Polyamour.info

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Rennes (France)

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Discussion : Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc)

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le dimanche 28 janvier 2024 à 20h32

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Discussion : Y a-t-il un âge pour le polyamour ?

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le dimanche 28 janvier 2024 à 20h23

Lili-Lutine
Je pense fermement que l'une des leçons les plus importantes que nous pouvons tirer de nos expériences de vie est la capacité à reconnaître quand une relation ne nous convient plus et à agir en conséquence

Parfois, nous regrettons de ne pas avoir su, à certains moments de notre parcours, prendre la décision de quitter plus rapidement une relation qui ne répondait plus à nos besoins, ou de ne pas avoir su la transformer sans rompre le lien

Je perçois avec optimisme que la génération plus jeune que la mienne semble mieux et plus fréquemment s'accorder du respect et cela me réjouit profondément

Pour moi, c'est une tendance positive qui mérite d'être encouragée

Je reste convaincue que le véritable épanouissement (du moins le mien) ne réside pas dans la persistance à tout prix dans une relation par peur de l'isolement ou pour d'autres motifs, mais plutôt dans le fait de se choisir soi-même avant tout

Il s'agit pour moi plutôt de progresser dans la compréhension de nos propres besoins, limites et fonctionnements, pour ensuite organiser nos relations sociales, amicales, sexuelles, voire amoureuses, à partir de là, à partir de notre authenticité

Cela me semble être la clé pour établir des relations plus sincères et authentiques avec autrui

Ton message m'a donné envie de créer un nouveau fil de discussion : Vos plus belles ruptures, séparations, etc.

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Discussion : Vos plus belles ruptures, séparations, etc.

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le dimanche 28 janvier 2024 à 20h22

Quelques liens sur le forum :
- Le polyamoureux vit-il mieux ses ruptures et son célibat ? avril 2009
- Amours pluriels ou manques pluriels ?, janv 2010
- Les vertus de la rupture mai 2012
- Perte, peur de la perte, fatalisme et cyclothymie (Timmmyyyy!), janvier 2013
- Ruptures monos // ruptures polys ? mars 2013
- Comment gérez-vous la rupture ? mai 2016
- Deuil & polyamour mai 2017
- [Texte] Ruptures amoureuses, séparations affectueuses. Coral Herrera Gómez, avril 2018
- Mouvements au sein du polycule (rupture, hiérarchisation, etc) fév 2019
- St-Exupéry, le deuil, et l’anarchie relationnelle, de Patick L., mai 2020
- Ruptures. Amour ou reconnaissance, déc 2022
- L'effet domino (ou la réaction en chaîne, ou les ruptures en cascade, … ) déc 2022
- S'habitue-t-on aux ruptures/séparations ? déc 2024

Je recense également ici quelques autres liens sur le deuil.

Bibliographie :
- Gérer ses ex - Guide pratique des ruptures heureuses - Yves-Alexandre Thalman, Jouvence 2014
- Se libérer de la tyrannie des répétitions amoureuses - plus jamais ça ! - Yves-Alexandre Thalman, Jouvence 2014
- Texte : Ruptures amoureuses, séparations affectueuses. Coral Herrera Gómez, oct 2014
- Ruptures - Claire Marin, Le Livre de Poche 2020
- Brochure « Quitter son mec », 2023 : https://www.quittersonmec.fr
- Ces séparations qui nous font grandir: Couple, amitié, travail... La rupture peut-elle aider à devenir soi-même ? Anne-Laure Buffet, Eyrolles 2024
- Séparations Avec Enfants - Conflits, Violences, Manipulations - Marie-France Hirigoyen, La Découverte 2024

Podcast
- Anatomie d’une dispute par Johanna Cincinatis Abramowicz (Binge audio, Le coeur sur la table, 2025) : récit d'une rupture amicale et réflexions politique sur les conflits, ou comment apprendre à bien se disputer ?

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Discussion : Vos plus belles ruptures, séparations, etc.

