Participation aux discussions
Discussion : Polycamp en Suède

zina
le dimanche 02 mars 2014 à 21h20
gcd68
Tentant mais un peu loin de toute façon. Par contre, c'est intéressant de savoir que ça existe.
En français, ce serait pas mal, mon allemand est aléatoire et c'est sans doute pas de l'allemand pure
Message modifié par son auteur il y a 2 heures.
Ben ... C'est pas de l'allemand, c'est du Suédois :-D
Mais je t'accorde que les deux langues ont pas mal de points communs :-)
Discussion : Asexualité et Romantisme

zina
le lundi 02 septembre 2013 à 21h33
Merci pour ce fil gcd68. <3
Quelques pointeurs anciens :
/discussion/-ke-/Les-relations-amoureuses-sans-sexe
/discussion/-sH-/La-sexualite-avec-un-A/
Si tu veux commencer en donnant ta vision du polyamour via ta perspective asexuelle, j'en serais une lectrice ravie :-) (+)
Discussion : Féminisme et polyamour

zina
le jeudi 22 août 2013 à 07h36
Des fois j'ai l'impression que le féminisme c'est vraiment perçu comme une religion : on n'en voit que les extrémismes ^^
Discussion : Féminisme et polyamour

zina
le mercredi 21 août 2013 à 19h36
ouais, ok... je vois l'idée. hmm...
Mais en fait non... je vois pas. Si tu veux, si tu as moins de droits, ou que tu n'en as pas, matériellement, tu risques fort d'être dépendant d'un (ou plusieurs) hommes. Du coup, les choix "libres" que tu ferais, ce serait toujours contingent à cet (ces) hommes....
Je comprends ce que tu veux dire... et peut être que tu as raison... J'arrive juste même pas à imaginer pouvoir arguer pour ce genre de situation. Peut être qu'au final je suis féministe _avant_ d'être polyamoureuse, et que c'est pour ça que je n'arrive pas à l'envisager?
Bon, j'arrive pas à prendre le point de vue "généraliste" sans me positionner sur le féminisme, je crois que je vais juste garder un point de vue personnel et pas objectif sur cette question, tant pis. Désolée, c'est pas super constructif pour cette discussion.
Discussion : Féminisme et polyamour

zina
le mercredi 21 août 2013 à 19h10
Ce qui me chiffone dans l'idée du polyamour non-féministe, dans le cadre de relations hétéros, c'est que ... je me demande : Si on nie _toute_ valeur féministe, peut-il exister un vrai choix émanant d'une femme indépendante?
Je m'explique : le féminisme, autant que je le comprends, c'est l'égalité homme-femme, c'est le fait que la femme ne soit plus la propriété et l'inférieure ou la dépendante d'un homme.
Si donc, la femme n'est _que_ la propriété ou la dépendante d'un homme... où trouve-t-on là dedans la possibilité d'un consentement libre au polyamour?
Je suis très peu au fait des divers courants du féminisme, du coup je reviens un peu aux bases que j'en ai retenues, et c'est possible que mon raisonnement soit trop simpliste... mais bon.
Aussi, ce type de raisonnement peut s'appliquer à des tas de type de relations, pas seulement au polyamour... pour moi le féminisme "simpliste" comme je le pense ici est un peu un prérequis simple à des relations hétéros saines (c'est à dire simplement consensuelles). Ce n'est pas une garantie, mais une fois qu'on a l'indépendance en tant qu'humain et pas une dépendance prescrite en tant que femme, c'est un prérequis établi pour d'autres choix relationnels ou personnels...
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

