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artichaut

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Rennes (France)

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Discussion : Séduction éthique

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artichaut

le mardi 06 décembre 2022 à 10h18

bidibidibidi
Je questionne cette phrase.

Je pense que métaphoriquement la rivière pour moi, c'est le lit de la sexualité et les larmes de l'aaamour. C'est le jeu (poly ou mono, peu importe) de cette sphère particulière que d'aucuns appellent "romantique", que d'autres appellent "partenaires", et qui fait couler tant d'encre ici comme ailleurs.

Je me considère ni tout à fait en abondance, ni tout à fait en manque. Peut-être même que ce questionnement ne m'importe plus.
Mais je suis fatigué du Grand jeu de l'amour et du sexe.

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Discussion : Séduction éthique

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artichaut

le mardi 06 décembre 2022 à 04h29

Siestacorta
Et oui, la chèvre et le choux, faut faire des efforts pour leur faire traverser la rivière ensemble, parce qu'on a les deux sur les bras, que faire le tri au clavier et le faire au comptoir c'est différent.

Moi je voudrais changer le paradigme de départ. Et chercher ce qui entre la chèvre, le choux et le loup pourrait fonctionner, sans nier les spécificités de chacun·e, et partir de là.
Je m'en fou de traverser la rivière.

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Discussion : L'abscence de compersion révèle t-elle une abscence d'amour ?

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artichaut

le mardi 06 décembre 2022 à 04h15

GeorgyPorgy
Le corrolaire serait que l'opposé de la compersion (qui serait ce à quoi je me suis confronté dans mon expérience jusqu'ici de la non-exclusivité) consiste presque en une négation de ce qu'est l'autre (dans son altérité, dans son individualité propre, dans son histoire & ses choix, etc).

Pour moi l'opposé de la compersion serait… l'abscence d'empathie, donc peut-être une négation de l'autre en soi. (et qui me fait dire que ça peut ressembler à un "je ne t'aime plus").
Tandis que la jalousie je la vois comme une blessure en soi projeté sur l'autre. (et qui est plutôt un "je ne m'aime pas assez" ou "on ne m'aime pas assez" ce qui revient un peu au même).
Ressentir les deux simultanément, ou plutôt concomitamment, c'est faire émotionnellement la part des choses.

Perso, quand je ressent les deux, il y a la blessure (la jalousie) qui toujours prend le dessus quand elle déboule sans prévenir, puis quand elle s'apaise un peu, l'amour pour l'autre et de l'autre vient apaiser encore+ et alors je me regarde moi-même avec ma jalousie et j'essaie de la comprendre. Et là souvent je ressent des bouffées d'amour pour l'autre et je me dis "je veux ça aussi pour moi", "je veux m'aimer autant que j'aime l'autre" et alors je cherche comment me faire du bien (moi avec moi-même), et ça s'apaise encore+.
Ça c'est plutôt quand je suis solo.
Si je suis avec l'autre, alors j'ai besoin de m'isoler.
Et si je suis avec l'autre et que je ne peux pas m'isoler, que je suis obligé d'interagir, alors j'ai besoin d'en parler, mais dans l'émotion, ce n'est pas toujours facile. Et dans ce cas oui, l'accueil par l'autre et l'écoute de l'autre sont primordiaux.

Peut-être c'est ça que j'attends des autres ou dont j'ai besoin. Que leur jalousie ne leur fasse pas perdre leur amour (y compris d'eux-même). Je ne demande pas ça dans le point culminant de leur colère. Mais si la colère peut supprimer durablement l'amour, la confiance, la joie, alors là je me sens démuni.

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Discussion : Comment ne pas blesser des amants?

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artichaut

le mardi 06 décembre 2022 à 03h27

NorahSpinozi
mes potentiels amoureux.
plusieurs amants,
une sorte d'amitié intime
Il me dit que je ferai mieux de leur dire clairement qu'il n'y a aucun amour, que ce n'est que de l'amitié.

Vous n'avez pas l'air tellement d'accord sur le sujet.

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Discussion : L'abscence de compersion révèle t-elle une abscence d'amour ?

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artichaut

le lundi 05 décembre 2022 à 21h22

En fait c'est ça, je ne veux plus relationner et metamourer que dans des types de relations où toutes les personnes impliquées ressentent de la compersion.

Du coup pour simplifier, et pour parler en langage "commun", je ne veux plus désormais dans ma vie que des relations d'amitié.
Et si quelques rares personnes au milieu de tout ça vivent de la compersion y compris dans le sexe et l'aaamour, alors ok, on peut rajouter ces dimension-là, mais sinon je préfère me passer de tout ça.

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Discussion : L'abscence de compersion révèle t-elle une abscence d'amour ?

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artichaut

le lundi 05 décembre 2022 à 21h07

En fait je me rend compte que je manque d'empathie envers des personnes qui manque de compersion.

