Polyamour.info

Siestacorta

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Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

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Siestacorta

le mardi 17 mars 2015 à 19h15

Je pense que le système interdit/autorisation, selon le moment, c'est aussi une forme des moments du dialogue, de l'expérience que vous avez. Vous jetez la tête dans le vide serait idiot. Tiens, en passant, un coup d'oeil sur les trucs à éviter...
Tout ça est nouveau, questionnant... Interdire et autoriser, c'est une façon de dialoguer. Certaines injonctions peuvent rester, d'autres s'avérer superflues. Peut-être que la relation n'est pas à l'épreuve de ce moment, peut-être que oui, et qu'après des passages qui tanguent, vous trouverez votre équilibre.

Je pense que vous essayez de vous respecter ici, et ça me semble déjà beaucoup. On peut pas vous dire "c'est sûr ça va s'apaiser tout seul", ni "par là c'est l'impasse".
Par contre, communiquez - dialoguez- parlez - écoutez-vous. Essayez vous à la CNV si les risques d'incompréhension sont forts. Dans l'apprentissage par "essai-erreur", hésitez pas à refaire le point après les incidents, à revenir sur ce qui était proposé.

C'est super normal que ça soit pas évident. C'est pas évident que ça se normalise ensuite, aussi :-)
Mais ce que je lis là, c'est des gens qui tentent de réagir avec de la maturité et avec de l'amour mutuel. Vous pouvez vivre cette période, mal ou bien. Vous changerez probablement, mais vous pouvez mettre pas mal de chances de votre côté pour pas vous détruire. Et faut avouer que c'est déjà beaucoup, dans les relations amoureuses...

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Discussion : [Paris] Goûter poly

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Siestacorta

le lundi 16 mars 2015 à 12h28

c'était dimanche hier, comme indiqué en haut de la page... :-/

Aux goûters, tu peux emmener le bébé, disons que c'est comme venir avec ses amis, ça fait qu'on s'ouvre moins facilement aux nouveaux contacts, mais je crois qu'à part ça ça gène rarement, la musique dans le bar est pas assourdissante, les gens à peu près aussi tolérants qu'ailleurs.

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Discussion : [Paris] Goûter poly

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Siestacorta

le samedi 14 mars 2015 à 19h15

T'as tout compris, l'évènement et totalement ouvert aux curieux et aux néophytes, et tu trouveras toujours des gens pour raconter un peu leur parcours, t'aider à parler du tiens.

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Discussion : [Paris] Goûter poly

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Siestacorta

le vendredi 13 mars 2015 à 12h53

doum, doum doooum !
Le prochain goûter, c'est dimanche, emmenez des gens et de gâteaux. Surtout des gens.
(on sent que je prend sur moi pour cette dernière précision).

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Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

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Siestacorta

le vendredi 13 mars 2015 à 02h22

La limite entre une peur saine (je vais éviter la charge d'un mammouth, ça me parait une bonne idée) et une peur auto-entretenue (toujours réciter des exorcismes à chaque fois qu'on aperçoit l'image d'un mammouth) est pas si évidente, entre le signal d'alarme et l'irrationnel... Surtout quand il s'agit de définir un sécurité affective.

En tout cas, c'est sûr c'est que les normes sociales actuelles en matière d'exclusivité amoureuse n'aident pas des masses à préciser cette limite.

Maintenant, personne peut te dire si "tu pleures avant d'avoir mal" ou si réellement ça remet tout en cause dans tes besoins affectifs, dans tes besoins dans cette relation précise.
Il s'agit pas de dépasser ta peur pour rien, bien sûr... mais de savoir sur quoi tu es capable de (re-)fonder ta confiance.
Ca peut être en tes propres capacités résilientes, ça peut être dans ta partenaire, ou dans sa promesse d'exclusivité, ou d'autres choses encore. Vraiment, ça dépend des gens.

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Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

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Siestacorta

le jeudi 12 mars 2015 à 08h52

Ben... disons que tu es pro-actif dans ta démarche, mais que, de la même manière que quand ça merdouillait dans ton boulot et que tu en parlais pas en famille, tu constates que t'as pas un contrôle si fort que ça sur les évènements.
C'est difficile, ce sont des moments où on ressent du négatif, on veut bien faire, donc on essaie d'agir, ça fait encore plus mal...
Le lâcher prise qui permet de moins encaisser, de plus "voir avec recul" les choses telles qu'elles arrivent plus que telles qu'on les craint, c'est pas une solution, c'est une issue, un moment de prise de conscience. Normalement, ça arrive après une certaine dynamique de crispation sur le truc, où on en bave, puis après, il y a un déclic mental, on se dit "je me préserve pas au mieux comme ça, ce que je veux c'est ça et pas cette guerre, donc je lâche et je recentre".
J'ai pas, juste là, de conseil pour faciliter ça... Mais ça arrivera peut-être.
un des trucs possibles, c'est de cerner les "anticpations" qui te font le plus peur, les faits que tu interprètes comme de véritables aggressions, pour voir ce qui est ta perception des choses et la différencier de ce qui se passe (elle reste avec toi, te demande ce qu'elle peut faire, et te dit que t'es pas optionnel).

