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Discussion : Besoin d'un /des avis

bonheur
le mardi 10 septembre 2019 à 20h47
Intellectuellement, je me dis la même chose que toi, @Manon73. Sauf que voilà, je ne peux pas. Le terme polyaffective a plus ou moins été créé pour moi, enfin en collaboration. Je suis unique et aucune case ne peut me contenir. Sauf que je dois savoir qui je suis et que les mots sont mon seul univers de compréhension à la fois de moi, à la fois avec autrui.
Si je suis bien avec quelqu'un, je l'exprimerai avec les mots…
Peut-être que ourscalin a besoin des mots pour comprendre sa femme et communiquer avec elle ? C'est une question et non une affirmation. On s'est trouvé un certain nombre de point commun. Celui-ci en est peut-être un. Aussi, sa capacité d'ouverture et donc sa tolérance peuvent relever, par ricochet, des mots (pas nécessairement d'une case).
J'espère être claire :-/
Discussion : Besoin d'un /des avis

bonheur
le mardi 10 septembre 2019 à 19h31
ourscalin
Ma question serait celle ci, avant que d'autres surviennent, : y a t il parmi vous des personnes qui furent dans ce type de ressenti.
Perso je pense pas que l'on puisse revenir mono après avoir connu ce type de cheminement personnel.
Je me rend compte que je n'ai pas contribuer à l'essentiel.
Déjà ta femme est une personne unique, à part et je ne peux être dans sa tête, ni personne, je crois. Est-ce que ça a déjà été le bazar dans la mienne ? Oh que oui ! C'est dans ces cas là que j'avance le plus, puisque j'ai ce besoin de clarifier. Donc, ce n'est pas mauvais, même si c'est plutôt peu agréable.
Revenir à une vie mono ? Je crois qu'actuellement, j'en suis là. Par contre, ma philosophie de vie reste je crois à jamais poly. Je veux dire si on se sent trop las pour une vie concrète polyamoureuse, ou/et que nos expériences passées nous ont fatiguées ou/et que l'on désire évoluer dans un autre domaine et s'y consacrer… (donc bcp de conditions qui font que…) ont peut redevenir, pour un temps, plus ou moins long, dans une vie mono, à regarder l'amour de loin, sans donner consistance dans une réciprocité. On peut évoluer en ce sens sans faire machine arrière et continuer une dynamique qui sera différente.
Désolée si j'ai parasiter ce fil de discussion avec des pinocheries. :-/
Discussion : Besoin d'un /des avis

bonheur
le mardi 10 septembre 2019 à 17h21
Le hic, c'est s'interdire juste parce que le lieu de rencontre est le lieu de travail. Notre lieu de travail est un lieu d'échange et de découverte d'autrui comme un autre, enfin à mes yeux. J'ai travaillé durant quelques mois sur le même lieu de travail que mon chéri (CDD) et au boulot, ben nous étions des collègues de boulot, sauf qu'en dehors, nous étions en vie commune et échangions comme un couple qui ne travaille pas ensemble. Je veux dire par là, que l'on peut rencontrer sur son lieu de travail et avoir une vie amoureuse en dehors du "job". Je ne vois pas où est le problème. Sauf que l'échange sera, sur le lieu et pendant le temps de travail, celui de deux collègues. J'ai aussi eu une relation affective forte avec un client, sachant que sur mon lieu de travail, j'étais au travail et notre relation affective se construisait en dehors de mon temps de travail. Là encore, je ne vois pas où est le problème.
Au boulot, j'échange volontiers mon mail, mon téléphone… avec mes collègues comme parfois avec des client-e-s et pas nécessairement parce que je ressens un affect amoureux. On peut devenir ami avec un-e collègue et personne n'y trouvera à redire. Donc, perso, au boulot, je me consacre en priorité à mon travail. A mes pauses, ou coupures si je mange sur place, je peux boire un verre avec des client-e-s, ça m'est arrivé.
Pour ce qui est de l'entremetteuse, ben je ne sais quoi en penser. Si c'est à la demande de ta femme ou de cet homme, ça craint, à mon avis. Si c'est une liberté qu'elle s'octroie, si ça part d'un "bon sentiment" je trouve l'initiative maladroite. Je crois que personnellement, je n'aurai pas apprécié. La gène, je l'aurai en effet ressentie.
Discussion : Besoin d'un /des avis

