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Discussion : Ma femme est une … « salope »

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bonheur

le mardi 17 août 2021 à 11h46

@Henriette34. Le terme "salope" est éthique pour nombre de poly (en lien avec le livre "la salope éthique"). Mais oui, évidemment que c'est un troll... Pourquoi pas 150000 mecs tous en même temps... Et puis, qu'est-ce que ce descriptif vient faire sur polyamour.info ? Aucun lien avec le sujet de base.

C'est vrai, en libertinage, on peut assez aisément se retrouver, quand on le décide, en situation de nombre. En revanche, venir raconter ici ? Pour le coup, c'est salop :-D Trouver peut-être de nouveaux partenaires à Madame :-D .

Belle continuation !

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Discussion : "Monoamoureuse" face à polyamoureux : questions (quasi-existentielles) sur la relation à créer

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bonheur

le lundi 16 août 2021 à 15h57

En effet, je n'avais suffisamment de connaissances sur cet évènement. J'avais cru que le fait qu'il rentre heureux t'avait contrarié. Désolée, j'ai fait une mauvaise lecture.

Ce n'est pas aisé d'être précis, surtout que décrire de l'émotionnel demande une richesse de vocabulaire peu commune.

Du coup, je comprends mieux. De toute façon, rien ne vient en un jour. Rentrer plus tard que prévu impose à minima un sms pour rassurer. Quand à l'état d'ivresse, ben s'il ne conduisait pas, ce n'est pas catastrophique. C'est comme ça que l'on apprend (et de soi, également).

Vous avez déjà parcouru du chemin, c'est bien (+)

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Discussion : Mauvaise conscience

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bonheur

le lundi 16 août 2021 à 13h00

C'est là l'impact le plus merveilleux du polyamour : apprendre. S'offrir une vision non formatée (ou le moins possible) de la vie, de l'amour.
Oui, ça vaut le coup !

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Discussion : Mauvaise conscience

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bonheur

le dimanche 15 août 2021 à 13h09

Bonjour DariaZ51,

Je réside en Côte d'Or (entre Dijon et Seurre). Donc, pas tout à fait à côté, pas à l'autre bout du pays non plus...

Je pense que tu te compares trop à ta mère. Vivre en dehors de ce non-modèle, juste pour toi-même. Ton chéri a peut-être raison, il faudrait que tu te tranquillises !

Ces hommes disent-ils que tu es castratrice ? Les trompes-tu ? Tu ne te préoccupes pas d'eux, de leur bien-être ? Tu te réjouis de leur malheur et leur souhaite tout le meilleur désagrément ?

Ce sont tes deux hommes qui peuvent dire si tu es dans une belle ou une mauvaise attitude envers eux. Aussi, des métamours s'il y en a ?

Considère toi suivant les conséquences de tes actes et l'impact sur les personnes que tu aimes. Ne te compare pas, tu es toi et personne d'autre.

Bon dimanche !

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Discussion : "Monoamoureuse" face à polyamoureux : questions (quasi-existentielles) sur la relation à créer

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bonheur

le dimanche 15 août 2021 à 10h58

@MonoA_enQuete-deSoi

Ma phrase... est en effet pas bonne. Ce que je voulais dire je suppose (j'ai vécu depuis lundi dernier). Je reprends le paragraphe en entier et oui, cette phrase est mauvaise.

bonheur
La compersion : à mon avis (qui n'est que mien), nous ne sommes pas tous naturellement compersif. Le fait que l'être aimé revienne heureux d'un instant amoureux, implique que la compersion n'est pas présente. La compersion c'est se réjouir du bonheur de l'autre, quelque soit la raison de ce bonheur. Qu'il revienne de randonnée, ou de soirée autre qu'amoureuse, ou d'une soirée amoureuse. L'essentiel est le bonheur, et le partage de celui-ci. Ce partage n'est pas possible, alors il n'y a pas compersion.

Je n'ai pas retrouvé le passage où tu expliquais ne pas bien vivre le fait du bonheur de l'autre. Et du coup, il n'y a pas la compersion naturelle.

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Discussion : Accepter le polyamour comment faire?

