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Discussion : Escalator relationnel en poly/mono

LeGrandStyle
le mercredi 10 mai 2023 à 11h03
Alinea7
Je vois comme une contradiction entre le fait de souhaiter que certaines personnes déconstruisent l'ascenseur relationnel, tout en se trouvant en plein dedans.
L'ascenseur relationnel me semble pertinent dans toutes relations, incluant les relations poly/poly. Ce qui est pointé ici c'est la rupture systématique si l'un des deux partenaires souhaitent stopper l'ascension vers des niveaux plus hauts dans les relations poly/mono, voir redescendre vers des niveaux plus bas.
Le fait de vouloir poursuivre l'ascenseur relationnel vers différents niveaux suivant les partenaires ne me semblent pas être une contradiction. Cependant, tu as fort raison en disant que ce discours est difficile à entendre pour un partenaire mono (et peut-être également poly) souhaitant continuer l'ascension.
Alinea7
Pas sûre de comprendre la question : tu veux dire que tu mets au point un ascenseur relationnel personnalisé qui inclut la vérification d'être ok pour rencontrer les autres partenaires ?
Hum, peut-être que ma question n'était pas si pertinente que cela... Nous avons (ou du moins, j'ai) des critères plus ou moins conscientisés pour passer les étapes de l'ascenseur relationnel. Par exemple, nous pouvons avoir un certain critère sur les activités, la propreté et le comportement de nos partenaires. Le fait d'être non-monogame rajoute un prisme sur ces critères que je n'avais jamais examinés avec attention, notamment sur la dynamique des mes partenaires avec leurs méta-amours.
De passage
Tout dépend je crois de la profondeur de la relation que l'on a avec l'autre à propos de la souffrance et de sa capacité à être empathique.
Je suis d'accord sur ce point mais avec quelques retenues. D'une part, certaines personnes sont extrêmement douées pour camoufler leur émotion, particulièrement si elles savent qu'exposer leur émotion les mettrait en danger. Personnellement, je n'ai pas la prétention de pouvoir voir à travers chaque individu. D'autre part, au-delà de la capacité à être empathique, c'est la capacité à percevoir les signes de souffrance qui (me) pose problème. Il faut savoir que notre perception peut être biaisée, donc percevoir des signes de souffrance là où il n'y en a pas, ou au contraire, ne pas percevoir les signes de souffrance spécifiques à notre partenaire. En général, je m'abstiens (enfin j'essaye) de prendre des décisions fondées seulement sur mes perceptions.
En y réfléchissant, s’assurer d'établir un environnement serein dans lequel nos partenaires peuvent partager leur souffrance semble être un bon début (car nous en apprenons plus sur les signes manifestant leur souffrance), mais peut-on vraiment l'instaurer si nous sommes en position de force?..
@TristeS Tes questions sont pertinentes et je tenterais d'y répondre une fois cette relation définitivement terminée. La situation est déjà relativement difficile, et je ne souhaite pas vaciller dans ma décision par respect pour K..
Discussion : Escalator relationnel en poly/mono

