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Discussion : Parler des gens qu'on aime

Clown_Triste
le dimanche 25 septembre 2011 à 20h54
C'est sans doute mon côté pinailleur mais j'ai du mal avec l'emploi des mots "amoureux" et "amoureuse" pour parler de quelqu'un d'autre.
Pour moi, être amoureux est un sentiment que l'on ressent envers une personne.
Donc, je peux dire que je suis "amoureux de X" mais si je dis "Y est mon amoureuse" alors pour moi ça veut dire "Y m'aime".
Difficile pour moi de définir une personne par ce que je pense qu'elle ressent envers moi. Ça reviendrait à quelque chose du genre : "Je te présente Z, mon admirateur" ou "voici W, ma plus grande fan".
Mais j'admets que mon rapport aux mots interfère sans doute à plein ici et que les gens savent très bien ce qu'il faut en comprendre. C'est d'ailleurs bien le problème dans cette situation : nous avons tous conscience du poids des mots et du sens implicite que beaucoup véhiculent, dans le sens de l'exclusivité.
Rien à voir entre "voici F, ma copine" et "voici F, une copine".
Bref, pour l'instant, je présente les gens par leur prénom et il m'arrive parfois de dire (si la personne n'est pas là) que je passe du temps avec "une petite-amie", l'absence du "ma" sous-entendant l'exclusivité étant ici révélatrice.
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Polyamoureuse hyperheureuse en manque… d’exclusivité !

Clown_Triste
le vendredi 16 septembre 2011 à 17h35
Difficile en effet d'imaginer vivre simultanément plusieurs relations naissantes. La "new relationship energy" dont on entend parfois parler ici (inspirée du livre The Ethical Slut si je ne m'abuse) a tendance à nous obnubiler, ce qui tend à empêcher sa multiplication vers d'autres relations.
Toutefois, je ne sais pas si dans le récit de Philia il était vraiment question de six relations toutes aussi nouvelles et excitantes les unes que les autres.
Par ailleurs, nous n'avons pas tous le même mode de fonctionnement, le même mode de vie et les mêmes besoins affectifs. Il y a certainement des gens qui vivent cela mieux que d'autres (pour ma part, je pense pouvoir dire avoir cumulé sans difficultés personnelles deux "new relationship energies" et une relation un peu plus ancienne - la gestion du temps devenant par contre plus complexe).
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Comment le dire ?

Clown_Triste
le lundi 12 septembre 2011 à 15h32
eulren
Mais alors tu proposes quoi ?
[...]
Donc tu lui dis quoi ? "Ne sacrifie pas la vérité!" Ok, ben alors quoi ? Son conjoint lui dit "sacrifie le polyamour", toi tu lui dis de sacrifier le polyamour, ou le bonheur de chacun ?
Noone29 préfère sacrifier la vérité absolue : par rapport au message initial qui consistait à tout vouloir, c'est un sacrifice majeur, mais qui lui permet de revenir à une situation plus réaliste.
C'est son choix : c'est une prise de risque, mais si ça marche, c'est peut-être le plus stimulant comme solution, et qui ça lèse ?
Le non-choix avec report de la responsabilité sur les autres ne m'inspire aucune admiration, mais un choix assumé avec sa part de sacrifice lucide si.
À vrai dire, Eulren, je ne me permettais pas de proposer une solution toute faite à Noone dans la mesure où celle-ci semble déjà avoir une bonne vision de ses options et qu'elle est par ailleurs la seule à avoir une connaissance détaillée des événements.
Cela m'est peut-être arrivé (à vérifier) mais il est rarissime que j'intervienne ici pour dire aux gens ce qu'ils doivent faire, en tout cas dans ce genre de situation.
Ce que je souhaitais plutôt, c'était d'une part de lui faire part de mon empathie pour sa situation (j'en ai vécu de semblables) et ma compréhension de l'intérêt/l'attrait du mensonge dans ce cas (même si je n'aime pas le mensonge à titre personnel) et d'autres part lui montrer que les mots et les phrases sont parfois trompeurs.
Dans notre société, la personne vivant une autre relation est "la méchante". C'est elle qui fait souffrir l'autre. Or, la réalité me semble plus complexe. Oui, nos actes peuvent provoquer une réaction de souffrance chez l'autre, mais l'exclusivité imposée peut aussi être source de souffrance, à ceci près qu'elle est considérée comme "normale" ou un "devoir" par beaucoup de gens.
Je cherchais à démontrer qu'en regardant les choses sous un angle différent, elle n'était plus la "méchante" et certainement pas la seule responsable de la souffrance potentielle de son compagnon.
Certes, ce n'est pas aussi intéressant qu'une solution qui aurait résolu sa situation d'une manière heureuse pour tous mais j'espère que cela a pu lui apporter un peu de grain à moudre et peut-être modifié sa perception de sa propre culpabilité et responsabilité, voire sa capacité à répondre à ce type d'accusation ("tu fais souffrir ton compagnon").
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Comment le dire ?

