Mauvaise conscience
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(compte clôturé)
le dimanche 15 août 2021 à 12h08
Bonjour à tous,
Je viens à confesse en ce dimanche car j'ai mauvaise conscience. Je m'explique.
J'ai eu une "mère" toxique pour moi et qui était très castratrice avec les hommes.
C'est quelqu'un qui trompe sans arrière-pensée. Mon père s'est suicidé... et j'ai parfois dû cacher des choses à mon beau-père et je l'ai aussi consoler. Je l'ai vu aussi être contente d'eclater un couple avec un nouveau né.
Bref... j'ai toujours trouvé sa façon de faire immonde. Et vu que les hommes aussi avaient leur fragilité. C'est dégueulasse quoi.
Je me suis mariée à 21 ans il y a 18 ans. Tout va bien
On est plutôt un couple ami. De toute façon, de par mon enfance, je suis assez solitaire et pas fusionnelle . Lui serait plutôt libertin moi plutôt polyamoureuse. On a l'esprit ouvert... donc pas de problèmes de ce côté.
J'aime mon mari mais j'aime un autre homme. Mon amour d'enfance avec qui j'ai grandi. Sa mère s'est occupée de moi pendant 6 ans.
Je culpabilise d'aimer ces 2 hommes. Même si mon mari essaye de me tranquilliser. Le problème, c'est un conflit avec moi-même. Je me dis que finalement, je suis comme ma mère. Je suis très dure avec moi. Je n'aime pas me sentir au dessus de ces hommes. J'ai l'impression que je les utilise comme des marionnettes toujours en miroirs avec ma mère. Pourtant, je ne veux faire de mal à personne. Je voudrais me sentir pas au dessus mais à égalité. Le triangle me faisant penser au triangle du pervers narcissique. Ce qu'est ma mère selon mon psy. Je pense que tout cela est pleins de clichés et comme je n'ai personne à qui en parler qui sont plus expert dans le polyamour que moi. Je reste dans mon mal-être. J'habite dans la Nièvre, je ne sais pas s'il y a des cafés poly. Surtout en ce moment... Je pense que ça me ferait du bien. Voilà. J'espère que j'ai bien décrit mon cas. Merci
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bonheur
le dimanche 15 août 2021 à 13h09
Bonjour DariaZ51,
Je réside en Côte d'Or (entre Dijon et Seurre). Donc, pas tout à fait à côté, pas à l'autre bout du pays non plus...
Je pense que tu te compares trop à ta mère. Vivre en dehors de ce non-modèle, juste pour toi-même. Ton chéri a peut-être raison, il faudrait que tu te tranquillises !
Ces hommes disent-ils que tu es castratrice ? Les trompes-tu ? Tu ne te préoccupes pas d'eux, de leur bien-être ? Tu te réjouis de leur malheur et leur souhaite tout le meilleur désagrément ?
Ce sont tes deux hommes qui peuvent dire si tu es dans une belle ou une mauvaise attitude envers eux. Aussi, des métamours s'il y en a ?
Considère toi suivant les conséquences de tes actes et l'impact sur les personnes que tu aimes. Ne te compare pas, tu es toi et personne d'autre.
Bon dimanche !
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(compte clôturé)
le lundi 16 août 2021 à 11h54
Merci pour ta réponse Bonheur.
Il peut m'arriver d'être maladroite. Mais j'essaye de respecter les hommes qui m'entourent.
J'ai lu que le début du parcours polyamoureux peut-être souffrant. Parce qu'il faut lutter contre la sacro-sainte monogamie qui est appris depuis l'enfance. J'ai l'esprit ouvert, quand j'ai lu Françoise Simpere, je me suis dit que ça irait facile. Sauf que je découvre qu'on est vraiment imbibés de fausses croyances. C'est souffrant mais je n'ai jamais autant appris sur moi-même depuis le début de mon chemin.
Et pas que sur l'amour. Sur moi, sur mes relations sociales etc...
Donc c'est un mal pour un mieux-être. Ça vaut le coup. 🙏🙂
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bonheur
le lundi 16 août 2021 à 13h00
C'est là l'impact le plus merveilleux du polyamour : apprendre. S'offrir une vision non formatée (ou le moins possible) de la vie, de l'amour.
Oui, ça vaut le coup !
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Aki
le vendredi 20 août 2021 à 15h09
Si tu fais ton possible pour respecter les hommes, @DariaZ51, c'est déjà beaucoup. Tu n'as pas à te comparer à ta mère, tu es une personne unique. Te sens-tu soutenue par ton compagnon ?
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(compte clôturé)
le jeudi 26 août 2021 à 11h20
Oui.
Mais en réalité, je fais un burn-out émotionnel. Alors je crois que je vais prendre un peu de temps avec moi-même. Et l'esprit ira mieux après.
Merci et désolée de ne pas avoir répondu de suite.