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bonheur

le mercredi 11 août 2021 à 16h00

Les rapprochements physiques ? Je suis polyaffective et non polysexuelle. En revanche, je suis polycâline, polytendresse... Il y a eu, en effet, les baisers. Autant me voir dans des bras câlins le réjouissait, autant une fois, j'ai embrassé un amour devant lui, et ça a été un choc pour lui. De mon côté, le baiser est une forme de tendresse et de câlin. Or pour lui, c'était une invitation à une sexualité. Comme un acte qui donnerait un accord. Sur l'instant, ce fut une catastrophe et puis nous avons discuté plusieurs heures. J'ai consenti à ne pas embrasser une tierce personne devant lui et il a compris mon ressenti.

Tu vois, physiquement, ça veut rien dire. Tout est dans la façon de percevoir. Un médecin, en consultation touche. Il y a rapprochement physique. Aussi chez le gynéco.

Autrement dit, je crois que c'est la sexualité que tu ne supportes pas. Appelons la par son nom. L'activation hormonale qui va avec, la jouissance...

Evaron98
... Est ce que ca finira forcement par arriver? Je m'excuse encore ça doit te paraitre tellement idiot...

Depuis quand est-ce que l'on est idiot de se questionner et de ressentir ? Non, bien évidemment ! Le simple fait que tu te questionnes indiquent que tu as ce désir de comprendre, même si ce n'est pas suffisant, la compréhension.
Forcément ? Tout dépend si la sexualité est une composante incontournable. Ce n'est pas mon cas, sauf que je suis unique. Un exemple, un témoignage n'est pas une valeur sûre. Je ne suis pas ta compagne et elle n'est pas moi.
La confiance, tu ne l'auras pas en te tournant vers l'extérieur de ton couple. Même si tu avais confiance en une oreille attentive, rassurante... cela ne te rassurerais pas. Je n'aime pas vraiment le mot confiance. Je préfère parler de transparence. Ce n'est qu'à travers la transparence que j'ai "confiance". A savoir, j'offre aux personnes concernées l'opportunité de pouvoir TOUT m'exprimer. Je VEUX savoir, j'y tiens. J'accepte que la vérité d'autrui me fasse mal, parfois. Je sais que j'en sortirais grandie. Et vice-versa.

Evaron98
Le fait de savoir aussi que je ne serais plus jamais la n°1 dans son coeur me fait vraiment mal... Comme si elle allait a tout moment partir et me laisser...

Mon chéri est mon amour principal. Depuis tout ce temps, il y a le vécu. Il a plus qu'une place dans mon coeur. Il a aussi une place tellement importante, et remontant depuis 1973, dans mes souvenirs. Le partage est unique et majoritairement merveilleux.
Si elle veut partir, elle partira. Sur ce, tu ne peux pas grand chose. L'amour soude. La continuité de l'amour permet la fidélité (dans le temps et non dans l'exclusivité). Je me considère comme polyfidèle. Je ne cesse pas d'aimer. Et ce merveilleux, restera merveilleux, pour toujours. Si je transforme ce merveilleux en haine, en mauvais, en désagréable alors que c'était sublime, c'est que la haine a rejoint l'amour. Je crois que ce serait la seule façon d'altérer mon vécu. Et là, l'entourage est champion pour mettre des bâtons dans les roues. Malheureusement. Sauf si on est bien entouré, mais souvent, c'est dans ces situations que l'on évalue ses proches.
Elle restera si elle ne se sent pas exclue. Découvrir qui l'on est devient une révélation (pour moi). Consentir à revenir à une norme, éteins. Je suppose que ce qui nous a offert un avenir, mon chéri et moi, c'est ça. Il m'a découvert autrement et ne m'a pas rejeté. Je me suis transformée et il ne m'a pas étouffée. Attention, il y a eu consensus assez souvent. Nous avons été 4 années comme deux funambules sans filet. S'empêchant mutuellement de ne pas tomber. Et puis, un jour, on s'aperçoit que l'on est devenu bon à cet exercice. Alors, on avance ensemble naturellement. Bon ok, parfois il faire attention. Une route est excellente, on roule en sécurité et vite. D'un seul coup, il y a des trous et il faut devenir vigilant. On ralenti, s'il le faut, sauf que l'on avance toujours, et ensemble. Tenir compte du "passager", également. Lui aussi est dans la voiture. Lui aussi (ou elle) doit avancer en toute sécurité. On n'est plus deux et que deux. On voyage à plusieurs, chacun-e à sa façon.

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Discussion : Accepter le polyamour comment faire?

