Polyamour.info

Juliejonquille

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Lyon (France)

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Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

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Juliejonquille

le mardi 12 mai 2015 à 22h12

J'ai l'impression que tu regrettes d'avoir renoncé à cette proposition ? C'est plutôt chouette et flatteur n'est-ce pas ?

Pourquoi le poly ne serait pas pour toi ? Ta première réaction a été "banco" pourtant.
Par contre, c'est un peu normal que ton amie ait des peurs quand toi aussi tu commences une relation. C'est presque obligatoire, à toi de la rassurer et de savoir aussi ce que tu veux vraiment.

Tuer dans l'oeuf une histoire, c'est violent, elle ne te l'avait même pas demandé. Tu fais ce sacrifice de ton propre chef en prévision de sa réaction et de complications que vous imaginez. Mais si ça se trouve, cette relation n'aurait pas duré ou aurait duré et se serait bien passée. Vous n'en savez rien, c'est dur de prévoir l'avenir.
En même temps, peut-être que sur le lieu de travail, c'est compliqué...

Pour toi aussi, les premiers week-end ont été difficiles, les débuts. Je comprends que tu aies envie de goûter aux fruits de la liberté et pas seulement à ses inconvénients.

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Discussion : Nouveau site de rencontres polyamoureux : amours.eu

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Juliejonquille

le mardi 12 mai 2015 à 21h39

Si ça peut rassurer les bis et les pansexuels, on peut communiquer et voir tous les membres sur les groupes.
Pour moi qui suis sur Lyon, j'ai déjà testé sur mon groupe et je vois d'autres membres du sexe féminin et je peux interagir avec elles même si j'ai mis dans la case que je cherchais un "homme".

Moi non plus, je ne suis pas vraiment là-bas dans une optique recherche mais Atior y investit beaucoup d'énergie, on peut soutenir ce projet.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : En mai 2015 à Avignon « grand we poly fais ce qui te plaît »

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Juliejonquille

le jeudi 30 avril 2015 à 20h43

Bravo !!
Un grand merci.

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Discussion : En mai 2015 à Avignon « grand we poly fais ce qui te plaît »

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Juliejonquille

le mercredi 29 avril 2015 à 22h14

J'ai quelques places aussi pour Lyon- Avignon le vendredi matin, retour dimanche.

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Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

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Juliejonquille

le lundi 27 avril 2015 à 11h23

Oui, c'est exactement sur ça que je bute en ce moment. (+)

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Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

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Juliejonquille

le lundi 27 avril 2015 à 11h08

Ah non, je ne dors plus sur le canapé, même s'il y a un intangible mur de Berlin au milieu du lit. :-)
J'ai même le droit de poser la main sur l'épaule de mon mari de temps en temps.

Fatigue mentale, début de dépression ?

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Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

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Juliejonquille

le lundi 27 avril 2015 à 10h51

Bon, je me décide à redonner des nouvelles même si mes histoires doivent être fatigantes à lire à force de tourner en rond.

La découverte du poly pour moi, c'est une véritable ordalie, une mise à nu des mauvais fonctionnements dans notre relation mais c'est aussi la redécouverte de nos identités.
Ca fait mal, oui, comme quand on réchauffe des membres engourdis. Le choc est tel que j'ai l'impression d'être une girouette, ballottée dans tous les sens. Par moment, je suis lucide, d'autres fois de vieilles habitudes reviennent.

Il y a quelques semaines, j'ai annoncé à mon mari que j'allais sortir voir mon amoureux F.. Cela s'était relativement bien passé pour lui, même le retour et j'avais été impressionnée de le voir réagir aussi calmement et à mon retour il avait été plutôt plein d'attentions.

Ce week-end aussi il était prévu que je sorte voir F. et cette fois mon mari m'a dit "Ah non, tu ne peux pas me faire ça, j'essayais de me réconcilier avec toi, j'ai fait plein d'efforts."
Bon, voyant que cette fois, il avait vraiment l'air d'en souffrir, je me suis dit que je pouvais annuler pour une fois.

