Polyamour.info

Anarchamory

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Discussion : Les relations amoureuses sans sexe

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Anarchamory

le mardi 21 mai 2013 à 22h57

coquelicot
une relation sans sexe c est comme une bonne entrecote sans sel!!!! !

Pas forcément. L'inconvénient d'une relation sexuelle, c'est que ça se termine : post coïtum animal triste :/ Alors que l'expression tendre mais non-sexuelle de l'amour peut durer toute la nuit et même davantage...

Maintenant, on peut aussi essayer de jouer avec le désir et le plaisir et retarder le plus possible l'orgasme. Mais du coup, ce n'est plus tout à fait une relation sexuelle complète dans son processus biologique, c'est plutôt de l'érotisme.

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Discussion : Entretenir une relation polyamoureuse avec une personne monogame

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Anarchamory

le mardi 21 mai 2013 à 17h51

Ça doit être un biais lié à ce site, mais je ne vois quasiment que des monogames ouverts et bienveillants — plus ou moins — qui postent ici... qui souffrent, certes, qui sont contrariés, mais qui acceptent, par amour, le polyamour de leur conjoint ou qui cherchent des compromis : est-ce que je suis tombé — par malheur — sur l'exception, ou est-ce que ce sont les monogames qui postent ici qui sont les exceptions ?...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Quel âge ont les polyamoureux?

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Anarchamory

le lundi 20 mai 2013 à 18h54

Tcheloviekskinoapparatom
42. Et si l'âge moyen des polyamoureux tournait autour de 40 parce que c'est l'âge moyen des gens en général ?

(+)

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Discussion : Le paradoxe d’Abilène et les relations affectives

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Anarchamory

le lundi 20 mai 2013 à 18h09

Merci pour tes éclaircissements. Du coup, je comprends BEAUCOUP mieux le problème que ça te pose. Je ne pense pas, du coup, que ton compagnon soit polyamoureux — et, du coup, je ne suis pas persuadé qu'on puisse t'être utiles pour le comprendre : je dirais même que, d'un seul coup, je me sens beaucoup plus proche de toi que de lui — puisqu'il ne supporterait pas que tu fasses comme lui. Et sinon, effectivement, nous avons un problème de définition : je crois que ce que tu appelles "amour", c'est ce que j'appelle "passion amoureuse". Si je refais ma vie avec quelqu'un un jour, je ne souhaite pas qu'il y ait de la passion amoureuse entre nous. Pour moi, c'est à l'amour ce que l'eau de vie est à l'eau de source : ça plonge dans l'ivresse mais ça détériore la santé physique et mentale à la longue. C'est donc à consommer avec modération :) Je pense que la passion amoureuse peut difficilement se conjuguer au pluriel, au contraire de l'amour-amitié. Je sais que d'autres ici ne sont pas d'accord, mais Françoise Simpère est de cet avis aussi.
Le fait qu'elle soit, elle aussi, une mono, et te voit donc, également, comme une rivale, est excessivement malsain pour l'équilibre relationnel de ce "triangle amoureux", à mon avis.
Cela fait combien de temps, déjà, que vous êtes ensembles ?

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Discussion : Le paradoxe d’Abilène et les relations affectives

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Anarchamory

le lundi 20 mai 2013 à 15h47

aviatha
Pour répondre à ta dernière question, je ne serais sans doute pas "choquée" parce qu'on est choqué que des trucs qu'on voit pas venir, et quelque chose comme ça, il m'en aurait forcément parlé depuis le début.

Quand il a commencé à avoir des sentiments amoureux pour... euh... sa maîtresse ? ta rivale ?... je ne sais trop comment la nommer :) enfin cette autre femme avec qui il a une relation amoureuse présentement en plus de toi, il ne t'en a pas parlé ?

aviatha
Ensuite, avant j'aurais peut-être laissé les choses filer, mais maintenant que je suis échaudée, sans doute que je lui aurais demandé, avant justement que cela ne devienne quelque chose de véritablement important, de mettre un terme, ou du moins un frein à tout cela, car je sais qu'il y a des situations que je ne suis pas capable, émotionnellement, de gérer. Et je pense qu'il aurait compris et respecté cette limite chez moi.

