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bidibidibidi

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Discussion : Première expérience.... Et confusion... Suis-je trop idéaliste ?

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bidibidibidi

le jeudi 18 octobre 2018 à 10h09

Salut Caoline,

Alors, pour commencer, ce débat ne vaut pas le coup qu'on se brouille. Comme je disais plus haut, ce n'est qu'une opinion. Je peux difficilement la corroborer par des faits, c'est juste mon point de vue. Donc je préfère qu'on soit d'accord pour ne pas être d'accord plutôt que l'on se mette à mal toi et moi.

Ensuite, il y a cette définition du goujat. Pour toi, un goujat, c'est quelqu'un qui, dans l'acte sexuel, est là que pour son plaisir. Donc on est tous des goujats. Désolé d'être honnête, mais je fais pas ça par altruisme. Si j'ai des sentiments forts pour une personne, je peux le faire pour elle, mais là, on parle plutôt de relations courtes. Donc, sans rentrer dans l'inhumanité, faut pas attendre de ton partenaire de grands élans.
De plus, pour moi, tirer son coup et se barrer n'est pas une conduite de goujat. C'est une manière de visualiser l'acte sexuel. Assez pauvre, mais parfaitement valable. D'ailleurs, je pense que si tu discutais avec le mec qui fait ça, tu verrais qu'il ne se voit pas comme un goujat. Je pense que, pour lui, c'est comme ça que ça se fait. Pour moi, un mec qui tire son coup et se barre n'est pas un goujat, mais un mauvais coup :-)
Bon, je parle pas exactement du cas de Daenerys où le mec aurait été manipulateur. Là, pour le coup, un mec qui manipule pour mettre une femme dans son lit, j'appelle ça un goujat, et ce quel que soient ses performances une fois au pieu.

Caoline
Je ne sais pas du tout pourquoi tu dis "oui clairement" car je n'ai pas du tout parlé d'intuition.

On utilise des mots différents pour exprimer les mêmes choses. Pour moi : capacité d'écoute = intuition = psychologie = empathie. En gros, tout ce qui te permet de comprendre ce que ressent ton partenaire et d'aller dans la direction qui lui plaît (si tu le peux ou le désire, bien sûr).

Caoline
Mais ça veut dire quoi une bonne maitrise du toucher ?

Il y a des gens qui, quand ils te touchent, te donnent des frissons. Et d'autres qui, quand ils te touchent, te sont désagréables. Savoir toucher change grandement les sensations. J'ai l'impression que tu appelles ça "petite main", mais je ne pense pas que ce soit la taille qui compte. Je me souviens clairement de certaines femmes pour leur manière de me toucher, inversement, la majorité ne m'ont jamais vraiment touché (ou du moins, jamais d'une manière dont je me rappelle). Il y a des mains qu'on veut sur son corps.

Le toucher, et la capacité d'évocation, c'est ce qui fait que l'acte sexuel va transmettre énormément de choses, c'est un peu comme la maîtrise de la communication. Y a des gens qui ne transmettent rien, et d'autres qui ne vont pas faire grand chose et pourtant transmettre énormément.
Pour donner un exemple, un mec qui te prend violemment, il peut être bestial, ou il peut être brutal. L'action a l'air d'être la même, pourtant les sensations n'ont rien à voir.

Caoline
Encore une fois, tu fais des généralités de ce que tu penses que les femmes aiment. Moi les évocations ça me gave à un point, j'ai juste envie de lui dire de se taire et d'agir. Je doute d'être la seule. Et puis j'imagine que certaines préfèrent les hommes réservés que les charismatiques...

La capacité d'évocation ne dépend pas de qui tu es mais de comment tu le transmets. Si tu as un autiste (pour prendre un extrême en terme de capacité d'évocation) qui gigote d'avant en arrière en regardant le sol, tu vas te sentir super bizarre. Si tu as un mec qui te regarde dans les yeux et te transmet son état d'esprit, tu te sentiras vachement mieux.
Être charismatique, ce n'est pas faire de grands discours en gigotant les bras dans tous les sens. Y a des gens super réservés et hyper charismatiques.

Caoline
Si le désir n'est pas là, il y a vraiment un pb. D'où l'importance de ne pas se retrouver à l'hôtel pour s'en rendre compte avant.