zina
le mercredi 21 août 2013 à 18h58
Bonjour homme parti. Je comprends bien que tu choisis et nous donne tes ressentis de ton point de vue.
Quand tu dis "l'autre ne sera pas seul en cas de rupture, donc c'est moins grave pour l'autre", je me dis... C'est peut être vrai dans certains cas, mais ne pas être seul ne veux pas dire qu'on ne souffre pas d'une rupture. Ce qui fait mal c'est la fin d'une relation forte, complice, proche. Être ou pas en manque de calin, pour moi, face à toute cette perte, c'est pas grand chose.
Comme tu dis, entre mono et poly, ce n'est pas toujours simple, mais ce n'est pas toujours au désavantage des monos non plus. Quand un poly choisit de redevenir exclusif, cela va entrainer une rupture avec l'autre ou les autres amours et aussi entrainer de la souffrance... mais du coup pour les polyamoureux.
Aimer plusieurs personnes ne signifie pas qu'on dilue notre amour entre plusieurs personnes, et qu'une rupture n'est pas grave. Au contraire, pour moi, chaque personne que j'aime est une relation importante et indépendante. Une nouvelle relation ne remplace pas une qui se termine. Pour tout te dire, j'ai mis plusieurs années à faire le deuil d'une relation alors que j'en ai eu plusieurs entre deux (et même pendant). Je comprends que tu puisses avoir le point de vue que tu exposes, mais ce n'est pas forcément celui que l'on ressens, en face.
Alors je ne connais pas ta femme. Et en effet, pour moi aussi, qui suis polyamoureuse, les relations mono-poly autour de moi ont abouti à de la souffrance... pour moi. J'étais en relation de base polyamoureuse, et j'ai vu des amoureux me quitter pour des relations exclusives "nouvelles". Oui, tu as raison, ça fait mal, les ruptures. Je suis toujours polyamoureuse, et je n'en veux à personne. J'ai eu mal, mais je les aime, et je sais qu'ils sont heureux ainsi. C'est une consolation. Mais c'est bien à l'opposé de la sécurité. Je crois que la sécurité, c'est pas mal illusoire, et dans un contexte féministe, c'est aussi important de ne pas s'illusionner. Les divorces existent, les accidents de vie, les changements aussi, et c'est dans tous les cas une bonne idée de savoir se sentir en sécurité d'abord seul avant de considérer une ou des relations. Ce n'est pas toujours possible, mais c'est mieux quand ça l'est, je trouve.
Mais en effet, la simplicité est un bon chemin. Pour toi la simplicité passe par l'exclusivité, pour moi elle passe par le polyamour, qui me permet d'être en toute honnêteté, et d'assumer aussi mon indépendance.
J'aime bien le respect dans la différence, je crois. :-)
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

zina
le mercredi 21 août 2013 à 00h26
polycurieuse, je voulais réagir concernant ta réponse à moka.
Je suis plutôt d'accord avec moka, et pour moi ce n'est absolument pas de la morale religieuse ou autre...
C'est juste un principe qui me dit que chacun de mes partenaire est adulte. Si je cache quelque chose d'important à l'un d'entre eux, alors il leur manque des données pour d'éventuelles décisions qu'ils peuvent faire dans leurs vies.
Un exemple : Cacher par exemple à celui avec qui je vis que j'ai une autre relation - qui peut par exemple me rendre indisponible parfois, me donner envie de vacances sans lui etc. Ça peut poser des soucis simples de planifications. Si je lui dis, il pourra planifier plus de choses de son côté sans croire que je me retrouve seule, par exemple. Ou même, il pourra se réjouir, il aura le choix. Il aura aussi le choix de dire que ça ne lui convient pas et de partir. C'est simplement un respect de la liberté de l'autre, et ça, ce n'est pas de la morale religieuse, mais c'est un principe important dans le polyamour, justement. C'est du respect en fait.
Ce n'est pas forcément simple, et comme déjà dit plus haut, on peut décider de faire autrement et je ne jugerai personne, ce n'est pas mon rôle. Mais dire que cacher les choses c'est satisfaisant et même d'insinuer que c'est rendre service à l'autre que de décider pour lui de ne pas lui dire, ce n'est pas une position que je suis prête à défendre sur ce site.
Il est intéressant de voir la communication avec ton mari avancer, polycurieuse.
Pour répondre à ton autre question, comment ça se passe avec mes amoureux... C'est assez simple, depuis que j'ai décidé de tenter le polyamour, j'ai d'abord toujours dit clairement si j'avais d'autres amours dans ma vie. Quand on me demande des détails, j'en donne - sans toutefois aller dans l'exhibitionnisme si je ressens un souci, mais le problème ne s'est jamais posé. Ma petite amie actuellement n'est pas tellement interessée par mes autres relations, donc je lui dis plus ou moins quand j'ai quelqu'un de nouveau, et je dis mon emploi du temps quand on pense à planifier quelque chose, en incluant les activités avec d'autres, mais sans insister. Ça ne pose pas de souci en soi, mais on a eu de longues discussions sur le polyamour. Pour d'autres, je donne plus ou moins de détails, mais chacun sait que j'ai d'autres amours qu'eux dans ma vie.
Je ne sais pas si ça apporte quelque chose qui peut aider?
Discussion : [Texte] « Amour libre, vraiment et après ? » sur le blog "Le cri du Dodo" (lien périmé)