Clown_Triste
le vendredi 09 septembre 2011 à 12h43
noone29
Je persiste à dire que lorsque on aime quelqu'un, on ne le fait pas souffrir.
Noone, je comprends la difficulté de ta situation et l'attrait du mensonge ou au moins du secret en tant que solution.
Personnellement, je fuis le mensonge autant que faire se peut, tout en admettant que nous ne vivons pas dans un monde idéal où dire la vérité s'avérerait forcément payant.
Dans son ouvrage "Radical Honesty", Brad Blanton - qui prône une honnêteté totale - affirme d'ailleurs que le mensonge est la source numéro 1 de décès, du fait du stress intense qu'il occasionne. J'avais trouvé l'idée intéressante.
Si tu choisis cette voie, en vertu des arguments que tu évoques, je t'invite à accepter la "règle du jeu" et à accepter l'idée qu'un jour ce mensonge soit découvert, avec les conséquences associées. Ainsi, si ce moment difficile survient, tu y seras mieux préparée.
Enfin, je reviens sur ta phrase citée plus haut. Je suis d'accord avec le principe bienveillant qui consiste à ne pas faire souffrir quelqu'un qu'on aime. Dans ce cas précis, toutefois, je dirais que tu ne le fais pas directement souffrir, c'est l'incompatibilité de vos aspirations et le trauma qu'il a vécu dans le passé (dont tu n'es pas responsable) qui génèrent chez lui cette souffrance. La responsabilité n'en incombe pas à toi seule.
Par ailleurs, on peut retourner l'argument : si l'exclusivité qu'il réclame est très difficile à vivre pour toi, si cela te stresse, te rend triste, t'incite à rêver d'autre chose, à fantasmer sur quelqu'un d'autre, alors toi aussi tu souffres.
Ton compagnon t'aime mais il te fait souffrir par ses demandes, lui aussi.
L'avantage qu'il a est que sa demande est considérée comme plus normale, voire "parfaitement naturelle et légitime" par notre société. Dois-tu pour autant ignorer ta souffrance ?
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : La théorie et la pratique

Clown_Triste
le lundi 05 septembre 2011 à 12h15
amantparisien
On ne divise pas son amour entre plusieurs personne, on le multiplie ;-)
Au-delà de la formule qui joue sur l'opposition "diviser vs multiplier", j'aimerais bien qu'on m'explique plus précisément cette formule que l'on entend souvent, ou ses variantes.
Par ailleurs, et par souci de justesse, il faut préciser que le temps disponible - lui - reste globalement le même et ne saurait être multiplié (même si certains organisent leur vie et leur temps de manière admirable pour pouvoir mieux le consacrer à ceux et celles qu'ils aiment).
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Tiens, chez vous comment ca se passe?

