Polyamour.info

Aki

Aki

die (France)

Participation aux discussions

Discussion : Et la capote ?

Profil

Aki

le mardi 09 décembre 2025 à 17h49

Après plusieurs années de polyamour (et un nombre significatif de "partenaires sexuelles"), j'ai appris plusieurs choses sur le préservatif :

- il peut craquer en l'absence de lubrification - naturelle ou artificielle -, s'il n'est pas de taille adapté, s'il est abîmé par des objets / vêtements ou les ongles / dents, ou s'ils sont d'un lot de mauvaise qualité (je maudis certains modèles). Il faut l'anticiper !
- il ne protège pas bien de certains virus, comme les papillomavirus (dont certains types sont potentiellement la cause de cancer du col de l'utérus). Comme il n'existe pas de dépistage pour les "personnes à pénis", il faut s'en remettre à la vaccination préalable et aux dépistages/surveillances régulières pour les "personnes à vagin". Bref, il n'y a pas de parade absolue.
- il ne protège pas contre les bestioles de type acarien (sarcopte de la gale, par exemple, voir mon témoignage ICI)
- quand bien même il protège globalement des bactéries et de certains virus dangereux (VIH) qui focalisent notre attention, il ne faut pas oublier que d'autres pratiques peuvent provoquer des IST, les cunnilingus notamment.

Bref, la protection contre les IST ne se limite pas au préservatif, loin de là !

Voir dans le contexte

Discussion : Renoncements

Profil

Aki

le mardi 09 décembre 2025 à 17h26

@JonathanS
Je comprends ce que tu veux dire quand tu parles de conceptions différentes. Vos idéaux sont (devenus) éloignés l'un de l'autre. Or, c'est un peu cette base commune des idéaux, cette vision partagée, qui assure un couple durable.

Personnellement, une fois que j'ai commencé à détricoter ces concepts (toxiques, comme tu dis) 'd'âme soeur', d'amour "unique, exclusif et éternel", de "complémentarité" (homme / femme), de supériorité de l'amour conjugale sur toute autre forme d'amour ... c'est tout le tissu de mes croyances sur les relations qui est venue avec. Je me suis rendu compte de tout le matraquage qui est fait, par la famille, par les autres, par les media, pour nous faire rentrer dans cette vision et ce fonctionnement. Il y a évidemment des raisons historiques, techniques, et politiques (des enjeux de domination aussi) à ça. Bref, je me suis dis que ça n'allait pas du tout et qu'il fallait tout retricoter autrement et avec plusieurs pelotes plus douces et de couleurs différentes. Forcément, ça jure un peu dans le paysage, je me sens un peu comme un alien des fois, mais je ne suis plus contraint de porter un pull qui gratte. :-D

Voir dans le contexte

Discussion : Est ce qu’on peut ne jamais s’y faire ?

Profil

Aki

le lundi 08 décembre 2025 à 23h51

Crêpe Suzette
J'ai l'impression à te lire que tu es un carré qui veut à tout prix rentrer dans un rond parce que le rond c'est mieux... Mieux se connaître c'est bien, mais il y a d'autres façons d'y arriver que de se faire violence au nom d'un idéal théorique.

Je suis tellement d'accord avec ça : se faire violence n'est pas forcément la meilleure, ni la seules manière de mieux se connaitre.

Cela dit, un carré peut rentrer dans un rond, techniquement parlant : il suffit que la longueur de ses diagonales soit inférieure au diamètre du rond. :-)

Voir dans le contexte

Discussion : Est ce qu’on peut ne jamais s’y faire ?

Profil

Aki

le mercredi 03 décembre 2025 à 14h21

La pratique du secret se heurte quand meme à ces questions :
- comment cacher ses absences ?
- que faire quand les autres relations évoluent ?
- que faire des sujets qui impliquent toute-s les partenaires (santé sexuelle, par exemple) ?
- comment s'assurer que l'autre respecte bien ses engagements, nos limites, etc ?

Si c'est pour passer une soirée discrètement, de temps en temps, avec d'autres personnes, le couple ouvert peut fonctionner. Mais le secret ne permet pas d'avoir des relations durables avec d'autres personnes. Ca finira, un jour ou l'autre, par coincer, ne serait-ce que logistiquement parlant. Comment, par exemple, annoncer à saon conjoint-e qu'on va partir deux semaines, alors qu'il est évident qu'on va passer du temps avec quelqu'un d'autre ?

J'ai connu des couples ouverts qui finissaient, face à ces limites indépassables, par pratiquer volontairement le mensonge. Et meme avec cet aménagement, ça finissait par craquer et mener à des situations inconfortables pour tout le monde.

Si ça marche pour certains, tant mieux. Cela dit, il me semble nécessaire d'etre conscient des limites de cette pratique avant de la mettre en oeuvre.

Voir dans le contexte

Discussion : Est ce qu’on peut ne jamais s’y faire ?