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bonheur

le mercredi 11 août 2021 à 13h45

Ajout à mon précédent message : la pharmacienne m'avait recommandé "sérénité - contribue à l'équilibre émotionnel et au bien-être général" de chez B.Concept nutri. Perso, je suis très nerveuse de nature, ça avait aussi permis de m'améliorer à ce niveau-là. Attention, ce doit rester une aide très ponctuelle. Il n'y a pas d'addiction, sauf celle à vouloir faire reposer sur ces gélules son bien-être. C'est une aide et doit le rester.

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Discussion : Accepter le polyamour comment faire?

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bonheur

le mercredi 11 août 2021 à 13h14

Bonjour Evaron98,

De ce que je lis, le choix doit se faire. Tu écoutes la "petite voix dans ta tête"... Tu veux dire que tu cherches ce que tu as mal fait, ou pas assez... Mon chéri a eu cette réaction également, de chercher en quoi il était responsable de la situation. Sache que tu n'as pas de pouvoir sur les sentiments des autres. Alors non, tu n'y es pour rien. Tant que tu chercheras un coupable, tu te taperas la tête contre les murs. L'amour est coupable. C'est absurde ? Autant que de vouloir chercher une logique intellectuelle. Il faut trouver dans l'émotionnel.

Mon chéri m'avait dit que j'avais "cassé quelque chose en lui". Avec le temps, nous avons compris ce qui était brisé. Il a dû faire une rupture avec tout ce à quoi il croyait. Il a dû s'affranchir de ses rêves d'être en couple idéal, d'être l'homme parfait. Il est passé par toutes les étapes du deuil, car c'est de cela qu'il s'agit. Un deuil survient lorsqu'il y a rupture. Je sais, souvent on parle uniquement de deuil quand il y a mort. Or nous faisons parfois des deuils autres, je veux dire pour d'autres motifs. L'état émotionnel et le "travail" de deuil, lui est pour ainsi dire identique.

Voici un lien qui peut t'amener à te repenser différemment, et la situation aussi :
/discussion/-cga-/Le-Deuil/

Evaron98
... comment peut on dire ca a quelqu'un alors que son coeur est a deux endroits...

Je suis l'élément poly (affective) d'un couple mono-poly. Je dis souvent en rigolant que nous avons acheté ensemble la "Rue de la Paix" :-D
Bref, mon coeur n'est pas, jamais à deux endroits. Mon coeur aime, c'est tout. Pour comparaison, je prends souvent l'univers. Il expanse. Et il y a le voyage dans l'Univers. La vie n'est pas figée. On se découvre chaque jour. Et parfois, l'amour survient. Alors, l'être aimé (je préfère à moi ou l'autre) prend de la place en nous. Un nouvel astre dans cet Univers est désormais. Même si on veut le chasser, il est. Alors, se trouve deux astres et il est important que chacun est son espace à lui (sa rotation, son attraction, sa révolution, ses particularités...) Si des astres coexistent, ils n'en restent pas moins unique. C'est la diversité et ce qui fait le charme.

Moi aussi, j'ai exprimé par courrier. Les mots ne pouvaient sortir par oral. Ensuite, nous avons énormément échangé. Je sais qu'il m'en a voulu. J'ai toujours assumé, enfin autant que possible. Le pire serait de tomber dans la rancune, la haine et les "torts". Quand les reproches, les accusations pointent le bout de leur nez, aucune discussion ne devient possible. Le seul "coupable" c'est l'amour. Or il est humain d'aimer.

Je cogite depuis ce jour où l'amour m'a submergée, alors que j'étais heureuse en amour. C'était en 2007. Surtout mon chéri, avec lequel je vivais depuis 1988, était en relation depuis 1986 et nous nous connaissions depuis quasiment toujours (fin maternelle), a eu aussi une petite voix qu'il fallait comprendre. Ensemble, nous avons compris que ce n'était pas intellectuel. Nous avons eu ce décalage durant lequel j'exprimais mon ressenti, car on ne parler d'amour qu'avec le coeur. Et lui cherchait des explications. Il n'y a rien à comprendre.