Le désir n'est pas binaire. Tu peux être au milieu de l'échelle, ou tout au bout de l'échelle. En général, c'est mieux d'être tout au bout.

Caoline
Qu'appelles tu outils sexuels ?

J'avoue que j'aurais du rentrer dans les détails pour celui là. J'entends pénétration, caresse, sexe oral, BDSM, exhibition, mots, etc... Tout ce que tu possèdes dans ton répertoire sexuel. Ca permet de varier les plaisir, suivant que ta partenaire aime les caresses ou pas, du sexe doux ou violent, etc... Parce que, comme tu le dis au dessus, la pénétration n'est pas tout.

Caoline
Ca donne l'impression que seule la pénétration compte

Je n'ai jamais dit ça. J'ai juste répertorié des qualités. Et l'endurance, si pénétration il y a, c'est important. Après, la pénétration, c'est quand même assez fréquent ;-)

Caoline
Pour tenter de discréditer mon propos ?

Nullement. C'est juste que je ne suis pas d'accord avec ton point de vue, donc je voulais exprimer le point de vue opposé, pour que les voix contraires soient exprimées.
Et je pense malgré tout qu'on ne parle pas de la même chose, vu que je parle de relations courtes, coup d'un soir ou sex-friend, alors que tu parles pour moi plutôt de relations durables. Après, dis-moi si je me trompe.

Caoline
Et je trouve quand même assez fou que tu ai toujours besoin de plaindre les pauvres hommes.

C'est que j'en suis un. Je ne me sentirai pas légitime d'avoir le même discours pour les femmes. Mais globalement, je trouve que les messages autour de la sexualité que l'on voit partout sont négatifs pour les hommes comme pour les femmes. Je ne plains pas plus les uns que les autres.

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Discussion : Première expérience.... Et confusion... Suis-je trop idéaliste ?

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bidibidibidi

le mercredi 17 octobre 2018 à 17h39

Caoline
En effet mais ce stéréotype étant de type "l'homme agit, la femme se laisse faire", ça me semble encore bien plus compliqué pour les femmes.

C'est toujours dur de définir la complexité relative de deux choses aussi différentes. Je trouve qu'il y a un imaginaire relationnel et sexuel qui dessert grandement les hommes (les femmes aussi, bien entendu). A titre d'exemple :
- Si tu jouis, c'est que t'as aimé.
- La seule partie érogène du corps masculin c'est son sexe (pour les hétéros).
- Un homme doit nécessairement être actif.
- Tant qu'il peut tirer son coup, un mec se taperait n'importe quoi.
Etc..
Beaucoup de ces stéréotypes nuisent à la sexualité de ceux qui ne rentrent pas dedans, et limite celle de tous les hommes.

Caoline
J'ai bien dit que ce n'est pas une garantie, mais il me semble qu'il y a quand même bien moins de risque d'un goujat et plus de chance de quelqu'un qui prend son temps.

Premièrement, je ne pense pas (vu que les goujats sont aussi au courant de ce genre de règles). Et surtout, je pense que ça dessert tout le monde. Par sécurité, on diminue le plaisir global. Au final, il vaut mieux avoir quelques "goujats" au milieu de mec bien sans utiliser cette règle que d'utiliser cette règle et finir avec moins de plaisir globalement.
Et puis, surtout, cette utilisation du terme goujat... On est encore dans cette vision qu'un homme gagne dans l'acte sexuel alors que la femme perd. J'ai connu des expériences sexuelles plutôt négatives. Je mets certains échecs sur mon dos, d'autres sur ma partenaire. Mais à aucun moment j'ai la sensation d'avoir "gagné" quoi que ce soit, même plutôt l'inverse, une certaine tristesse que ça ne soit pas à la hauteur de mes envies.
Et je ne suis pas un goujat, et mes partenaires n'étaient pas des goujats, c'est juste que l'univers sexuel de deux personnes n'est pas garanti de se retrouver. Alors, multiplier les rendez-vous, s'attacher à une personne, pour découvrir qu'elle aime être soumise alors que tu aimes être dominé, c'est que du temps de perdu pour rien.

