Polyamour.info

Siestacorta

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Paris (France)

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Discussion : Et merde aux archétypes genrés

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Siestacorta

le mercredi 24 juin 2015 à 22h46

bonheur
Je ne m'excuserais pas de dire qu'il faut relever ses manches pour obtenir ce que l'on désire. Je ne m'excuserais pas non plus de dire qu'il faut se tirer vers le haut et non se morfondre dans le bas.

Bah c'est plus le glissement de "Il faut" à "Il suffit" qui pose problème...

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Discussion : Vie amoureuse et rencontres, quand on a des enfants (prenants)

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Siestacorta

le lundi 22 juin 2015 à 18h33

Attention, les MP atterrissent parfois dans la corbeille à spam des messageries. Faut modifier le filtre pour que ça se reproduise pas.

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Discussion : [Paris] Café poly Juin

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Siestacorta

le lundi 22 juin 2015 à 18h31

En passant, pour les non-habitués, vous fiez pas au nombre d'inscrits ici, il y en a plus d'une 30aine sur l'équivalent FB du rendez-vous.

A demain !

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Discussion : Que faire face à des manipulateurs toxiques, à des violences ?

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Siestacorta

le dimanche 21 juin 2015 à 22h10

bonheur
Au bout d'un moment, il faut savoir dire stop dire à la personne qu'elle est "bête", et même lui tourner le dos (ce qui lui donnera un sujet de pleurnicherie de plus).

Je pense pas qu'injurier la personne soit recommandable. Je dis pas que ça n'aura jamais un impact positif, je pense que c'est pas un calcul à faire. C'est cette dimension méthodique qui me gêne, et qui était dans la proposition de Quelo. Même "directionnée"...
Dire stop, oui, "au bout d'un moment", quand on a constaté la stérilité d'autres approches, qu'on se sent soi-même piégé dans la relation de dépendance. Mais même si savoir se préserver soi est nécessaire pour être bienveillant avec d'autre, ça reste dans le cadre où on souhaite être bienveillant. De la même manière que la situation n'évolue pas pas quand la personne demandeuse souhaite rester dans la demande, ça n'aboutit pas quand la personne qui l'écoute a pour unique soucis de ne pas se laisser abuser.
Avoir conscience qu'une personne en demande a des intérêts à rester dans une position de demande ne fait pas de cette possibilité l'unique dynamique en jeu. Ca se prend évidemment en compte, mais il y a quand même pas mal d'autres questions à se poser.

A par ça, pour ce qui est de citer un livre... je vais te répondre un peu longuement, puisque que t'en parles, et que sans forcément le dire, j'ai parfois aussi été un peu perplexe en ayant l'impression qu'une réféfence remplaçait la réponse.
Je pense que si tu te l'es entendue reprocher, c'est pas le simple fait de donner des références ou de rapporter quelque chose qui te semble à propos. Ya pas de raison de pas partager quelque chose d'intéressant.
Mais, je vais frimer pour dire quelque chose de simple, "la lecture est au seuil de la vie spirituelle ; elle peut nous y introduire : elle ne la constitue pas." (Proust) (oui, gros auteur, gnagna, donc, je frime). Ici, sur un forum où on peut se livrer et poser des questions, on est dans un dialogue. Pas une conversation, chacun son tour une phrase, mais un dialogue de pensées et d'opinions qui se développent par écho, et la présence d'interlocuteurs. A la fois écriture raisonnée et relation (à plusieurs, ce qui nous rapproche du thème du forum !).

On peut se rapporter à ce qu'on a dit dans des fils précédents ou à un bouquin, mais un lecteur de forum a souvent besoin d'une forme de relation affective dans les réponses. Si on renvoit tout le monde à la librairie sans que l'écho soit une attention personnelle, spécifique, il peut facilement manquer toute une richesse dynamique, les même idées échangées avec un interlocuteur et trouvée sur de "l'arbre mort" pouvant ne pas faire le même effet.
Le forum, avec la diversité des réponses sur une même page, entre l'écrit "qui reste" et l'écrit au présent, entre le personnel et le public, c'est un moment d'expression de soi "extime" (en opposition à intime). Ce qu'on recherche en participant dans un forum comme le notre est différent du conseil "généraliste" et d'une discussion privée ou d'une recherche de solution dépersonnalisée : on recherche ou propose un enrichissement pluriel, on voit vivre des interactions. Ca n'empêche ni les références, ni des pensées plus générales, ni même d'avoir d'autres formes d'échange sur des chats ou des mp, d'ailleurs.