Mais je trouve a posteriori que j'ai eu tord de céder à cette sorte de chantage, car en fait ensuite, mon mari s'est plongé dans ses livres et ne m'a pas adressé la parole de la soirée. Il ne boudait pas, non, il était juste distrait et absent comme d'habitude. Je ne lui aurais pas beaucoup manqué si j'avais été ailleurs et au moins j'aurais passé une bonne soirée et F. aussi.
J'ai vraiment un problème avec la culpabilité, l'affirmation de soi. Pourquoi je lâche aussi facilement, pourquoi je fais toujours passer les autres avant moi ?
Ma pensée a été : "il est vraiment triste ce soir que je parte" et j'ai fondu comme neige au soleil. Mais après, j'ai aussi été déchirée de téléphoner à F. pour annuler...

Ensuite, j'ai creusé la signification du "tu ne peux pas me faire ça, j'essayais de me réconcilier avec toi."
Et comme d'habitude, mon mari me fait porter la culpabilité de notre absence d'intimité. Il me dit que 6 mois ou un an sans sexualité le temps de se remettre du choc de mon infidélité c'est tout à fait normal et que chaque fois que je lui annonce que je vais sortir avec un amoureux, cela repousse nos "retrouvailles". Seulement, je n'y crois plus vraiment. C'était déjà le cas avant mon infidélité, à moindre échelle.

J'ai l'impression de tomber encore dans le panneau, je suis dans un cercle vicieux où forcément tout me pousse à l'infidélité, l'absence d'intérêt qu'il me porte me poussera au bout de quelques mois forcément à chercher du réconfort ----> il me le reprochera ----> je serai sage quelques mois puis craquerai à nouveau
Ce jeu ne m'intéresse pas.

Finalement, je crois que mon mari souffle encore le chaud et le froid.
Il est même revenu sur l'idée du polyamour alors qu'il affirmait que finalement il n'était pas si jaloux que ça.

Mon tord c'est d'attendre sa permission, quelque part je suis toujours sous sa domination dans ma tête.
J'aurais dû me mettre en colère, protester.

Je crois que je perds confiance en lui, je sais qu'il n'est pas bienveillant.
Il m'a dit qu'il ne pouvait pas se faire des amis car il les détruisait tôt ou tard.

Ma santé est chancelante, j'ai pris beaucoup de poids cette année, fait un zona il y a deux semaines... Je crois aussi que la fatigue accentue ma tendance à céder.

Je me rends compte de ce que j'écris en me relisant...

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : Clash ou pas Clash ?

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Juliejonquille

le mercredi 25 mars 2015 à 18h21

J'ai connu cela. Malheureusement, le désert a des causes, il va falloir se remonter les manches et aller creuser. IL faut que vous parliez, parliez...

Si tu as une aventure extra-conjugale, vous ne serez plus à égalité dans le dialogue. Ca fausse tout.

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Discussion : Une limite : la satiété relationnelle

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Juliejonquille

le mercredi 25 mars 2015 à 11h27

Le sucré se mange sans faim.
En japonais, il y a une expression pour ça : "betsu bara"
別腹, l'"estomac de secours" qui se met en route quand l'autre est plein, juste pour le sucré.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

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Juliejonquille

le mercredi 25 mars 2015 à 11h23

Curieux, je voyais plutôt mon mari comme un 5 avec une aile 6... Très très introverti, secret, hésitant. Mais c'est peut-être une tactique plus que son vrai caractère. Au bout de 15 ans, je ne le connais pas et personne d'ailleurs, peut-être même pas lui-même. Très très caméléon.

Et moi, type 2, oui... :-/ pas trop de doute. Avec une aile 1 quand même... mais comme les Pokémon je suis en train d'évoluer. L'art, il n'y a que ça pour donner confiance en soi.