Caoline
Les compétences qui me semblent les plus utiles sont l'écoute, les capacités de communication. Je n'ai pas eu l'impression que tu pensais à ça.

Ma pensée est plus élaborée que ce que tu ne penses. Oui, clairement, l'intuition est une qualité primordiale pour faire un bon partenaire sexuel. Une bonne maîtrise du toucher aussi. De la capacité d'évocation, du charisme, surtout si tu veux jouer à des jeux un poil élaborés (jeux de rôle, BDSM, etc...).
Après, une qualité qui s'avère tout aussi primordiale : l'endurance. Et les corollaires, comme le fait d'avoir une faible durée de période réfractaire, voire pas de période réfractaire du tout.
On peut aussi y mettre toutes les qualités qui augmentent le désir : Beauté, charisme, intelligence (chez les sapio-sexuels), etc...
Bien sûr, l'expérience. Notamment la maîtrise de multiples outils sexuels, te permettant de t'adapter à une partenaire plus facilement.
Et puis, tes centres d'intérêt dans le sexe. On peut avoir toutes les qualités du monde, si notre seul objectif est de tirer notre coup, on ne donnera guère de plaisirs à qui que ce soit d'autre que nous.

Edit car tu as posté entre temps :

Caoline
Et puis finalement las des rencontres sans lendemain qui ne sont pas ma recherche (ceci étant clairement exprimé et réciproque dans le discours)

Ce n'était pas, au premier abord, la recherche de Daenerys. Je pense qu'on ne parle pas des mêmes choses, et donc on ne peut guère avoir le même point de vue.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Première expérience.... Et confusion... Suis-je trop idéaliste ?

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bidibidibidi

le mercredi 17 octobre 2018 à 15h45

@Caoline : Je vois qu'on est pas mal en opposition sur ce point là. Je vais tenter de mieux définir mon point de vue.

Premièrement, je ne considère pas que les autres sont comme moi. J'ai aucun jugement sur ce qu'à fait Daenerys. Si c'est une manière de faire qui lui convient et lui suffit, je n'ai pas à juger. Je réagissais au fait qu'on lui déconseille d'user de cette manière, qui m'a l'air tout à fait acceptable. Donc je lui signalais que c'était, pour moi, une manière acceptable.

Deuxièmement, je suis contre tout ce qui floute le discours du fait de croyances.
Par flouter le discours, j'entends d'user de stratagèmes ou de techniques plutôt que de se laisser porter par le moment et son envie. Pour la personne en face, c'est très déroutant, voir stressant. Personnellement, si je sens une nana pas claire, j'arrête net, pour des tonnes de raisons.
Par croyances, j'entends le fait qu'un goujat n'attendra pas : on est d'accord, c'est une croyance, il n'y a aucune étude qui signale qu'un goujat ne peut pas attendre. Le concept disant qu'un homme vertueux attend, c'est un truc bien crade à mes yeux, qui a tendance à me faire m'emporter ;-)

Ensuite, par mauvais coup, je parlais pas de la personne, je parlais de l'expérience. Je pourrais aussi parler de ce qui pourrait être un bon et un mauvais coup en parlant d'une personne, mais c'est un sujet qui ne remportera pas facilement l'unanimité. Par contre, un mauvais ou bon coup pour qualifier l'expérience, ça, c'est facilement définissable. Dans le cas présent, Daenerys a vécu un mauvais coup, sans jugement sur le mec.

Caoline
Si on veut tout autre chose

Si on veut tout autre chose, on procède autrement. Mais je ne sentais pas chez Daenerys un désir de remettre en cause son but (du sexe sans trop de prise de tête au premier abord). Donc si elle ne veut pas autre chose, je ne vois pas pourquoi procéder différemment.

Caoline
Il me semble que le souci est beaucoup plus que les femmes n'osent pas, ne parviennent pas à dire non, stopper, ralentir, demander, exprimer leurs envies...