Ce que je vais dire là mériterais d'être beaucoup plus explicité, mais en fait je considère que tout le monde est capable de compersion, non pas "capable" car ça renverrais à un truc bien trop injonctif, mais que tout le monde vit déjà de la compersion. Voilà, c'est ça que je ressent.

Car tout le monde —du moins j'espère— vit de la compersion avec ses ami·e·s. Et ça m'exaspère que parce que on est dans le domaine du sexe et de l'aaamour, tout d'un coup, tout ça disparaisse.

Et oui, c'est peut-être ça : je ne veux plus relationner que avec des gens qui vivent de la compersion, et donc avec les monos ou des personnes qui ne ressentent pas de compersion, et bien je ne veux bien relationner avec elles-eux que dans les domaines où ils/elles en ressentent, à savoir ce qui est convenu d'appeler "amitié".
Bon en même temps ça je le savais déjà.

Là où ça devient +complexe, c'est pour les metamours. Et c'est peut-être pour ça que la question émerge (à force d'être confronté à ça). Puis-je metamourer avec des personnes qui ne ressentent pas de compersion ? (= un peu de ce que disait @Caoline, en disant que toi, non, tu ne peux pas, en tout cas dans le cas exposé)

Et bien j'ai le sentiment que ça devient de plus en plus difficile pour moi.

Et je ne considère pas que ce soit la faute ou la responsabilité des autres, mais plutôt de moi-même, de là où j'en suis dans ma vie. Et que j'ai à prendre acte de ça.

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Discussion : L'abscence de compersion révèle t-elle une abscence d'amour ?

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artichaut

le lundi 05 décembre 2022 à 20h46

Alabama
Dans ce que tu décris, pour moi ce n’est pas du tout le mot «   aide » qui me vient à l’esprit mais bien «   le minimum pour qu’une relation digne de ce nom existe, à fortiori une relation amoureuse». Donc moi aussi le mot «   aider » me fait vraiment tiquer. Être en relation respectueuse, c’est exactement faire tout cela selon moi. On est d’accord que dans notre monde, ce n’est clairement pas la norme.

Il y a peut-être une confusion, un mini quiproquo dans le fait que tu semble parler de la relation en général, alors que je parle de cas particuliers.
Je ne parlerais peut-être pas d'aide pour la relation en général, ou alors sur des domaines précis. Quoique s'entraider puisse faire partie de la relation en général.

Alabama
Mais j’ai du mal à dénier à quelqu’un son sentiment d’amour selon le seul critère qu’elle souffre trop de jalousie/peur.

Justement dans mon post initial je précise que ce n'est pas la jalousie/peur qui me pose problème, mais l'abscence de compersion simultanée (celle dont tu dis que parfois elle n'est pas possible).

Alabama
En fait dans ton premier message cela me fait un peu comme si tu aimerais que tout le monde ait la même vision que toi des relations plurielles.

Je dirais plutôt : comme si je ne voulais relationner que avec des gens qui ont la même vision que moi des relations plurielles.
Oui c'est peut-être ça que je questionne et qui me questionne.

Alabama
Ou la même manière de ressentir, c’est à dire ressentir «   légèrement » (les picotements et les scrogneugneu, c’est du léger, clairement , facile à surmonter), or ce n’est pas le cas du tout, en particulier pour les personnes qui ont reçu peu d’amour inconditionnel dans l’enfance.

Je ne pense pas que je dise ça. Mais bon peut-être.
Dans ce cas, moi, je ne peux pas relationner avec ces personnes là, que tu décris.

Alabama
Du coup je peux comprendre que tu préfères ne pas relationner avec ces personnes, mais j’entends de la frustration de ta part, dis moi si je me trompe ?

Je ne sais pas. Je dirais plutôt non.
Il me semble que plutôt je cherche à identifier des choses qui me permettent de me rendre compte +tôt avec qui je veux ou pas relationner.

Caoline
Je pense que l'on peut être transparent et agir tout de même de façon qui fait souffrir l'autre, par exemple lors d'une nouvelle rencontre ou d'un changement de disponibilité d'une autre relation ou simplement car nos envies évoluent et donc les émotions ressenties par l'autre sont quand même de notre responsabilité en premier lieu, donc ce n'est pas aider mais prendre en considération l'effet de nos actes. Je trouve ça trop facile de rejeter la culpabilité sur l'autre (c'est elle qui a un problème) même si on prend soi la responsabilité de la séparation.