Intéressant. Donc :
- S'il n'y avait pas eu cette fameuse femme dans sa vie dont il se dit amoureux, il aurait pu développer, néanmoins, des "amitiés sexuelles" : mais au fond, quelles raisons as-tu de penser qu'avec cette autre femme, ce n'est pas de l'amitié sexuelle, tout simplement ? (quelque soit le chemin que ça ait pris pour en arriver là).
- Il semble (en tout cas à présent) que ce qui te dérange, ce n'est pas le cul hors couple de ton compagnon, ce n'est pas l'amitié hors couple de ton compagnon, c'est lorsque les deux se conjuguent pour une même personne. Donc deux trucs qui ne te dérangent pas deviennent un truc qui te dérange. Deux faisceaux de lumière mélangés deviennent de l'ombre... J'essaye de te faire réfléchir sur la bizarrerie de la chose.
- Je dirais même que ce qui te dérange (actuellement), ce n'est même pas tant l'amitié sexuelle hors couple, mais que celle-ci prenne trop d'importance, puisque tu concèdes que tu lui aurais demandé, du moins, de mettre un frein.
Le véritable problème ne serait-il pas que tu crains de perdre ton statut de "préférée", de "numéro 1" ? Si c'est le cas, il me semble que tu pourrais peut-être réussir à te satisfaire d'une situation de polyamour "hiérarchique" avec une relation primaire (toi et lui) et des relations secondaires (lui et son autre amoureuse, par exemple). Mais peut-être as-tu des raisons de croire ou de craindre que votre "statut", à toutes deux, est équivalent à ses yeux, voire, pire, que c'est votre relation à tous les deux qui passe au second plan ?

aviatha
Pour ce qui est de notre amitié, c'est différent. Nous n'étions pas amis avant. Nous nous sommes rencontrés en vacances, ça a été le coup de foudre, c'était sensé durer 8 jours, le temps du séjour... et nous n'avons pas réussi à nous séparer, malgré les 250km de distance physique, c'était chimique, électrique, magnétique, ce que tu veux, nous avons appris à nous connaître dans ce contexte, l'amitié est venue progressivement se greffer à tout ça, elle n'a pas suivi le chemin "classique" chez nous.

C'est pourquoi, du coup, je t'avais proposé cet exemple non-classique d'émergence d'une amitié sur la base d'un plan cul ^^

Désolé d'être aussi bavard, au fait ;)

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Discussion : Le paradoxe d’Abilène et les relations affectives

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Anarchamory

le lundi 20 mai 2013 à 12h22

aviatha
Alors, pour ce qui est de savoir si ce que je disais s'applique ou non à toi personnellement, j'en doute, puisque finalement au départ, si je comprend bien, tu as accepté à contre-cœur pour elle, donc dès le début, c'était toi qui subissait une forme de violence (toute proportion gardée s'entend). De plus, là je parlais surtout des cas où un équilibre non-violent existait au départ et où l'un veut le modifier alors que cela est violent pour l'autre. Quelque part, chez toi, il n'y a jamais vraiment eu d'équilibre non violent, non ?

Hum... effectivement, je crois qu'il y a toujours eu des rapports de forces, que ça soit psychologique, cognitif, physique (avec modération tout de même, je suis loin d'être un violent, hein, mais une fois je l'ai un peu brusqué parce qu'elle m'avait poussé à bout, psychologiquement et m'avait agressé de manière sonique avec un avertisseur de stade... je résume).

aviatha
Ensuite, et je crois que nous avons déjà eu cette discussion, là où nous ne sommes pas d'accord, c'est qu'à mes yeux l'amitié et l'amour sont deux choses fondamentalement différentes. Exemple le plus extrême, histoire que tu comprennes bien, pour moi, il est normal d'être tendre avec des amis (je parle ici des vrais amis, ceux qu'on compte sur les doigts de la main, pas les amis facebook), comme on est tendre avec ses frères et soeurs, en revanche l'équation amis + sexe me fait presque l'effet de l'inceste.

OK, je comprends. N'ayant pas de frère et sœur, je ne sais pas si je pourrais pratiquer l'inceste avec eux, cependant il est clair qu'avec mes parents, je ne pourrais pas... A noter néanmoins que l'inceste ne me pose pas de problème éthique à partir du moment où il a lieu entre adultes consentants.

aviatha
Pour te répondre, dans notre relation, bien sûr qu'il y a de l'amitié, de la tendresse, de l'érotisme, mais il y a aussi bien plus. Il y a de l'admiration l'un pour l'autre, ce qui est rare avec nos amis,

Ah, pas moi : je suis souvent admiratif de mes vrais amis. Je dirais même que ça va bien avec l'amitié.

aviatha
il y a une capacité commune de création artistique, ce qui est rare pour moi et unique pour lui, un degré de communion entre nous, jamais atteint avec personne d'autre et un inexplicable sentiment de complémentarité, également unique dans nos relations.