Profil

Aki

le mardi 02 décembre 2025 à 15h37

Si tu envisages ta souffrance comme une maladie, et pas comme un signal d'alarme, ça ne peut rien amener de bon.
Manifestement, tu as déployé toutes les ressources et les efforts possibles, toutes ces années, pour "y arriver" et malgré un léger mieux, c'est toujours souffrant.
Peut-être que tu peux t'habituer. Normalement, le fait qu'il soit toujours avec toi, soit heureux, et que tu puisses lui faire confiance devrait te rassurer complètement à force. Mais ça n'est toujours pas le cas.
A moins de rechercher en toi ce qui te terrorise et te rend anxieuse, je ne vois pas trop quoi faire.

Avez-vous envisagé de vous séparer ?

Voir dans le contexte

Discussion : Renoncements

Profil

Aki

le mardi 02 décembre 2025 à 15h24

JonathanS
J'aurais aimé avoir le retour d'éventuelle personne qui ont renoncé au polyamour par amour ou par pragmatisme.

Disons que dans la société actuelle, mono-normative, c'est beaucoup (beaucoup) plus simple d'être en couple exclusif qu'en relation (sexo-affective, romantique, etc) avec plusieurs personnes.

Donc, pour être clair, quand on est déjà en couple exclusif, qu'on ne se sent pas assez libre, qu'on aimerait aller vers du polyamour (ou tout autre schéma relationnel) et que notre conjoint-e n'est pas enthousiaste, compte-tenu de la rareté des polyamoureux-ses (2% ?), ce qui risque d'arriver c'est que cette relation s'arrête et qu'on se retrouve pendant un temps considérable tout-e seul-e. C'est d'autant plus probable lorsqu'on est "pas beau/belle", pas très sociable, etc.

Personnellement, dans ce cas de figure, je pense que les deux meilleures options sont (dans l'ordre) :
1) rester avec saon conjoint-e, en s'asseyant sur son propre désir de liberté et d'aventure
2) lae quitter, et rechercher ensuite une relation avec une personne polyamoureuse expérimentée
Bref, être fidèle à l'autre ou à soi-même. Faire des choix.

En as-tu parlé avec ta conjointe ?
Que préfère-t-elle ? Que tu restes avec elle, sachant que ça te demanderait un renoncement, ou que tu la quittes ?

Voir dans le contexte

Discussion : Cherche témoignages positifs

Profil

Aki

le jeudi 27 novembre 2025 à 22h27

Le changement et la nouveauté peuvent faire peur.
A mon humble avis, étant donné que d'autres personnes sont potentiellement impliquées, la vie de famille ne peut pas rester intacte (telle quelle, en tout cas). Espérer qu'il n'y aura pas de chamboulement majeur me semble une erreur. Ca va brasser, ça va venir vous chercher dans des zones inconfortables et inattendues. Bref, il y aura forcément beaucoup de travail sur soi à faire, et beaucoup de discussions potentiellement chargées.

Je t'invite au passage à te documenter sur les possibles enjeux de pouvoir qui découlent du polyamour hiérarchique, sur le sort des personnes qui pourront relationner avec vous (vos partenaires / métamours respectifs) et sur comment cette situation (où le couple est généralement prioritaire et décisionnaire) peut générer très facilement des souffrances pour ces personnes. Tu peux trouver pas mal de témoignages positifs de couples qui se sont ouverts (romantiquement et/ou intimement). Il est plus délicat de trouver des témoignages positifs de personnes qui ont relationnées avec des couples.

Voir dans le contexte

Discussion : Christianisme et Polyamour

Profil

Aki

le jeudi 27 novembre 2025 à 15h37

C'est comme si un ancien banquier de chez Rothschild nous expliquait que l'évasion fiscale n'existe pas (que c'est de "l'optimisation fiscale") et qu'on ne paye pas assez d'impôts ... alors que lui-même doit 8 millions d'euros au fisc !

L'Eglise n'a en effet aucune leçon à nous donner sur comment vivre nos relations et aimer notre prochain. :-D

Voir dans le contexte

Discussion : Gérer les limites et envies

Profil

Aki

le jeudi 27 novembre 2025 à 15h31

Salut @Arri

Le contexte n'est pas très clair pour moi. Peux-tu préciser ?
Quand tu dis "on", de qui parles-tu ?
Explorer des massages avec qui ? Dans quel cadre ("lieux, prestations") ?

Faire des ajustements dans les relations plurielles ça arrive tout le temps. Il existe des milliers de situations possibles avec d'autres personnes. Même si on ne peut pas tout prévoir, il est utile de les envisager avant qu'elles ne se produisent et d'en parler ensemble, par exemple : "qu'est-ce que ça te fait si une personne (à définir) me propose un massage (de tel ou tel type) ? Si je fais un câlin à une personne que tu ne connais pas ? Si je prends la main d'un-e ami-e ?"

Il peut être utile d'explorer tout ça et de se faire un petit questionnaire avec ses partenaires.