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artichaut

le dimanche 28 janvier 2024 à 20h22

Le message de @Lili-Lutine qui m'a donné envie de créer ce fil :

Lili-Lutine
Je pense fermement que l'une des leçons les plus importantes que nous pouvons tirer de nos expériences de vie est la capacité à reconnaître quand une relation ne nous convient plus et à agir en conséquence

Parfois, nous regrettons de ne pas avoir su, à certains moments de notre parcours, prendre la décision de quitter plus rapidement une relation qui ne répondait plus à nos besoins, ou de ne pas avoir su la transformer sans rompre le lien

Je perçois avec optimisme que la génération plus jeune que la mienne semble mieux et plus fréquemment s'accorder du respect et cela me réjouit profondément

Pour moi, c'est une tendance positive qui mérite d'être encouragée

Je reste convaincue que le véritable épanouissement (du moins le mien) ne réside pas dans la persistance à tout prix dans une relation par peur de l'isolement ou pour d'autres motifs, mais plutôt dans le fait de se choisir soi-même avant tout

Il s'agit pour moi plutôt de progresser dans la compréhension de nos propres besoins, limites et fonctionnements, pour ensuite organiser nos relations sociales, amicales, sexuelles, voire amoureuses, à partir de là, à partir de notre authenticité

Cela me semble être la clé pour établir des relations plus sincères et authentiques avec autrui

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Discussion : Vos plus belles ruptures, séparations, etc.

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le dimanche 28 janvier 2024 à 20h22

Ces temps-ci j'ai envie de parler de ruptures.

Alors je propose ce fil de discussion, pour évoquer toutes sortes de ruptures, raconter une histoire de rupture, ou parler des ruptures en général.

Et pour orienter un peu le sens du vent, j'ai choisis volontairement un titre positif. Car je trouve que l'on a trop tendance (à mon sens) à regarder les ruptures sous un angle purement négatif. Il est vrai que la monogamie et le capitalisme ont fait une telle injonction au fait d'être en couple, qu'il n'est pas toujours simple de s'autoriser à voir du positif dans une rupture. Un biais d'engagement, pouvant de surcroît venir corroborer cette façon de penser : lorsqu'on a investit tant de temps et d'énergie (d'argent ?) dans telle relation, il devient difficile de —ne serait-ce qu'imaginer— qu'elle puisse s'arrêter.


___
Voir aussi les Outils pour relations non-normées

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Discussion : Y a-t-il un âge pour le polyamour ?

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artichaut

le dimanche 28 janvier 2024 à 19h37

En relisant le titre de ce fil, je me suis demandé « Y a-t-il un âge pour la monogamie ? ».

Et je me demande si le contenu du fil ne serait pas plutôt : « Y a-t-il un âge limite pour radicalement changer de modèle affectif ? ».

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Discussion : Maintenir contact ou pas

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le samedi 27 janvier 2024 à 12h20

Eclair
je serais bien intéressée de pouvoir prendre du recul. Et aussi d'éclaircir ce qui se cache derrière le polyA

C'est intéressant la question posée comme ça.

Je dirais : une connexion directe à nos désirs et nos blessures les plus profondes (et qui vient questionner le sens de tout ce qu'on a bâti jusque là au niveau affectif).
Quand on a compris ça, il devient une évidence, que non seulement la prudence est de mise, que ça n'est pas fait pour tout le monde, et que s'y jeter corps et âme, ne peut se faire à la légère, sans provoquer d'infinies catastrophes.

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Discussion : Y a-t-il un âge pour le polyamour ?

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le lundi 22 janvier 2024 à 12h11

Marisa
L’âge modifie t il la perception, [la] compréhension et la pratique du polyamour ?

Je dirais que la question est en soi agîste.
À tout âge on peut développer toute sorte de perception, compréhension et pratique.

Et comme l'exprime @Lili-Lutine, l'environnement culturel et sociétal, l'époque, sont bien plus déterminant que l'âge de l'individu. Ce qui peut éventuellement compter, c'est l'expérience. Non pas l'âge auquel on commence, mais le nombre d'années depuis lequel on perçoit, appréhende, pratique cette chose.

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Discussion : Oui, aux relations non-exclusives. Non, au polyamour. Pourquoi ? Comment ?

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artichaut

le dimanche 21 janvier 2024 à 20h55

Merci pour vos réponses et témoignages.