Le constat, "comment tu peux l'aimer qui te fais subir ça"....ben c'est aussi que tu l'aimes, oui. Que ça tient pas à une partie de Wow ou à un w-e.

Mais bon, courage, parce que de toute façon ce que tu traverses, que ce soit pour décider de rompre ou de rester, c'est rude.

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Discussion : Paris, lieux calinables ?

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Siestacorta

le jeudi 12 mars 2015 à 08h22

Vous aurez remarqué que l'une des ressources plus complexes à mobiliser, quand on multiplie les besoins de temps d'intimité, c'est le lieu pour cette intimité.
Il peut y avoir plusieurs bonnes raisons à ne pas utiliser son domicile pour des rendez-vous déjà câlins : présence de partenaire(s) cohabitant(s), on se connait pas encore assez mais juste assez quand même, chez moi c'est tropcecicela...

Donc c'est quoi vos plans pour vous retrouver sans être obligés d'être trop loin physiquement de l'autre ? (une table de bar, ça peut paraitre immense dans certaines circonstances).
L'été, ya les parcs, mais bon, à Paris, c'est pas idéal, le beau temps c'est quand même des circonstances minoritaires.

Moi, j'ai deux plans de bars à canapés. Alors bon, ya toujours d'autres clients, ça c'est aussi selon la pudeur...

J'ai le Piston Pélican, que maintenant beaucoup connaissent... Avec le gros carrés VI-cana-Pés. Ouvre assez tard dans l'aprème.

J'ai aussi le Delyan, trois canapés, plus central ya pas c'est près de Chatelet (et comme ils remettent facilement de l'eau dans les théïères, c'est vraiment accessible aussi économiquement).

On m'a parlé du sous-sol du Gobelet d'argent ?

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Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

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Siestacorta

le mercredi 11 mars 2015 à 19h01

Que les choses soient simples dans la vie amoureuse, j'avoue que ça peut sembler désirable mais pas trop fortement, parce qu'au fond, ça tend à masquer la richesse et la complexité des personnes et des vies impliquées...on pense que "les mauvais moments" sont des exceptions à la règle, au point de parfois pas vouloir les regarder comme résultats de nos actions et attentes, de qui on est, de qui est la personne. Parfois, le mauvais, faut l'accepter, ou en tout cas faire avec en cherchant simultanément comment faire (au) mieux.
J'aurai une partenaire qui serait par exemple toujours stressée par ses rapports avec sa famille, et que de temps à autres, ça me retomberait sur la tronche. Bon, ben je peux pas forcément résoudre ça, ni le mauvais effet sur moi, mais cesser de vouloir le résoudre et juste trouver une adaptation "évolutive", ça permettrait de pas scléroser les positions...

Après : c'est rude, la situation pour toi, ce moment de votre relation, je souhaiterais surtout pas que tu entendes que "'c'est censé avancer avec rien que de la bonne volonté"... ce serait faux. Shamal le disait, les polys aussi vivent leurs sales moments (jalousie, sentiments d'abandon, réactions confuses ou douloureuses face aux imprévus).
Mais dans le côté compliqué du truc, il y a aussi une chance de trouver chacun une opportunité de vous comprendre et vous soutenir. Laisse-toi vivre les deux aspects, les trucs flippés et les trucs généreux et aimants, c'est pas contradictoire qu'il y ait les deux. Tu verras après ce qui motivera le plus...

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Discussion : Aborder le sujet "Couple Libre"

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Siestacorta

le mercredi 11 mars 2015 à 18h26

Apsophos a relativement raison, la bd est idéaliste... Mais dans la situation de contrat de couple mono, on a pas non plus bien le choix de pas essayer.
Et même si c'est rarissimement facile, c'est loin d'être systématiquement voué à l'échec, et jamais dépourvu de sens.

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Discussion : Bonjour ...en chemin..