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Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

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Juliejonquille

le mercredi 25 mars 2015 à 10h06

Merci. <3

J'ai essayé l'écoute active et de vraiment ne pas entrer dans le jeu de la culpabilité. J'ai noté un petit dialogue courant :

<<
- Je pense que consulter pour une thérapie de couple serait une bonne idée
- Je n'ai pas confiance dans les psys, ils sont ignares, la plupart n'ont même pas lu XXXX et YYYYY. Comment pourraient-ils me comprendre ?
- Oui, mais peut-être que même sans ça à force de traiter des couples, ils pourraient nous aider.
- Même toi, tu n'as jamais lu XXXX et YYYY et pourtant tu sais que c'est important pour moi !
- Et ta mère, est-ce qu'elle les a lus ?
- Non, mais d'ailleurs c'est pour ça qu'elle ne m'a jamais compris et voulait que j'écrive des romans. Personne ne me comprend ! Et pourquoi tu me parles de ça si tard ? A cause de toi, je ne vais pas pouvoir dormir, je vais encore faire de l'insomnie !
>>

Normalement, quand il me reproche de ne pas avoir lu les brillants philosophes comme s'il s'agissait d'un crime, je finis par pleurer et je ne trouve rien pour me défendre. La discussion est close. Du coup, difficile de discuter ou demander quoi que ce soit, il fuit, m'embrouille ou me culpabilise, m'accuse d'être illogique.
Je remarque qu'il est plus agressif et moins subtil depuis que je suis maman.

Je précise que j'ai lu beaucoup de livres qui lui tenaient à coeur mais que la liste s'allonge à mesure.

En fait, dans nos rôles je dois toujours "mériter" son amour, "mériter" son attention. Jamais l'inverse curieusement...
Est-ce qu'on peut guérir une relation pareille ?

En attendant, un bon divorce, ça sera déjà ça de fait. Mais pour ma fille, j'aimerais bien qu'il soigne son ego blessé et persécuté.

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Juliejonquille

le mardi 24 mars 2015 à 22h12

Bon, pas d'inquiétude, je suis sereine maintenant que j'ai compris le truc.
Maintenant, la culpabilisation ne fonctionne plus car je vois les ficelles qui sont énormes.
Hier soir, j'ai même noté un dialogue pour le relire avec du recul et compter le nombre de fois où la balle est relancée dans le but de me faire culpabiliser ou taire.

Mon mari n'est pas un grand méchant, je suppose qu'une autre que moi aurait pu lui mettre des limites ou être moins aveugle. Je ne lui en veux pas, il ne va pas bien. Et je ne m'en veux pas non plus. Tout n'est pas à jeter non plus dans nos quinze ans de relation.

Même si je ne peux pas changer totalement mon côté hyper conciliant, je peux apprendre à éviter les personnes à risque et repérer les situations anormales.
Heureusement, j'ai une flopée de personnes bienveillantes autour de moi.

Bon, un divorce gentil, c'est ça qu'il faut me souhaiter.
J'espère qu'on pourra maintenir une relation, une amitié, au moins une estime réciproque. Je pense que ne plus être en relation de couple marié inter-dépendants rendrait notre relation moins toxique.
C'est fou que j'en arrive à ce choix qui m'apparaissait pire que la mort il y a quelques mois.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Juliejonquille

le lundi 23 mars 2015 à 20h10

Siesta, je n'ai pas parlé de pervers narcissique au sujet de mon mari ou d'intention de manipuler ou de faire du mal.
Je sais que c'est inconscient, des gens nous font parfois du mal sans même s'en rendre compte et avec les meilleures intentions du monde.
J'ai juste réfléchi qu'il y avait un côté rapport de force/manipulation dans notre relation. Peut-être du harcèlement moral plutôt ?

C'est aussi moi qui lui ai donné la latitude de m'écraser, cette culpabilité qui me colle à la peau et qui fait que je me rends coupable de tout.
Bref, mon manque d'estime de soi. Heureusement, c'est un peu fini.

Je ne veux surtout pas diaboliser mais ça commence à faire beaucoup beaucoup de proches qui me le disent.

Le dialogue est impossible car il utilise toujours ma culpabilité "tu te souviens, quand tu avais rendu cette traduction en retard ?" "Tu te souviens il y a 5 ans, quand tu étais partie retrouver une copine (déprimée) en laissant ta vaisselle dans l'évier ?"
Je suis une mauvaise mère, une irresponsable, etc... Je le sais tellement que je l'ai intériorisé.