Je suis 200% d'accord avec cette phrase. Mais je ne pense pas que ce soit que féminin. Pour moi, il y a une vision classique de l'acte sexuel, et les hommes comme les femmes ont énormément de mal à exprimer leur désir en dehors de ce stéréotype.
Je connais moins les hommes que les femmes, mais je sais que des femmes qui savent exprimer clairement et précisément leurs désirs sont la minorité. La majorité me laissent la charge de trouver leurs désirs. Comprendre son désir, et savoir le chercher dans l'acte, c'est pour moi primordial pour vivre des relations sexuelles épanouissantes. Et je pense que c'est pourquoi mes copines très sexuelles ont amélioré la qualité de leurs ébats au fur et à mesure du temps : Par une meilleure connaissance de ce qu'elles désirent, et donc une meilleure maîtrise durant l'acte.

Caoline
Ce que je sais, c'est que moi qui n'ai pas trop de souci à exprimer tout ça et qui suis plutôt active qu'étoile de mer, lors de ma période libertine, je n'ai eu que 2 rencontres pas terribles (même si pas catastrophique, j'ai bien jouis mais clairement pour moi ça ne suffit pas à ce qu'une relation soit satisfaisante) sur... quelques dizaines.

J'ai des statistiques assez similaires, de l'ordre de 10% pour moi. C'est aussi pour ça que j'encourageais Daenerys à continuer sur sa voie. Un échec n'est pas suffisant pour dire que sa démarche fut mauvaise. Bon, si ça se répète, il peut y avoir remise en question.

Caoline
Qui maitrisent quoi au juste ? Je n'ai pas l'impression que ce soit principalement une question de compétence ou d'incompétence de l'homme, je doute d'avoir eu la chance de ne rencontrer que des hommes qui maitrisent.

Je finis en répondant à cette phrase, parce que clairement j'exprime une opinion, et que donc je ne peux donner de vrais arguments pour la supporter.
A mes yeux, en croisant la presse "spécialisée" et mon expérience, plus des témoignages de quelques copines de-ci de-là, il y a clairement des différences en terme de compétences au lit. C'est assez difficile à définir, et ça mériterai un sujet séparé. Libre à toi de ne pas aimer ce point de vue, mais c'est le mien. Et on peut en parler en privé, ou sur un sujet spécialisé sur le forum.

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Discussion : Le polyamour : j'ai testé, mais je n'y suis pas arrivée...

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bidibidibidi

le mardi 16 octobre 2018 à 10h32

HeavenlyCreature
Bidibidibidi : Tout ce que je vous dis là, je lui ai exprimé en toutes transparence. En toutes honnêteté,en toute vulnérabilité. Je me suis mise à nue devant lui, je lui ai dit que j'étais tombée amoureuse de lui, et que je le quittais non pas par désamour, mais pour me protéger moi. Il n'a pas su trouver les mots (sans doutes plus que l'acte de renoncer à cette fille) pour me retenir...

Désolé d'avoir pas compris ça ainsi. Alors, quelque part, je pense que tu as fait ce que tu devais faire.

HeavenlyCreature
"je suis content, car en 6 mois, je ne me suis jamais forcé".

Paradoxalement, je pense que c'est une très bonne chose. Ca me donne la sensation d'une personne très centrée, claire avec elle-même. Se forcer n'est jamais une bonne chose. Des fois, on y est obligé, mais ça n'est pas une bonne chose.

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Discussion : Première expérience.... Et confusion... Suis-je trop idéaliste ?

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bidibidibidi

le mardi 16 octobre 2018 à 10h04

Je suis du côté masculin de ce genre de rencontres. Mais je pense qu'au final c'est assez similaire.

Des fois, ces rencontres sont décevantes, et ce même quand, sur le papier, la personne nous intéresse. Différence de sensibilités sexuelles. Et des fois c'est très bien. Je ne crois pas qu'on puisse le déterminer à l'avance.

Le fait de se rencontrer dans un hôtel n'est pas, à mes yeux, une mauvaise idée. J'ai connu des rencontres avec des entrées en matière très courtes qui furent assez mémorables (une de mes plus mémorable rencontre n'a eu aucune entrée en matière). Bon, bien entendu, dans tous les cas pour moi, il y a communication préalable. Il faut quand même qu'il y ait un feeling. Mais quand le feeling est là, faut y aller !

Je suis vraiment contre tout ce qui consiste à retarder la partie de jambes en l'air pour éliminer les mauvais coups. Ca n'éliminera pas que les mauvais coups. Et ça fait suer tout le monde en brouillant le discours.