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Siestacorta

le mercredi 11 mars 2015 à 18h11

Aliaendel

C'est bien ça dont j'ai peur...j'ai trop connu ça partout.."ouaais t'es libre pas d'attache, on beeeze, comment tu t'appelles je m'en fous? Quoi t'aimes pas qu'on te frappe oui te me l'as dit mais moi j'aime trop bien...."ouais quoi moi je suis pour la liberté sexuelle mais je fais donc ce que je veux"...ARGGGH.

Donc voila je suis méfiante, vraiment très méfiante car j'imagine que pour beaucoup d'hommes, la couverture "polyamour", comme celle de "féministe" c'est pour péchooooooo! En plus en faisant semblant d'adhérer à de belles valeurs...

Bienvenue !

- on fait ce qu'on veut, oui, mais pas sans un consentement et un échange sur ce qu'on fait, et surtout, c'est pas du tout contradictoire avec de l'engagement.
- on parle bien de non-exclusivité, pas seulement de liberté sexuelle. La liberté sexuelle, si c'était que ça, on peut l'obtenir aussi soit par omission, juste en draguant, soit en s'affichant libertin.
- oui il y a des gens qui se masquent sous les belles valeurs, et plus courant et en même temps moins flippant, des gens qui mettent des grands mots quand les valeurs de chacun sont pas tout à fait similaire... mais c'est pas spécifique au polyamour.
- je te dira pas que le mode de vie est dominationmasculine-free, il y a plein de moments où les normes sociales peuvent prendre le dessus. Mais proposer, d'emblée, un "contrat" où la partenaire a les mêmes libertés que le partenaires, c'est un outil qui permet l'émancipation. Après, ça marche pas toujours, mais ça vaut la peine d'essayer.
- un macho qui serait pas assez discret, qui ferait ça à quelqu'un que d'autres poly connaissent, se grillerait rapidement. Les nouvelles vont vite (parfois c'et un problème, mais en l'occurence là plutôt un avantage), il devrait rapidement aller prédationner ailleurs.

Quand on a commencé les cafés poly, je craignais qu'on se retrouve entre couilles.
En fait, il y a plutôt un bon équilibre, et pas mal de présence féministe.
Je me suis expliqué la chose plus tard : c'est pas le meilleur milieu pour la prédation, et les mecs ont pas un intérêt particulier à revendiquer la liberté poly, puisque dans le cadre patriarcal elle leur est déjà plus facilement donnée, tandis que pour les femmes c'est une démarche qui apporte un plus, et aussi une revendication éthique qui permet de contrer le discours "pute, fille facile etc.". C'est d'ailleurs avec cette idée de retourner le cliché qu'un des livres de référence poly s'intitule "la salope éthique".

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Discussion : Aborder le sujet "Couple Libre"

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Siestacorta

le mercredi 11 mars 2015 à 12h51

Je n'ai pas encore de réaction à ta situation spécifique, mais je pense qu'en ce moment, ça peut bien tomber sur toi de jeter un oeil sur cette courte bédé sur un thème assez proche.

Ceci dit, une des questions préalable à l'intérêt pour toi de cette illustration, c'est de savoir si tu es surtout éprise d'un seul autre, ou si tu penses de manière générale que l'exclusivité est pas évidente en amour.
(on peut être polyamoureux et exclusif, mais c'est un désir de "groupe" assez spécifique).

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Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

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Siestacorta

le mercredi 11 mars 2015 à 12h43

Putain, alex, tu assures ta race... autant dans le déballement perso de ce gros morceau d'histoire, l'autocritique qui garde un aspect sain et qui se change pas en doute de soi systématique, l'écoute parfois arythmique mais réelle, la compréhension...

Merci beaucoup de raconter ce bout-là, de partager si bien ton état d'esprit. Il y a des tas de monos plus ou moins désorientés qui pourraient lire ce témoignage et soit s'y retrouver, soit trouver plus facilement leur position par rapport à ça. Gros-gros merci.

Et peut-être que tu deviendras jamais poly et que ça t'attire pas, mais tu as de toute évidence des qualités morales qui de quelqu'un qui saurait bien faire vivre ce genre d'histoires amoureuses (si elles t'attiraient).

(et en passant bravo aussi à lagentda, tu passes pas tout le temps mais c'est du consistant et doux, ton retour)

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Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

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Siestacorta

le mardi 10 mars 2015 à 19h55

contrairement à polpol, je crois pas que tu abandonnes tes craintes, je crois que tu cherches une façon de les gérer, quitte à les affronter plutôt que les maintenir artificiellement à distance (c'est à dire, décider qu'il y a restriction, mais savoir au fond que le problème pourrait se reposer).