Récemment, (c'est rare) il l'a fait devant une amie qui était un peu médusée. Ce sont des choses que je ne voyais pas il y a quelques temps, je n'y prêtais pas attention. Déni ?

Nous invitons peu de personnes à la maison, il a fait le vide autour de moi. Même ma mère n'a pas le droit de venir chez moi (ou alors c'est lui qui part pour ne pas la croiser). Et comme il n'a pas d'ami, c'est vite vu.

Je suis habituée à tout ça, ça s'est mis en place petit à petit, souvent sans mot.

Et je ne parle pas du sexe=récompense ou outil de pression...
Après, ce sont sans doute des crasses qu'on se fait dans tous les couples fermés à la longue...

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Juliejonquille

le lundi 23 mars 2015 à 14h48

Finalement, je crois qu'on s'achemine vers du définitif.
Le poly était l'arbre qui cachait la forêt. :-/

Une amie commune vient de me prendre à part pour me dire qu'elle sentait un truc pas clair et qui ressemble à de la manipulation. Elle a fait une formation sur le sujet et a été victime d'un pervers narcissique. Elle reconnaît des mécanismes.

Vous êtes plusieurs à avoir lancé le mot et je l'ai vite balayé "mais non, pas possible"
Mais si je regarde en face ce que je ne veux pas voir et croire, il y a une lutte de pouvoir évidente, assez peu d'amour là-dedans.

Mais en observant avec distance au quotidien, j'ai remarqué mille petits trucs.

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Juliejonquille

le mercredi 18 mars 2015 à 23h07

Bon, après une semaine à rester désemparée à pleurer des seaux, je crois que j'ai pris ma décision, m'éloigner un peu pour me préserver.
Rien de définitif mais j'ai besoin d'un lieu "refuge" pour respirer et rechercher l'autonomie.

Bon, ce sera une petite colocation sympathique pour l'instant et un début d'habitats séparés.
Etrangement, mon mari n'est pas contre cette idée "Mais oui, va visiter cette colocation, ça a l'air bien"... et on pourra préserver un semblant de normalité pour notre fille, des moments en famille. Il faut qu'on formalise tout cela mais au moins c'est moins flou. Et pas non plus complètement définitif du genre divorce.

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Juliejonquille

le samedi 14 mars 2015 à 16h31

Je comprends tout à fait Junon, je vis avec mon oiseau rare et je l'aime comme il est avec son étrangeté.

Que ce soit oui ou non biologique ne m'avance à rien.
Je sais bien pour la nature, enfant j'ai vu des partouzes de canards torrides, des tournantes de coqs, de l'inter-espèce (un coq sur une cane), de l'homosexualité, des plaisirs solitaires, un peu tout quoi...
Ce qui m'a intéressé avec l'étiquette asexuelle, c'est que c'est au moins un terme pour qualifier un état de fait (dû ou non à de mauvaises expériences, un conditionnement dans l'enfance etc...) passager ou non et ne pas le faire avec honte, du style "coincé" ou "mal baisé" et j'en passe. Pour l'estime de soi, et peut-être le rapport à l'autre c'est mieux que de rester seul dans son coin à se dire qu'on n'est pas normal.
En même temps, on peut s'enfermer dans l'étiquette aussi.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Juliejonquille

le samedi 14 mars 2015 à 13h21

Je vous ai sorti du brut de décoffrage de mes pires pensées dans un moment de déprime et de panique... Quand mon bel enthousiasme naïf s'effondre, ce n'est pas très joli. :-/

Shamal


Juliejonquille
Juliejonquille
Attention, mon mari n'est pas religieux et ne prône pas le sexe impur. C'est sa jalousie qui lui fait dire ça je pense, un côté irrationnel, dans les tripes. Il est très sensible, et quand j'étais enceinte aussi il a été incapable de me toucher.

Pourquoi dans ce cas ? Il était jaloux du bébé ? En quoi sa sensibilité lui a interdit de te toucher à cette époque-là ?

C'est très courant apparemment : peur de faire du mal à l'enfant, peur de me faire du mal... Nous avons un long parcours de PMA qui nous a sans doute abîmés.