zina
le jeudi 27 juin 2013 à 00h26
Geraldin-e
@ Apsophos, pas compris l'allusion comique ou ironique ?
Cet article amène m'amène à la question de choix de vie :
1. Soit chacun.e fait ce qui lui convient dans son coin, ###
2. Soit on réfléchit toutes ensemble pour trouver un ou des modes de vie qui permettent l'individuation, les différences individuelles réelles, et en même temps de cohabiter pacifiquement sans s'entretuer ni s'exploiter ou se dominer.
#######
Là où je veux en venir, c'est que si on souhaite réellement à la fois l'individuation, la liberté et la paix collective, en fait on n'a pas le choix, on est obligé de travailler dans le sens de l'option 2 ! ;-)
#######
Si on applique ça à l'amour, à la non exclusivité, ça voudrait dire qu'il serait bon de ne pas créer un "lobbie" de plus : les polys, comme il y a les gays, les monos, les trans... C'est à dire que le polyamour ne serait pas juste une option individuelle parmi d'autres équivalentes, mais un des "moyens" pour réfléchir collectivement à ce qu'on recherche globalement, pour le bien collectif et individuel.
C'est à dire inventer, réinventer, d'autres façons de vivre les relations amoureuses, amicales, la parentalité, etc.
Comme le dit l'article, il ne suffit pas décréter l'amour libre ou le poly, il faudrait décortiquer ce que ça veut dire, ce que ça impliquerait à tous les niveaux, essayer de le vivre. Sinon, ce n'est qu'un slogan, et on reste perméable aux habitudes ancrées.
Message modifié par son auteur il y a une heure.
Tout ça, ben... ça me fait vachement penser à l'anarchisme relationnel généralisé :-P
Merci en tout cas Géraldine d'avoir partagé le lien et de ce bout de réflexion. J'ai eu le lien via la "discussion en direct" sur irc via bohwaz, mais possible qu'il l'ait eu via ton lien dans l'autre sujet, désolée de ne pas attribuer à César... :-)
Discussion : [Texte] « Amour libre, vraiment et après ? » sur le blog "Le cri du Dodo" (lien périmé)

zina
le mercredi 26 juin 2013 à 15h02
lecridudodo.noblogs.org/post/2013/06/20/amour-libr...
Je suis en milieu de lecture, mais l'article est un pavé dans la marre que je trouve extrêmement bienvenu dans le débat.
Remettre en cause l'exclusivité est une chose, mais après? Remettons-nous en cause le couple, la structure de la société posée sur la famille nucléaire? Quelle est la place de l'individu dans tout ça?
L'article apporte des réflexions soutenues par d'intéressantes références.
À lire... et débattre!
(merci Bohwaz et Lulutine pour la transmission)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Quand les "ex" refont surface dans le couple