Il y a à savoir si tu acceptes ou non. Ca oui. Je renvoie au message d'Artichaut. Le temps peut venir en soutien. Certaines personnes y arrivent, tout en gardant intact l'Univers uni-astre intérieur. D'autres personnes y arrivent en intégrant à leur tour d'autres astres. Il y a une place infinie, dans un coeur. Et non, aucun astre n'est à l'étroit ou en rivalité. Dans notre société monoamoureuse, les amours plurielles en non tromperies sont rares. C'est fustigé. Comme de nombreuses autres formes d'amour, d'ailleurs. Il n'en reste pas moins que l'amour est beau, quelque soit sa forme :-)

On prescrit un remède, lorsqu'il y a maladie. Personne n'est malade. Donc, non, pas de baguette magique. A une époque, un peu après ma révélation de la situation, je pleurais sans cesse. Sans prévenir, des montées de larmes, des flots de larmes survenaient et je ne pouvais rien y faire. Mon second amoureux m'a tourné le dos suite à ma "déclaration". Mon chéri était mal et moi là au milieu je me demandais... Bref, émotionnellement, j'étais au fond du trou. Dans une pharmacie on m'avait vendu des comprimés à base de safran. Je ne le savais, mais il semble que ce soit bon pour la stabilité émotionnelle. Placebo ou non, ce fut efficace. Au final, mon chéri tenait mieux le "choc" que moi. Il était même très présent pour moi.

Quelque chose qui se débloquerait en toi ? Au fond, je ne crois pas qu'il y ai eu un déblocage chez mon chéri. Plus une évolution et ce travail de deuil. Nos nombreuses, très nombreuses discussions. Et cet amour qui perdure. La volonté de ne pas lutter contre l'amour, aussi, je suppose. Au contraire, offrir à l'amour, aux émotions et sentiments, l'acceptation qui lui revient.

D'un point de vue intellectuel, qu'est-ce qui fait la vie ? Une naissance, une vie, une mort. Entre la naissance et la mort, il y a un espace-temps. Tu es entré dans sa vie avant et elle t'aime. Elle est entrée dans sa vie après. C'est seulement la ligne du temps, qui fait que ta "légitimité". Sauf que voilà. L'amour est-il honteux ? Non, évidemment. Donc, l'amour est légitime, quelque soit le jour de la rencontre, sa période, ses conditions, etc.

Tu as beaucoup de questions. Pour ma part, j'en ai eu beaucoup également, et mon chéri aussi. Aimer, c'est léger, c'est beau. L'intellect qui va avec... bon courage !

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Discussion : "Monoamoureuse" face à polyamoureux : questions (quasi-existentielles) sur la relation à créer

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bonheur

le lundi 09 août 2021 à 12h00

Bonjour à toutes, puisqu'ici il semble que ce soit uniquement des femmes qui réagissent. Il faut savoir que nombre d'hommes préfèrent se ternir à l'écart des discours ou l'on confronte homme et femme. Justement parce que la confrontation est nuisible à toutes discussions. Précision, je suis une femme, enfin de naissance. Ce que je vais indiquer ne concerne que mon opinion, mon ressenti...

Pourquoi vouloir toujours tout ramener à cela. L'homme et la femme ? Je trouve que si l'on veut ne plus se sentir en fébrilité par rapport aux hommes, il faut cesser d'opposer sans cesse. Etre soi implique ne pas se comparer. Les autres sont les autres et comprendre autrui ne signifie pas "faire comme" ou "devenir comme". Pourquoi prendre des repères chez une personne ou pire un stéréotype de catégorie. Je sais que l'on nous répète depuis petite qu'une fille doit être comme ceci ou comme cela. Adulte, il est temps de se départir des stéréotypes qui nous empêchent de vivre vraiment. Devenir qui l'on est, s'avère salvateur.

Pourquoi définir ses peurs ? Pour savoir à qui on a à faire, je dirais. Je crois que des peurs, ça s'affronte. Et affronter sans surprise, c'est connaitre. Tout ce travail de communication sert aussi à cela. Si moi, je n'arrive pas à regarder ma peur en face, alors les personnes que j'aime pourront m'en dépeindre le portrait. Aussi, me soutenir, m'indiquer que je suis capable, que je vais dépasser mes peurs. Ca aide énormément. Attention, l'autre ne fait pas le travail d'affronter à notre place. Personne ne peut le faire. Juste, un regard extérieur, un accompagnement, une présence, une attention. Evidemment, pour ce faire, il faut accepter de se livrer, de s'exprimer. Et l'accompagnant doit accepter d'être présent, à l'écoute. Parfois, ça ne suffit pas, sauf que sincèrement, ça rapproche et ça vaut le coup d'essayer. A minima, si séparation il y aura, elle se fera en bonne entente.