Pour la dernière question, il ne pourrait pas, il a une vision proche de la mienne. Il a peu d'amies très proches, et il les considère comme des sœurs.

OK. Mais s'il avait un plan cul avec une femme, que ce plan cul devienne régulier, et qu'il occasionne, ce qui ne serait pas anormal, qu'avec cette femme ils finissent par mieux se connaître, puis s'apprécier, puis s'admirer, puis discuter de choses et d'autres, etc. bref, tu vois où je veux en venir : si des sentiments d'amitié venaient à se nouer entre eux, est-ce que tu serais choquée ? Car peut-être qu'il considère ses amies comme des sœurs, et toi tes amis comme des frères ; néanmoins, l'existence de sentiments d'amitié, chez lui, et même chez toi, ne semble pas nécessairement impliquer le passage au statut d'ami(e)-vu(e)-comme-un-frère-ou-une-soeur, puisque tu admets qu'entre vous deux, il existe bel et bien de l'amitié (mais, pour autant, vous n'êtes pas simplement amis au sens que vous donnez à ce mot, puisque vous avez des relations sexuelles entre vous).

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Discussion : Quel âge ont les polyamoureux?

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Anarchamory

le lundi 20 mai 2013 à 01h06

Hugh
Bonsoir,

c'est marrant, personnellement j'ai plutôt l'impression que les polys sont soit de ton âge, soit plus proches de la cinquantaine. Entre deux il y a tout le brouillard de la période des parents qui sortent du monde de la séduction. Et en même temps mon âge va te donner raison puisque j'ai 37 ans.

Bah le mien aussi : 35 ans.

Je ne me suis jamais senti exclusif. J'ai cependant eu une période, de 16 à environ 22~24 ans où je ne m'amourachais guère que d'une femme à la fois, quand c'était "intense" disons... Progressivement, à la fois ma manière d'aimer et le nombre de femmes que je pouvais aimer de la sorte en même temps a évolué. Et j'évolue encore maintenant quant à ma manière d'aimer et surtout quant à mes exigences : je suis devenu beaucoup plus exigeant sur des points que je considère comme importants. Je pense que je suis globalement passé de l'amour-passion à l'amour-conciliant puis à l'amour-amitié.

Mais c'est seulement vers mes 27~28 ans que je me suis rendu compte que cet état de fait, pouvoir aimer plusieurs femmes en même temps, n'était pas dû au fait d'être célibataire. Vers 29 ans, j'ai véritablement pris conscience que c'était un trait profond, constitutif de ma personnalité, voire une sorte d'idéal éthique que j'ai commencé à analyser, conceptualiser et évaluer rationnellement, et sur lequel j'ai commencé à me renseigner sérieusement (je me suis inscrit sur ce site en 2009, à 31 ans, mais il m'est arrivé de le parcourir avant). Je crois aussi que c'est vers mes 28~29 ans, que j'ai commencé à en parler plus sérieusement à ma femme. Devant les colères que ça a suscité, j'ai préféré garder cela en sourdine, mener mes propres réflexions de mon côté, par écrit, et avec d'autres personnes. Je me disais qu'un jour, elle serait prête, qu'un jour, j'aurais des bons arguments à lui présenter, qu'elle ne pourrait réfuter... J'ai été naïf... et "bigot" !

Oui, c'est avec une certaine "bigoterie" que j'ai commencé à défendre ce mode de vie tout d'abord, avant de mettre un peu d'eau dans mon vin récemment. Parallèlement, j'ai fait le deuil de la croyance suivant laquelle on pouvait espérer changer certaines personnes par le dialogue et le débat contradictoire et rationnel. Récemment, aussi, j'ai pris conscience que je ne pourrais pas continuellement vivre dans une relation exclusive... Cette prise de conscience a été avec le reste car jusqu'il y a peu, je m'accrochais à l'espoir un peu fou que ma femme, un jour, finirait par accepter le polyamour. Quelque part, "heureusement", il y a bien d'autres soucis dans ma relation avec ma femme, donc si j'ai décidé de mettre fin à notre couple, je peux me rasséréner en me disant que le polyamour n'a été qu'une raison parmi d'autres. Inversement, une vie de monogame m'aurait sans doute été davantage supportable si j'avais filé le parfait idylle par ailleurs...