Clown_Triste
le mercredi 31 août 2011 à 20h22
max3l84
J'ai un de mes maris qui a un très bon boulot ;)
Un très bon boulot permettant de faire vivre confortablement trois personnes tout en travaillant ponctuellement ?
J'avoue, moi aussi, ce secret m'intéresse.
(Sauf si le boulot en question est "tueur à gages" auquel cas, oublie ma question, je n'ai rien dit, d'ailleurs je n'existe pas... ;))
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Spolyers ! Un fil qu'il est bien pour la culture G

Clown_Triste
le mercredi 31 août 2011 à 01h25
Dommage toutefois que dans Twilight, on trouve sous la surface de la fantasy vampirique innocente le portrait d'un prince charmant modernisé (le beau mec à la fois parfait et torturé) qui berce d'illusions les lectrices adolescentes, lesquelles ne retrouvent évidemment rien de tel dans les garçons ou les hommes réels.
Et je ne parle pas des équations qui parsèment l'ouvrage, du genre "amour = souffrance" (les personnages ne cessent d'être déchirés par leurs sentiments, leurs doutes, et tirent des têtes de six pieds de long) et, pire encore, "sexe = mort... sauf si on est mariés".
Argh, c'en est trop, je meurs...
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : La théorie et la pratique

Clown_Triste
le mardi 30 août 2011 à 18h29
@Ladymarlene
J'ai plusieurs fois recommandé sur ce forum la lecture des ouvrages de Lucy Vincent, neurobiologiste, qui présente une vision scientifique des phénomène amoureux. Sans que cela ne remplace ni n'atténue les émotions, je trouve que c'est une aide pour mieux comprendre ce qui nous arrive parfois.
Peut-être leur lecture te serait-elle utile pour nourrir ta réflexion vis-à-vis de cet homme aux yeux verts (Lucy Vincent développe notamment une théorie sur l'intérêt du conflit pour attiser le sentiment amoureux).
Le premier ouvrage s'intitule "Comment on devient amoureux".
C.T.
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

Clown_Triste
le mardi 30 août 2011 à 12h32
J'ai (bien sûr) reçu le même message personnalisé et j'ai été très touché que quelqu'un d'aussi important que "Cath de la télé" s'intéresse à mes écrits.
Mais j'avoue avoir la gorge serrée par l'émotion et les mains tremblantes en me demandant comment lui répondre avec toute la politesse que son respect m'inspire. Ceci car je doute de pouvoir le mettre en mots tout en respectant la charte...
Curieux de voir à quoi va ressembler cette merveilleuse émission au final. Je m'attends à un grand moment de télévision.
C.T.
Discussion : Dans la peau d'une polyaimée