Et pour finir, quand je discute avec certaines copines très sexuelles, j'ai l'impression que les mecs qui maîtrisent un minimum sont... rares. Par contre, toutes sont assez claires sur le fait qu'à force de tester des choses, elles en sont venues à améliorer au fur et à mesure la qualité de leurs ébats (et de leurs amants). Il doit y avoir des signes qu'on apprend à repérer.

Enfin, personnellement, j'adore parler cul :-)
Donc si tu veux, n'hésite pas à me poser des questions (ici ou par mp).

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Discussion : Le polyamour : j'ai testé, mais je n'y suis pas arrivée...

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bidibidibidi

le lundi 15 octobre 2018 à 13h51

Ca m'amuse, ça me rappelle ces personnes qui après une rupture "jurent que l'on les y prendra plus".

Heavenly, je rejoins Siesta : Il y a l'air d'y avoir un sérieux problème de communication dans ton couple. Il y a ta fierté, qui t'empêche d'exprimer tes peurs : La vulnérabilité n'est pas une faiblesse, c'est ça le ciment du couple. Au final, tu le quittes et... silence radio. Pour moi, il faut que tu acceptes que tu n'es pas parfaite. Ok, tu l'as fait, tu as su quitter quelqu'un par fierté. Maintenant, aurais-tu la force de piétiner ta fierté et d'accepter de t'ouvrir pleinement à lui ? De lui avouer que cette femme, pour une raison qui t'échappe, te concurrence vis-à-vis de lui ? Savoir lui dire, aussi, que tu as besoin qu'il s'exprime plus, ou que tu as besoin d'être plus souvent avec lui ? Que tu ressens un manque de communication, en intensité/quantité ? Savoir lui dire que tu l'aimes et que tu n'as pas envie de le quitter, que tu as envie que vous résolviez ce problème à deux ?

Je pense pas que tu sois venu ici pour nous dire que le polyamour ne marche pas. Je pense que tu serais allée ailleurs pour ça. Le polyamour, ça marche, et je ne pense pas que ça ne peut pas marcher pour toi. Donc, comme dirait l'autre : Lève-toi et (re)marche :-D

Désolé pour les mauvaises blagues !

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Discussion : Difficultés à être secondaire

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bidibidibidi

le mercredi 10 octobre 2018 à 14h30

Pour moi, y a besoin de définir "primaire" et "secondaire".
Pour moi, tout le temps passé avec les enfants, c'est du temps passé dans la "relation primaire". Idem pour le temps de ménage, dodo, etc... C'est pas du temps de qualité, mais c'est du temps dans la relation primaire. Et c'est ça qui fait que c'est une relation primaire. Parce qu'on peut pas choisir du jour au lendemain de ne plus élever les enfants (enfin, si, on peut, mais on veut pas).
Et je pense que c'est aussi le point de vue de PandiPanda, qui cherche à s'installer avec lui, construire avec lui. Pas juste être plus souvent avec lui.

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Discussion : Difficultés à être secondaire

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bidibidibidi

le mercredi 10 octobre 2018 à 11h33

pkd
Je ne sais pas si vous avez lu Franklin Devaux, il explique très bien comment cette injonction lui a pété à la figure et entraîné des blessures pour sa partenaire secondaire et lui même quand il a compris que sa partenaire secondaire ne voulait pas un autre partenaire primaire, mais plus de lui.

Je ne l'ai pas lu. Mais en attendant, si ton partenaire secondaire veut plus de toi et que tu ne peux pas lui donner, tu ne peux dans tous les cas pas répondre à sa demande. Disons que si un partenaire secondaire veut fonder une famille, tu es obligé de lui répondre de trouver un partenaire primaire. C'est en ça que je disais que cette injonction est pas si mauvaise. Après, je dis pas qu'elle résout tous les problèmes, bien évidemment.

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Discussion : Difficultés à être secondaire

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bidibidibidi

le mardi 09 octobre 2018 à 17h54

C'est quand même une représentation idéalisée. Si tu veux faire des enfants avec quelqu'un, en lui promettant que sa place importante dépend uniquement de ton envie du moment, je pense que la personne va s'enfuir.