zina
le lundi 20 mai 2013 à 20h04
Les "ex". De mon point de vue, j'ai des "ex" amoureux. Il y a ceux que j'ai quittés lorsque j'étais mono. Il y a ceux avec qui je n'ai plus de relation active et qui sont en couple exclusif aujourd'hui.
Dans tous les cas, si nos chemins se recroisaient et que la situation avait changé (que les soucis d'alors et/ou leur relation exclusive ne sont plus une barrière)... pourquoi pas laisser des liens se nouer ou se renouer. Bien entendu les choses ne seront jamais les mêmes, le temps passe.
Pour certains, j'ai toujours de l'amour, pour d'autres, des souvenirs, une amitié vivace.
J'aime bien que mon amoureuse me parle de son ex, des liens forts qu'elles avaient. Ça me donne une perspective indépendante de mon amoureuse, qui a vécu aussi avant moi, ça me rassure sur mon propre droit équitable à avoir aussi ma vie, ça m'aide à mieux la connaître, parce que son ex est une part importante de sa vie. Et si elle venait à retrouver des ex(e)s à elle, ce serait tellement sympa de les voir complices. :-)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Apprentissage de l'amour

zina
le lundi 20 mai 2013 à 19h51
C'est pas plutôt une histoire qui se continue bien à ce rythme là? (+)
Discussion : Les relations amoureuses sans sexe

zina
le lundi 29 avril 2013 à 20h38
Je me pose un peu là. D'une part, je tiens à rappeler que pour de multiples raisons, le manque d'envie étant la première, il y a des gens que des relations amoureuses sans sexe comblent entièrement.
D'autre part, (forcément?) je voulais réagir au propos d'alps. J'aime bien l'idée de l'amour platonique, car il porte bien son nom : un _amour_ tout de même. Le sexe ne détermine pas si c'est ou pas de l'amour donc.
alps
On appelle cela l'amour platonique. Il ne me satisfait pas. Donc je le classe dans amitié.
Message modifié par son auteur il y a 2 jours.
Par contre, entre dire "l'amour platonique ne me satisfait pas", qui est une affirmation de préférence personnelle (chacun ses goûts :) ) et dire "je le classe dans amitié" (qui du coup classe dans l'amitié de manière générale toute relation platonique même entre deux personnes amoureuses) ça me pose un poil problème. Je sais pas si tu vois un peu la nuance alps?
Sinon personnellement, je suis toujours dans mon flou de circonstances. Le fait d'être devenue moins hétéro, jusqu'à me voir plutôt pansexuelle a un peu gommé les limites "claires", et ça a aussi affecté les relations sexuelles. Auparavant je pouvais toujours me référer aux relations que j'avais avec des femmes et me dire "la limite entre platonique et sexuel, dans une relation, c'est le truc le plus intime que j'aurai fait avec quelqu'un du même sexe. Sauf que ce n'est plus possible de prendre cette comparaison là, et du coup, le désir devient la seule mesure de la dimension sexuelle d'une relation. Cette mesure là me va bien, même si certains la contestent. J'ai des amis qui me disent que plein de trucs "ne comptent pas", mais parfois j'ai presque l'impression que c'est de l'hypocrisie.
La dimension sexuelle n'est pour moi plus une mesure de la relation, en tout cas pas une mesure première. C'est un élément parmi d'autres. Bien sûr, un élément qui a ses spécificités, du genre, lors d'un test d'IST ce sont les personnes avec qui j'ai eu des relations sexuelles qui seront mentionnées. De même, j'aime bien me savoir libre d'explorer cette dimension avec plusieurs personnes, et c'est un des points que j'inclue dans ma pratique du polyamour, clairement, mais je serais bien en mal de dire que les relations platoniques ne sont pas amoureuses, au vu de mes relations actuelles et passées.
Dans ma vie personnelle, je rencontre par contre souvent des gens qui mettent ce point là (le sexe) comme limite entre l'amour et l'amitié, et qui sont en relation exclusive. Du coup, c'est plus leurs limites à eux que je respecte, sans toujours bien les comprendre. C'est problématique, et des fois j'aimerais demander un mode d'emploi... J'imagine qu'il en faudrait un par personne avec mises à jour régulières, (mal)heureusement.
Discussion : Frontière floue : un problème?