Donc si j'essaye maintenant de cerner un moment clé charnière dans ma prise de conscience de polyamoureux, je pense qu'on peut dire que ça s'est joué vers mes 29 ans (j'ai retrouvé trace de la première intervention où j'ai évoqué le polyamour, sur un forum catholique et sur mon blog : cela date de 2007).

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Le paradoxe d’Abilène et les relations affectives

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Anarchamory

le dimanche 19 mai 2013 à 19h59

aviatha
Si, dans les couples mariés, il y a une autre possibilité : vouloir mettre la pression sur son compagnon ou sa compagne pour qu'elle/il renonce au polyamour en arguant de l'engagement du mariage
J'ai dit "un tant soit peu attentionné". Faire pression sur quelqu'un pour qu'il aille à l'encontre de ses sentiments, ce n'est pas être un amoureux attentionné. C'est volontairement infliger de la souffrance à l'autre, ce qui à mon sens (et que cela soit en imposant la monogamie ou en imposant le polyamour à un monogame) n'est pas "aimer". Faire volontairement et en toute connaissance de cause un choix qui crée de la souffrance chez l'autre, ce n'est pas aimer l'autre, c'est aimer son nombril.

Est-ce que ce que tu dis s'adresse aussi à mon acceptation à contre-coeur et en jouant sur les mots de la fidélité conjugale ? Il est possible que j'ai été pas suffisamment attentionné à certains moments, je veux bien l'admettre sans peine, puisque, de toute façon, et sans vouloir me livrer à des comptes d'apothicaire, il me semble que ça a plutôt été, chez moi, l'exception que la règle, tandis que chez ma femme, j'ai l'impression contraire. Du reste, ce n'est pas comme si je m'étais caché de mes idées / aspirations. Jusque dans ma déclaration d'intention pour notre mariage, j'ai exposé mes idées, mes aspirations, ma conception personnelle de la fidélité distincte de l'exclusivité, le fait que je voyais cette dernière comme un compromis douloureux, que j'entendais circonscrire au strict minimum...

aviatha
Pour les questions que tu me pose, peut-être y a-t-il une part sur le fil que j'ai crée, mais je veux bien reformuler.
Ce qui me ferait accepter le polyamour ? La même chose que toi le monoamour. Je pense que c'est quelque chose que nous sommes, pas que nous choisissons
Mes craintes, le mal que cela me fait ? Du chagrin, parce que cela heurte profondément comment j'aime, ce que je suis et ce que je crois. Parce que pour moi aimer c'est être "the both" "les deux ensemble qui sont un seul ensemble", et que cette forme d'amour tolère mal un tiers, de quelque côté que ce soit.
Quand à la sexualité, je crois que c'est tout le contraire^^ Je savais qu'il avait un côté coureur et séducteur, je me disais qu'il aurait des coups d'un soir, et alors ? On n'aime pas des coups d'un soir (et puis mon histoire personnelle fait que je distingue beaucoup sexualité et amour, mais ça...). Qu'il couche avec une autre une fois, où est le problème ? Qu'il est un plan cul sur le côté pendant un mois ou deux parce qu'on ne se voit pas beaucoup, et alors ? Mais qu'il l'aime... ça, je ne peux pas. J'essaye, je comprend, je me résonne, mais je ne peux pas.

Pourtant, tu me dis qu'il a des amies proches et que ça ne te gène pas, donc je me suis dit que ce n'était pas le fait qu'il aime une autre femme qui te gênait, car assurément, il aime ses amies, et à mon sens, ce type d'amour est le même que l'amour "amoureux", c'est juste une question de degré. En outre, tu me dis que ça ne te gène pas s'il exprime de la tendresse envers ses amies, donc je me suis dit que ça ne te gênait pas non plus qu'il exprime cet amour dans une certaine mesure, ou que cet amour lui-même ne te gênait pas, du moment qu'il n'était pas d'un degré trop profond, c'est-à-dire : du moment que son expression corporelle "adéquate" ne consistait qu'en tendresse. J'en ai déduit que ce qui te gênait, c'était uniquement le sexe, ou du moins un degré d'amour suffisamment profond pour s'exprimer sexuellement.
Parce que finalement, dans votre relation, qu'y a-t-il de plus que :
de l'amitié très proche + de la tendresse (qui n'est d'ailleurs qu'une conséquence de l'amitié à mon sens) + du sexe (et j'inclus l'érotisme dedans) ? Si on analyse froidement la chose, peux-tu me le dire ?
Autre question : si ton compagnon avait un plan cul (chose que tu acceptes) avec l'une de ses amies les plus proches, comment réagirais-tu ?