J'ai fait le constat que le polyamour, la polyaffectivité (je connais mieux), ne correspond pas à tout le monde. Et si l'acceptation malgré une volonté d'accepter ne survient pas, alors il faut se séparer, en bonne intelligence. Si le mépris et la rancune subsistent, il y aura des tensions et non consensus. On en revient au sacrifice. Si intérieurement, ce mot revient en boucle, c'est malsain. Qui dit sacrifice, dit martyr (def. grande souffrance, peine cruelle ; tourments ou mort endurés par qqn pour une cause.) Je ne connais aucun polyamoureux-se qui demande à la personne qu'iel aime cela. Lorsque cela arrive, tout le monde souffre.

La compersion : à mon avis (qui n'est que mien), nous ne sommes pas tous naturellement compersif. Le fait que l'être aimé revienne heureux d'un instant amoureux, implique que la compersion n'est pas présente. La compersion c'est se réjouir du bonheur de l'autre, quelque soit la raison de ce bonheur. Qu'il revienne de randonnée, ou de soirée autre qu'amoureuse, ou d'une soirée amoureuse. L'essentiel est le bonheur, et le partage de celui-ci. Ce partage n'est pas possible, alors il n'y a pas compersion.

Je n'indiquerai jamais qu'il faut que tout le monde soit poly, si un membre d'une entente amoureuse le vivrait mal pour lui-même. Là encore, il ne faut pas sortir d'un schéma ringard, pour faire comme les autres. Il faut être soi, et seulement soi. Il faut aussi s'offrir le luxe de vivre. Ce n'est pas parce que dans l'instant personne ne nous sort de notre monoamour, qu'il en sera de même demain. Rien n'est figé. Il suffit d'un instant, justement, pour que tout bascule et que l'on soit amoureux. Un nouveau collègue, une nouvelle personne dans les transports en commun en même temps que soi, les lundis, les mardis, les mercredis, les jeudis... le vendredi on s'adresse la parole, on dépasse le stade du sourire. Et les samedis, dimanches, les pensées sont présentes. Et le dimanche soir, on est heureux car lundi, il y aura cette retrouvaille qui illumine nos journées. L'envie de découvrir, ce déclic qui mène à la discussion, à faire connaissance et cet intérieur qui prend de l'espace. Un espace qui expanse. Là où une personne existait, une autre personne existe aussi. Imprévisible, juste la décision de laisser entrer en soi, cet amour. Si cet amour est honteux, parce que c'est là que le dictat sociétal est bien organisé (la honte), alors on s'éloignera instinctivement. Pour moi, le polyamour, c'est au contraire se réjouir et non donner corps à une honte mal placée. Tout le monde se réjouit de voir une personne amoureuse et le bonheur qui va avec. Alors pourquoi on fustige une personne amoureuse et heureuse, si elle aimait déjà auparavant. Pour le coup, on peut parler de culpabilité, d'autant que la société sera blessante, jugeant le monstre qui aura osé tomber amoureux, à nouveau. Pourtant, l'amour apporte tellement, rend tellement heureux, encore et à nouveau. C'est là que l'on fait le choix : monogamie séquentielle (on quitte et on part à l'aventure), adultère (on ment, on trompe, on cloisonne deux vies distinctes), on partage (polyamour) en une cohésion possible. Clamer son amour et le partager, comme on le ferait avec une personne à qui l'on confie, parce que l'on sait qu'elle nous connait et ne nous jugera pas. Et lui exprimer l'amour pour autrui, en déversant tout l'amour que l'on a pour lui-elle. Y a-t-il une plus grosse part ? De l'amour est suffisant, et sa beauté aussi.

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Discussion : "Monoamoureuse" face à polyamoureux : questions (quasi-existentielles) sur la relation à créer

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bonheur

le samedi 07 août 2021 à 17h18

MonoA_enQuete-deSoi
... je suis plus à l’aise avec les ressources écrites.

/discussion/-bRf-/-Livre-elaboration-d-une-Bibliog...

Belle lecture !

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Discussion : "Monoamoureuse" face à polyamoureux : questions (quasi-existentielles) sur la relation à créer

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bonheur

le samedi 07 août 2021 à 10h12

Le consensus et le sacrifice sont différents.