zina
le mercredi 10 avril 2013 à 22h38
Ce soir, je suis amoureuse. Et tant pis si les frontières sont floues. Ce soir, il a reconnu des jalons dans notre relation :) Ce soir on s'aime. Malgré tout.
Le flou, et tout le reste, ce n'est pas grave en fait, quand je ressens des moments comme ça, tous les doutes en valent la peine ! :)
Je l'aime. <3
Discussion : Nos plus beaux témoignages d’Amours de poly-heureux ☺

zina
le mardi 09 avril 2013 à 19h36
Juste un petit message pour dire, pour ne pas oublier, que malgré tous les cahots de la vie, je suis heureuse d'être polyamoureuse, de me sentir en paix avec mes choix amoureux. :)
Juste une petite pensée!
Discussion : Frontière floue : un problème?

zina
le mardi 09 avril 2013 à 19h31
alps
Ton fonctionnement est à rapprocher de la fonction sexuelle chez certaines especes de singe. Dans le sens ou il sert à regler des conflits.
Message modifié par son auteur il y a 20 minutes.
D'accord. De cette perspective, c'est vrai que j'ai une grande propension à vouloir régler les conflits. Ce n'est tout de même pas le but premier et principal de l'ensemble de mon fonctionnement, ni même de l'ensemble de mon fonctionnement relationnel. J'ai aussi choisi de poursuivre pas mal de relations juste par intérêt pour la personne concernée ou d'autres raisons (et pas uniquement pour régler des conflits).
Discussion : Frontière floue : un problème?

zina
le mardi 09 avril 2013 à 18h30
À vous lire je crois que j'en suis aussi confuse qu'au début. Heureusement ce n'est pas un sujet douloureux, je crois. Sauf peut être avec l'idée que dire "je t'aime" sans accompagnement serait à éviter. Moi je le dis, dans les moments où je le ressens, parce que je le ressens. Et je trouve que se retenir de le dire c'est... triste. C'est un peu comme Françoise Simpère qui regrette que personne ne le lui dise plus. Je trouve que le dire, quand on le ressens, en ayant pris le soin de dire au début de la relation que ça n'engageait qu'à être sincère au moment où on le dit et pas autre chose... bref...
Et puis même si je m'abstiens de ces mots là, je crois que des gens comme Nanou-monogame existent beaucoup, et tu nous dit Nanou que même les mots qui normalement sont explicites te font attendre plus... Je suis pas bien sûre qu'il y ait une solution. Encore moins dans les situations où la communication est juste pas possible à ce niveau là autant qu'on le voudrait. Mais oui, je suis d'accord pour dire que la communication est ce qui devrait aider.
Par contre, alps, j'ai pas bien compris ton intervention? Je sais bien qu'on est, en tant qu'humains, des grands singes, mais .... je vois juste pas bien.
Discussion : Frontière floue : un problème?

zina
le vendredi 05 avril 2013 à 20h09
Ouhlà, je m'attendais pas à des échelles si nombreuses et détaillées :P
Pour le coup je me range un peu du côté de wacko.
Si je veux expliciter mon "cas", c'est vrai que j'ai tendance a aimer les étiquettes, mais d'autant plus qu'elles sont floues. Je ne suis pas bisexuelle, mais pansexuelle, parce que en vrai, je trouve pas que je suis "attirée par les hommes et les femmes" mais parce que je suis "d'abord attirée par les personnes" et le genre vient après. Du coup, les échelles précises du genre "attirance sexuelle pour les hommes" "pour les femmes" attirance romantique pour les hommes/les femmes... bref.
En gros, j'aime bien l'idée d'un infini de dimensions floues, à négocier avec chacun... mais limite plus en fonction de ce qui est important pour _eux_... ce qui peut me poser souci à moi, parce que j'ai du mal à savoir d'avance, et tout avoir à expliciter tout le temps ça peut être compliqué.
Je fais comment par exemple, pour savoir ce qui est autorisé avec mon ex? Je sais qu'il est en couple monogame à présent, donc je sais que le sexe c'est hors limites. Mais genre lui faire un gentil calin? Me confier à lui comme avant? Lui dire "je t'aime" quand je le ressens? Les bisous? Je n'ai plus tellement de repères, et comme c'est un ex, il n'a plus autant de temps pour justement renégocier ces repères là...
C'est aussi vrai que les repères varient dans le temps... Peut être que le seul moyen de naviguer un peu plus paisiblement serait d'accepter de parfois aller trop loin, de laisser le bateau se retourner, se prendre la tasse, et de retourner la barque pour continuer à surfer le flot tumultueux de la rivière qu'est la vie... Mais accepter de parfois aller trop loin (parce qu'on ne connais pas à l'avance les limites), ça suppose aussi d'accepter de heurter et de blesser ceux qu'on aime, et ça suppose aussi de croire que les gens nous diront si on dépasse leurs limites.
Je ne sais pas si je peux être à l'aise avec l'idée de prendre le risque de heurter et blesser ceux que j'aime...
Discussion : Frontière floue : un problème?