Tu as des auteurs ou des titres favoris ; ce qui peut n'être pas compris, au bout d'un moment ( :-) ) c'est qu'ils reviennent "hors-sol", sans la proposition plus personnelle de cheminement, ou au moins plus développée, quand l'intérêt commun, à plus long terme, est de voir des nouvelles choses, pas ce qui a déjà été exprimé ou cité. Ce serait d'ailleurs pareil si c'était pas une référence de bouquin, mais de donner tout le temps une même réponse à des personnes et des questions différentes, il manque un sentiment personnel.

Après, je dis pas, hein, c'est difficile de progresser tout le temps, d'avoir du neuf à dire. A titre perso, je crois que je radote beaucoup, et je connais pas mal de gens qui n'écrivent plus parce qu'ils craignent de se répéter, ou qu'ils ont vu les sujets qui les intéresse repasser trop souvent à peu près pareil.
On espère évoluer, enrichir sa pensée, du coup si on voit revenir trop souvent une même réponse, ça frustre.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : Que faire face à des manipulateurs toxiques, à des violences ?

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Siestacorta

le dimanche 21 juin 2015 à 19h09

bonheur

La dernière étape consiste à vous libérer de tout programme. Vous êtes responsable de votre vie, responsable de vos comportements. Si vous continuez vos violences contre vous-même ou contre les autres, c'est à présent de votre faute car vous savez que vous avez le choix. Jusqu'à aujourd'hui, vous étiez pris dans un schéma que vous n'aviez pas mis sur pied. Mais maintenant vous savez : dorénavant vous êtes livre de vos décisions. Vous n'avez pas - et vous n'aurez jamais - de bonnes raisons pour vous maltraiter ; vous n'avez pas - et vous n'aurez jamais - de bonnes raisons pour vous punir ou vous comporter de façon destructrice, reconnaissez honnêtement que c'est votre choix, et non pas la conséquence de votre triste éducation.

Ben...
Au pire, le livre n'est, de tout façon, pas injurieux sur le comportement de la personne, il affirme ce qu'on peut faire de sa responsabilité. Et cette affirmation "Vous êtes le seul qui puissiez compenser les manques de votre passé" me parait pas fausse, mais à relativiser et contextualiser tout de même (ne pas se détruire soi-même est plus facile à dire qu'à faire, et un entourage hostile ou bienveillant peut changer la donne).

Au mieux, le livre est un embryon de démarche thérapeutique (je crois que le travail sur soi a des limites, on ne peut pas comprendre seul ce qui tient justement aux limites qu'on interroge, comme on ne peut pas regarder son oeil sans mirroir). Ce dont il fait prendre conscience est verbalisé, précisé - il y a un parcours de pensée, un contexte donné à la mise en responsabilité, qui est proposé en plus de la responsabilisation, et sans doute après.

Dans les deux cas, c'est très différent de "rho, comment tu es bête de te laisser intoxiquer ainsi".

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : Sujets de débat, Thèmes de discussions, etc

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Siestacorta

le vendredi 19 juin 2015 à 22h15

Je crois que inclusivité Vs compartimentalisation, on l'a fait fin 2014...

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Discussion : Que faire face à des manipulateurs toxiques, à des violences ?

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Siestacorta

le vendredi 19 juin 2015 à 17h55

Quelo

- la personne veut vraiment s'en sortir => je sors ma désempathie bien directionnée => la personne comprend qu'elle ne pourra avoir non approbation tout en se faisant harceler comme avant => cela la stimule encore plus à s'en sortir => finalement elle s'en sort presque toute seule

En résumé, il s'agit de mettre une victime en face de ses responsabilités, et de dire que quand on est victime, au fond, c'est qu'on le veut bien ?
En fait, ce qui identifie la victime là, ce serait pas qu'il lui arrive quelque chose de pourri : c'est qu'elle ose se plaindre et qu'elle s'en sort pas comme - la preuve que c'est sa faute - le font très bien les gens qui vont bien ?
Et à la rigueur, c'est nous qui sommes victimes des méchantes victimes ; et en leur fermant la porte, on leur prouve que c'est facile de fermer la porte aux importuns.