Voir dans le contexte

Discussion : Christianisme et Polyamour

Profil

Aki

le mercredi 26 novembre 2025 à 20h07

La famille (hétéro) serait-elle une valeur d'extrême droite ?

Voir dans le contexte

Discussion : Christianisme et Polyamour

Profil

Aki

le mercredi 26 novembre 2025 à 17h39

Je me demande si le magazine Valeurs Actuelles n'auraient pas déjà dézingué le polyamour dans un de ses articles outré dont il a le secret, du type "Polyamoureux : comment veulent-ils détruire nos familles françaises".

Je pars en HS, excusez-moi.
@Caellan : il ne faut pas mettre toute-s les chrétien-nes dans le même panier, ni même tous-tes les catholiques dans le même sac. T'as raison.

Voir dans le contexte

Discussion : Christianisme et Polyamour

Profil

Aki

le mercredi 26 novembre 2025 à 13h39

La polygamie, l’adultère et le polyamour reposent sur l’illusion que l’intensité de la relation se mesure à la succession des visages. Comme l’illustre le mythe de Don Juan, le nombre dissout le nom : il disperse l’unité de l’élan amoureux.

C'est pathétique comme ce mythe de l'amour unique, irréductible et indéfectible est à l'image de la foi (imposée ?) en un dieu unique (monothéisme) : une sorte de Grand Papa Thaumaturge et Invisible (actuellement, tout humain n'a qu'un seul papa biologique).

Les penseurs de l'Eglise auraient-il un problème avec le polyamour parce qu'ils ont fondamentalement un problème avec le polythéisme ? Si les croyant-es s'autorisaient à aimer plusieurs personnes, pourraient-iels s'autoriser à douter de l'unicité de Dieu (qui est trois, mais passons ...), voir aimer plusieurs dieux, ou d'autres dieux ?

Paradoxalement, cet amour n'est pas unique quand il s'agit de celui qu'on est sensé voué à ses enfants ...

"Aimez-vous les uns les autres", mais pas trop à la fois quand même !

Le paradoxe est flagrant : les pratiques sociales contredisent ce que l’imaginaire célèbre. Cela révèle que le désir d’amour monogame demeure inscrit au plus profond de l’être humain, même lorsque les comportements semblent le nier.

Aucun paradoxe là-dedans : c'est juste une preuve que les media (pas tous) continuent de propager un imaginaire, valoriser des comportements, et définir des règles qui sont périmées pour une part croissante de la population, comme l'illustre ... La Bible, par exemple.

Au plus profond de l’être humain, il y a des pans (cousins des chimpanzés) qui sont des polygames débauchés et des amants incorrigibles parfois. Actuellement 25% des hommes ne sont pas contre le fait que leur conjointe ait des pratiques extra-conjugales, avec ou sans eux (sondage sur la déconstruction masculine). Voilà voilà, chassez le naturel ...

Voir dans le contexte

Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

Profil

Aki

le mardi 25 novembre 2025 à 17h43

+1
Alala, ces petits arrangements foireux ... mais qui accepterait des conditions relationnelles aussi invivables ? W risque de faire n'importe quoi avec un cadre aussi restrictif ("1 fois par trimestre", sérieux ?)

Pas facile d'être honnête et d'accepter les conséquences de ses choix et de ses actes.

Voir dans le contexte

Discussion : Lutter contre une IST : la gale

Profil

Aki

le jeudi 20 novembre 2025 à 13h47

@Hestia : C'est une excellente question, à laquelle je n'ai pas trouvé de réponse qui fasse consensus. Si quelqu'une l'a, ça aiderait beaucoup.

Apparemment, le sarcopte résisterait mieux, en dehors du corps humain, à des températures basses et avec de l'humidité, qu'à température ambiante. Ca expliquerait peut-être qu'il y ait plus de gale l'hiver.

D'après le CHU Saint-Etienne :

CHU Saint-Etienne

Le parasite est aussi détruit à des températures inférieures à − 25°C ; la mise au congélateur ou l’exposition à un grand froid en hiver sont des alternatives.

Voir dans le contexte

Discussion : Lutter contre une IST : la gale

Profil

Aki

le jeudi 20 novembre 2025 à 11h51

Quel chance, @artichaut !

Il me semblait évident que si je conseillais de "ne pas serrer la main", cela sous-entendait qu'il ne fallait pas avoir de contact peau-à-peau encore plus proche.
Je vais donc ajouter tes précisions dans mon texte.

Laver tous les vêtements à 60°C au quotidien n'est malheureusement pas possible. Il existe plein de tissus qui n'y résistent pas.

Voir dans le contexte

Discussion : Lutter contre une IST : la gale

Profil

Aki

le mardi 18 novembre 2025 à 13h03

@Pollen
Oui, Ascabiol fonctionne plutôt bien.

@Allyah148
Je compatis tellement !
Ca peut en effet prendre des mois et des mois d'insomnie, de gêne, de doute, d'incompréhension.