Le travail sur soi ne se fait pas en deux jours. La déconstruction prend tellement de temps. Ce temps est nécessaire.

Se cantonner au couple et à la place principale, ou aimer la vie commune et s'y réfugier, parce que l'on se "rechoisi chaque jour". Je mets des guillemets car ces trois mots ne sont pas de moi.

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Discussion : Besoin de vider mon sac

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bonheur

le vendredi 06 août 2021 à 17h45

Je suis heureuse que la distinction te saute aux yeux, et t'interpellent. Je crains de ne pouvoir t'en dire plus, car pour ma part, seule l'affect amoureux me pousse à repousser le mono-amour. Je ne sexualise pas l'amour. En tout cas, pas d'une façon plurielle.

Je crois que c'est avec ta compagne que ces sujets doivent se poser. Avant est mieux, à mon avis. Utiliser le bon vocabulaire est important.

Au final, c'est bien que tu ais pu identifier, rien qu'à travers mes quelques mots, ton champ actuel des possibles. Le pavé s'épaissi, en effet. Sache que celui-ci s'allègera au fur-et-à-mesure de tes réflexions... Parfois, car ne pas généraliser, l'insurmontable sonne comme une évidence. Oui, les blocages sociétaux, il faut arriver à les définir. Pour ce faire, je dis souvent qu'il faut s'imaginer hors société. Une ile déserte par exemple. Tu n'as de compte à rendre à personne. Que fais-tu ? Que dis-tu ?...

Quant à la sexualité, certains couples en explorent les faces osées ensemble. Laisser son imaginaire envahir et exprimer. Ne pas s'obliger et vivre un bonheur ensemble. C'est possible aussi. Ce serait plus du libertinage, à mes yeux. Tant que vous le vivez bien, tous les deux, tout est permis ! Osez, séparément ou ensemble, c'est vivre également.

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Discussion : Besoin de vider mon sac

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bonheur

le vendredi 06 août 2021 à 12h48

Bonjour Hebus,

Pour ma part, dissocier sexualité libre et polyamour est important. Je te laisse le soin de lire la définition faite ici du mot polyamour. Il n'est pas question de sexe, à l'origine. Il est bien question d'amour. Le couple libre n'est pas du polyamour (il peut déboucher sur du polyamour).

Il n'est pas question ici de s'offrir des "récréations" sexuelles. Il est question ici de liens affectifs basés sur l'amour (avec ou sans sexe).

La confusion se fait trop souvent entre deux perceptions de soi et du couple qui ne sont pas similaires. Après, oui, mon corps n'appartient qu'à moi. L'expérience, pour les expérimentateurs-trices, peut se faire d'une belle façon dans la diversité.

Un exemple pour une meilleure compréhension (complètement imaginaire). En couple libre, ta compagne te dira qu'elle sort ce soir et qu'elle rentrera certainement tard, de ne pas t'inquiéter. En polyamour, elle t'exprimera qu'elle ira passer une soirée en amoureux avec cette personne qu'elle aime. Personne que tu auras, ou non, déjà vu, fait sa connaissance, ou alors dont elle t'aura parlé comme étant une belle personne et elle aura formulé explicitement les émotions ressenties, l'attachement... Cette personne tiers, elle lui portera de l'attention, de l'affection, bien autant que le partage d'une sexualité.

Savoir aussi que nos hormones font que la sexualité rapproche d'un point de vue affectif. Il existe une hormone de l'attachement, sécrétée lors des rapports sexuels. Il est donc fort probable que voir fréquemment une même personne pour du sexe, à la base, débouche sur un lien affectif, avec le temps. Il faut, je trouve, en tenir compte, dans ses volontés et dans ses choix.

Je sais, j'ai rajouté une épaisseur au pavé :-/ . Mieux vaut alourdir aujourd'hui, que par la suite, quand l'affect fera son office.

D'ailleurs, si mon corps m'appartient, mon coeur m'appartient. Je dissocie, sauf que le raisonnement est valable dans les deux cas.

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Discussion : Interrogations ?

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bonheur

le lundi 02 août 2021 à 19h01

Dans le sens où je ne suis pas dans l'optique que tu émets, je ne suis pas la mieux positionnée pour te répondre.