Bah je pense qu'on n'est pas d'accord. Ou alors on chipote et on se comprend mal. Je ne sais pas.
Mais pour moi clairement les émotions sont en premier lieu le fait de la personne qui les éprouve (même si elles sont déclenchées par des actes de l'autre).
Évidemment il y a de la subtilité dans tout ça. Ça n'est pas noir ou blanc.
Mais clairement si j'attendais de la considération de l'autre pour gérer mes émotions, je galérerais grave plus.
Je ne dis pas que parfois je n'ai pas besoin d'être entendu/écouté etc. Que ça ne peut pas me faire péter des durites, etc. Mais en dernier recours je suis la seule personne capable de comprendre et gérer mes émotions. On peut m'aider, mais pas faire à ma place.
Et clairement —même en prenant en compte le filtre genré— c'est le minimum que je demande à l'autre.

Alabama
Mais parfois cela se rencontre aussi dans des relations sans sexe et sans sentiment amoureux aka en amitié : et là ma foi, si la personne ne peut pas faire le chemin, c’est un peu compliqué de rester en relation. Cela se voit aussi en monogamie quand un.e des partenaires est jaloux.se dès que l’autre sort seul.e plutôt qu’en couple par exemple.

Ben finalement on est pas tant en désaccord alors !
(parce que perso je fait zéro différence de responsabilité entre relation de sexe, d'amour ou d' "amitié")

Caoline
Je considère que si mon compagnon ne pouvait se passer de cette personne qui me nie, ma souffrance serait de sa responsabilité. Mais bon, je pense que je n'attendrais pas qu'il me quitte, je le ferais. En fait, ce n'est clairement plus ok pour moi d'être dans ce genre de situation où ma compersion ne peut pas exister.

Ah bah t'es pire que moi en besoin de compersion de l'autre alors !
Car ça je l'ai déjà vécu, et mal vécu certes, mais vécu quand même.
Mais oui, c'est exactement de ce genre de cas dont je veux parler.

En fait dans le cas que tu décris, il y a possiblement 3 personnes qui souffrent.
- la personne mono souffre d'être en relation avec une personne poly (donc se défend en cloisonnant tout)
- la personne poly à l'autre extrémité, souffre de voir son existence niée
- la personne pivot souffre d'être dans une situation inextricable

Clairement c'est la personne pivot qui est responsable de créer ou d'avoir créée une telle configuration (même si elle peut avoir parfois des "circonstances atténuantes").
Mais dire que ta souffrance serait de sa responsabilité me semble aller beaucoup trop loin.

Le sens de mon post initial c'est entre autre de questionner le (possible) manque d'amour compersif de la personne mono, et les conséquences que ça a sur moi.

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Discussion : Séduction éthique

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artichaut

le lundi 05 décembre 2022 à 19h39

bidibidibidi
quelle différence fais-tu avec rencontre ?

Dans une simple rencontre, on ne met généralement pas d'attentes, il n'y a pas de truc que l'on cherche à obtenir, il n'y a pas besoin de scripts ou d'escalator, …et au mieux il y a de la curiosité et de l'ouverture à l'autre.

Tu pourra bien me trouver plein de contre-exemples (rencontre pro, intéréssée, etc). Mais finalement c'est dans ces cas-là aussi, je pense, de la séduction (drague si tu préfères) ou de la (tentative de) manipulation.

Je n'aime pas sentir que l'autre a des vues sur moi, je préfère de loin sentir qu'il/elle a réellement de la curiosité, a envie de me rencontrer moi, et ne présage rien de ce vers quoi pourrais aller cette rencontre.

Et de toute façon ce que tu décris (exprimer son désir sans l'imposer , écouter le désir de l'autre et y répondre clairement…) ne peut venir à mon sens qu'après déjà de longues discussions qui mettent en confiance. Apprendre déjà à se connaître, à briser les biais sociétaux, à livrer de la vulnérabilité, à éprouver de la confiance ensemble, etc. Là ou la drague, la séduction n'a pas le temps d'attendre tout ça. Il s'agit justement de griller ces étapes là et de faire comme si on était déjà en confiance, déjà entre personnes semblables, etc.

Caoline
Je trouve votre discussion intéressante et elle me fait réaliser que autant je ne suis pas dans la séduction avant un début de relation (…)
Par contre quand je suis dans une relation bien établie, j'aime parfois être dans la séduction,

En effet, c'est intéressant comme point de vue. Merci pour ça. Et effectivement ça n'a plus rien à voir : ça devient de la fiction qui ne se prétends pas autre chose que de la fiction. Et auquel cas, ok même pour les scénarios holywoodiens !
(même si moi, même après/pendant, je n'aime pas jouer à être un autre que moi-même)

Siestacorta
Plus narcissiquement, ce moment de la rencontre nous fait, juste par la nouveauté, nous voir un peu plus beau dans le regard de quelqu'un, et offrira peut-être plus tard une occasion de trouver dans ce reflet la motivation d'y ressembler un peu plus.
(…)
Après, ça empêche pas d'être honnête en répondant à l'autre, en abordant les aspects de soi qui ont pu poser des difficultés par le passé, les responsabilités qu'on prend de soi à soi, pas trop en promettre et s'en laisser promettre... Bref, que la séduction soit pas carrément une barrière délibérée à la réalité.