Le pire dans cette histoire, à part l'errance médicale et la perte de relation avec des personnes chères, a été l'attitude légère (parfois hautaine) des médecins et pharmaciens, des "sachants". La plupart avaient un manque cruel d'empathie qui influait sur leur détermination à prendre le problème à bras-le-corps en faisant leur boulot (mais comment pourraient-iels savoir ce que ça fait de vouloir arracher sa propre peau, en dormant seulement quelques dizaines de minutes par nuit ?).

Une pharmacienne, dont le collègue refusait de me donner un traitement en l'absence d'observation direct du sarcopte (ce que je n'arrivais pas à obtenir), m'a même prescrit de l'homéopathie pour traiter mon "eczéma" et ma "dyshidrose", après m'avoir vendu des crèmes hors de prix et totalement inefficaces, évidemment.
J'ai alors repensé à mon frère qui avait eu une tumeur cérébrale à 18 ans et à qui plusieurs médecins prescrivaient simplement de l'aspirine. Notre mère, infirmière, avait du exiger des examens approfondis (IRM ?), ce qui avait permis de l'opérer (pendant 8h) et de lui sauver la vie à temps.
Là je me suis dis "stop, il faut que ces gens arrêtent de raconter n'importe quoi et reconnaissent qu'elles sont ignorantes et démunis, que je trouve des professionnel-les aptes". J'ai donc changé de pharmacien, et de médecin.

Si vous avez mal, si vous savez "à priori" ce que vous avez (infection connue, maladie familiale, etc) et qu'on ne vous écoute pas, ne vous laissez pas faire.

Message modifié par son auteur il y a un mois.

Voir dans le contexte

Discussion : Lutter contre une IST : la gale

Profil

Aki

le mardi 18 novembre 2025 à 04h15

Je n'ai pas précisé quelques éléments de contexte de la situation que j'ai vécue :

- la personne qui m'a infecté avait été infecté, une semaine avant que nous ayons un rapport, par un homme qui prétendait n'avoir rien de grave et disait avoir consulté un médecin lui ayant dit qu'il avait juste "des acariens". Il vivait dans des conditions très insalubres et portait énormément de piqûres. Il avait lui-même été infecté lors d'un voyage en Europe de l'Est (je ne sais pas comment).
Cette partenaire ne m'avait pas prévenu qu'elle avait couché avec lui une semaine avant (et donc qu'elle était potentiellement porteuse). Je l'ai découvert en l'appelant, suite à mes premières "piqûres" aux mains, 3 semaines après.

- j'ai pris 2 traitements oraux ("Ivermectine" en 2 doses) à un mois d'écart, dès les premiers symptômes, puis un traitement externe. Les symptômes diminuant, un médecin m'a annoncé que j'étais guéri et que j'avais juste de l'eczéma (je n'en ai jamais eu de ma vie). Cette confusion n'est pas rare, selon mes investigations auprès d'autres personnes ayant eu cette maladie. Il est possible que les traitements n'aient pas bien marché et/ou que je me sois réinfecté par l'environnement ou une autre partenaire, quelques temps après avoir guéri.

- aucun professionnel de santé ne m'a jamais fait aucun examen (à part une analyse de prélèvement sur des plaies aux mains, 6 mois après, qui a révélé uniquement une infection au staphylocoque doré ... mais pas de sarcopte). Je n'ai donc jamais eu aucune preuve tangible d'avoir eu cette maladie (mes partenaires oui) !

- en parti à cause du déni, d'un manque flagrant de professionnalisme et des erreurs de diagnostic de la part de nombreux médecins que nous avons consultées, au moins 6 personnes ont été infectées après moi (jusqu'à 3 niveaux). Il a fallu que certain-es d'entre nous insistent fortement pour obtenir un diagnostic correct (observation du sarcopte) pour obtenir un traitement et un suivi. Nous ne savons pas clairement qui a réinfecté qui, ni quand.

- nos colocs respectifs, ami-es (et certains métamours) n'ont étrangement jamais contracté la gale, malgré une certaine proximité (vie commune, câlins, etc). C'est pourquoi il faut la considérer comme une IST.

Conclusion : si ça vous gratte, ne faites plus de sexe avec personne, ne croyez pas les médecins qui vous font des diagnostics à l'emporte-pièce ou au doigt-mouillé, demandez des examens approfondis, traitez-vous ainsi que votre entourage et votre environnement en respectant les recommandations des autorités de santé et des fabricants. Recommencez jusqu'à n'avoir plus aucune démangeaison pendant un mois.

Voir dans le contexte

Discussion : Lutter contre une IST : la gale

Profil

Aki

le lundi 17 novembre 2025 à 20h39

Je ne sais pas si le sujet est au meilleur endroit, ni s'il peut être pertinent. Je n’ai pas trouvé de sujet spécifique sur le forum. Libre aux modérateur-risses de le supprimer / déplacer.