Relation secondaire me parle. Le fait, et c'est ton cas, d'être en relation primaire, implique que l'on devient de toute évidence aussi une personne secondaire, vis-à-vis de la relation secondaire. Et ta relation primaire ET ta relation secondaire, tu t'en préoccupes ? Tu considères que ta relation primaire va te suivre d'une façon systémique. Si c'est le cas, je le souhaite, il faut s'interroger. Dans tous les cas, il faut concilier, communiquer, et les métamours entre elles (puisque tu relationnes uniquement au féminin).

Je remarque que l'amour est bien absent, lorsque l'on est en recherche. Car autrement, les sites de rencontre sont des boîtes à rencontre avec le propos posé explicitement de relationner (sexe + affectif, sans généraliser évidemment).

Désolée PolyBe, je décroche de ce fil où je n'ai pas ma place.

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Discussion : Interrogations ?

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bonheur

le lundi 02 août 2021 à 17h09

PolyBe
C'est juste pour dire que niveau jalousie, on en est loin

C'est là que ça beug. La jalousie n'est pas en lien obligatoirement avec l'acte lui-même. La jalousie est souvent liée aux peurs et à l'insécurité. On a peur de perdre ou on veut être le-a seul-e. Parfois les deux.

Si libertiner est en quelque sorte un jeu, qui peut se jouer en couple (et qui renforce le lien du couple), le polyamour, l'affectif, c'est différent. On peut ne rien ressentir (et même très bien le vivre) de négatif en libertinage et ne pas supporter que l'amour s'installe avec un-e tiers.

Je pense que je prendrai malgré tout des précautions et que je porterai de l'attention aux réactions de type jalousie, en polyamour. Ceci même si elles sont absentes en libertinage. D'ailleurs, pour moi, le milieu libertin est ouvert à des activités non sexuelles (voyeurisme, exhibitionnisme, érotisme, BDSM asexué...)

D'où ma préférence que d'autres personnes te répondent. Je ne suis pas en phase avec tes certitudes. Enfin ce qui me semble en être. Je ne suis pas la plus à l'aise pour ta recherche et pour t'accompagner.

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Discussion : Interrogations ?

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bonheur

le lundi 02 août 2021 à 14h37

Beau chemin à toi et à ton entourage :-D .

D'autres personnes ici, je pense, donneront d'autres avis et opportunités bien plus adaptées que les miennes. Je ressens en effet des difficultés à "mélanger" libertinage et polyamour.

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Discussion : Interrogations ?

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bonheur

le lundi 02 août 2021 à 13h12

@PolyBe
Une partie des poly, pas tous, et personne n'a tort ou raison, considère qu'il faut une égalité et non une équité pour créer un équilibre. Que c'est indispensable. D'où mon propos sur la nuance entre les deux.
Pour moi l'équité, c'est que chacun trouve sa place, à sa façon. Ne pas se sentir obligé de vivre ce que l'autre vit, pour "comprendre" d'éventuels bienfaits, voire rendre la monnaie de sa pièce... Il est parfois proposé aux futurs acceptants de faire pareil, pour tester et mettre par exemple à l'épreuve la jalousie du partenaire désireux de s'engager dans une "pratique" poly. D'ailleurs, me concernant, je trouve le polyamour comme étant une philosophie, plus qu'une "pratique".

Le temps... Devenir poly, c'est d'après moi, s'offrir ce luxe de consacrer le temps indispensable à bien vivre un lien amoureux (ou affectif quelconque). Le temps, mais aussi l'attention, l'intention, l'énergie...

Je suis en adéquation avec toi, concernant ton second paragraphe. Je me sens poly depuis toujours. J'ai su durant toute mon enfance, sans remettre en question. J'ai su durant mon adolescence en remettant en question. Jeune adulte j'ai endossé le costume de la parfaite épouse jusqu'au jour où... l'amour m'a rattrapé. Tardivement puisque j'avais presque 40 ans.

Syren : je crois que mon chéri regardait. C'est une histoire avec une sirène qui tombe amoureuse d'un humain, et de la compagne de celui-ci. C'est cela ? Je ne suis pas fan de série. Ce que je trouve sympa dans cette histoire, c'est la façon naturelle d'aimer les deux, sans vouloir les séparer, en aimant aussi l'amour que ces deux humains se portent. Elle ne désire aucune compétition, aucune rivalité, aucune envie de monter l'un contre l'autre. Elle ne divise pas pour mieux régner. Elle voit le beau de chaque personne aimée et le beau de l'amour en général. Elle n'oppose pas. Mon chéri m'avait appelé et montré quelques épisodes parlant pour moi. Je n'ai pas suivi toute la série. Sauf que voilà, on fait jouer le rôle de la "perturbatrice" par un être non humain. Et cela me dérange beaucoup. La sirène a un pouvoir envoutant dans l'imaginaire (Ulysse). Ca ne tiendrait pas debout si la sirène était juste humaine.