Clown_Triste
le dimanche 21 août 2011 à 14h05
Amaz
Patrice-86 il n'y a pas de souci nous sommes ici pour échanger :) Oui tu as tout à fait pointer du doigt le problème majeur de cette situation et je ne sais comment faire...
Bonjour Amaz, et bienvenue par ici.
C'est souvent une bonne chose de demander les conseils d'inconnus qui ont un regard différent et dépassionné sur une situation. Tu obtiendras ainsi différents sons de cloche qui pourront t'aider, peut-être, à prendre de meilleures décisions pour la suite. Reste évidemment que toi seule est maîtresse de ton destin, toi seule connaît le détail de la situation. Nos avis ne sont que consultatifs, nous n'avons pas le science infuse ni LA solution ultime.
Aussi unique et passionnelle que soit cette histoire dans ta vie et dans celle de cet homme qui dit t'aimer et qui t'obsède, je pense qu'elle correspond à un "grand classique" de la rencontre par Internet. Quand on ne connaît de quelqu'un que ses mots, ses écrits et sa voix entendue lors d'instants "volés", il est extrêmement facile de projeter sur cette personne toutes nos attentes, tous nos espoirs, tous nos fantasmes. Cela exacerbe les sentiments, d'autant plus qu'aucune confrontation avec la réalité physique et quotidienne de cette personne n'est possible. Il devient alors d'autant plus aisé de nourrir une forme de passion qui s'auto-alimente, exacerbée qui plus est par la frustration, l'interdit, le côté "amants maudits". Un peu de "Madame Bovary" de Flaubert dans tout ça aussi, sans doute (chez les hommes comme chez les femmes).
Tu n'est donc absolument pas "débile", ou alors il y a des millions de gens aussi débiles que toi qui se sont croisés sur Internet. Je pense que c'est un phénomène psychologique très courant.
Cet ami qui te parle d'amour est certainement dans le même processus : tu es sa bulle secrète, la personne dont il peut rêver, qui lui permet de s'échapper d'un quotidien lourd de responsabilités. Et tant qu'il ne te voit pas, ne t'approche pas dans le réel, il est libre de projeter sur toi exactement ce qu'il veut.
"Bizarrement", et malgré vos réserves, je pense qu'une partie de l'antidote à cet aspect passionnel serait justement de vous rencontrer. De voir l'homme et la femme derrières les êtres fantasmés, de "redescendre sur terre" en découvrant que cet individu qui nous enflamme est "juste" un homme ou une femme normale, avec son début de calvitie, son grain de beauté mal placé, sa drôle de manière de se moucher, son goût incompréhensible pour les huitres ou la musique de Rebecca Black. Unique mais semblable à tant d'autres, ni un prince charmant ni une princesse idéale. Parfois l'attirance immense, surtout intellectuelle, que l'on ressent en ligne s'apaise face à cette réalité.
Si vous avez peur que cette attirance "dérape" par rapport à vos limites morales personnelles, convenez de rendez-vous dans des lieux publics ou vous n'échangerez guère plus qu'une poignée de main ou une bise absolument acceptables aux yeux de la société.
Mais tâchez de voir la personne réelle derrière l'idéal. Sinon, il y a des chances que cet embrasement de passion illusoire propre au net continue de se nourrir de fantasmes et finissent par vous rendre malheureux.
Peut-être peux-tu par ailleurs chercher des témoignages d'histoires semblables, il doit y en avoir beaucoup.
Bon courage à toi et viens nous raconter la suite si tu le souhaites (ça c'est juste pour me plier au stéréotype mis en avant par eulren le pragmatique ;) )
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Un mono amoureux, respectueux de l'idée du polyamour, mais complètement perdu...

Clown_Triste
le vendredi 19 août 2011 à 01h48
Bonjour Gabou,
Et sois le bienvenu sur ce site. Je pense que tu as réussi à t'exprimer clairement, malgré le maelstrom émotionnel au coeur duquel tu te trouves, car je n'ai rien trouvé dans tes propos qui "fustige" le polyamour.
Et quand bien même, tant que tu ferais appel à des arguments, à un ressenti, et à autre chose qu'une mauvaise foi en pilotage automatique, tu en aurais le droit :)
Ta démarche, par ailleurs, me semble plutôt saine. Tu affrontes des difficultés, tu as envie d'en parler avec lui, tu cherches une solution qui vous convienne à tous les deux, en envisageant que chacun travaille sur lui-même. Oui, ce genre d'incompatibilité est difficile. Mais si cela peut t'aider à découvrir qui tu es vraiment (tu sembles dire que ton esprit a été "formaté" par une monogamie culturelle plutôt que réellement choisie), le jeu en vaut sans doute la chandelle.
Par ailleurs, je pense que sur un point tu te trompes peut-être : il y a sans aucun doute de nombreux cas où un polyamoureux va renoncer à vivre ses aspiration polyamoureuses pour pouvoir préserver une relation avec quelqu'un qui est exclusif. C'est d'ailleurs assez "logique", puisque les monogames sont nettement majoritaires.
Cela rejoint d'ailleurs un récent débat ici qui s'intéressait au fait que de nombreuses personnes "adultères" sont, en quelque sorte, des "polyamoureux contrariés"...
Bon courage à toi et à ton compagnon.
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Le poyamour subi