Je crois que dans un sens, si tu abandonnes ta restriction, faut que tu sois conscient que pour toi, c'est une façon de tester tes ressentis du couple, pas seulement par rapport à cette situation.
Je connais que les bouts que tu as raconté, mais je maintiens mon hypothèse : le polyamour est ici un accélérateur de quelques difficultés antérieures, il a pour contexte un refroidissement bilatéral de la relation...
Je crois que tu es assez conscient de ça, que le problème, c'est pas seulement le polyamour, même si au départ c'est pas ton truc, mais aussi de savoir si oui ou non vous voulez durer comme couple, indépendamment de cette question.
Du coup, faut lui dire, à ta compagne, que tu la testes pas elle dans ses limites, et que t'es pas dans une spirale d'autosabotage, mais que c'est l'occasion pour vous deux de savoir si vous savez parler et projeter ensemble, ou si vous n'y arrivez plus...

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Discussion : Compte-rendu du café poly du 24 février 2015 à La Cantada

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Siestacorta

le mardi 10 mars 2015 à 19h43

Merci Vaniel ! Du bon CR ça madame.

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Discussion : Café Poly Bordeaux

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Siestacorta

le lundi 09 mars 2015 à 16h47

Je vais vous faire le coup de la vétéranerie : les curieux et ceux qui aiment bien faire l'avocat du diable, ça se gère mieux au fur et à mesure que vous serez quelques uns à vous connaître et à vous faire confiance. Les remarques anti-polydogme de gens qui n'ont pas du tout d'expérience se renouvellent peu, donc à un moment, on se sent plus trop bloqué par leur expression, et on apprend à y répondre.

Bref : faut pas fermer la porte aux curieux, je crois, faut juste apprendre à les accueillir. Et si l'un d'eux prend trop trop de place pendant les débats, c'est faisable de lui signifier que dans ce moment rare où les polys ont une parole et un soutien, vous préférez ne pas redonner de tour (oui, même si "mais j'ai été directement interpelé-heuuuu".)

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Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

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Siestacorta

le lundi 09 mars 2015 à 14h08

Wey, préserve toi.
Et déjà, félicitations de prendre le temps d'une réflexion écrite, et pas refermée sur la seule logique "l'amour c'est ça et rien d'autre" : que ton couple retrouve des rails plus traditionnels, qu'il se transforme ou qu'il aille vers sa fin (je te le souhaite pas, mais je pense nécessaire de pas esquiver l'idée juste pour pas se faire peur), tu as déjà une bonne approche. Et même si votre gamin flippe comme tout le monde flippe face à une situation de changement "brusque", tu sembles le genre de personne qui lui assurera de l'affection et de la stabilité quand même. Alors faut pas lui mettre vos discussions de grands sous le nez tout le temps, mais penser son intérêt, c'est aussi penser à la meilleure solution, pas à une paix des ménages toute superficielle.

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Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

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Siestacorta

le lundi 09 mars 2015 à 12h32

En passant, bien que beaucoup de polyamoureux insistent sur l'idée qu'il n'y a pas de hiérarchie pour eux entre leurs différents attachements, faut préciser que ce n'est pas parce que ça sort de la catégorie flirt+sexe et que ça devient sentimental que ça débouche sur une relation similaire, en terme d'investissement, à celle que tu partages avec ta compagne.

Je suppose que quand tu dis que tu étais anesthésié et blasé, tu veux dire que c'était une réaction d'auto-préservation, ou un genre de "tant pis" avec un reste de ressentiment diffus... Mais je t'invite à envisager la possibilité que ton refus du sentimental peut être plus une forme d'orgeuil que de signe que la relation te conviendrait encore (telle qu'elle est, ou plus globalement).

Tu dis plus loin que tu ne sais pas si tu pourrais en supporter plus, ce qui est un peu contradictoire avec cette anesthésie et ta capacité à analyser (même en vrac :-) ) et la proposition d'ouverture "sexuelle" que tu avais faite. Oui, je sais, sexe et sentiment, pas le même pas, mais je veux dire que même si a priori tu te sens pas en accord avec le cadre poly, il se peut aussi que la crainte de ne "pas supporter plus" soit juste un préjugé, une méconnaissance d'autres possibilités, comme on a peur de l'eau tant qu'on sait pas nager... C'est possible que t'aies peur/ pas envie par réflexe, mais qu'au fond, ça te détruirait pas vraiment (soit parce que cette relation était en train de s'éteindre avant, soit parce qu'on change, et qu'on peut devenir différent de ce qu'on a été).