zina
le jeudi 04 avril 2013 à 19h16
J'aime beaucoup ton système d'échelles Littlejohn. (et puis la matheuse en moi entrevoit les représentations sympa en multi-dimensionel :P )
Discussion : Frontière floue : un problème?

zina
le jeudi 04 avril 2013 à 17h13
J'ai probablement loupé des sujets qui en parlent, mais j'ai une petite question qui me trotte dans la tête.
Depuis que j'ai réfléchi et adopté le polyamour, ma vision de la frontière amour/amitié a volé en éclats.
J'avais, en tant que monogame/exclusive, une vision très restrictive : Si je me confie beaucoup et/ou que je touche le corps de quelqu'un du sexe opposé, c'est que c'est au delà de l'amitié, et donc soit ce n'est pas autorisé, soit c'est mon petit ami.
Depuis, je suis devenue polyamoureuse et pansexuelle, pour résumer. En gros, je vis mes attirances et relations avec parfois des étiquettes, parfois pas, parfois du sexe, parfois pas, parfois des complicités, parfois pas, parfois des ... bref, vous voyez le genre, j'imagine?
C'est simple pour moi de dire cela à ceux avec qui j'entre en relation, quelque soit la relation, et mes amis sont mes amis. Je dis "je t'aime" à ceux que je veux, selon les moments où je le ressens, j'ai fini par me dire que ca ne posait pas de problème une fois que j'étais claire sur cette incapacité personnelle à définir la limite.
Sauf que... les autres en ont, des limites, des frontières.
Et des fois.. je comprends pas bien.
J'ai par exemple un ami que je considère comme étant un amant. On a une relation uniquement à distance depuis plusieurs années. Lui est monogame/exclusif. Tant qu'il était "célibataire", notre relation ne posait pas de problème. Depuis qu'il a une petite amie, il semble qu'il considère que "tant qu'on ne se voit pas en vrai, ca ne compte pas, et donc c'est pas grave". Pourtant, on s'échange des mots doux, etc.
Quand il m'a dit ca, ca m'a un peu brisé le coeur, car j'ai réalisé que l'incapacité de se voir n'était plus seulement matérielle mais aussi une _condition_ désormais. C'est bizarre.
Ma question, c'est : Comment gérer? Le fait que les choses soient floues pour moi me rends bien service, c'est simple, et cela me libère énormément. Malheureusement, quand je retrouve les barrières, je marche instantanément sur des oeufs, et la tentation de m'éloigner des oeufs m'éloigne aussi des gens que j'aime, simplement parce que j'ai peur de briser leurs limites à eux - sans les connaitre explicitement. Et de fait, je tends à me distancer fortement des gens qui pourraient être juste des amis si j'avais encore cette notion explicite en tête.
Est ce que d'autres que moi ont le même flou ? Des conseils ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Salope ethique, enfin ! (et pour de vrai)

zina
le jeudi 04 avril 2013 à 14h48
Merci lam pour le signalement et la revue, merci pour les autres revues aussi.
Il n'y a plus qu'à inventer une sur-couverture pour rendre l'image en couv' plus sympa. Je me vois bien mettre un gros bandeau dessus, comme pour les bouquins à succès, qui couvre l'image :P "La traduction attendue d'une référence pour les polyamoureux!"
Du genre : i.imgur.com/MrxwC89.png
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.