Merci d’apporter vos remarques, vos témoignages, pour compléter ou corriger ce texte !
Je le mettrai à jour régulièrement.

AVERTISSEMENT :

Ce sujet parle de parasitisme. Il ne contient pas de photo.

TEMPS DE LECTURE : 15 minutes

CONTEXTE :

Suite à une mésaventure affreuse (qui aura duré plus de 6 mois et m'aura fait perdre des dizaines d'heures de sommeil, et des relations !), je voulais témoigner et donner des conseils concernant une maladie peu connue et peu fréquente (0,3 % des français), considérée comme une IST, et qui peut potentiellement ruiner nos relations polyamoureuses.

J'ai nommé : la gale. :-/

Tout d'abord, il n'est pas simple d'avoir une information claire et exhaustive sur le sujet, quand bien même cette maladie est connue et documentée depuis des siècles par une grande partie de l'humanité. Vous pouvez trouvez quelques informations d’ordre général sur la page Wikipedia dédiée : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gale

Je ne peux faire l’économie de m’attarder sur la description de la maladie et des traitements, ce qui m’a beaucoup manqué quand je l’ai attrapé, pour comprendre comment ça marche, comment en préserver mon entourage et comment me (re-re-re)soigner. Je voudrais surtout donner des conseils pratiques, issus de mon expérience et de celle de personnes de mon réseau relationnel qui ont été touchées.

EN GÉNÉRAL, AU QUOTIDIEN :

- demandez systématiquement à tout-e nouveau-elle partenaire sexuel-le si elle a des IST (test en laboratoire pour le VIH, hépatites, bactéries, virus, etc) ET si iel se gratte. Si un-e partenaire vous affirme qu’iel est «  clean » mais qu’iel a des lésions aux zones typiques de la gale (voir plus bas), méfiez-vous et parlez-en ensemble. Le préservatif n’est d’aucune aide pour éviter sa transmission.

- dans la mesure du possible, lavez vos vêtements à 60°C minimum. Ne portez pas de vêtements trouvés en friperies ou prêtés par des inconnus sans les laver / désinfecter au préalable (idem que pour les puces, punaises, etc). Si c’est impossible, laissez-les dans un sac fermé pendant une semaine minimum (aspergés d’un acaricide acheté en pharmacie, si possible).

- méfiez-vous des lits dans les lieux collectifs (gîtes, squats, auberges, etc). Apportez votre propre couchage (matelas, drap, couette, duvet, oreiller) si possible. Sinon, changez toujours la literie vous-même et restez attentif-ve à vos sensations de peau dans les semaines suivantes. En cas de démangeaisons nocturnes inhabituelles et répétées, consultez immédiatement un médecin (idem que pour les puces de lit et autres).

- évitez de toucher les inconnu-es qui se grattent manifestement beaucoup et/ou ont des lésions de grattage aux mains.

EN CAS DE DÉMANGEAISONS :

- si vous ressentez plusieurs jours d’affilé des démangeaisons inhabituelles dans certaines zones du corps (voir plus bas) vous devriez :
- suspecter la gale ;
- cesser immédiatement toute activité sexuelle avec d’autres personnes, câlin peu habillé, massage, caresse, etc, jusqu’à nouvel ordre ;
- vérifiez si, au cours des 2 derniers mois, l’un-e de vos partenaires sexuel-les n’aurait pas eu la gale (oui, les gens mentent ou cachent des choses parfois) ;
- prévenir toutes les personnes avec qui vous avez partagé un lit (a fortiori nu-es), chez qui vous avez dormi (famille, ami-es, métamours, etc), ou à qui vous auriez emprunté des vêtements au cours des semaines précédentes ;
- éviter de serrer la main aux gens. Préférez le salut, la bise ou une simple accolade.
- prendre rendez-vous avec votre généraliste puis éventuellement un dermatologue, le plus vite possible, avant que l’infection ne s’aggrave.

DESCRIPTION DE LA MALADIE ET DE LA VIE DU PARASITE :

- la gale se manifeste, quelques semaines après infection, par des démangeaisons plus ou moins fortes provoquant un grattage irrépressible (« prurit ») entre les doigts des mains et/ou des pieds, aux coudes, aux aisselles, aux genoux, aux fesses, aux cuisses et/ou à l’entrejambe (bref, dans les zones externes potentiellement humides), surtout au début de la nuit (ou pendant). Elle ne touche normalement pas le visage, les cheveux ni la barbe (suspectez plutôt des poux, ou autre chose). Elle provoque de petites «  piqûres » qui saignent quand on les gratte, mais peut aussi entraîner des démangeaisons sans anomalie apparente de la peau (gale dite «  des gens propres »).