bonheur
le mardi 10 septembre 2019 à 15h44
Euh, quelque chose m'interpelle :
ourscalin
Au boulot, un collègue ne la laisse pas indifférente, en revenant à l'exclusif, elle l'avait zappé, sauf qu'une de ses collègues lui annonce la semaine dernière que ce collègue homme est fortement intéressé,...
Ne se croirait-on pas en cours d'école ? C'est une collègue qui dit qu'un collègue ? Moi, les "on dit" me laisse perplexe. Je préfère et de loin que la personne me dise directement. Les intermédiaires, ça me laisse perplexe.
Bon après, j'ignore ce qu'il faut interprété de tout ça. Peut-être une clarification serait opportune. Pour ce qui est du "no zob in job"... ok. Sauf que s'agit-il de zob ou d'affect ? Si c'est de zob, alors l'impasse peut-elle se faire ou un petit amusement, histoire de faire taire l'envie. Par contre, s'il s'agit d'affect, on entre dans une dimension où la volonté minimale est de vivre l'amour intérieurement et sans réciprocité. Je vis mon "je" - il vit son "je" et le nous ne nait pas.
Discussion : Amitié-amoureuse et difficultés

bonheur
le mardi 10 septembre 2019 à 15h34
Timo
… et je tiens a garder mon intégrité émotionnelle
(+)
Discussion : Comment aider mon amoureux à accepter le polyamour...?!
Discussion : Comment accepter le polyamour de mon compagnon ? Comment faire face à la jalousie ?

bonheur
le mardi 10 septembre 2019 à 14h31
@Rosie. Je constate que toutes personnes qui ont réagi et disent, à juste titre, puisque issue d'un vécu, que la tierce personne s'est évanouie du relationnel, laissant place au couple initial. Ainsi, ce dernier peut avoir toute la latitude en terme de temps et d'autonomie de faire cette déconstruction pierre par pierre… Quand ce tiers s'évince de lui-même, comme ce fut le cas pour moi et si j'ai bien compris également pour la compagne de vie d'ourscalin (j'espère ne pas me tromper), alors on se retrouve "que le couple" et on peut avancer sans le parasitage de la relation extérieure qui pourtant est celle qui a été à l'origine de l'avancée.
Pour moi, ce fut un crève-cœur que ce tiers me plante là. Et ma douleur a fait écho à celle de mon mari, en plus de la sienne que je percevais aussi. C'est cet enchevêtrement de douleurs qui nous a unis (pas que, mais entre autres). Mon chéri de vie m'a paradoxalement (enfin, pas tant que ça, il m'aime et ma douleur l'atteint, tout comme sa douleur m'a atteint), a toujours été mon plus grand soutien, à chaque chagrin d'amour. Chez moi, du fait du mon hyperémotivité et de mon hypersensibilité, tout ce qui relève de l'émotion est amplifié. D'ailleurs, en tout premier, ce fut un crève-cœur de ne pas comprendre que je puisse aimer alors que j'aimais mon chéri, encore et toujours. J'ai "enfanté" cette nouvelle vie, car ma vie depuis est autre, dans ces deux douleurs. C'est elle qui m'a permis de m'offrir le luxe de prendre en main ce qui sommeillait en moi depuis trop longtemps. Un réveil, un déclencheur même si initialement, ne connaissant pas le polyamour, le nouveau paysage était parsemé d'éclairci, principalement celles du passé, mais l'épais brouillard était mon quotidien. Peut-on s'épanouir dans le brouillard ? Oui. S'il existait à l'extérieur, au fond de moi je décelais une clarté et une certitude d'enfin être moi. Pas de tout blanc ou de tout noir, une nuance de gris indéfini pour admirer d'autant plus la lumière, les couleurs, etc...
Le fait est que si le tiers était resté présent dans ma vie, mon avancée avec mon chéri aurait certainement été autre et je ne suis pas certaine que mon couple initial en serait ressorti aussi grandi, car tout aurait été mené dans l'urgence de la situation. On dit souvent ici qu'il faut s'adapter au rythme de mutation de la personne la plus lente ou la plus en difficulté. Soit, mais la patience ne se vit pas toujours bien. Du coup, quand on réduit le nombre de personnes impliquées, que le couple a cette opportunité de se muter seul, je crois que c'est appréciable.
@ourscalin : je ne parlerai pas en terme de preuve d'amour, mais plutôt en terme de non remise en cause des engagements de vie pris en commun par le passé. Je crois qu'à partir du moment où on se doit de prouver que l'on aime, on perd le fondement même de ce qu'est l'amour. Personne n'a à prouver ce qu'il ressent au fond de lui. J'espère que tu ne m'en veux pas d'indiquer cette nuance qui me parait essentielle.
Discussion : Amitié-amoureuse et difficultés