Je trouve quand même que tu joue avec les mots (ou les concepts), limite que tu ménage la chèvre et le chou.
Car se montrer/voir un peu plus beau, me semble un mouvement inverse de celui de poser ses difficultés par le passé avec les autres, etc (à moins que tu cherches à séduire une féministe !).

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Discussion : Séduction éthique

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artichaut

le lundi 05 décembre 2022 à 16h56

bidibidibidi
Il est parfaitement possible d'exprimer son désir sans l'imposer à l'autre, d'écouter le désir de l'autre et d'y répondre clairement (positivement ou négativement), d'entendre une réponse négative à son désir et de l'accepter, etc...

Alors je n'appelle pas ça de la séduction, mais de la rencontre !

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Discussion : L'abscence de compersion révèle t-elle une abscence d'amour ?

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artichaut

le lundi 05 décembre 2022 à 16h39

Lili-Lutine
Je préfère ressentir le sentiment de gratitude à celui de compersion

Comme quoi, chacun·e ses mots !

Moi gratitude ça me renvoie direct à un truc CNV-truc-muche. Un peu comme "bienveillance". Ça sonne vite faux à mes oreilles, ou alors détaché des réalités socio-culturelles.

Mais je te remercie de pointer du doigt la nouveauté du mot compersion, son côté déjà «  galvaudé » et possiblement culpabilisant.

Lili-Lutine
C’est ça que j’aime vivre avec mes relation et quelles qu’elles soient, l’envie, la confiance, la complicité, la sincérité et la spontanéité de nos échanges !

Que ce qui est dit soit fait, que ce qui est fait soit parlé et tout est alors possible, c'est infini même !

Et là je touche du doigt ce qui pour moi est le plus beau et le meilleur à vivre

Merci pour ça.

Et encore une fois le grand amour ressemble à s'y méprendre à de "l'amitié" !!

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Discussion : L'abscence de compersion révèle t-elle une abscence d'amour ?

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artichaut

le lundi 05 décembre 2022 à 16h30

Caoline
Je considère que la compersion est la plus belle preuve d'amour, d'un amour intense et totalement désintéressé.
Elle peut en effet aller, comme le dis il me semble bonheur, jusqu'à quitter l'autre, la laisser partir sans la retenir si c’est pour que cette personne aimée soit plus heureuse.

Oui c'est intéressant cette dimension que vous amenez. Moi aussi ma compersion m'a déjà amené à laisser partir l'autre (y compris avec un·e autre).
En réalité même, c'est aidant pour tout le monde la compersion dans ces moments-là.

Caoline
Même avec les guillemets, ça me fait gloups. Ca sonne pour moi comme les hommes qui aident les femmes dans les taches ménagères. Ce n'est pas ça du tout, il s'agit de faire votre part.

On est bien d'accord et faire sa part, parfois ça veut dire stopper la relation. Et le reste du temps ça veut dire s'entraider.
Ce que j'entends par aider l'autre c'est par exemple : l'écouter, le soutenir, l'encourager, valider ses ressentis, proposer des temps formels de discussions, changer éventuellement certains de mes comportements ou changer des temporalités (ralentir, mettre en pause), m'empêcher de vivre des trucs (notamment sexuels), prendre acte et si nécessaire prendre des décisions, etc.
Peut-être que j'utilise le moit "aider" car vu que je suis transparent sur la nature de mes relations, j'estime quand même que les émotions ressenties par l'autre, même si elle résultent d'un de mes comportements, lui appartiennent en premier lieu. Sur certaines choses, je peux aider, mais pas faire à la place de. Et cette nuance me semble importante. Je ne suis pas thérapeuthe de l'autre et ne veut pas l'être.

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Discussion : Séduction éthique

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artichaut

le lundi 05 décembre 2022 à 14h56

bidibidibidi
Oui, bien entendu. La séduction est souvent présentée de manière assez négative (ce qu'Artichaut nomme la drague), mais ce n'est nullement une obligation.
La séduction, fondamentalement, ça ne désigne que cette phase d'incertitude avant qu'une relation se crée.

On dirait que pour la toi la séduction est une phase, un instant donné dans une relation, mais pas une action. Pour moi la séduction est l'action de chercher à séduire.

Voici ce que je mets dans le lexique des événements que j'organise :

- Drague : «  racler le fond pour recueillir ou ramasser quelque chose » autrement dit, comportement qui vise à obtenir les faveurs d’une personne (par ex. : commentaires sur son physique, chercher à obtenir insidieusement ses coordonnées, insister pour revoir la personne dans les jours suivants, etc.)