Quand tu es dans un couple où tu partages notamment un logement, des enfants et ce genre de choses, considérer que ce couple est plus important indépendamment de la réalité de ta relation, ça me paraît sain. Et donc la place des autres relations devient allouée (ou du moins majorée) parce que les ressources temporelles ne sont pas infinies.

Tant qu'on aura pas popularisé une vision polyamoureuse de la famille (qui devrait d'ailleurs prendre un autre nom), on ne pourra lutter contre la notion de relation principale pour désigner la relation familiale.
Bon, après, les relations secondaires peuvent malgré tout être bien gérée. Mais une relation secondaire reste une relation secondaire (du moins, tant que la relation primaire n'est pas remise en cause). Et je ne trouve pas que l'injonction "Trouve toi un partenaire primaire!" soit si mauvaise. Si tu souhaites construire une famille (dans l'acception commune du terme), il va bien falloir créer une relation familiale donc primaire.

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Discussion : Le "polyamour" n'est-il pas en fin de compte une escroquerie intellectuelle?

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bidibidibidi

le mardi 09 octobre 2018 à 16h44

artichaut
Je ne suis pas d'accord avec ça. Moi, j'ai besoin de me dire et me sentir dépendant affectivement.

Je te donne juste la définition communément admise. Je t'encourage à lire ce qui se dit, le net en est plein.
On ne parle pas de dépendance quand on a un besoin normal. Bien sûr, on est tous dépendant d'affection, de nourriture, de boisson pour vivre. Pour si peu, on est pas tous boulimiques, alcooliques ou dépendants affectifs. On parle de dépendance affective quand le besoin d'affection devient destructeur pour celui qui le subit.

Pour le reste, je suis 100% d'accord avec toi. C'est juste la définition que tu donnes à cette expression que je réfute.

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Discussion : Difficultés à être secondaire

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bidibidibidi

le mardi 09 octobre 2018 à 13h52

Je lis une bonne dose d'impossibilité dans ta tête plutôt qu'en vrai, Pandipanda.
Déjà, il est pas dit que ta relation va s'arrêter plus qu'une relation en tant que primaire. Je suis pas sûr que les relations secondaires aient moins de durée que les relations primaires.
Ensuite, il est possible de construire dans une relation secondaire aussi. Iris parle de quelque chose à 3, mais sinon, même dans l'absolu, rien ne te dit que le futur sera exactement pareil que le présent. J'aurais même tendance à croire que le futur sera différent du présent.
Arrêter avant de souffrir ? Souffrir de quoi ? Moi, j'arrête parce que je souffre, je n'arrête pas parce que je peux souffrir. Sinon, je commencerai jamais :-D
Il faut se laisser vivre. Être amoureuse ne t'oblige pas à vouloir changer les choses actuelles. Plutôt que de visualiser cet amour comme un amour impossible, visualise le comme un amour possible, mais avec ces contraintes. Toutes les relations ont des contraintes.

Pour moi, ce qu'il te faut apprendre, c'est de sortir de l'exclusivité sentimentale. Comprendre que tu peux aimer plusieurs personnes, et vivre chaque amour tel qu'il est censé être vécu. Prendre ce que la vie te donne sans chercher à lui plaquer des schémas pré-construits.

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Discussion : Couple "classique" et compagnon polyamoureux

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bidibidibidi

le mardi 09 octobre 2018 à 13h44

Comme Iris, je ne pense pas que tu vas "perdre une amie". Si c'est vraiment une amie, je ne vois pas pourquoi ça se passerai mal. Et au pire, si c'est décevant, ça peut rester juste un événement amusant.
Par contre, mieux vaut en parler à tout le monde pour être sûr que vous êtes tous sur la même longueur d'onde. Faire une approche par la discussion plutôt qu'en mode rentre dedans.

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Discussion : Le "polyamour" n'est-il pas en fin de compte une escroquerie intellectuelle?