Attention, hein, je te suggère, comme tu le demandes, des pistes sur lesquelles des monos insisteraient moins, je parie sur le fait que les autres, tu peux les trouver dans ta propre tête ou chez d'autres interlocuteurs, mais je les considère pas meilleures dans l'absolu. Il y ades tas de gens qui ne seront jamais faits pour être poly, et ça me va très bien.
Par rapport à d'autres monos qui sont venus raconter des épisodes semblables, tu sembles juste avoir un peu moins la panique au coeur... tu rejettes peut-être tout autant les amours plurielles qu'eux, mais peut-être pas, quoi. A toi de voir.

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Discussion : Vision d'un jeune poly-curieux

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Siestacorta

le lundi 09 mars 2015 à 10h20

Cyril

Séduire est une chose, rester soi-même en est une autre.

Parfois, non, et quand on séduit avec un soi-même qu'on assume, on séduit aussi super bien. C'est pas seulement sur la non-exclusivité
...(qui peut aussi être un argument positif, il y a des tas de circonstances et de gens pour qui l'expérience en soi vaut la peine, faut juste accepter le risque que ça prenne pas, et être ferme sur le fait que non, on se "soignera" pas de la non-exclusivité juste parce qu'on aime, puisque, justement, aimer nous fait pas cet effet là)...
qu'être soi-même et hors des attentes normées peut être séduisant : avoir un physique non-californien, avoir des goûts culturels marqués (tatoués même des fois), avoir des passions perso pas partagées par tous... quand on assume, qu'on s'aime bien avec ça, ben on est plus séduisant. Et idem avec le poly.
De fait, la vie affective de pas mal de potes poly est riche, faire des rencontres, que ce soit avec l'aide pratique d'OK Cupid ou juste dans la monde normal, c'est certes plus difficile, mais toujours très possible, et justement, la confiance en soi y est un facteur plus déclencheur que la question du poly. Le fait de (se) le présenter comme un problème augmente beaucoup la probabilité que ça en devienne un. Il faut le présenter, mais comme on parle du reste (j'ai un enfant / j'ai déjà des amoureux / j'ai un boulot prenant / je suis décroissant / je fais 5h de sport par semaine... etc).

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Discussion : Vision d'un jeune poly-curieux

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Siestacorta

le lundi 09 mars 2015 à 10h04

"Infime population mono féminine favorable"...
Certes (et bon, infime c'est le nombre qui assume, le nombre qui peut le faire a sans doute plus à voir avec une portion des monos en série à rythme rapide et une portion des adultères) mais je crois que le poly n'est pas une caractéristique aussi indifférente de la personnalité que "brune" ou "aimant les balades en forêt".
Donc même si c'est un critère discriminant fort (je parle de poly et polycompatibilité confondus), c'est surtout qu'il est significatif : à partir du moment où toi tu assumes ton besoin de non-exclusivité, le choix de personnes qui peuvent t'aimer ainsi est le meilleur, donc qu'il y ait plus d'autres possibiltés de faire des choix qui ne te font pas de bien est pas pertinent...

Mais là encore, je parle de choisir des gens, pas pour cause d'étiquette poly, mais parce que leur façon d'aimer peut leur faire dire "je l'aime, poly ou pas". Ce qui fait pas si peu de monde.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

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Siestacorta

le lundi 09 mars 2015 à 09h54

Bonjour !

deux points que je voudrais éclaircir pour mieux comprendre :
- "perte d'intérêt réciproque", mais tu réagis à cette histoire en craignant une perte de la relation, puisque tu refuses le changement de fonctionnement.
Tu penses que la perte d'intérêt était illusoire, au moins pour toi, et qu'il y a des choses à comprendre sur toi et sur elle pour retrouver ce que tu veux préserver (quelles sont tes pistes ?), ou c'est entre toi et toi qu'il y a du stress, et au fond, tu pourrais rompre pour te préserver toi ?

- "je lui ai dit qu'elle ne pourra plus jamais le revoir et couper les ponts", et ils se revoient dans 15 jours, et tu leur laisses se dire leur tendresse. Donc ils se voient dans 15 jours pour rompre ? Il est au courant ? Je veux dire, cette situation ça vous met tous dans un entre-deux : on dit que c'est impossible, mais en pratique il se passe des trucs.
Question un peu militante de ma part : est-ce que "dans 15 jours elle revient en ayant rompu pour moi et en étant triste mais exclusive" est une plus grande preuve de bonne relation entre vous que "dans 15 jours elle revient et elle m'aime encore, même si ça se passe différemment" ?

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