- Séduction : version supposément acceptable de la «  drague », mais qui bien souvent reproduit exactement les mêmes schémas oppressifs (chercher à imposer ses désirs, ignorer les limites de l’autre, tentatives d’approches tactiles, etc.).

Vous parlez beaucoup de ce que l'on dit sur soi en "phase de séduction" (cette notion de "phase" me semble d'ailleurs pouvoir permettre de se dédouaner de notre responsabilité), mais il y aussi (et c'est souvent bien pire) ce que l'on dit de l'autre (compliments, etc) et ce que l'on fait sur l'autre (tentatives d’approches tactiles). Et aussi ce qui me semble sous-tendre tout ça : chercher à imposer ses désirs, venir ou être avec des idées préconçues (sur l'autre ou la relation à venir) et chercher à convaincre et obtenir.

Le moteur principal de ce "jeu de séduction" me semble être le sous-entendu, donc ne pas dire, qui est —on le sait— la porte ouverte à toutes les fenêtres vers le non-consentement, l'agression et l'abus. Pourquoi tenir encore, ou vouloir jouer à ce jeu dangereux s'il en est ? Quels frissons y éprouvent-on qui vaille la peine de ce danger ?

Enfin ce jeu-là appelle pour moi un jeu de miroir, qui finalement se retourne contre nous : on s'est tellement mutuellement flatté·e·s qu'on se croit dans un rêve (amoureux). L'autre nous renvoie cette image merveilleuse de nous-même (si l'autre y croit, c'est que c'est vrai !!!) et booste notre confiance en nous-même (qui s'écroulera dès que le rêve —j'ai failli dire "le rêve américain— s'écroulera). Chaque déception sur l'autre devient une déception sur nous-même (d'avoir pu croire à ce rêve-là, à cet autre-merveilleux, donc à ce nous-même-merveilleux… naïf et crédule de surcroît).

Le jeu de la séduction et de l'amour-amoureux me semble finalement le meilleur moyen de détruire notre confiance en soi (en détruisant au passage celle de l'autre). Et d'avoir toujours +besoin de la validation de l'autre (comme une drogue), donc de rejouer à ce jeu, dans l'espoir de… et ainsi de suite.
Se détruire soi-même en laissant moultes cadavres émotionels sur sa route. Tout ça pour quelques minutes de temps en temps d'un "bonheur" fabriqué de toute pièce.

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Discussion : Séduction éthique

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artichaut

le lundi 05 décembre 2022 à 14h49

bidibidibidi
J'ai tendance à soigner un poil plus mon apparence. Je vais pas me fringuer comme si j'allais à un mariage mais je fais en sorte d'être relativement irréprochable.
Je ne bois jamais d'alcool pendant un rendez-vous avec quelqu'un qui me plaît. Principalement parce que je ne veux pas que la personne en face se sente poussée à boire de l'alcool (alcool et consentement ne font pas bon ménage).
Je peux parler sexe en phase de séduction, alors que c'est un sujet que j'aborderai peu sans cela.
Je pourrais proposer de payer les verres. Alors qu'avec une personne quelconque je partirai du principe qu'on partage la note.
Il y a souvent une bulle qui se crée en phase de séduction, où on se concentre principalement sur la personne en excluant un peu ce qui se trouve autour. Ce qui influence mon comportement, indéniablement.
Mais personnellement, je considère que tout ça fait partie du respect et de la dynamique du moment. Donc c'est pas vraiment du travestissement.

Alabama
Quels choses cachez vous que vous montrez plus tard ?

Je ne pète pas, je ne rote pas. Mais je pense que la personne ne se fait pas d'illusions à ce sujet.

Merci @bidibidibidi pour le courage de cette franchise !

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Discussion : Séduction éthique

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artichaut

le lundi 05 décembre 2022 à 14h47

Alinea7
Finalement j'en retiens qu'un comportement éthique en matière de séduction serait embellir des traits de personnalité existants, et qu'un comportement non éthique serait suggérer ou simuler des traits de personnalités absents.

Il me semble qu'il manque entre les deux, les mensonges par omissions : cacher des traits de personnalité existants.

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Discussion : L'abscence de compersion révèle t-elle une abscence d'amour ?

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artichaut

le lundi 05 décembre 2022 à 14h20

bonheur
Dans mon instant présent, je dirai que la compersion me permet d'accepter l'éloignement d'une personne que j'aime. Je me suis aperçue déjà que c'était pour moi un possible motif de rupture. Offrir à l'autre un bonheur ailleurs qu'auprès de moi.

Je peux aussi appelé cela différemment : ne pas devenir le boulet que l'autre va trainer avec soi.

Et dans ce cas, la compersion vient "contrarier" l'amour.