Pour ma part, depuis quelque temps, j'oscille entre 2 ressentis :

1. Celui de me dire que je suis vraiment dans une frange ultra réduite de personne qui ne se reconnaît ni dans la monogamie, ni dans le polyamour (ni l'anarchie relationnelle, ni le célibat, etc). Je m'y sens un peu seul dans cette frange, globalement assez peu compris, et de surcroît, j'en ai un peu marre de me définir en négatif ("non-exclusivité", "non-monogamies"…)

2. Celui de me dire que — si on n'y regarde pas de trop près — ce que je vis est d'une banalité folle, et me semble proche de ce qui se vit en monogamie (si on fait abstraction des mécaniques de possessivité et d'appropriation de l'autre). Et je me sens parfois plus proche de monsieur-et-madame-tout-le-monde, que de personnes pratiquant le polyamour.

*
En quelque sorte, je serais tenté de dire que je vis la monogamie moins la monogamie.

Je vis comme les personnes vivant en monogamie, sauf que je ne pratique pas un certain type de relation, à savoir la relation de couple-sexo-affective-exclusive. Mais à part ça, pour le reste, j'ai le sentiment d'avoir le même genre de relations. Et si je fais abstraction de ces "relations de couple" (qui prennent tant de place dans la vie des gens, tel l'arbre qui cache la forêt) je me sens très proche d'elles et eux.

Le polyamour, pour une bonne part, me semble une extension du domaine de la monogamie. Et me semble multiplier la monogamie, donc en un sens, je m'y retrouve encore moins. Même si certaines formes de non-possessivité (au moins déclaratives), ont pu me faire — un temps — penser que je me reconnaissais dans la communauté poly.

*
Du coup, pour répondre à ma propre question sur le comment, je pêche moi-même un peu, tant j'ai l'impression de fonctionner un peu comme "tout le monde". Mais en étant, juste, un peu à côté.

Je vais tenter une métaphore pour expliquer.
Mettons qu'on soit dans un monde où il y a plein de moyens de communiquer, mais qu'une méthode en particulier (disons le téléphone) à fait l'objet d'un tel forcing de la part du capitalisme et de l'industrie culturelle, qu'on a le sentiment, qu'il n'existe quasiment plus que ça, et que en tout cas — pour le moins — c'est une méthode de communication supérieure aux autres, donc in-dis-pen-sable. Qu'avoir un téléphone est un but dans la vie, et qu'on voit difficilement comment on pourrait faire sans.

Au point même que certaines personnes se sentant enfermées dans cette injonction a avoir un téléphone, se sont mis à en avoir plusieurs (et dans le meilleur des cas à accepter que leurs relations aient aussi plusieurs téléphones). Et voir ça comme une révolution.

Bon et bien, moi, j'ai l'impression de communiquer comme tout le monde, quand ils/elles n'utilisent pas leur téléphone.

Je me sens à la fois totalement en marge, totalement décalé, et en même temps très très proche de tout le monde. J'utilise juste des méthodes de communication que d'autres utilisent moins.

Bon je vois bien que la métaphore, donne une image de moi hippie, arriéré, ou naïf, mais on peut remplacer téléphone par autre chose, ça fonctionne pareil.
Disons, allez :
- Lunettes : tout le monde veut une paire, même certains en veulent plusieurs. Moi j'utilise le monocle, la longue-vue, les jumelles, mais je n’ai pas de lunettes.
- Enfant : tout le monde veut un enfant à soi, c'est la panacée ultime, même certains en veulent plusieurs. Moi je vis bien sans, j'ai déjà les enfants des autres.
Etc.
Bref vous voyez l'idée, je pense.

*
En fait, je trouve ça absurde de dire que je vis des "relations non-exclusives", alors que tout le monde vit des relations non exclusives. C'est juste que tout le monde me semble bigleux de ne pas voir ça, sous prétexte que leurs oeillères les empêchent de voir ou considérer toute autre forme de relation que celle monolithique prônée par le monde capitaliste d'aujourd'hui.

*
J'en vois venir certains qui vont me dire : ah t'es aromantique, ou asexuel, ou célib', ou etc.
Et bien non, pas forcément. Juste je ne prends pas l'arbre pour la forêt.