- le parasite adulte responsable de la maladie, le sarcopte (d’une taille de 0,2 à 0,35 mm) est un acarien difficilement observable à l’œil nu ; mais il est possible de le voir avec une loupe x10 ou l’appareil photo d’un smartphone suffisamment grossissant. La tête des femelles dépasse parfois de la peau et forme comme un «  deltaplane » foncé. Faire une recherche de photos d’exemple sur le web. On ne peut pas le confondre avec grand-chose d’autre de connu (tique, puce ou autre).

- le parasite est mobile (1 cm / heure environ) et actif surtout la nuit. Les femelles fécondées creusent des sillons sous la couche externe de la peau pour pondre, et les mâles se déplacent en surface et se cachent à la base des poils. Les sillons contenant les œufs sont visibles à la loupe ou avec un «  test à l’encre » (voir un dermatologue).

- les œufs éclosent au bout d’environ 5 jours, les larves se transforment alors en nymphes puis en adultes. Ceux-ci deviennent féconds au bout de 3 semaines environ (c’est souvent le début des premières démangeaisons après infection, car les femelles s'activent). Les mâles meurent peu après la fécondation et les femelles peuvent vivre encore deux mois et se reproduire plusieurs fois.

- les sarcoptes meurent en dehors du corps humain en quelques jours (3 à 5 jours selon les sources) et ne se transmettent normalement pas aux autres animaux domestiques. Iels peuvent rester vivant-es quelques jours sur certaines surfaces. Iels résistent au savon et à l’alcool hydroalcoolique. Iels meurent exposé-es à une température supérieure à 50°C. Je n’ai pas trouvé d’info sur leur résistance au froid.

- la transmission se fait principalement de peau à peau, par les zones infectées du corps (mains, sexe, cuisses, notamment), beaucoup plus rarement par les tissus (mais ça arrive !). Plus le temps de contact est prolongé, plus les risques sont grands. En résumé, partager du sexe avec une personne infectée puis dormir ensemble dévêtus vous assure quasiment de l’attraper, même si la personne se gratte peu ou plus du tout. C’est pourquoi, en cas de suspicion de gale, il faut se préparer à ne plus partager de sexualité avec personne, pendant au moins un mois, le temps d’évaluer l’efficacité du traitement.

CONSEILS POUR LE DIAGNOSTIC :

- cette maladie ne peut pas se guérir d’elle-même. Notre corps est incapable de détruire des acariens logés sous notre peau. Inutile donc d’espérer une quelconque auto-guérison. Je répète : vous ne guérirez pas sans traitement. Si vous ne faîtes rien, vous allez certainement être de plus en plus infecté-e, jusqu’à vous arracher la peau jusqu’au sang et ne plus pouvoir dormir du tout, à en devenir complètement épuisé, voir dingue.

- d’après toutes les personnes à qui j’en ai parlé (médecins, laborantin-es, pharmacien-nes), les erreurs de diagnostic sont assez fréquentes. Peu de médecins européens ont en effet directement observé la gale au cours de leur carrière (0,3 % des personnes l’ont en France, mais 300 millions dans le monde). Ils peuvent donc facilement confondre les symptômes de la gale avec ceux d’une autre maladie de peau, voir être dans le déni. Certain-es professionnel-les de santé pourront vous diagnostiquer de l’eczéma, une dyshidrose, une dermite atopique, une maladie de peau quelconque, etc. Il est même possible qu’un test en labo (observation sur prélèvement) soit négatif. En cas de doute, faîtes vérifier que vous avez bien la gale (et éventuellement d’autres maladies) par différents professionnels de santé.

- montrez toutes vos lésions à votre médecin généraliste (y compris dans les zones intimes), décrivez ce que vous ressentez physiquement depuis le début, en oubliant aucun détail (horaires, partenaires infecté-es, etc). Si vous avez eu des diagnostics différents avec d’autres médecins / infirmier-es / pharmacien-nes, dites-lui (vous avez peut-être chopé d’autres maladies entre temps).

- si iels ne vous fait aucun examen (prélèvement, observation directe au dermatoscope ou test à l’encre), qu’iel vous baratine en vous disant que "vous n’avez pas la gale" ou que vous avez "juste autre chose", insistez pour qu’iel le fasse. Si iel refuse de vous ausculter et/ou de vous donner un traitement, changez de médecin !

CONSEILS JUSQU’A LA GUERISON COMPLETE :

- respectez les mesures préventives citées plus haut (ne faites pas de sexe, d’aucune façon). Vous pouvez faire de rapides câlins habillés (mais c'est potentiellement un tout petit peu risqué).

- dormez seul-e, si possible dans votre propre lit, et ne le prêtez à personne.

- ne mélangez pas vos vêtements (pull, gants, bonnets, écharpes, chaussons, etc) avec ceux de vos conjoints, coloc, etc. Ne les prêtez pas. Mettez votre linge sale en sac fermé une semaine ou lavez-le à 60°C.

- évitez si possible de partager les sièges de voiture, fauteuils, canapés, etc, avec d'autres personnes (surtout avec des vêtements légers).

- expliquez à vos cohabitants la nécessité des traitements personnel et de votre environnement commun (voir les modalités plus bas).