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bidibidibidi

le mardi 09 octobre 2018 à 09h25

alinea7
ou à être confiant dans sa capacité à rebondir

Je mets en avant ce point là, qui est pour moi le plus important. Développer sa capacité à rebondir est la meilleure manière, à mes yeux, pour se sentir en confiance. Quand on ne visualise plus son partenaire comme un accès à des ressources rares, mais comme un accès à des ressources abondantes, on est beaucoup plus serein quant à ses réactions. Un peu comme quand on se retrouve devant un délicieux boeuf bourguignon, si on a très faim, on ne l'appréciera pas plus qu'un McDo.
Et, de plus, on se positionne mieux dans la relation : On s'enfuit des relations toxiques parce qu'on en a pas besoin, et on sait réagir avec justesse en toute situation, sans paniquer, sans projeter nos peurs sur l'autre. Ce qui donne à l'autre un meilleur cadre de relation (parce qu'au final, la meilleure manière de conserver un partenaire sentimental, c'est pas de l'enfermer, c'est de le rendre heureux).

artichaut
Mais sans relation affective (au moins amicale), pendant trop longtemps, je considère que la vie ne vaudrais pas la peine d'être vécue, et je ne peux vraiment pas me dire indépendant affectivement.

C'est pas ça qu'on entend par dépendant affectivement. La dépendance affective, c'est un besoin maladif de s'accrocher à l'autre, de ne pas le laisser partir, d'accepter n'importe quoi de lui parce qu'on ne peut supporter la perte affective. En général, les personnes qui finissent dans des relations toxiques (battus, pervers narcissiques et autres) sont dépendants affectifs.

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Discussion : Mon problème de polyamour

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bidibidibidi

le lundi 08 octobre 2018 à 09h45

EtudiantPerdu
J'ai très peur de sa réaction étant donné que, comme je vous l'ai dit, je doute fort qu'elle prenne ça bien. J'ai peur que ça détruise juste notre relation.

Je pense que les non-dits et le fait de ne pas parler de ce que tu ressens détruiront ton couple tout aussi bien. A toi de lui faire confiance dans sa capacité d'écoute.

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Discussion : Amourelisme

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bidibidibidi

le samedi 06 octobre 2018 à 16h57

amiamoureux
Ce que tu dis là est un peu humiliant

Ca n'était pas mon objectif. J'indiquais juste pourquoi, pour moi, l'autoérotisme n'est absolument pas suffisant.

amiamoureux
si tu veux me donner des cours de séduction, avec joie !

Je suis pas coach en séduction, j'oserai jamais affirmer être bon dans le domaine. Par contre, je sais que c'est quelque chose que j'ai travaillé, volontairement. C'est en forgeant qu'on devient forgeron, c'est en se prenant des râteaux qu'on apprend à maîtriser la séduction.
Je suis pas certain qu'il existe de vraie méthode pour apprendre, contrairement à ce qu'on veut essayer de nous vendre. Je crois, par contre, que c'est quelque chose qui se développe, juste chacun à sa manière.
Je t'encouragerai à trouver ta manière. Si ça consiste à demander si tu plais, et bien, en avant. Tout chemin commence par un premier pas. Le mien fut d'aller lire des blogs sur Internet (d'ailleurs, un blog conseillé ici par kill your idols :-) ).

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Discussion : Le "polyamour" n'est-il pas en fin de compte une escroquerie intellectuelle?

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bidibidibidi

le samedi 06 octobre 2018 à 16h47

Je me rappelle d'une ex qui m'avait dit, à notre rupture : "Je ne t'ai jamais aimé."
Moi, j'aime, pendant longtemps, même après la fin, pendant parfois dix ans.
On aime pas de la même manière, on a pas les mêmes ressentis. Quand quelqu'un rentre dans ma peau, il y reste. Quelque part, les promesses (je t'aimerai toujours, je serais toujours là pour toi), je les tiens.
Je vais pas faire un post pour expliquer que mon ex m'a vraiment aimé. C'est possible, il est possible qu'elle aime exactement comme moi, il est possible qu'elle aime différemment.

Dire que quand ma compagne est dans les bras d'un autre homme je n'éprouve rien est faux. J'éprouve des choses, diverses, plus ou moins fortes suivant que j'y pense ou pas. Donc, d'une certaine façon, je ne suis pas "serein", vu que j'éprouve des émotions. Mais pas des émotions désagréables, si, à côté, notre couple va bien. Par contre, en cas de difficultés, oui, je me sens affaiblit, les émotions sont pires.