LeGrandStyle
le mardi 09 mai 2023 à 13h33
Suite au post sur la séduction éthique, j'ai débuté une relation sur des bases non-éthiques avec K., c.a.d. en évitant de mentionner mes currentes relations tout en restant claire et honnête sur les futures potentiels de la relation (e.g. famille, cohabitation, etc.). Au bout de la 3eme rencontre (en 2~3 semaines), je lui ai fait part de ma situation relationnelle lorsque K. m'a demandé de "sortir officiellement ensemble", qui en Corée, est une étape importante de l'escalator relationnel.
Outre le consentement bafoué de s'investir émotionnellement dans une relation ne correspondant pas à ses attentes, les bases non-éthiques n'ont pas eu de conséquence sur le déroulement de la relation avec K.. Je n'ai jamais été blâmé et cela n'a jamais été utilisé comme argument lors de nos discussions. J’y reviendrai (peut-être) plus en détail dans le post sur la séduction éthique.
En somme, je (25-30 ans, homme, poly?) suis actuellement en concubinage avec M. (25-30 ans, femme, mono) depuis 4 ans, et en relation avec K. (25-30 ans, femme, mono) depuis 5 mois.
Sans grande surprise, il s'est avéré que K. est fortement monogame qui se manifeste par:
- La volonté d'être la "première" ou la "préférée", qui se traduit principalement par le mariage.
- Mise en compétition avec les autres partenaires, ses "ennemies".
- Tolérance (mais pas acceptation) pour que je rencontre d'autres partenaires.
- N'être en capacité d'aimer (ou d'accorder son attention à) qu'une seule personne.
Je tiens à préciser qu'il n'y a aucun jugement négatif à l'encontre de la monogamie, et au contraire, j'en ai un avis très positif.
Récemment, K. souhaite qu'on emménage ensemble pour avoir plus de temps partagé, et également se sentir plus en sécurité dans notre relation. Je fus surpris qu'elle propose que je vive en alternance une semaine chez elle et chez M., là où je m'attendais à une proposition tout ou rien.
M., de son côté, m'a simplement dit "pourquoi pas" et s'est inquiétée si cela ne serait pas trop difficile à gérer pour moi. Les mots sont bien insuffisants pour lui faire un éloge digne de ce nom.
Après un appel téléphonique, K. a probablement senti que je n'étais pas euphorique à l'idée de cohabiter ensemble, et a fait un pas en arrière en disant qu'elle souhaite simplement passer plus de temps ensemble dans l'immédiat.
Il faut noter que K. n'avait pas eu de partenaire depuis 2 ans avant ma rencontre, malgré ses recherches intensives.
Aujourd'hui, je pense mettre fin à la relation et je ne recherche ni conseils ni validations. Il y a cependant certain points qui peuvent être intéressant à aborder, et éventuellement utile pour d'autres personnes:
- Comment avoir des informations fiables sur la souffrance de nos partenaires, notamment lorsqu'on est en position de force? Dans ce cas précis, j'ai demandé à plusieurs reprises si "ca aller" ou si "ce n'était pas trop dur", mais il y a des chances pour que nos partenaires (en dépendance) nous cachent ou minimisent leur souffrance par peur d'être quitté.
- Avez-vous des critères permettant de passer les étapes de l'escalator relationnel? Je ne m'étais jamais fait la réflexion jusqu'ici, et je ne me souviens pas avoir lu une discussion à ce propos. Par exemple, le fait que K. ne souhaite pas rencontrer M. est rédhibitoire, et j'aurais aimé pouvoir l'articuler plus tôt car cela m'aurait permis d'être plus claire sur les futures potentiels de cette relation.
- Est-ce inévitable de se heurter à l'escalator relationnel en relation poly/mono? Il me semble impossible de stopper l'ascension car la situation sera simplement frustrante et douloureuse pour nos partenaires. Et si oui, souhaitez-vous tout de même vivre des relations poly/mono même si, de toute évidence, elles se heurteront à l'escalator relationnel? Cette deuxième question est plutôt philosophique, il n'y a pas de "bonnes" ou "mauvaises" réponses.
Merci pour votre lecture, et n'hésitez pas à pointer d’autre point saillant (c.a.d. dépassant mon cas personnel) si la plume vous en dit :)
Message modifié par son auteur il y a un mois.
Discussion : Comment convaincre son compagnon ?

LeGrandStyle
le lundi 10 avril 2023 à 15h00
@kill-your-idols N’est-ce pas une méthode de sélection plutôt qu’une méthode pour convaincre? Il me semble que les personnes qui ne sont pas convaincues passeront simplement leur chemin.
Convaincre, ça sous-entend que quelqu’un a tord et, qu’en présentant des arguments logiques et factuels, il se rendrait compte de ses tords.
Cependant cela n’a pas de sens car il n’y a pas de « bonne » façon de vivre sa vie. C’est un peu comme essayer de convaincre quelqu’un qu’il vaudrait mieux être plombier qu’électriciens. On peut essayer de présenter des éléments factuels comme le salaire, les conditions de travail, mais au final si quelqu’un préfère être électricien, il n’y a rien à convaincre…
Accepter ou adhérer me semble être des termes plus juste, voir persuader.
Nous devons aussi accepter que quequ’un puisse refuser le polyamour, comme il peut refuser d’aller vivre à l’étranger, d’avoir des enfants ou de devenir plombier. Nous sommes responsables de nos choix de vie, et il ne faut pas croire que tout le monde se pliera à nos moindres désires.
Discussion : Un amour impossible

