu'ils t'aimeront toi toute entière, si tu leur dit, qu'actuellement tu leur présentes une part de toi à aimer sous un jour précis, choisi, sans une certaine part de toi (le fait que tu peux aimer doublement par exemple).
Peut être que c'est ce que tu préfères ? :)
Je te souhaites beaucoup de courage pour réfléchir à ces questions et pour les décisions de ta vie.
Je t'invites aussi à lire un peu les autres sujets si cela t'interesse, on y trouve parfois de l'inspiration.
Bonne journée :)
Discussion : Polyamour sans couple, sans relation centrale/primaire

zina
le lundi 21 mai 2012 à 19h06
Popol
Ben ... ça peut aussi bien se passer, la fin des autres relations, dans ce cas de figure.
Je vais essayer de reprendre une vision temporelle des choses. Comme je le vois sur un continuum de durées, entre une heure, un jour, une semaine, un mois, un an... dix ans, une vie... Cela ne va pas être simple, mais on peut essayer de discuter sans décider de limites claires.
Qu'est ce que la fin d'une relation? La mort d'un des deux protagoniste met un terme clair à la relation.
En dehors de ce cas là, j'ai personnellement du mal à situer la fin d'une relation. Je dis clairement qu'une relation est terminée quand elle n'est plus vraiment "active" pour que les autres comprennent globalement. Mais en vrai, dans mon esprit, ´ca veut dire que j'ai plein de relations "en sommeil". Si jamais les personnes concernées revenaient dans ma vie par je ne sais quel hasard, peut être que la relation reprendrait. Et cela après une période de temps indéfinie, qui peut aller de jours à décennies.
Actuellement, décider de me dire que "aucune relation ne peut reprendre avec quelqu'un d'autre que M" (rendant par là ma relation avec M mono), c'est une décision que je ne peut pas prendre sans refaire de très grands changements dans ma manière de penser les relations. Ces changements là, ils ne sont pas liés à mon amour pour quelqu'un, ils sont liés à ma personnalité, à des réflexions que je me suis faite me concernant, à mon éducation à ... c'est un choix de vie. Je ne changerais pas tout ´ca "par amour pour quelqu'un". Je changerais peut être cela un jour si ma personnalité évolue, par exemple. Mais pas juste parce que "la bonne personne" serait arrivée.
De même, mettons que je rencontre une personne, qu'elle prenne tout mon temps disponible, et que je finisse par me marier avec cette personne, vivre avec, avoir des projets importants etc... qui font que cette personne est la seule relation active possible "matériellement". Est ce que cela voudrait dire que c'est devenu une relation mono? Et si après 10 ans de ce genre de relation, il y a un relatif éloignement, et que d'anciennes relations redeviennent actives, serait-je passée par une "phase mono"? Personnellement je ne le crois pas, ce n'est pas ma vision des choses, car dans toute cette évolution, je n'ai mentionné aucun changement clair de ma manière d'aborder les choses.
Je ne sais pas si ´ca te réponds Popol?
Pour en revenir au sujet, actuellement j'ai une relation active principale, mais ce n'est pas une relation de couple, et elle n'est pas primaire, au sens où d'autres relations n'en dépendent pas.
Parfois je m'en sens un peu coupable, parce que j'ai encore le modèle de la relation de couple comme norme à suivre. Du coup par exemple je culpabilise quand je ne donne pas de nouvelles à mon amie, quand je prévoie des choses sans elle ou bien que je ne l'inclue pas dans mes projets. Je l'inclue de bon coeur dans un certain nombre de mes projets, mais j'ai toujours une culpabilité résiduelle pour ces projets où je ne le fait pas. Pourtant il semble que je ferais mieux de m'en débarasser de cette culpabilité, car elle comme moi sommes satisfaites de notre relation, et avons besoin de vivre nos vies indépendamment l'une de l'autre. C'est pas forcément simple dans mon esprit de me positionner là dedans...