D'une certaine façon, c'est pour ça que je fais le choix de l'ouverture : Plus d'émotions pour moi, plus d'émotions pour elle. J'aime les émotions, c'est ce qui me différencie de mon PC. Et je crois que, par la raison, on peut transformer une émotion négative en émotion positive, je pense que notre cerveau a un impact direct sur nos émotions. Sinon, personne n'irait voir un film d'horreur ou ne monterait dans un grand huit. La peur, quoi qu'on en dise, c'est une émotion désagréable.

Donc, oui, certaines personnes éprouvent une douleur intense à savoir leur partenaire avec quelqu'un d'autre. Et d'autres personnes non.

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Discussion : Amourelisme

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bidibidibidi

le vendredi 05 octobre 2018 à 17h20

amiamoureux
Il me semble qu'il serait préférable de considérer l'autoérotisme comme la base indispensable du bonheur sexuel car on apprécie d'autant plus quelqu'un que l'on n'a pas besoin de lui ou d'elle et cela permet de rester en paix avec soi même .

L'autoérotisme retire un des pans les plus importants du sexe : la communion. Le sexe est communication, pas juste gigotage de saucisse dans le hot-dog. Et je parle pas des recherches actuelles sur le porno, qui tend à montrer que l'autoérotisme est mauvais pour la santé (en trop grande quantité, bien évidemment), qu'il ne contient pas les bienfaits que contient le sexe.
De plus, tu retires tout désir de ta vie. Le désir n'est pas un mal en soit.
Et puis, pour finir, tu limites la sexualité aux organes sexuels. C'est bien triste, le sexe va bien au delà.

Tout ça pour dire que l'autoérotisme n'est qu'un succédané permettant de passer les longues soirées de célibat en attendant la belle saison :-)

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Discussion : Amourelisme

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bidibidibidi

le vendredi 05 octobre 2018 à 16h22

La question d'Amiamoureux était : Ce questionnement a t il à voir avec le poly-amour ?
Donc, oui, c'est un questionnement qui a à voir avec le polyamour.

Il faut aussi signaler que la partie "révolutionnaire" du polyamour, c'est le fait d'aimer plusieurs personnes, de créer volontairement plusieurs relations. Une personne adultère en questionnement est pour moi plus proche d'un polyamoureux qu'un mono franc :)

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Discussion : Amourelisme

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bidibidibidi

le vendredi 05 octobre 2018 à 09h33

amiamoureux
Ce questionnement a t il à voir avec le poly-amour ?

Pour moi oui. C'est un questionnement sur l'amour en général, sur notre capacité à aimer, c'est donc un questionnement typique de polyamoureux. C'est peut-être un premier pas vers le polyamour.

Je comprends, quelque part, ta situation. J'ai aussi eu une adolescence solitaire, une difficulté à comprendre les codes sociaux de la séduction. J'ai acquis la chose sur le tard, et j'ai trouvé ça libératoire. J'en suis venu à prôner le fait de développer sa capacité à séduire. C'est pour moi nécessaire si on ne veut pas s'enfoncer dans des relations insatisfaisantes, et se retrouver avec tes questionnements.
J'aurais envie de t'encourager à travailler sur ce point là, il n'est jamais trop tard. Mais je sors du sujet :-)

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Discussion : Ma copine m'a annoncé qu'elle était polyamoureuse, je ne sais pas si je serai capable de le supporter

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bidibidibidi

le jeudi 04 octobre 2018 à 09h17

Il faut lui dire. Juste pas de manière brutale. Ca vous permettra de mieux gérer la chose.
Elle ne devrait pas partir si tu ne fais qu'exprimer ton ressenti, si tu évites de lui mettre des barrières.
Après, ça ne changera rien à la chose, le jour où elle aura une autre relation sera très dur pour toi. Mais au moins, elle comprendra tes réactions, et vous pourrez les gérer ensemble plutôt que toi tout seul dans ton coin.
En gros, en lui disant, tu prends un risque, faible, de la perdre d'entrée de jeu, et une chance de ne pas la perdre quand elle rencontrera un autre homme. En ne lui disant pas, tu prends un très gros risque de la perdre quand elle va rencontrer un autre homme.

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