LeGrandStyle
le dimanche 12 mars 2023 à 08h41
La temps disponible est une des principales limites du polyamour, et si l’on y rajoute un mode de vie avec peu de disponibilité (voyage d’affaires, poste à haute responsabilité etc.), il est évident qu’il sera impossible d’entreprendre des projets conséquents avec chaque partenaire.
Cet homme souhaite rester célibataire. Il n’y a aucune chance que cette relation évolue vers des projets de vie commune / mariage / enfants.
Tes sentiments sont tout à fait légitimes, et malheureusement seul le temps pourra te détacher de cette belle histoire.
Tu peux aussi commencer à noter les défauts de cet homme pour créer du ressentiment et t’aider à passer la page.
Il me semble que tu n’as pas le cœur à faire de nouvelle rencontre, prends du temps pour te recentrer sur toi-même. Pas forcément facile à faire si le compte à rebours de l’horloge biologique se fait entendre…
Ceux ne sont que les conseils d’un inconnu, d’autant plus jeune, prends-les avec un grain de sable.
Bon courage pour la suite, et au plaisir de te lire.
Discussion : Consentement en polyamour : stop à l'usage du mot pour des situations qui n'en sont pas

LeGrandStyle
le mercredi 21 décembre 2022 à 03h33
Notre manque d'éducation sur le consentement est en effet extrêmement regrettable, c'est pourtant une base essentielle pour construire nos relations sentimentales.
Caoline
Concernant le polyamour il n'y aurait pas besoin d'être informé.e et enthousiaste ?
Une relation consentie ne signifie pas que cette relation ne sera pas souffrante. Par exemple, si l'on poursuit une relation avec une personne en situation d'adultère en toute conscience de cause, nous consentons à cette relation et pouvons tout de même souffrir de celle-ci.
Bien sûr, une relation n'est pas consentie dans le cas où le “consentement” est imposé (menace, chantage, etc.).
Caoline
c'est quand il n'a plus eu d'autre relation que notre relation est devenue polyamoureuse
Pour ma part, votre relation était consentante au moment où tu as consenti à continuer la relation malgré son adultère et ses mensonges.
Peut-être qu'il est plus pertinent de définir les individus comme polyamoureux que de définir les relations comme "polyamoureuses". Cela rejoint @artichaut, être polyamoureux reflète comment nous vivons, en tant qu'individu, nos relations.
En somme, ton partenaire n’était pas polyamoureux, et bien qu'il n'ait plus d'autre relation, cela ne veut pas forcément dire qu'il est polyamoureux pour autant.
Discussion : Séduction éthique

LeGrandStyle
le lundi 05 décembre 2022 à 04h15
Merci pour vos retours riches, et parfois passionnés, alimentant cette réflexion autour de la séduction.
Pour ma part, j'y vois probablement encore moins claire, cela est cependant surement bon signe.
La séduction, intrinsèquement, implique de projeter les cotés attrayants de notre personne, et ne signifie pas pour autant nier notre être.
Il y a une certaine beauté dans la séduction, une danse à deux nous faisant rêvés et vibrés. Le retour à la réalité est très certainement douloureux, mais la tristesse et la nostalgie sont aussi important que les moments de bonheur, et doivent être accueilli avec bienveillance.
Dans le même temps, j'ai commencé une relation sur une base non éthique, c.a.d. en omettant intentionnellement mes autres relations. J'en suis amoureux et rêve également de faire évoluer la relation sur plusieurs années, il est intéressant d'observer que l'illusion s’opère dans les deux sens.
Caoline
D'ailleurs le ressenti de ta relation actuelle n'a pas été évoqué. Même si tu es transparent avec elle, il est probable qu'elle vive très mal si tu ne l'étais pas avec les autres car elle serait alors niée.
C'est extrêmement pertinent, et ma relation principale est concerné par la situation de sa metamour. Elle ne se sent ni niée, et elle ne le vit pas "très" mal pour autant, mais se sent, dans une certaine mesure, co-responsable de la situation.
Mark
Des rapports sexuels sont pour moi uniquement consentis si les intentions sont posées en amont. Savoir entendre (edit: et dire!) un non merci revient pour moi à respecter le ressenti de la personne, exprimé en connaissance de cause.
Le rapport entre rapports sexuels et engagement est vraiment passionnant. Je rejoins Mark sur le fait que les rapports sexuels sont uniquement consentis si les intentions sont posées en amont, et cela reviendrait à dire que les rapports sexuels inclus un troque, explicite ou non, pour un future espéré.
Il y a cependant, dirais-je, un spectre dans le non-consentement. En y réfléchissant, ma réflexion a probablement pris ses racines dans les expériences de non-consentement vécues par mes partenaires. Les récits de femme que j'ai entendus après 1 an se composent presque uniquement d’expérience où les hommes créent intentionnellement des situations pour forcer le rapport sexuel.
A la longue, j'en suis probablement venu à me demander dans quelle mesure omettre mes relations n'est pas éthique dans la phase de séduction, en supposant que nos intentions sont d’établir une relation saine.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Séduction éthique