Mais oui, c'est un exemple beau, de l'amour tout simplement.

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Discussion : Interrogations ?

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bonheur

le lundi 02 août 2021 à 09h19

Bonjour PolyBe :-) ,

Je commence par tes questionnements finaux. Comment le vivre ? Dans une société comme la nôtre, je dirai en sortant de ta zone de confort et en ayant un entourage proche (ta compagne de vie en particulier) qui l'accepte. De façon équitable ? Et bien, sache que dans mon cas, par exemple, mon chéri de vie est demeuré par choix monoamoureux. Donc, oui, équité et non ce principe d'égalité qui voudrait que l'autre devienne "pareille". Comment trouver une autre femme ? En ne fermant pas ton coeur. Générationnel ? euh, j'ai 52 ans et j'ai connu des poly plus âgé que moi. Tu as l'âge que tu entretiens à l'intérieur de toi, celui de ta date de naissance, c'est autre chose. Je considère avoir plusieurs âges. Acceptable ? Je voyage peu, je n'en ressens pas le besoin. Je ne suis donc pas la mieux placée pour le définir. Dans ma région (de Dijon), même les marches des fiertés, salons de l'érotisme, sont mal perçus... Question moeurs, on est loin de l'ouverture d'esprit propice à la nouveauté. Après, individuellement, l'acceptabilité se fait en se présentant d'une belle façon, à son entourage proche. Ainsi, on créé des liens authentiques et écouter les réactions est aussi important que s'exprimer. Ne pas obligatoirement chercher à vouloir convertir, juste se faire apprécier à sa juste valeur. Autrui garde son opinion. Ne pas entrer en opposition ou vouloir convaincre. Juste se présenter.

Tu as une philosophie qui va dans le sens du polyamour. Toutefois, ce n'est pas gage de qualité relationnelle. Oui, une relation se cultive à deux. La tierce personne a donc une incidence, une influence, sur le lien. Si tu désires te faire ta propre opinion et/ou partager de l'information et du témoignage, voici un lien intéressant :
/discussion/-bRf-/-Livre-elaboration-d-une-Bibliog...

Je suis très bouquins :-D . Je crois qu'il existe aussi une filmographie...
De quel film/série parles-tu ?

Belle route !

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Discussion : J'aime 2 hommes à la folie, aucun ne veut me partager

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bonheur

le vendredi 30 juillet 2021 à 18h59

Perso, je suis en admiration devant des personnes qui savent mieux que la personne concernée ce qu'elle vit, ce qu'elle ressent, ses émotions...

Définir l'amour ? Dire qu'autrui aime ou n'aime pas ? Wahoo ! Chapeau !

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Discussion : Monogame blessée : aidez moi !

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bonheur

le vendredi 23 juillet 2021 à 11h47

Kill
La monogamie n'est rien d'autre que le désir de contrôler la sexualité de ses partenaires.

J'ajouterai la dimension sentimentale et émotionnelle. Pour moi, ce serait parfaire le "tableau"

Kill
Ce qui n'est pas compatible avec la notion de consentement, où chaque individu choisit soi-même sa propre sexualité.

Oui, et sa propre liberté émotionnelle. Ne pas se mettre d'œillères et surtout ne pas en imposer à autrui (c'est valable aussi pour la société en générale => l'obligation de ne pas "ouvrir les yeux" et encore moins "son coeur")

Kill
La seule forme admissible de monogamie est la monogamie sceptique: chacun a le droit d'avoir tous les partenaires qu'on veut, mais les deux partenaires n'ont pas envie (pour les raisons les plus diverses) de se lancer dans des histoires d'amour parallèles.

Tu entends par là "volontaire" et "variable" suivant la volonté de l'individu et non de tiers quelconques ? Alors je suis d'accord, que l'on conçoive l'amour comme comprenant une sexualité ou dans sa forme affective uniquement.

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