- dites la vérité à vos partenaires intimes, à vos proches, expliquez-leur la situation et ce que vous mettez en place pour vous soigner et limiter la propagation. Soyez clair-e et concis-e. Si des inconnu-es vous voient vous gratter et vous posent des questions là-dessus, vous n’avez pas à leur répondre, sinon éventuellement que vous êtes malade (et que vous attendez un diagnostic / traitement). Si vous êtes salarié-e, parlez-en à votre hiérarchie, elle ne devrait normalement pas trop insister pour que vous veniez travailler malgré tout.

- coupez-vous tous les ongles, sinon portez des gants épais la nuit pour ne pas vous blesser dans votre sommeil.

- essayez de vous gratter le moins possible (je sais, ça peut être atrocement difficile). Préférez frotter avec la paume de la main autour de la zone. N’utilisez pas d’objet abrasif (brosse). Si vous saignez malgré tout, désinfectez et protégez vos plaies pour éviter les surinfections. Ne vous baignez jamais dans des eaux non-traitées (lacs, rivière, mer, etc) qui peuvent contenir des bactéries pouvant vous infecter par le sang (staphylocoque doré, par exemple). Si la gale traîne à être soignée, vous aurez peut-être à traiter plusieurs maladies de front, dans un certain ordre. Si vous avez d’autres symptômes que ceux de la gale, parlez-en immédiatement à votre médecin.

- votre peau risque d'être en PLS à cause de la gale et potentiellement des traitements, il est possible que vous fassiez des réactions inhabituelles. Evitez donc tout contact avec des choses irritantes ou allergisantes : poussière, tissus de canapé, herbes sauvages, animaux domestiques, produits d'entretien, etc.

- l'eau chaude a tendance à aggraver les démangeaisons (surtout le soir au coucher), apprenez à prendre des douches tièdes, voir froides. Paradoxalement, l'eau brûlante peut amener un mieux chez certaines personnes. Vous pouvez utiliser des pains de glace entouré de tissu (ou des poches de gel refroidissant) pour calmer localement (et dormir un peu).

- soignez votre peau avec des produits désinfectant et des produits hydratant, si besoin. Lavez-vous et changez-vous régulièrement.

- si possible, prenez des photos datées de vos lésions, gardez une trace de l’évolution de la maladie (emplacement des «  piqûres », état de la cicatrisation, autres maladies suspectées, etc) pour évaluer l’efficacité du traitement plus tard.

CONSEILS POUR LE TRAITEMENT :

- contre la gale, il existe des traitements oraux (cachets) et des traitements externes de la peau (crèmes, lotions). Vous pouvez prendre l’un, l’autre ou les deux en même temps (il n’y pas d’étude démontrant de «  meilleure » méthode). Lisez bien les modes d’emploi et respectez les délais entre les deux prises (voir ci-après). Les traitements oraux rendent le sébum de la peau toxique pour le système nerveux du parasite (mais pas ses oeufs). Les traitements externes sont des acaricides (qui ciblent spécifiquement ces parasites). Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien-ne.

- il est fortement conseillé de se traiter soi-même ainsi que ses cohabitants (conjoint, coloc, famille, personnes de passage) en même temps et de respecter des mesures préventives (voir ci-dessus). Inutile de traiter vos animaux (et surtout pas avec des traitements pour les humains !).

- prenez le(s) traitement(s) en fin de journée. Il agira pendant la nuit, au moment où le parasite est le plus actif. Pour les lotions / crèmes, mettez bien 2 couches, en laissant sécher votre peau entre deux (10-15 minutes à température ambiante). Ne vous lavez pas les mains pendant 24h. Si c’est impossible, portez des gants étanches.

- vous devez, le lendemain matin, traiter aussi votre environnement immédiat pour éviter de vous réinfecter : lit, chambre, fauteuils, canapés, moquettes, etc. Bref, tous les trucs où vous restez longtemps assis-e ou couché-e d’habitude. Changez toute votre literie, retournez votre matelas et utilisez des produits acaricides en aérosol sur les tissus (à acheter en pharmacie). Lavez tout le linge sale (n’oubliez pas les chaussons, gants, écharpes, bonnets, etc) à 60°C si possible, sinon enfermez-le dans des sacs plastiques une semaine (le temps que les potentiels sarcoptes meurent) ou traitez-les à l’acaricide si vous en avez besoin rapidement. Personnellement, je traitais tout, fermais ma chambre et partais de chez moi le lendemain matin du traitement, pendant une semaine (avec des vêtements et ma literie propres).

- la première dose tue les femelles (et éventuellement les mâles) en moins de 24h. Vous devrez prendre la deuxième dose (selon le traitement et la notice du fabricant) au moins 7 jours après la première (et au plus tard 3 semaines après). C’est la «  fenêtre » pendant laquelle les derniers œufs pondus (potentiellement la veille du traitement) ont éclos mais où les parasites ne sont pas encore adultes (et sont donc encore inféconds).