Peut-être à des moments de ma vie c'est ok pour moi d'avoir un petit platane (voire même en mode bonsaï), qui ressemble au PLATANE monogame, telle qu'il nous est vendu par le monde affectif capitaliste (et démultipliée par le monde poly, qui cherche à avoir plusieurs PLATANES).
Mais je vais quand même pas m'empêcher de considérer toutes les autres plantes ou arbres que j'ai dans ma vie (au même titre que tout le monde en à dans sa vie !) de leur donner du soin, et me réjouir qu'elle soient dans ma vie.

J'aime bien les platanes, j'en ai aussi dans mon jardin, mais j'en ai un peu marre qu'on ne me parle que de ça.

Au secours ! Réinventons la biodiversité relationnelle.

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Discussion : Amoureux de la Meta de mon Meta, ça coince.

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artichaut

le samedi 20 janvier 2024 à 20h18

Jericho
Amoureux de la Meta de mon Meta

Si on veut être rigoureux, c'est plutôt « l'autre amoureuse de ton Meta », ou « la Meta de ton autre amoureuse », non ?

La « Meta de ton Meta », serait une amoureuse de Barbara ou de Rose.

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Discussion : Amoureux de la Meta de mon Meta, ça coince.

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artichaut

le samedi 20 janvier 2024 à 20h00

(Merci d'avoir mis des prénoms/pseudos, ça aide à visualiser)

Situation complexe en effet. Les limites du polyamour ?!

Déjà je dirais : comprendre. Pourquoi ça coince pour Barbara et Jules ? Sans jugement, juste comprendre.

Ensuite, n'y a-t-il pas une sorte de binarité dans la façon de penser les choses : vivre une histoire ou ne pas vivre une histoire avec Rose ?

La question ne serait-elle pas plutôt à chercher du côté de : qu'est-ce qui est concrètement possible entre Rose et toi ?
Non pas « est-ce possible ? », mais « comment c'est possible ? »

De fait, à force de passer du temps ensemble, tu as déjà une relation avec Rose. Qu'est-ce qui donc dans cette relation est bloqué, ne peut pas évoluer, et qu'est-ce qui peut évoluer, et vers quoi ?
Qu'est-ce qui est déjà possible (il y en a puisque, pour moi, vous êtes déjà en relation, ça vaut le coup de les nommer) et qu'est-ce qui n'est pas encore possible, et pourquoi ? Parler de choses très concrètes (disucter, aller au cinéma, se prendre dans les bras, dormir dans le même lit, prendre des bains ensemble, s'embrasser sur la bouche, partir en vacances, avoir un enfant…), plutôt que de cases "toutes faites" (amour, ami, couple, "coucher ensemble", etc) qui, à mon sens, ne veulent pas dire grand'chose.

Comme souvent, la lenteur, voire la grande lenteur, voire la très très grande lenteur, peut permettre parfois d'envisager l'impossible.
La lenteur et la rassurance.

Et envisager d'autres formes de relations, au delà des poncifs du monde normé (même en polyamour), permet de découvrir de nouvelles créativités relationnelles.
Quelle relation créative pouvez-vous vivre avec Rose qui soit réjouissante pour tout le monde (donc aussi pour vous deux !) et qui ne blesse personne ??

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Discussion : Une Petite Pause pour de Nouvelles Inspirations

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artichaut

le vendredi 19 janvier 2024 à 11h59

Merci de la réponse …et beau papilonnage à toi !

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Discussion : Une Petite Pause pour de Nouvelles Inspirations

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artichaut

le vendredi 19 janvier 2024 à 09h24

Bien reçu @Lili-Lutine
Tu as bien raison de faire une pause.

Je me demande, du coup, ce qui te passionne actuellement et quelles sont ces Nouvelles Inspirations que tu évoque…

Ok pour t'inviter à tous les événements que j'organise, mais la distance sera peut-être un frein, et désormais, ce que j'organise ne s'étiquette pas « poly ».
Tu peux t'abonner à notre newsletter pour recevoir nos infos, il suffit d'envoyer un mail à [e-mail, cliquer pour voir l'adresse]

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Discussion : TW: suicide / Différentiel d'approche dans le remontage de moral

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artichaut

le jeudi 18 janvier 2024 à 15h20

Ne vous sentez pas obligé de réinventer l'eau chaude

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Discussion : Oui, aux relations non-exclusives. Non, au polyamour. Pourquoi ? Comment ?