Je ne trouve pas que ça contrarie l'amour, bien au contraire.
Ce qu'éventuellement ça contrarie c'est les plans que tu t'étais fait à partir de cet amour.

bonheur

Alabama
...on ne peut pas être compersif si la peur de perdre est intense, qu’elles que soient les raisons sous jacentes.

Ah merci @bonheur de relever cette phrase d' @Alabama, et que j'avais lu trop vite. J'avais lu ce que j'avais envie d'entendre : « on peut ne pas être compersif si la peur de perdre est intense ».
Car si on ne peut pas, alors moi clairement ça me donne envie de fuir. Je pense de pas être cap' d'assumer produire une telle intensité de peur chez l'autre.

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Discussion : L'abscence de compersion révèle t-elle une abscence d'amour ?

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artichaut

le lundi 05 décembre 2022 à 13h26

Alabama
je considère que les deux personnes sont actrices de la sécurité relationnelle.

Oui, c'est bien comme ça que je l'entendais.
Et donc si je peux pas "aider" (ou si ça me coûte trop), je finirais pas stopper la relation.

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Discussion : L'abscence de compersion révèle t-elle une abscence d'amour ?

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artichaut

le lundi 05 décembre 2022 à 13h12

Merci @Alinea7 pour ta réponse (comme toujours constructive).

Alors déjà il y a deux choses différentes :
- ressentir de la compersion
- exprimer de la compersion

On peut en ressentir et en exprimer (youpi), en ressentir et ne pas en exprimer (dommage, mais certes tout le monde n'est pas doué à l'expression de ses émotions), ne pas en resentir et ne pas en exprimer (ok), ne pas en resentir et en exprimer (hum…).

Pour ce qui est d'exprimer de la compersion si on n'en ressent pas, oui en un sens je trouve ça malhonnête. Et en même temps, si on va par là, ce monde est malhonnête et les conventions sociales sont malhonnêtes.
Il y a des personnes qui quand on leur offre un cadeau qu'il/elle n'aime pas, se forcent à se montrer enthousiastes, à exprimer de la joie, etc (ou n'ont même pas besoin de se forcer tellement il/elle sont habitué·e·s à faire ça, ou tellement se forcer est devenue une habitude). De même pour l'empathie : exprimer de l'empathie pour quelque chose, ou faire de grands sourires, alors qu'intérieurment on est contrarié. Donc j'imagine que c'est complétement possible pour la compersion. Et même c'est pas seulement j'imagine, mais je l'ai vécu, car justement en milieu "poly & co" la compersion tend à devenir une injonction comme les autres. Donc j'imagine qu'on peut même se convaincre soi-même qu'on en ressent (!)
Mais comme tu l'as bien compris, mon sujet c'est les personnes qui ressentent ou ne ressentent pas de la compersion. Laissons pour l'instant de côté la question de l'expression, qui convoque des données sociétales de bonnes séances, de politesse, voire d'hypocrisie sociale, ou inversement de prendre soin, de considération minimale, ou d'éducation genrée, selon de quel côté on veut se placer.
Et du coup partons du principe (abstraitement) que les personnes qui en expriment en ressentent (car personnellement l'expression de ressentis non éprouvés me fait plutôt un effet contre-productif si je m'en rends compte).

Pour moi la compersion n'est rien d'autre que de l'empathie, une forme d'empathie sur des sujets particulièrement sensibles dans ce monde-là. Et l'empathie, c'est à ça que j'identifie l'amour.
On l'aura compris je pense, l'amour pour moi est vaste, c'est une forme d'intérêt désinteressé pour l'autre. Intérêt au sens d'être touché par l'autre, d'être curieux de l'autre, d'aimer ce qui émane de la personne ou ce qu'elle fait dans ce monde (pas seulement à nous, avec nous), éventuellement d'attirance. Désintéressé au sens, qui n'attend rien en retour (l'amour possesif est pour moi un oxymore).

En fait je me rends compte qu'avec ma définition de l'amour, je réponds moi-même à la question du titre de mon fil si amour=empathie et compersion=empathie, alors compersion=amour, et non_compersion=non_amour, cqfd.
(Déso pour allergiques aux Maths !)

Mais pour aller dans ton sens @Alinea7, peut-être que je n'ai pas besoin d'amour (de l'autre) mais de preuves d'amours. Et peut-être que la compersion (ou l'empathie) est un de mes langages d'amour.

Et encore une fois j'accepte la jalousie, les mals de bides, les frustrations, les failles de confiance en soi… et j'ai même envie d'en tenir compte (je suis empathique envers ça), mais j'ai besoin que l'autre en+ de toutes ces difficultés, ressente quand même de la compersion. Sinon…
Sinon, ça ne va pas faire que je vais me conduire en poly-je-m'enfoutiste-démerdes-toi-avec-ta-jalousie, ça ne va pas faire que je vais exiger ci ou ça de l'autre ("travaille sur ta jalousie !", "sois responsable de tes émotions !", etc), mais par contre sans doute que ça va faire, que je vais ne pas me sentir aimé et que possiblement je vais finir par m'éloigner (mon amour s'il est fort et désintéressé peut passer au-dessus de ça, mais si de fait ça vient créer empêchements sur empêchements dans ma vie, ça peut finir par abîmer le lien, surtout si je me sens peu aimé).
Et peut-être qu'identifier ça, va me permettre de mieux choisir les personnes avec qui je relationne.