Évidemment, c'est pas du tout paradoxal... si ce qui arrive vraiment à la personne ne compte pas ! Et si tout se joue sur sa responsabilisation, on peut donc effectivement s'en laver les mains à l'eau salée.

Sinon....
Il est possible d'avoir une pensée victimaire et/ou de s'enfermer dans le triangle de Karpman. Mais supposer d'emblée que c'est la seule dynamique de quelqu'un qui demande de l'aide, ça me semble être faire comme si le problème n'existait pas vraiment. Faire comme s'il n'existait pas pour qu'il n'existe pas.
Je crois que selon notre implication personnelle avec la victime et selon la réalité concrète, la puissance des violences et manipulations, ça se solutionne en fait jamais vraiment tout seul. Sauf quand, justement, on est tellement pas impliqué avec la personne qu'on aurait de toute façon pas trop eu le besoin de savoir si on pouvait ou non dire ou faire quelque chose.

(après, le terme "manipulateur", les pervers narcissiques, tout ça, j'ai du mal. Il y en a des vrais, on en croise tous un jour, mais faut pas en voir à chaque fois qu'il y a un rapport de force pourri, ce serait un peu sous-estimer la capacité de bêtise habituelle de l'être humain et qu'il peut faire ses conneries sans être une machine à conneries).

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : Que faire face à des manipulateurs toxiques, à des violences ?

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Siestacorta

le vendredi 19 juin 2015 à 12h51

Après, il faut bien savoir comment frapper. Il ne faut pas tirer un insulte au hasard (cela est vraiment une erreur de débutant), il faut plutôt:

- tirer un insulte qui rabaisse la victime uniquement dans son statut de victime (tout en louant au même temps ses autres qualités)
- tirer un insulte qui par ricochet rabaisse aussi l'harceleur
- obliger la victime à choisir entre son harceleur et une autre chose à laquelle elle tient beaucoup.

Heu, mais, Quelo, bousculer quelqu'un "pour son bien", jouer sur ses émotions, c'est pas justement un peu de la manipulation ?
Jouer sur des conflits le loyauté ?
Je dis pas que personne ne le fait jamais, mais de là à en faire une méthode, je sais pas, ça dissone pas mal à mon oreille.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : Des règles de grammaire égalitaires ? Well well well...

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Siestacorta

le jeudi 18 juin 2015 à 07h38

Tfaçon les féministes bitent rien à la grammaire.
(je vous conseille de tourner 7 fois votre roulette de souris avant d'essayer de répondre quelque chose d'intelligent à ça).

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Discussion : Trouple, Avis et de témoignages ?

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Siestacorta

le mercredi 17 juin 2015 à 15h43

Nori

La chose qui nous fait hésité sur notre présence ici c'est surtout le principe de "non exclusivité". on accepte de se partager l'un l'autre mais seulement avec une personne qui serait notre égale et qui ne voudrais vivre une histoire d'amour qu'avec nous. C'est au final une non exclusivité restreinte à un groupe, ce qui en fait indirectement une exclusivité en soit. L'exemple parfait d'une pure "non exclusivité" serait d'avoir un/une amoureu(se) qui serait hors de notre couple et seulement pour l'un de nous. Et cela nous ne le voulons pas, pourtant ça semble être le type de polyamour le plus répandu. Du coup somme nous réellement des polyamoureux ?

Ben... dans l'absolu, non-exclusivité et polyamour, ce n'est pas nécessairement la même chose, on peut être exclusif "à plus de deux" et poly. Mais un des points qui différencie le polyamour de la polygamie, c'est que les critères pour la troisième personne liée aux premières ne sont a priori pas choisis plus en fonction d'un des membres du couple historique que de ceux de l'autre membre.
Et, par exemple, c'est valable pour son identité sexuelle.
Or, dans le cadre contemporain, si on a pas pris le recul, il semble tellement plus naturel que ce soit la fille qui soit bisexuelle, qu'il s'agit pas de trouver un tiers qui soit, par exemple, un garçon bi.
Bref, dans l'absolu les gens font ce qu'ils veulent, mais en pratique, pour notre trouple, ben évidemment, ce sera un homme et deux femmes...
Voilà. Je pousse le raisonnement pour montrer en quoi une exclusivité doublée d'une conformité avec les normes sexuelles aboutit facilement à quelque chose qui se rapproche plus des pratiques polygames traditionnelles (polygynes) que du côté "équitable" proposé dans le PA (chacun est susceptible de consentir à des choses équivalentes) : il y a facilement des rapports de force impensés dedans.