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Discussion : Le paradoxe d’Abilène et les relations affectives

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Anarchamory

le dimanche 19 mai 2013 à 10h13

aviatha
En effet, quel autre choix a un mono que d'accepter la situation, ou du moins donner l'apparence de l'acceptation, y a-t-il vraiment une autre alternative qui lui soit proposée (je veux dire, autre que "si ça te va pas, tu peux partir", qui n'est pas vraiment un choix envisageable pour une personne amoureuse) ?

Si, dans les couples mariés, il y a une autre possibilité : vouloir mettre la pression sur son compagnon ou sa compagne pour qu'elle/il renonce au polyamour en arguant de l'engagement du mariage (il ne suffit pas de se dire : "je pars" pour cesser d'être marié, et le mariage, surtout religieux, contient un engagement d'exclusivité, même si c'est implicite et indirect : le fameux engagement à la fidélité conjugale... que pour ma part j'ai accepté en jouant sur les mots, contre l'interprétation commune du mot lorsqu'il est utilisé dans le cadre du mariage)

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Discussion : Le paradoxe d’Abilène et les relations affectives

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Anarchamory

le dimanche 19 mai 2013 à 10h07

Aviatha, qu'est-ce qui pourrait te faire accepter le polyamour ? Quelles sont tes craintes exactes ? Quelle est la nature précise du mal que ton compagnon te fait en voyant cette autre femme ? J'ai l'impression que tu as déjà de bonnes bases pour le polyamour, pourtant, vu ce que tu m'as dit sur l'autre fil. Je dirais même que tu es polyamoureuse sans le savoir : une polyamoureuse monosexuelle dirais-je. En effet, apparemment, il n'y a que la question des relations sexuelles qui semble te poser problème.

(peut-être que tu as déjà répondu à ces questions sur d'autres fils, en ce cas toutes mes excuses...)

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Discussion : Le mariage est une arnaque...

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Anarchamory

le dimanche 19 mai 2013 à 09h58

dr.house
Il serait plus facile de simplifier les lois et surtout de se séparer très rapidement et simplement en se passant des avocats.

(+)

Nicolas Sarkozy avait eu des velléités en ce sens en 2008 mais le projet a été abandonné, je crois, suite à une trop grande opposition des avocats (forcément...).

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Discussion : Polyamour, voyages et quête d'absolu...

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Anarchamory

le dimanche 19 mai 2013 à 09h51

Belle histoire qui fait rêver... Personnellement, je suis nettement plus pantouflard (toute proportion gardée) et avant tout en quête de stabilité et sécurité familiale, amicale, amoureuse et matérielle, sans exclure de nouer de nouvelles amitiés ou amours, eux-même stables et sûres. Après, ceci étant "acquis" (je mets des guillemets à dessein, rien n'est jamais absolument acquis), je n'exclue pas d'exercer un certain goût de l'aventure, du voyage, de l'inconnu, etc. sachant que je garde ce socle rassurant comme port d'attache... Je comprends qu'en l'absence d'un tel port d'attache tu te sentes un peu insatisfaite. L'idéal, pour moi, c'est une sorte de conjugaison/équilibre des contraires : sécurité et risque, stabilité et aventure, etc.
Je pense néanmoins que si je suis arrivé au polyamour (enfin la phrase est un peu forte me concernant, vu que je ne pratique pas la chose...) c'est en partie par inclination personnelle (je me sens porté, dans tout mon être, vers tout l'être de plusieurs personnes du sexe féminin ; par ailleurs, je ne ressens aucun besoin d'exclusivité), et en partie par idéal philosophique d'autonomie, de liberté, d'absolu de l'amour (ce qui est marrant c'est que les monogames exclusifs se basent souvent sur cette même quête d'absolu de l'amour pour justifier la monogamie exclusive...). Il est vrai, pourtant, que je ne suis pas un baroudeur... sauf dans le domaine intellectuel où je n'hésite pas à explorer des idées et des arguments pas du tout convenables :) Il est vrai que barouder dans le monde des idées est nettement moins dangereux, coûteux et difficile que barouder dans le monde réel :/ Je voyage donc dans ma tête principalement. Bon, j'ai voyagé aussi pour de vrai, hein. Le plus loin où je suis allé c'était la Turquie. Mais pour toi, j'imagine que c'est juste une petite balade digestive :)
Néanmoins, je ne crains pas (trop) la foule ou de conduire sur l'autoroute :)
Du fond de ma Lorraine où il fait gris (comme un peu partout en France en ce moment...), je t'embrasse également :D