Shamal, tu as raison, j'ai tendance à jouer les héroïnes courageuses sacrificielles, saleté d'ego ! Ce n'est pas à moi de tout porter sur mes épaules. J'ai tendance à faire celle qui va bien, "dormir sur le canapé ? Pas de problème, si tu as besoin d'espace" même si au fond de moi je suis triste... C'est nul et ça brouille la communication.

Et là, j'ai exprimé à fond ma détresse, peut-être que c'était ce dont nous avions besoin.

Bonne nouvelle, ce soir, pas de canapé.

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Juliejonquille

le vendredi 13 mars 2015 à 17h12

Junon, je suis aussi plus nuancée.
On est tous super différents à plein de niveau et pas intéressés par les mêmes choses.

Je voudrais qu'on soit libres tous les deux, qu'il n'aie pas à "faire des efforts". C'est horrible combien de fois j'ai pu l'attendre avec un petit sourire ironique "oh, il n'a qu'à faire un effort."

Eh bien, moi, j'en veux pas de ces efforts, de ce devoir conjugal imposé. Je veux être sûre que s'il s'approche de moi c'est qu'il en a envie. Et si une autre que moi peut réveiller la flamme chez lui, je serais heureuse pour lui. Mais bon, ça c'est mon doux rêve poly...

Hum, je suis une grande rêveuse et optimiste... :-/

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Juliejonquille

le vendredi 13 mars 2015 à 16h32

On en est à 6 mois, mais après une annonce d'infidélité, ça peut se comprendre. Par contre, c'est parti pour durer je crois.

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Juliejonquille

le vendredi 13 mars 2015 à 16h04

Aliaendel
Argggh je n'avais ps lu la phrase sur le COUVENT...Non mais ça va pas. Franchement Jonquille, je prendrais mes jambes à mon cou...tu te rends compte de la violence de ce propos ?

Euh, le couvent c'était une image drôle (mais qui illustrait bien ce qu'il envisageait), je ne voulais pas vous embrouiller. Je suis parfois ironique, j'essaye de tout prendre au deuxième degré sinon je lui arrache la tête (pas très productif).

Attention, mon mari n'est pas religieux et ne prône pas le sexe impur. C'est sa jalousie qui lui fait dire ça je pense, un côté irrationnel, dans les tripes. Il est très sensible, et quand j'étais enceinte aussi il a été incapable de me toucher.
Son avis sur les hommes adultères c'est que ce sont des irresponsables et les libertins des gens bizarres et un peu fous. En fait, il est surtout perplexe devant ces situations. "C'est tellement mieux un bon bouquin !"

Je lui ai collé l'étiquette "asexuel" moi-même car c'est plus joli pour discuter. On a commencé à creuser pourquoi il est comme ça et il a essayé de remonter dans le temps pour voir quand avait commencé sa dépression. Malgré tout, il y a des points communs troublant avec le profil de nombreux asexuels. Il est très intellectuel et a sûrement détourné cette énergie dans cette direction.

Centaure
Et enfin cela peux devenir un « symptôme à tiroir » c'est-à-dire quand la personne réussi le tour de force de reporter sur l’autre sa problématique :

J'ai bien connu ça. "Je n'ai pas envie parce que......... tu as oublié la vaisselle l'autre jour, tu rends tes traductions en retard, etc..." "tu n'es pas assez ceci ou cela" "tu as regardé une série américaine"
Je devenais le bouc émissaire de ses problèmes, je ne savais pas l'attirer, le séduire, que sais-je... J'ai du mal à lui pardonner ça, de m'avoir laissée déprimer. A l'époque, je n'osais en parler à personne.

Si je suis allée voir du côté obscur de l'infidélité c'était pour savoir si c'était vraiment moi qui avais un problème et pour parler à d'autres hommes. Maintenant, j'étale ma vie privée un peu trop publiquement ici sans doute mais j'ai fait la paix.

Je n'ai pas l'intention de me remettre avec lui en exclusif, c'est impossible. C'est tellement absurde que j'en reste sans voix et que je suis venue râler ici.

Par contre, je tiens à notre relation qui a une dimension et une profondeur unique que je ne retrouve pas avec d'autres amoureux.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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