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le mercredi 17 janvier 2024 à 09h20

Célibat
Du latin caelebs, littéralement « qui vit seul ».
État d’une personne qui n’est pas mariée.

d'après le Dictionnaire de l’Académie française et « le Gaffiot ».

*
Le Larousse précise :
État de quelqu'un en âge de se marier et qui n'est pas marié.

*
et Wikipédia :
Le célibat est l'état légal d'une personne qui est en âge de vivre en couple ou d’être mariée, mais qui n'a pas de conjoint dans sa vie sentimentale ou sexuelle. On ne qualifie cependant pas en général de célibataires les veufs et veuves.

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Discussion : Tout quitter pour être poly, et au final être celib.

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le jeudi 11 janvier 2024 à 18h01

Agapi
Au final parce que je suis poly amoureuse, je me mettrais volontairement en situation de célibat ? C'est assez étrange comme finalité.

Est-ce grave d'être celib ? Est-ce une tare ? Un déclassement social ?

N'est pas au contraire retrouver enfin sa liberté, son autonomie, son pouvoir de décider de sa vie, pour soi-même et par soi-même ?

Peut-être le mot même de célibataire fait-il peur, par son aspect stigmatisant et péjoratif ?

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Discussion : Filmographie sur le polyamour #1

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le vendredi 05 janvier 2024 à 23h02

et aussi Un hiver à Yanji, de Anthony Chen, sorti en nov 2023, dont la bande annonce dit : « Le Jules et Jim de la nouvelle génération chinoise. »

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Discussion : Un cadre incompréhensible

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artichaut

le mercredi 27 décembre 2023 à 00h20

Discuter de sexualité avec une personne asexuelle, oui, ça peut être compliqué.
Parfois ce sont les mots qui font peurs, au moins autant que les actes.

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Discussion : Sortie du film Constellations Amoureuses

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artichaut

le samedi 23 décembre 2023 à 22h11

J'ai visionné. Merci pour le partage ici.
À la fois, je trouve ça bien que de telles initiatives de documentaires existent, et de le faire dans un format qui prend le temps (56 minutes).
À la fois, à de rares moments près, je trouve qu’on reste dans quelque chose d’assez superficiel, qui confirme la définition désormais incontournable du polyamour (être amoureux de plusieurs personnes, ou avoir plusieurs relations) et qui favorise l’idée que le polyamour est une nouvelle mode, avec ses termes spécifiques, voire un certain maniérisme langagier.
Je vois 2 biais possible qui peut fabriquer ça : le biais de la vulgarisation (lié à ce type de posture documentaire) et celui de vouloir donner une image positive du polyamour (aussi bien pour les personnes interviewées).

Ce qui contrebalance pour moi cet avis plutôt négatif, c'est de sentir que la réalisatrice opte pour un vrai parti-pris (probablement en tant que personne concernée). Et donc dans un format qui peut ressembler à un reportage TV, on peut entendre des discours peu présents dans les formats TV habituels.

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Discussion : Changer de paradigme (relationnel)

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artichaut

le samedi 16 décembre 2023 à 20h43

Merci @Siestacorta.

Siestacorta
Peut-être un bon moyen de définir ton eutopie amoureuse ?

Mon eutopie… affective,
ou mon eutopie… relationnelle, plutôt…

Le fait que tu me propose le terme eutopie (le lieu du bonheur), pour évoquer quelque chose de relationel, me renvoie à l'idée d'ici et maintenant.

Ça m'évoque l'idée qu'on a tendance à chercher un ailleurs, au lieu de commencer à vivre les choses là où l'on est.

La maison du bonheur commence ici.

Sur la réf proposée (Abolir la famille, capitalisme et communisation du soin) je ne sais pas.
Je ne suis même pas sûr, qu'il soit nécessaire d'abolir (ou d'attendre les ruines du capitalisme pour reconstruire dessus). Aujourd'hui, je me dis qu'on peut commencer à construire, ici et maintenant, malgré la prégnance du capitalisme, ou les modèles relationnels dominants.

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