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Le polyamour, un choix chronophage…

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Anarchamory

le samedi 18 mai 2013 à 14h20

Junon
Et pourtant...non, je suis vraiment très peu portée sur l'interrogation, l'auto évaluation, etc. (ce qui ne me ferait pourtant pas de mal!) :-D

C'est vraiment curieux car d'habitude je ne supporte pas les gens qui ne se remettent pas en question, qui ne font preuve d'aucune auto-critique (pour préciser le sens que je donne, entre autre, à "introspection")... ça a même tendance à me faire fuir ! Maintenant, peut-être que tu es tout simplement parfaite, et que c'est pour ça que tu n'a pas besoin de ça :-D

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Discussion : Le polyamour, un choix chronophage…

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Anarchamory

le samedi 18 mai 2013 à 14h10

Junon
Ceci étant, il faut avouer que je ne suis pas portéé sur l'introspection...

Tiens, c'est curieux, j'avais eu nettement l'impression contraire... enfin on n'entend peut-être pas la même chose par introspection (je sais que certaines personnes me considèrent comme extraverti alors que je me considère au contraire comme introverti, ce que le test du MBTI m'a confirmé, à deux reprises même...).

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Discussion : Besoin de câlins !

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Anarchamory

le samedi 18 mai 2013 à 14h01

Junon
Un gros câlin virtuel MetaZet ! (non, non, je ne t'oublie pas, j'ai juste une vie de dingue en ce moment)

Merci Junon, gros câlin virtuel en retour ! (pas de souci, je commence à prendre conscience de ta vie de ministre ;) )

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Discussion : Le mariage est une arnaque...

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Anarchamory

le samedi 18 mai 2013 à 11h18

dr.house
Les notaires nous piquent déjà pas mal de pognon enfin c'est ce que je crois.

C'est pourquoi j'ai précisé : "ou même sous seeing privé". Le passage devant notaire n'est pas toujours obligatoire, et je serais favorable à ce qu'il soit facultatif dans un plus grand nombre de cas qu'actuellement.

Par ailleurs, les notaires ne nous piquent pas tant de pognon que ça. D'après la page www.notaires.fr/notaires/le-tarif , les "frais de notaire" sont décomposés comme suit :

- Les taxes qui vont à l’Etat et aux collectivités locales (env. 8/10è des frais) : ce sont les sommes que le notaire est tenu de percevoir et de reverser à l’Etat pour le compte de son client. Elles varient suivant la nature de l’acte et la nature du bien.

- Les déboursés (1/10è) : ce sont les sommes acquittées par le notaire pour le compte de son client et servant à rémunérer les différents intervenants et/ou à payer le coût des différents documents, ainsi qu’à régler les frais exceptionnels engagés à la demande du client (ex. certains frais de déplacement).

- La rémunération du notaire à proprement parler (1/10è).

Si on supprimait les taxes, on n'aurait plus qu'à payer 2/10è (au maximum) de ce que l'on paye actuellement !...

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Discussion : Les avantages d'être avec une personne ouverte au PA

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Anarchamory

le samedi 18 mai 2013 à 00h04

aviatha
Je pense, très honnêtement, et sans rien connaître de ta femme, que le problème est plus spécifique à elle qu'aux exclusifs.
En tant qu'exclusive monogame et en souffrance de la non-exclusivité de mon compagnon (ce qui, d'après ton schéma, est pas mal stricte et contraignant) je n'ai jamais été confrontée aux problèmes que tu décris, y compris lorsque mon compagnon était dans une optique d'exclusivité, ce qui a quand même été le cas pendant 5 ans !
Non seulement je passe des moments seule à seul avec des amis hommes si je veux (et l'immense majorité de mes amis sont des hommes), mais il ne me serait jamais venu à l'idée de reprocher à mon compagnon de passer la soirée seul avec une amie.

Un exemple très frappant qui me revient en mémoire. Un soir, après une répèt avec son groupe, la bassiste, qui habitait loin est restée dormir chez lui. Il a un peu hésiter avant d'accepter, tout en sachant qu'il n'avait qu'un seul lit. Le lendemain, il m'appelle pour me raconter ça, un peu inquiet de la réaction que je pouvais avoir. Non seulement je n'en avais strictement rien à faire (il me dit que c'est pour dépanner une amie, je le crois, je n'ai pas besoin de plus d'explication que ça), mais encore je l'ai presque engueulé en apprenant qu'il avait, ne serait-ce qu'une seconde, envisager de laisser cette pauvre fille rentrer seule alors que le quartier craignait quand même assez !