LeGrandStyle
le dimanche 27 novembre 2022 à 13h43
Après avoir embrassé la philosophie du polyamour depuis bientôt 1 an, je me questionne sur comment pratiquer une séduction éthique.
Un peu de contexte, je suis un homme cis hetero de 25-30 ans, avec comme motivation principale de découvrir de nouvelles manières d’être, d’aimer et de relationer. Je vis déjà avec une partenaire et compte fonder une famille.
Mon approche jusqu’ici fut de clairement mentionner ma philosophie, et d’être systématiquement transparent sur mes relations lorsque la question m’était posée.
J’en viens cependant à questionner cette approche. D’une part, c’est un tue l’amour avant même de pouvoir créer un lien quelconque, et d’autre part, cette approche conditionne le type de personne que nous rencontrons.
Dans quel mesure est-il raisonnable de préserver le flou sur nos relations dans la phase de séduction? Ces partenaires projetteront probablement des attentes non réalisables, et il y a de fortes chances que la relation se termine sur une note amère.
J’envisage de rester transparent sur les attentes futures possibles (mariage, enfants, projets), sans pour autant faire entrer le concept de polyamour dès le début de la relation (entre 1 à 2 mois).
Dans quelles mesures cela peut-il créer des situations souffrantes pour mes partenaires, et quels sont vos positions sur le sujet?
Message modifié par son auteur il y a un mois.
Discussion : Les règles du jeu

LeGrandStyle
le mardi 01 novembre 2022 à 07h48
Cette approche du polyamour n'est tout simplement pas éthique. Si on met a part le fait que ton partenaire se dit polyamoureux, et que sa compagne est (peut être) informée, la situation décrite ici est équivalente a un adultère, ni plus ni moins.
Il est de notre responsabilité d'informer nos partenaires sur nos attentes et nos limites, si possible avant que la relation crante. En debut de relation, l’équilibre est parfois compliqué a trouver entre légèreté et transparence, car annoncer notre mode relationnel va, dans la plupart des cas, amener sur des discussions plus lourdes/sérieuses.
Cependant, il est évident qu'un otage sentimental a été mis en place dans la relation présentée, volontairement ou involontairement.
Cela n'est que mon opinion, mais si l'on aime sincèrement, il n'y a aucune raison de mettre en place une situation qui sera forcement souffrante pour ses partenaires. Quelque soit les raisons qui ont poussées ton compagnon a laisser le flou artistique sur sa situation (manipulation, peur d’être rejeté etc.), cela n'est éthiquement pas acceptable.
En tant que polyamoureux(se), il est tentant de passer sous silence notre mode relationnel, car cela élargie nos opportunités de rencontre.
Mon approche personnelle est de laisser volontairement des indices pour que mes partenaires potentiels se doutent de quelque chose, et puissent poser des questions s'ils le souhaitent. J'informe également mes partenaires après le premier rapport sexuel, car cela est engageant pour la plupart des personnes.
Tu as posé les bonnes questions, mais n'a pas eu les réponses en retour, et a partir de ce moment, la relation n’était plus éthique. Il n'y a pas vraiment plus a dire...
Discussion : Le polyamour est-il objectivement viable ?