Car oui en un sens, on peut dire que la manifestation de la compersion ne m'est pas nécessaire comme preuve d'amour à court terme, mais peut le devenir à long terme.

D'ailleurs même s'il n'y a pas jalousie, etc, je sens que j'ai besoin d'un minimum de compersion. Si l'autre l'autre s'en fout de mes (autres) histoires, je finis pareil, par douter de son amour.
Inversement si l'autre ressent de la jalousie, mais est compersif/compersive ça m'aide à me dire que c'est ok pour elle/lui. Et là je vois un gros biais : si la compersion n'est pas ressentie mais juste exprimée (par volonté de perfection, injonction, ou volonté de prendre soin), ça pourrait ne pas me faire voir que l'autre est en souffrance, et donc que la situation est innaceptable.

Alabama
Je vais répondre sur mon expérience : ma compersion est inexistante ou minime si je me sens insecure dans ma relation.

Clairement si l'autre se sent insecure dans la relation, il y a quelque chose qui ne m'ira pas.
- soit je me sens capable d'aider l'autre à rendre la relation plus sécure (auquel ça peut rejoindre ce que tu dis de laisser une possibilité à la compersion d’émerger) ;
- soit je ne m'en sens pas capable, auquel cas je me considère responsable de stopper la relation.

Peut-être qu'inconsciemment c'est cela que je fais : je "donne sa chance" à l'autre de ressentir de la compersion en essayant à court terme de l'aider, et si ça ne fonctionne pas (s'il/elle ne ressent jamais de compersion) je finis par poser une rupture (même si en soi j'avais envie de continuer) pour ne pas me retrouver pris dans un dilemne entre la souffrance de l'autre et la liberté de mes choix.

Du coup pour moi ça ne contredit pas la corrélation entre amour et compersion (de même qu'entre amour et empathie), mais effectivement c'est subtil.

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Discussion : L'abscence de compersion révèle t-elle une abscence d'amour ?

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artichaut

le dimanche 04 décembre 2022 à 23h38

Préambule : ce fil s'adresse plutôt a des personnes conscientes de vivre de la compersion. Si ce n'est pas votre cas, vous pouvez bien sûr lire, mais tâchez si possible d'éviter les jugements à l'emporte-pièce. Merci.

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Pour avoir goûté à des contextes, des situations, voire des groupes où la compersion domine, j'avoue avoir un peu du mal aujourd'hui quand celle-ci n'est pas au rendez-vous.

Déjà je constate que je "comprends" de moins en moins que l'on puisse se sentir affecté négativement par ce que peuvent vivre deux personnes qui ne sont pas soi. Et les innombrables messages en ce genre sur le forum, me laisse de plus en plus sans voix. Qu'est-ce que ça peut bien me faire que untel et unetelle partage ou pas du sexe (ou autre chose) quand ielles ne sont pas avec moi ? (sauf bien sûr si ça vient concrétement modifier ma relation, mais sinon ?). Et ça me rend même un peu triste quand il n'y a pas de compersion.

Par exemple, me concernant, tel partenaire mono d'une de mes partenaires, qui refuse de me rencontrer ça m'attriste. Ok on ne vit pas dans les mêmes mondes émotionnels, mais c'est comme si l'autre refusait de valider mon existence.

Ou tel·le metamour qui serait blessé·e que je puisse partager de l'intensité (sexe ou autre) avec son/sa partenaire, m'attriste aussi.

Je me sens presque démuni avec ça. D'un côté je sais dans quel monde on vit, qu'on a toutes et tous moultes blessures affectives et que rien n'est simple pour personne. Et je ressent quand même de la compersion pour ces personnes-là et ces relations-là et j'ai envie de les respecter et de prendre en compte leur chemin de vie ou leurs convictions. Mais quand même ça me perturbe.

J'ai constaté que ma compersion a plus de mal à être là si ma partenaire entame une relation avec une personne que je n'aime pas. Je peux avoir encore de la compersion pour ma partenaire, mais plus difficilement pour cette personne que je n'aime pas (quoique parfois, ça me fait l'aimer un peu, ou la voir sous un autre jour).
Alors du coup quand un·e metamour ne ressent pas de compersion pour moi, je me dis qu'iel de m'aime pas (et soite, c'est ok que l'on ne m'aime pas).
Et par contre, si c'est une personne qui dit m'aimer, ça me fait buguer un peu.
Comment une personne qui en aime deux autres pourrait ne pas être heureux/heureuse que ces deux personnes partagent de l'amour ou de la sexualité ? (encore une fois, je ne parle pas de cas où ça viendrait concrétement modifier sa relation).