Bravo (+) Assurément, tu représentes la crème en matière de mongame exclusive, je dois bien le reconnaître et je te tire mon chapeau... :)

aviatha
Pour ce qui est de l'idée de "savoir que la contrainte n'est pas définitive me rend libre", je ne suis pas d'accord.

Ca tombe bien, moi non plus... Sauf que tu auras remarqué qu'il ne s'agit pas d'une contrainte dans le cas donné en exemple. J'envisage l'hypothèse où, finalement, avoir plusieurs relations amoureuses simultanées ne me botterait pas. Si ça ne me botte pas, ce n'est pas une contrainte de ne pas en avoir plusieurs à la fois, ça serait le contraire qui serait une contrainte.

aviatha Une contrainte peut être définitive et doit l'être lorsqu'il s'agit de quelque chose d'important, d'essentiel, car alors elle nous incite à beaucoup réfléchir avant de faire un choix, à faire des efforts pendant, à se remettre en question souvent et à batailler dur pour préserver le choix qu'on a fait. Si je décide un jour d'avoir des enfants, cette contrainte est définitive, une fois faits, ils sont là, je ne les jette pas à la DASS quand ça ne m'amuse plus, je ne m'en débarrasse jamais, même majeurs. J'ai choisi cette contrainte, elle est définitive, sans doute suis-je moins libre, pour autant suis-je moins heureuse ?

Je suis d'accord avec l'idée et avec l'exemple. Mais précisément, pour moi, la contrainte de la monogamie n'a rien d'important ni d'essentiel.

aviatha L'absence de contraintes, ça n'existe pas. Je pense que la liberté consiste juste à les choisir. On peut vouloir "vivre sans entrave", mais ça veut dire vivre sans couple, sans travail, sans maison, sans famille, parce que tout est une entrave, et je ne suis pas sûre que cela rende épanoui.

Vivre sans couple, sans travail, sans maison, sans famille, c'est contraignant.

Le polyamour aussi est contraignant, faut pas croire. Mais je préfère les contraintes inhérentes au polyamour (manque de reconnaissance sociale, toujours se battre pour expliquer ce qu'on vit, partager son temps, ne pas avoir une femme rien que pour soi, risquer une grossesse hors couple en cas de relations sexuelles avec des partenaires "secondaires", etc.), que les contraintes inhérentes à la monogamie exclusive.

aviatha
Pour moi qui suis monogame et exclusive, ce qui peut apparaître comme une contrainte est une véritable liberté. J'ai choisi cet homme, je l'ai choisi entre tous les êtres au monde. J'avais vu ses défauts dès le début, je savais que certaines choses seraient dures (bon, j'avais fait une erreur d'appréciation sur le degré, mais personne ne tombe juste à tous les coups), je les ai accepté, je savais qu'il faudrait faire des efforts, j'ai accepté, j'avais trouvé quelqu'un pour qui j'étais prête à faire autant, à risquer autant, et c'est une grande expérience de liberté, je pense, que de se lancer dans une histoire sans rien "retenir" de soi. Le don.

Le don de soi existe aussi en polyamour, faut pas croire... Il existe bien dans la configuration plus typique où on a des amis. Et quelle est la différence entre une très bonne amie et une amoureuse ? Un lit :)

A propos de lit, j'aurais voulu avoir ton opinion sur l'expression de la tendresse entre amis de sexe différent, pour voir si tu diffères aussi de ma femme à ce sujet. Si la bassiste et ton ami s'était blottis dans les bras l'un de l'autre durant cette nuit, et c'est tout, tendrement, sans sexe ni érotisme, est-ce que ça t'aurait choqué ?

aviatha Je m'égare peut-être un peu, mais je pense, très cher, une fois encore, que le problème n'est pas d'être monogame et/ou exclusif ou pas. Peut-être que ta mère a raison, je ne sais pas, mais effectivement de ce que tu nous décris de ta femme, il me semble difficile d'aimer vraiment sans faire confiance, sans accepter les défauts de l'autre et sans vouloir donner de soi.

Oui, et pour moi, la preuve que tu aimes ton homme, c'est qu'apparemment tu restes avec lui malgré son polyamour et ta monogamie exclusive.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Vos impasses de poly ?