Clown_Triste
le mardi 09 août 2011 à 16h41
ladys
[...]
La notion de travail sur soi a l'air de te tenir a coeur, décidément.
Je n'arrive pas bien à comprendre ce que peut être une "vraie/fausse faconde", ni en quoi qualifier les propos de Françoise de guide touristique constitue une catachrèse, mais tu sembles manier la langue française avec beaucoup plus de style et de brio que moi, j'imagine donc que cette incompréhension n'est que le fruit de mon manque de maîtrise linguistique.
Ah, ah, ah ! Je ne peux que m'incliner :-D
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Le poyamour subi

Clown_Triste
le mardi 09 août 2011 à 16h08
Eclisse
Re-bonjour CT ...
Au risque d'être redondant, je me permets de rappeler avoir affirmé qu'il ne s'agissait nullement de stats, mais simplement d'un synthèse des centaines de réponses lues ici.
De la triche ? Pourquoi donc ? Faut-il se mettre à poil ici ? J'ai, parfois, livré des choses personnelles et m'en tiendrai là.
Que faut-il assumer ?
Être exposé à la contradiction ? Bien volontiers...
Je ne veux pas alourdir le sujet, donc je m'arrêterai après ce message.
Je n'ai pas bien compris ta réponse sur les stats. Je n'ai moi-même pas parlé de statistiques. Je voulais juste dire que la "photographie" que tu fais du forum est éminemment subjective dans le choix de tes mots, dans le ton souvent moqueur ou condescendant que tu emploies. La "photo" est donc vue au travers de ton regard très particulier.
Ce qui est "de la triche", c'est donc de dire ensuite "je fais simplement une photographie de ce forum, rien de plus" alors qu'en réalité tu exprimes un avis et un ressenti très personnels quant au contenu du forum (et pas forcément faux ou infondé, hein, je ne dis pas que ton avis est sans valeur).
C'est juste une forme de rhétorique qui ne me convient pas. Genre le gamin qui décoche un coup de pied dans la cheville de son voisin et qui fait ensuite l'innocent "mon pied s'est simplement trouvé être au même endroit que sa jambe, rien de plus".
Tu me suis ? C'est juste le rôle de contradicteur que tu aimes avoir ici que je te propose d'assumer. Et cela n'implique absolument pas que tu te "mettes à poil" ou que tu livres des choses trop personnelles. Juste que tu te départisses de ton attitude faussement neutre et raisonnable (à mes yeux).
Il m'arrive parfois d'écrire de manière un peu absconse, j'espère que mon propos est plus clair à présent.
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Le poyamour subi

Clown_Triste
le mardi 09 août 2011 à 15h44
@Boucledoux
Il me semble qu'il est toujours intéressant d'avoir des points de vue contradictoires sur le forum, des gens qui ne sont pas d'accord avec ce qui s'y dit, avec la philosophie du polyamour dans le cas présent. Des gens qui nous poussent à nous questionner, à nous remettre en cause, à ne pas nous reposer sur les lauriers illusoires d'opinions partagées par une minuscule communauté sur Internet, qui nous apprennent aussi à répondre à ces questionnements et ces doutes dans nos "vraies vies".
Mais, évidemment, c'est plus intéressant quand c'est solide, argumenté, ouvert sur la possibilité d'un échange et dénué d'agressivité, je trouve.
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Le poyamour subi

Clown_Triste
le mardi 09 août 2011 à 15h38
Eclisse
Bonjour CT,
Je fais simplement une photographie de ce forum, rien de plus, j'ai réglé mes problèmes;
Tu fais de la photographie d'art, alors, celle dont la subjectivité exprime le point de vue particulier de l'artiste plutôt que de laisser le réel "témoigner de lui-même, tel qu'il est" ou de laisser le spectateur se faire sa propre idée.
Parce que quand même tu attaques, tu juges, tu cherches à gratter là où ça fait mal. Comme je l'ai dit, ce n'est pas condamnable en soi à mes yeux, surtout si c'est bien fait.
Par contre, la rhétorique de "je constate simplement, rien de plus" (oui, je paraphrase) c'est de la triche !
Tu as choisi de rester sur ce forum et de ne pas être simple lecteur en défendant un point de vue à rebrousse-poil. Il n'y a rien de mal à ça mais assume-le. Non ?
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Le poyamour subi