Sans doute que je fantasme un monde de bisounours où l'on se réjouit du bonheur des autres. Où chacun·e serait exempt de frustrations, de manques affectifs, de blessures émotionnelles, etc.
Même si moi-même je n'en suis pas exempt. Donc je comprends très bien que l'on ressente de la jalousie, des picotis, des screugneugneux, ou des "moi aussi" (et je ressent tout ça régulièrement).
Mais en fait, de même que la compersion n'est pas le contraire de jalousie, et que l'on peut ressentir l'une ET l'autre simultanément, de même quelque soient les blessures qu'il puisse y avoir, quelque soient les picotis, ou les screugneugneux, si en face il y a zéro compersion, je me met à douter qu'il y ai de l'amour.

Je ne sais pas si c'est clair, et loin de moi l'idée de faire de la compersion, une nouvelle norme, une nouvelle injonction. Mais juste sa terrible abscence parfois, me déroute, me questionne, ou à terme peut me faire m'éloigner.

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Discussion : [Livre] « Mono Poly : Itinéraire d'une aspirante polyamoureuse » de Valentine Darles, 2022

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artichaut

le vendredi 02 décembre 2022 à 21h53

Avis sur le livre version papier.

«   Mono Poly : Itinéraire d'une aspirante polyamoureuse » de Valentine Darles, 2022.
402 pages, autoédition (via Amazon), août 2022, ISBN 9782958398101.

Commençons par l'aspect livre, le contenant.

- Je déteste les dessins en fond sur la couverture : pseudo Kama-Sutra en poupées barbies. Ça fait penser aux pin-ups de La Salope éthique aux éditions tabou. À la limite si ça se voulait une réf', c'est réussi.
- En revanche pour de l'AmazonPrint l'intérieur est réussi. Soit le logiciel Amazon a fait de gros progrès, soit ça a dû demander des heures de travail et d'archarnement, à l'autrice pour réussir à en faire un livre correctement mis en page et agréable à lire. Bravo si c'est le cas !
- Je trouve néanmoins le livre cher pour de pour de l'AmazonPrint.


Avis sur le texte à venir.

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Discussion : Comprendre le polyamour

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artichaut

le vendredi 02 décembre 2022 à 11h59

Bonjour @Mélusine0, bienvenue ici et merci pour tes interventions.

Il y a plein de chose que je trouve super dans ce que tu dis.

Merci de remette en cause la "mode poly" ou la "norme poly", de venir grattouiller un peu là où ça fait mal, d'évoquer la nécessité d'une "mise en garde" vis à vis du polyamour (le polyamour est souvent perçu/présenté comme la panacée qui va révolutionner le monde, résoudre la frustration et les problèmes de couples, et beaucoup s'y engouffrent tête baissée… et s'y fracassent), et surtout de rappeler que la souffrance n'est pas un mode relationnel, etc.
Oui le consentement en matière de polyamour est primordial. Et non les monos n'ont pas à se forcer à relationner avec des polys.
Merci pour tout ça.

Après, tu as tendance, à faire des généralités ("Personne n’oblige personne à l’exclusivité. C’est dans les tripes. "), à être dogmatique ("C'est ma conviction et elle ne peut pas changer. ") voire à virer à l'insulte ("Bien malheureux les imbeciles"), sans te livrer ("Je préfère garder tous ces détails pour moi.") donc te mettre en jeu. Certes tu n'es pas la seule, et bien d'autres ici le font. Mais de fait ça gratouille, puisque tu débarques avec tes "vérités monos" et que rares sont les espaces comme celui-ci ou des non-monogames (qui malgré l'indiscutable "effet de mode" du polyamour, restent minoritaires) peuvent trouver où s'exprimer sans être perpétuellement jugé·e·s ou moqué·e·s. Tout ça en venant dévier un fil de discussion, au lieu d'ouvrir le tien (petite tendance trollesque ?).

J'ai le sentiment que tu as beaucoup de rancune/rancoeur à décharger. Que tu a envie de parler d'amour intense et sincère (comme beaucoup ici d'ailleurs, même si c'est de façon différente). etc. Mais que —en tout cas ici— tu te mets assez peu en jeu, donc le débat risque de rester en surface.

Bien d'autres ont fait ça : venir décharger de la colère et sans aller. Et c'est ok de faire ça. La différence se jouera (peut-être) dans le fait de vouloir rester discuter, ou non.
Il y a des personnes mono sur ce forum, qui participent régulièrement aux discussions. Et c'est quelque chose que j'apprécie beaucoup.

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