LeGrandStyle
le mercredi 19 octobre 2022 à 14h58
Nous enfonçons clairement des portes ouvertes, les femmes, polyamoureuses ou non, sont pour 80% submergées de propositions sur les plateformes de rencontre.
Je te renvoie sur /discussion/-cEK-/Faire-des-rencontres-mode-d-empl... qui, me semble-t-il, traite bien la question.
Il y a probablement aucune études faites sur la distribution des hommes/femmes polyamoureux/ses. Nous pouvons toujours stipuler sur les tendances sociétales…
La plupart des hommes et femmes galèrent déjà à trouver des relations monogames stables, donc il faut pas s’étonner qu’il soit difficile de trouver des partenaires polyamoureux ^^
Le profil féminin a reçu 100+ likes, mais combien d’entre eux sont vraiment polyamoureux, combien d’entre eux continueront la conversation sachant qu’elle est polyamoureuse et après avoir vu son visage etc.
Si j’étais une femme je serais probablement plus dégoûtée des plateformes de rencontre qu’en étant un homme. Au moins, si une femme me répond, il y a de bonne chance que cela aboutisse à une relation sentimentale.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Difficulté de temporalité relation libre

LeGrandStyle
le mercredi 05 octobre 2022 à 13h47
Je rejoins @Siestacorta, c’est une infidélité banale, mais une infidélité tout de même.
En fonction des valeurs de ton conjoint, le mensonge peut être aussi ou plus destructeur que l’acte sexuel en lui-même. Bien que dans ta perspective tu es toujours la même, ton conjoint lui pourrait remettre en cause chaque moment passé entre le jour où tu lui as menti, et le jour où il l’apprendra.
Si tu lui as menti sur cet événement, qu’est-ce qu’il lui assure que tu n’as pas menti sur d’autres éléments? est-ce que tu étais vraiment sincère avec lui durant cette periode? etc.
Même si à l’avenir l’acte sexuel est dédramatisé (ouverture du couple etc.), je ne pense pas qu’il soit possible de s’affranchir de la distortion de réalité crée par le mensonge, et des souffrances associées.
Enfin, votre relation pourrait aussi être dégradée à cause de ta culpabilité / anxiété, donc si tu souhaites rester dans la discrétion, il faudrait probablement réécrire le passé pour que cela soit acceptable pour toi et n’impacte pas négativement la relation (e.g. j’ai pas vraiment eu le choix etc.). Bon, par contre on est au ras du sol niveau éthique x)
Discussion : Polyamour et mariage

LeGrandStyle
le mercredi 21 septembre 2022 à 15h18
Merci Saya pour lancer ce sujet qui, a ma connaissance, n'a effectivement pas été traité jusqu'ici.
En France, "Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance" d’après l'article 212. La notion de "fidélité" sera (probablement) appréhendée comme "exclusivité sexuelle" par le juge, et son non-respect pourra être jugée comme une violation grave des devoirs et obligations du mariage, c.a.d. une raison valable de divorce pour faute. Selon les torts de chacun, le juge pourra demander réparation du préjudice moral (dommages et intérêts etc.).
Il est intéressant de noter que le juge peut écarter l’adultère si il est réciproque car il perd son caractère de gravité. En théorie, les relations poly-poly ne devraient donc pas être inquiétées, en pratique il faut tout de même pouvoir prouver que son(sa) conjoint(e) ait des relations extra-conjugales.
Je serais curieux de savoir s'il est légalement possible de s’acquitter ou redéfinir le devoir morale de fidélité dans un contrat de mariage. Un article mentionne que La Cour de Cassation, dans un arrêt du 17 décembre 2015, a affirmé le principe suivant: "L'évolution des mœurs comme celle des conceptions morales ne permet plus de considérer que l’infidélité conjugale serait contraire à la représentation commune de la morale dans la société contemporaine"
Pour ma part, j'ai simplement accepté les risques financiers, qui en relativisant, ne sont pas si important par rapport au risque relationnelles et/ou émotionnelles. Il n'y a qu'a parcourir ce forum pour se rendre compte de la souffrance engendrée par certaine situation.
Comme il a déjà été dit, si notre partenaire sincèrement accepte une relation poly avant le mariage, il n'y a aucune raison pour que cela ne change, bien que je comprenne que la simple idée, de pouvoir se faire poignarder dans le dos et en plus devoir payer une rançon derrière, est assez révoltante.
Message modifié par son auteur il y a un mois.