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Anarchamory

le vendredi 17 mai 2013 à 23h34

Quel comportement passé vous a fait ramer dans votre vie poly ?

Avoir épousé une monogame exclusive :-(

Comment expliquez-vous cette façon de faire ?

Peur de la solitude, manque d'expérience de la vie, précipitation anxieuse et manque de prise de conscience de la profondeur de mes aspirations.

A quel moment vous avez vu que continuer vous menait dans une impasse ?

Depuis le début, quasiment, je le sentais, mais j'ai continué quand même comme un con, parce que je ne voyais pas d'alternative.

Vous avez réussi à avancer, depuis ?

Oui, j'ai décidé de reprendre ma vie en main.

Si oui comment vous avez fait ?

Une crise de jalousie excessive de ma femme envers une amie a été le déclic, après ce n'est qu'une question de volonté et de détermination. Il faut que je résiste à la souffrance passagère que ça induit en pensant à ce que sera ma vie après. (Bon, y'a pas que le polyamour dans l'histoire, quelque part ça aide paradoxalement à se dire que c'est la bonne décision)

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Discussion : Les avantages d'être avec une personne ouverte au PA

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Anarchamory

le vendredi 17 mai 2013 à 17h02

L'autre jour, ma mère, qui connaît mes idées et aspirations, mais qui a — beaucoup — du mal à les comprendre, m'a dit (comme quasiment à chaque fois qu'on aborde le sujet... bon, j'exagère un peu :> ) : ­« Mais tu es bien sûr que c'est ce genre de vie que tu veux mener ? tu ne crois pas que c'est parce que tu es malheureux dans ton couple et que tu te sens trop étouffé que tu as ces idées là ? fais attention à te protéger, etc. » Bref, un discours de maman envers son p'tit bout... de 35 ans ^^

Quand bien même ce serait vrai, et que, finalement, je me rende compte que j'arrive, au fond, à me contenter de la monogamie, trouver une femme ouverte au polyamour (donc non-exclusive, voire polyamoureuse elle-même) présente quand même bien des avantages :

- même si la monogamie devait finalement me satisfaire, savoir qu'elle ne serait pas obligatoire mais seulement une option, et que je pourrais, un jour, changer d'avis, me procurerait un intense sentiment de liberté ;
- je n'aurais pas besoin de me justifier si je veux passer un long moment seul à seul avec une personne de n'importe quel sexe ;
- je pourrais me lâcher au niveau de l'expression de mes amitiés et affections féminines, donner libre cours à mes élans de tendresse, sans avoir besoin de constamment me demander si je suis en train ou non de franchir une frontière artificielle qui, en fait, n'existe que dans l'esprit des exclusifs, mais que chaque exclusif place à un endroit différent... (par exemple, j'ai appris à mon dépend que pour ma femme, prendre une personne du sexe opposé dans ses bras, c'était déjà sexuel, sauf si la dite personne est triste et qu'on veut la consoler... oO).

En fait, je pense que tout le monde — même les exclusifs — gagnerait à être avec des partenaires non-exclusifs — et pour les exclusifs : des partenaires non-exclusifs mais néanmoins monogames — néanmoins, certains exclusifs — comme ma femme — sont proprement hallucinants à mes yeux : non seulement ils exigent la stricte monogamie de la part de leur partenaire, mais en plus, ça les enquiquine visiblement pas mal qu'on ne fasse pas de même à leur égard. Apparemment, ce n'est même pas pour se donner bonne conscience. Non, ça les épanouit qu'on les contraigne de la sorte... Ils se sentent libre dans la servitude ! Ils se sentent aimés dans la "désindividualisation" !... oO

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Discussion : Le mariage est une arnaque...

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Anarchamory

le vendredi 17 mai 2013 à 16h05

Moi je suis pour le "mariage" devant notaire ou même sous seeing privé, et paramétrable dans ses moindres détails : "mariage" entre personnes de même sexe ou de sexe différent, "mariage" à deux, trois, quatre, etc., "mariage" en CDD, en CDI, "en alternance", etc., "mariage" athée, agnostique ou religieux, etc. ; avec pour seule limite le consentement des n personnes impliquées. C'est pas beau la vie ? (et puis, bien sûr, que l’État arrête de s'en mêler : fin des "avantages" fiscaux, fin des pensions de réversions étatiques, fin de la promotion sociale étatique de l'hétéromonogamie, etc.)

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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