bonheur
le mardi 10 septembre 2019 à 14h08
Il semble que pour certaines personnes, l'anarchie relationnelle a une limite dans le temps. Je fais partie de ces personnes. S'il y a un flou à la base, ça ne me dérange pas… et puis de mon côté le flou se dissipe et la mise au point (façon appareil photo) se fait. A partir de cet instant, je ne peux plus envisager du flou et ne peux plus m'adapter à la situation de départ.
Je n'ai pas de "remèdes", dans le sens où j'ai chaque fois mis un terme à la relation, ne pouvant plus émotionnellement la vivre sainement. Une continuité dans ces cas-là, reviendrait à une auto-mutilation de moi. J'ai conscience de ne pas être d'un grand secours, ni même d'un grand soutien-réconfort. J'en suis navrée :-/
Discussion : Comment accepter le polyamour de mon compagnon ? Comment faire face à la jalousie ?

bonheur
le mardi 10 septembre 2019 à 12h58
Dans notre cas aussi, la déconstruction s'est faite avec difficulté et surtout ensemble. Je rejoins sur tout ce qui indiqué ci-dessus.
Sauf que ce n'est possible qu'avec un abandon de l'amour récent. Je veux dire par là, la clé de tout ça, c'est accepté la perte de ce qui pourtant a été un déclencheur, un révélateur. Autrement dit, pour une ouverture au polyamour saine, avec le temps au temps, il faut la douleur d'exclure l'amour. Parfois, il s'exclut de lui-même. Mais finalement, n'en revient-on pas à cela.
Combien de pierre s'enfonce dans l'eau lourdement pour quelques ricochets beaux et réussis ? Et puis, ne pas oublier que la tierce personne est également humaine, avec son lot d'émotions. J'ai à l'esprit qu'il ne faut pas oublier la tierce personne, quelque soit l'issue de l'histoire. Sinon, cela reviendrait à opposer l'amour à l'amour.
Discussion : Polynoob à la recherche du bon démarrage

bonheur
le dimanche 08 septembre 2019 à 19h36
J'aime la constance. Et là, je perçois une ambivalence dans la volonté de ton chéri. Sincèrement, je trouve plus que ridicule sa vision de la situation. Ca me fait penser à un gosse capricieux qui veut le même jouet que son frère et un jouet de plus, histoire de…
Je vais même aller plus loin que le cheminement de ton amie : il utilisera une tierce personne qu'il n'aimera pas obligatoirement, juste il te rendra la pareille.
L'équilibre est de trouver son bonheur et non de faire comme l'autre. Ce n'est pas un concours d'aimer. Et pourquoi pas faire une "collection" histoire d'avoir un petit jouet en plus.
Je pense comme toi : on ne rencontre pas quelqu'un.
Comme l'indique Julien Clerc dans "le grand amour" : ça ne croise pas au coin du moindre instant.
Je voulais t'adresser un mp, mais tu as rejeté l'option. Tant pis. Si tu débloques cette fonction, adresse moi un mp avec ton mail perso (en cliquant sur mon pseudo)
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Faire dormir ses amants à la maison quand on a des enfants ?

bonheur
le dimanche 08 septembre 2019 à 19h23
C'est simplement que je ne ramène le sexe comme étant indispensable à aimer. Aussi, je ne peux sexualiser deux relations d'une façon rapprochée => j'ai maintenu la sexualisation de ma relation primaire, initiale et offre mon amour affectif en dehors. Je suis donc polyaffective car aimer n'implique pas pour moi une sexualisation relationnelle.
C'est un aparté pour que Loutrebleue comprenne.
Autrement, pour ce qui est des enfants, les miens étaient au collège quand mon chéri leur a annoncé que j'aimais en dehors de notre couple. Il a bien précisé d'ailleurs que je n'avais pas d'amant mais des amoureux. Je ne perçois pas ce terme comme "enfantin". D'ailleurs, les enfants comprennent parfaitement ce mot à sa juste valeur. Les enfants se préoccupent-ils de la sexualité des grands ? Se préoccupent-ils de la vie affective de leurs parents ? Se préoccupent-ils du bonheur et de vivre avec des parents heureux ensemble ou séparément ?
Mes ados ont connu mes amours, qui venaient occuper la chambre d'amis ou savaient que l'on allait chez un amoureux de mes amoureux (we, vacances…). Si j'avais échanger une relations sexualisée, je suppose que j'aurai dormi aussi dans la chambre d'amis. Il m'est arrivé d'y veiller très tard alors que mon chéri de vie, dormait déjà dans notre lit habituel. A titre consultatif, nos jeunes étaient invité à dire si quelque chose ne leur convenait pas. La seule remarque fut quand j'ai annoncé ma séparation avec un de mes amours, qui était devenu aussi un ami pour eux. C'était en effet sympa de voir ce partage entre tous.
Mes amours ont toujours été des personnes importantes pour moi, donc pour eux. Il faut tenir compte du fait qu'ils pourront s'attacher également.
Discussion : Polynoob à la recherche du bon démarrage