Clown_Triste
le mardi 09 août 2011 à 12h05
@Eclisse :
Je sais que tu as choisi le rôle du poil à gratter ici, et qu'il est donc logique que ça gratte souvent aux entournures.
Même si beaucoup d'intervenants ici font quand même preuve de mesure et d'une vraie recherche d'honnêteté et de justesse, je pense que ton point de vue "contre le polyamour" (ou contre une idéalisation du polyamour) a de l'intérêt ici.
Mais il est vraiment dommageable, si tu veux mon avis, que tu emploies un ton aussi péremptoire, voire même méprisant, parfois sans autre argument que ta verve.
À cela s'ajoute une rancoeur qui perce au travers de quasiment toutes tes interventions depuis ton arrivée (et qui motive sans doute ta présence ici).
En gros, il me semble que tu mines la crédibilité de tes propos qui auraient pourtant intérêt, sur ce forum, à être particulièrement solides et argumentés. Et je trouve ça dommage, cher poil à gratter.
C.T.
Discussion : Le poyamour subi

Clown_Triste
le lundi 08 août 2011 à 13h46
En lisant à l'origine le message d'Antilogus j'ai pensé pour ma part qu'il évoquait la "nature" au sens de ce que celle-ci nous "accorde" au départ dans le jeu de la vie.
Peut-être fait-il référence à un handicap physique par exemple, à une différence d'ordre "naturelle" au sens de "de naissance". Et s'il dit qu'il ne souhaite pas en parler, tenons-en nous là, non ?
C.T.
Discussion : Bonjour.

Clown_Triste
le jeudi 04 août 2011 à 13h53
Bienvenue à toi, ladys,
Je salue ton effort particulier pour apprendre et employer les codes et le vocabulaire spécifiques au forum, mais je t'invite à ne pas non plus y prêter trop attention et à te sentir libre de t'exprimer comme tu l'entends (dans le cadre assez lâche de la charte).
Il y a mille manières de vivre les amours plurielles et/ou la non-exclusivité, et l'on a droit de cité ici même si l'on ne correspond pas à la définition proposée à l'entrée ou si l'on n'a pas envie de faire un distinguo entre relations "primaires" et "secondaires".
Et heureusement. Le jour où il faudra montrer patte blanche et maîtriser un sabir digne de FrenchTouchSeduction pour s'exprimer ici, je tirerai ma révérence :)
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Polyamoureuse heureuse !

Clown_Triste
le mercredi 03 août 2011 à 20h14
Ce témoignage fait effectivement l'effet d'une petite brise fraîche et salvatrice après la canicule.
Encore ! :)
C.T.
Discussion : Suis tombé amoureux d'une monogame

Clown_Triste
le mardi 02 août 2011 à 23h37
LuLutine
Peut-être, mais ici, il faudrait le préciser.
Ca ne me semble pas évident du tout comme sous-entendu.
[...]
Je ne crois pas non plus que vouloir un enfant est un obstacle absolu à un mode de vie polyamoureux. J'essayais simplement d'expliquer à mon avis pourquoi Toni avait mentionné cela, et donc pourquoi cette jeune femme associait "enfant" et "monogamie".
En fait, je trouve intéressant que ce lien soit implicite, car il illustre bien la vision qu'on généralement les gens du polyamour comme un truc "pas sérieux" (contrairement au fait d'avoir un enfant).
Mais sans doute posais-tu la question de manière rhétorique, afin d'aider Toni à bien distinguer les choses.
Et puis c'est lui le mieux placé pour répondre. Donc je me tais ;)
C.T.