- important : les traitements peuvent être agressifs pour certaines peau et entraîner des sensations légères de brûlure et/ou de picotement, pendant quelques jours (lire la notice du produit). Votre corps peut continuer à réagir aux traces de sarcopte jusqu’à plusieurs semaines après le traitement. Vous ne saurez donc pas si vous êtes totalement guéri-e avant au moins un mois, si des démangeaisons persistent.

- vous pouvez éventuellement faire une réaction au traitement. Dans ce cas, consultez la notice et contactez le numéro indiqué par le fabricant.

- dans les collectivités, vous pouvez théoriquement retourner au travail 3 jours après le traitement. Ça ne veut pas dire que, même si vous faîtes tout correctement, vous serez réellement guéri-e.

- si malgré les mesures préventives et les traitements, vous avez des personnes dans votre entourage qui se grattent, recommencez tous-tes à zéro. Conservez un historique de qui a quoi, depuis quand, partagez les gestes préventifs, documentez l’évolution de la maladie, communiquez les informations que vous avez obtenues sur la maladie, appelez votre médecin pour des conseils, etc.

- si votre corps réagit mal au traitement, si les démangeaisons ne baissent pas en intensité en quelques jours, si vous en avez à nouveau après quelques semaines, retournez voir votre médecin, refaites faire des observations de vos lésions, refaites le traitement (voir demandez à en essayer un autre). Bref, ne désespérez pas : recommencez en continuant à garder les mesures préventives, jusqu’à être soigné-e.

- une fois que votre peau a bien cicatrisé, que vous n’avez plus aucune nouvelle piqûre ni démangeaison, vous pouvez recommencer à toucher, masser, partager de la sexualité et / ou dormir avec d’autres personnes (ouf !). (+)

Sources : - dermato-info.fr J'espère que ce retour d'expérience vous aura aidé. N'hésitez pas à me contacter en MP (ou mieux, à contacter un professionnel de santé) si vous avez des questions personnelles.

Message modifié par son auteur il y a un mois.

Voir dans le contexte

Discussion : [Musique] Chansons, poèmes, divers poly

Profil

Aki

le lundi 17 novembre 2025 à 14h57

"Plurielle" du groupe Cosmopoly.

Ce sont des copaines qui jouent en bal folk depuis plusieurs années.
Malheureusement, je n'ai pas trouvé d'enregistrement en ligne de cette chanson. Elle est très touchante et agréable à danser en mazurka, donc à deux (ou plus).

Vous trouverez les paroles (et leurs prochaines dates) sur leur site officiel.

Voir dans le contexte

Discussion : Les images qui pourrissent la vie

Profil

Aki

le lundi 17 novembre 2025 à 14h40

MouseCependant dès que je sais qu’il va y avoir de l’intimité entre lui et ma meta j’ai plein d’images désagréables qui tournent en boucle dans ma tête et qui m’angoissent. Je finis presque par essayer de déconstruire le lien magique qui nous unit pour me protéger.

Tu visualises facilement des situations dans ta tête ?

J'ai beaucoup vécu ça quand j'ai arrêté d'être monogame et que j'ai été "poly-acceptant" avec ma première partenaire poly. Ca a été plusieurs fois très difficile (et ça s'est aggravé lorsqu'on a totalement cessé de partager de la sexualité ensemble), et j'ai rompu au bout de deux ans. en ayant déconstruit le lien magique qui nous unissait, comme tu dis. Mais on est redevenus ami-es, puis colocataires, quelques années plus tard.

Avec l'expérience, en rencontrant des personnes déjà en couple ouvert ou poly, ce problème s'est grandement résolu. Ces images sont devenues moins fréquentes et ont fini par disparaître.

Mes stratégies ont été, selon les cas, de :
- ne pas avoir à visualiser ces scènes, en faisant autre chose qui stimulait mon imaginaire ailleurs : films, romans, jeux vidéos, etc. Déni ou divertissement ?
- les visualiser, au contraire, et me rendre compte que ça faisait mal mais que je n'en mourais pas et que la personne revenait vers moi (souvent de bonne humeur). #thanksherman

Avec le temps, j'ai fini par constater les impacts positifs de la non-exclusivité à plusieurs niveaux (la liste est longue). Ce qui fait que ces images désagréables au départ sont devenues de plus en plus associées à des sentiments positifs (je rejoins @Neels, là-dessus). Dans le domaine de la sexualité, ça m'a même rendu parfois un peu trop curieux car je trouvais ça sympa d'imaginer mes amoureuses et mes métas ensemble.
Mais j'ai arrêté de convoquer cet imaginaire et laissé de côté ces images de choses qui, au fond, ne me regardent pas.

Bon courage @Mouse.
J'espère que tu trouveras une manière de ne plus être importunée par ces images et que tes angoisses s'apaiseront aussi.

Voir dans le contexte

Retour au profil