bonheur
le dimanche 08 septembre 2019 à 17h31
D'un côté on jure que l'on veut une relation libre et de l'autre on désire que ce ne soit surtout pas le cas.
Personnellement, je ne pourrai pas avoir ce type de relation.
Autant je comprends des réactions qui font que la tête et les tripes n'aient pas l'harmonie suffisante parce que se proclamer poly et vivre la situation, ça fait deux… autant proclamer la liberté relationnelle et mettre les sentiments au rang d'exclusivité sinon… ben là je ne peux pas comprendre.
La seule chose que je comprenne, c'est que amour et toi, avez une incompatibilité de taille. Surtout, ne soit pas amoureuse ! Tue tout amour naissant car je serai désormais le seul et l'unique ! Du moment que c'est un plan cul, ça n'a pas d'incidence mais aimer, c'est mal, c'est commettre une faute. Si tu l'aimes c'est que tu ne m'aimes pas. Surtout faire un choix car si tu ne le fais pas, tu deviendras une mauvaise personne et donc je ne pourrai plus t'aimer. Et puis de quoi tu te plains, puisque je t'autorise à aller baiser aussi ailleurs. Je passe toute les interprétations.
Bon ok, de lire ça, vous l'aurez deviné, ça me met en colère et j'en suis désolée.
Je n'ai aucun conseil à donner. Je sais juste qu'aujourd'hui, quiconque me demande de choisir entre l'amour et l'amour, ira se faire foutre, y compris si je suis amoureuse de la personne qui me demande l'exclusivité sentimentale. Limite dans ton cas @EmilieCausal, je mènerai ma vie et ne parlerai plus d'affectif. Je ne tiendrai pas compte des exigences et j'irai rejoindre mon amoureux "pour le sexe". Après, la vrai nature de l'intimité et que ce soit toujours la même personne, ben en fait ça change quoi. Les jours où il n'y aura pas d'ébats sexuels, ce sera un plan cul sans cul. Personne ne peut reprocher cela tout de même, d'autant que les fois où il n'y aura pas de cul, ben ce sera juste de l'amitié (c'est bien comme ça que l'on dit, non ?). Emilie, fait bien comme tu veux et surtout libère toi des personnes qui veulent te modeler.
Après, oui, discutez-en ! Sauf que perso, un ultimatum comme base d'échange, ça sonne quand même comme faire sonner le glas.
Bon comme je l'ai indiqué déjà, si je vais trop "loin", c'est à cause de cet état de colère à lire cette sentence que je perçois négativement.
Discussion : Polynoob à la recherche du bon démarrage

bonheur
le samedi 07 septembre 2019 à 17h06
Bonjour EmilieCausal,
La liberté est impossible en amour. Du moment que l'on tient à quelqu'un, on subit une dépendance. Le tout étant de placer le curseur au bon endroit.
Je trouve ta volonté de le laisser à sa liberté, et de placer la tienne, très équitable. Bravo !
Que veut donc dire relation libre ? Je trouve toujours déroutant l'utilisation de cette expression passe-partout qui en fait, pour moi, ne veut rien dire du tout. D'après la description que tu fais de toi, tu es polyamoureuse dans l'âme. Le polyamour prend le contre-pied de l'exclusivité amoureuse.
Vous n'avez donc pas la même notion de ce que vous offrir en terme de "liberté". Il va falloir définir plus précisément et plus explicitement.
Après, comme dit précédemment, tu es toi, ou plutôt en découverte de toi. Le polyamour est compatible avec un engagement de vie commune et tout le commun qui va avec. Par contre, les engagements ne peuvent être remis en question souvent. Il faut une constante et si l'on change de trajectoire, il faut trouver un nouvel équilibre, mais ensemble.
Discussion : Je ne sais pas par où commencer...

bonheur
le mardi 03 septembre 2019 à 14h38
@Lupilosa : je suis mariée également. En lisant Sophie72, je prends conscience de nombreuses similitudes. Je rejoins tout ce qu'elle dit.
2007, je dis "oh je t'aime ! oh je l'aime" = Mon chéri (je ne dis plus mon mari, mais en fait, cela a fait 30 ans hier que l'on a signé l'acte d'état civil) a cru que j'allais le quitter. Il a pensé que je ne l'aimais plus. Il s'est vu vendre nos biens, avoir un avocat, verser des pensions alimentaires… Et puis, il m'a dit que j'avais cassé quelque chose en lui. Le fait que l'homme qui m'avait fait sortir de ma zone de confort m'ai tourné le dos à aider à nous déconstruire, sur fond d'un ancien amour (ils se connaissaient) épisodique… Autrement dit, nous avons passé un nombre incalculable d'heures en discussions. Cela a pris des années, puisque qu'au final, avec l'accord de mon chéri, j'ai repris contact avec cet ancien amour (coup de foudre datant de 1985), presque un an après mon annonce. Se découvrir aimer et aimer, m'a fait un choc déjà à moi, puis à mon chéri de vie. Je ne l'avais jamais vu dans cet état, même à la mort de ses parents.
On se connait depuis que j'ai 5 ans, et il savait au fond de lui que j'avais toujours eu des amours. On accepte aux enfants polyamoureux, on trouve même parfois cela mignon. Ado, j'étais la salope qui ne se cache même pas. Et puis, cet ydille qui a commencé avec mon chéri, suivi d'une vie d'adultes (boulot, enfants…) où l'on n'a de toute façon pas l'occasion de regarder autour de soi. On est renfermer sur soi, prisonnier de convictions que l'on fait siennes alors qu'elles ne nous correspondent pas. De toute façon, c'est plus aisé de se voiler la face. Et un événement a tout déclenché chez moi. Polyamour, je n'ai connu qu'en 2011, au bout de 4 années. Alors seulement j'ai pris un envol magnifique, avec assurance et sécurité, et avec mon chéri :-D <3 .
Je me relis et trouve confus. L'homme qui m'a fait sortir de ma zone de confort, n'est pas celui que j'avais rencontré en 1985.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Les débuts d'un couple poly, ou comment apprivoiser cette nouvelle relation

bonheur
le mardi 03 septembre 2019 à 14h23
@cinderella : heureuse de constater que mes rabâchages ne restent pas inappropriés et portent même parfois un intérêt positif. J'ai tellement souvent cette désagréable impression de ne servir à rien, sauf qu'en on me fait du rentre-dedans. Merci ! :-D
@MoeF : Je crois que moi aussi, je me sentirais mal. D'ailleurs, il a demandé à sa mère son avis sur la question. Il lui a expliqué où il en était de sa démarche personnelle.
Pour ce qui est de l'équité, Cinderella a parfaitement décrit. D'ailleurs, là en l'occurrence, j'y vois plus un effet d'égalité (qui en plus ne convient ni à l'une, ni à l'autre) que d'équité. Dans le terme équitable, il y a la notion positive d'une satisfaction individuelle. L'égalité, c'est à mes yeux plus offrir une attitude identique à chaque personne concernée, et donc ne pas du tout tenir compte des individualités (on offre un cadeau à chaque enfant, de valeur identique… sauf que voilà, un cadeau peu cher rendra un enfant hyper heureux car on aura visé juste dans le choix, alors qu'un autre enfant n'aura que faire de que l'on lui offre). Je n'aime pas la notion "d'égalité", je la trouve injuste.
Discussion : Je ne sais pas par où commencer...

bonheur
le lundi 02 septembre 2019 à 16h42
Moi j'étais un peu dans cet état là !
https://www.bing.com/videos/search?q=Julien+Clerc+...
La tourmente ! C'est une tourmente intérieure !
J'ai mis cette version car j'aime les randonnées et particulièrement en forêt
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Etre fan, forme de polyaffectivité mieux acceptée?

bonheur
le lundi 02 septembre 2019 à 16h39
Sophie72
Quand je parlais d'amours plurielles mieux acceptées, je ne parlais pas uniquement d'être fan de plusieurs artistes en même temps mais aussi du fait que cet amour pour une célébrité soit davantage toléré par l'être aimé et aimant...
Oui, je l'avais bien compris ainsi. Je ne sais que dire là-dessus. Simplement, que comme c'est évidemment de l'amour distancié et non réciproque, ça ne prête pas avoir la même importance. L'impact et la portée n'est pas la même.
D'ailleurs, quand je parle avec des collègues ou autres, nombre de personnes indiquent qu'elles ressentent aussi de l'amour en dehors de l'officiel. Simplement, elles gardent en elles. Une collègue m'a dit un jour qu'il était hors de question qu'elle court plusieurs lièvres à la fois. J'ai répondu que je ne m'épuiserais pas en effet, mais un lièvre qui court à ma rencontre, c'est différent. Il s'avère que j'habite travaille à la campagne. Mes trajets font que des lièvres courent dans les champs, sur la route, et ils font des virages brutaux, sans compter qu'ils courent vite, les lièvres. Alors non, si à une époque je me serais senti l'énergie de courir aussi dans tous les sens, aujourd'hui, je laisse courir et j'admire, sauf si la course du lièvre l'amène à moi, par choix et volonté réciproques.
Discussion : Je ne sais pas par où commencer...

bonheur
le lundi 02 septembre 2019 à 14h57
Bonjour @Lupilosa,
Ton récit me semble clair et détaillé, autant que possible pour un début.
Déjà, je ne donne pas de "conseils". Ta situation est unique car tu es unique, Mme Lupi est unique et Elle est unique. Egalement, il faut tenir compte des constantes et des évolutions de chacun-es. La tienne est récente.
Big Bang Theory parle de polyamour ? Pour être franche, parfois mes garçons regardaient mais certains personnages m'énerve tellement, que je préfère m'abstenir. Mais bon, il faut croire que je rate quelque chose. Enfin façon de parler.
La famille, un sujet compliqué. Je peux te dire que pour mon expérience personnelle, je me suis éloignée de ma famille et que ma polyaffectivité m'a amené à prendre une énorme distance avec mes parents. Je ne suis plus famille du tout. Alors je serai mal placé pour indiqué quoique ce soit.
Tu as parlé à Elle mais pas à Mme Lupi, c'est bien ça ? Tu as fait un part du chemin vers le polyamour. Tu peux avoir une affectivité partagée sans une relation sexuelle avec Elle. Par contre, mais là c'est délicat, donc ce n'est pas un conseil, juste mon avis personnel, se taire vis-à-vis de Mme Lupi, je trouve que ça craint.
Les deux sœurs sont très proches ou pas plus que ça ?
Sache que ces pensées envahissantes, je connais. Et oui, il faut extraire de soi. Je crains de ne pouvoir t'aider. Mme Lupi devrait être ta meilleure amie, et à ce titre, entendre ce que tu as à exprimer. Le hic, c'est qu'elle sera aussi impactée directement.
Une transition mono-mono en mono-poly se fait je crois rarement sans difficulté. Après, les personnes concernées peuvent sortir grandies, ou s'auto-détruire, ou arriver à un compromis autre que le polyamour.
Je ne sais que t'indiquer de plus.
Discussion : Les débuts d'un couple poly, ou comment apprivoiser cette nouvelle relation

bonheur
le lundi 02 septembre 2019 à 14h38
@MoeF : une petite question. Qui a dit qu'il était polyamoureux ? C'est lui qui se défini ainsi ?
Discussion : Les débuts d'un couple poly, ou comment apprivoiser cette nouvelle relation

bonheur
le dimanche 01 septembre 2019 à 19h14
Ben en fait, vous ne communiquez pas beaucoup, je trouve.
Le polyamour n'a pas pour sens de faire tout ce que l'on veut. A mes yeux ce serait plus se rapprocher de son idéal personnel en adéquation avec les personnes aimées.
MeoF, c'est vraiment à lui qu'il faut t'adresser. Ici, tu obtiendras certes des avis extérieur, mais nous ne sommes pas idéalement placé.
Tu peux indiquer que aimerais t'assurer que tout va bien pour lui, aussi pour elle, que ce serait un confort pour toi. Personne ne te demande d'être surhumaine. Un sms, ça ne prend pas de temps.
C'est vrai que s'ils ne se voient pas souvent, je trouve normal de les laisser. A ta place, j'aurai la même démarche. Toutefois, sur le temps à eux, prendre un petit temps à trois, pourquoi pas. Un resto, une balade, etc
Tu sais, comme il l'explique, même quand il est avec elle, tu es dans son cœur. Les pensées sont individuelles, personnelles et surtout non directives. On ne décide pas de penser à quelqu'un, on y pense. Toutefois, sache que moi je peux penser successivement, mais aussi communément à mes amours.