En pratique toujours, cela peut mener à avoir des attentes déjà fortes envers la troisième personne, avant de l'avoir rencontrée. Il s'agit de tomber sur une femme, qui soit bisexuelle, qui ait les caractéristiques qui font qu'elle va plaire à deux personnes, qui cherche telle intensité amoureuse et pas telle autre, et qui elle-même devra tomber amoureuse de cette situation et de deux personnes.
Déjà qu'en amour, par rapport au nombre de partenaires qu'on rencontre, il y en a une petite minorité avec qui ça va coller et être réciproque, ajouter les critères spécifiques ci-dessus, ça fait que l'individu est déjà contraint à être beaucoup de choses avant de vous connaitre. Il existe probablement des gens qui correspondent pour être "le +1 idéal à notre 2 déjà très précis", mais ils sont rares.

Pourtant ce genre de demande est récurrent.
Ca se comprend, hein, c'est expliqué dans la cinquième recommandation de cet article, "ne vous attendez pas à ce que quelqu'un développe la même relation avec vous qu'avec votre partenaire", c'est une façon de chercher à sécuriser la situation sans tenir compte des sentiments réels d'une personne réelle.
C'est ce fait que la personne "possible" soit imaginée d'avance avec tant de critères, qu'elle soit un peu chimérique plutôt que facile à rencontrer dans la réalité, et que ce soit une demande récurrente dans le monde poly, qui a donné a cette recherche spécifique le nom de "chasse à la Licorne". Je vous envoie sur cet article qui développe bien la question - et la développe même très longuement, menfin, puisque le questionnement porte dessus, autant creuser.

Nori
Pour trouver notre 3éme personne, notre amoureuse à nous

J'attire l'attention sur cette formulation. Elle ne signifie pas nécessairement que les comportements seraient en pratique néfastes, mais elle dit bien quelque chose sur lequel je bute, dans n'importe quelles relations amoureuses : il y a un glissement courant entre le "notre" qui veut dire "spécifique" et "amoureux" et le "notre" qui est exclusif et possessif. Et c'est pas que le sentiment de jalousie, ça se recoupe avec ce que je disais plus haut sur le fait qu'une attente très précise avant la rencontre + de l'exclusivité c'est, en partie, ne pas tenir compte qu'il y a plein d'attentes possible chez la personne à rencontrer, qu'elle peut être "notre" personne, "à nous", parce qu'on est (consciemment ou non) si spécifique qu'on a déjà commencé à décider à sa place.

Voilà, j'espère que vous ne prendrez pas trop mal ma réponse. Bien sûr ce ne sont que mes valeurs qui s'expriment dedans, et qu'on puisse ne pas être d'accord ne signifie évidement pas pour moi que vous n'avez aucune valeur que j'apprécierais...
Mais je tenais à poser ce raisonnement sur les risques possibles de cette exclusivité, sur les questions qu'elle soulève et auxquelles on ne pense pas forcément en cherchant avant tout à être en accord entre partenaires déjà liés.

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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Discussion : [Humour] Juste pour rire ou réagir !

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Siestacorta

le mercredi 17 juin 2015 à 14h42

C'est vrai que ça peut décrire aussi bien des monos pur-et-dursqu'une tryade qui s'est faite une promesse d'exclusivité.
Après, le "sympas, par contre" joue en partie sur un jugement de valeur, selon la connivence c'est plus ou moins drôle...
Et à titre personnel, si l'exclusivité "à plusieurs" était le choix le plus courant dans le PA, j'avoue que ça m'intéresserait beaucoup moins.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : [Paris] Goûter poly Juin (pelouses de La Vilette)

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Siestacorta

le lundi 15 juin 2015 à 21h59

Bon bah je te retrouverai probablement.
Si tu peux, relance moi en MP la veille ou le matin, ça augmentera la probabilité de ramenage.

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Discussion : Polyamoureuse qui s'ignore?

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Siestacorta

le lundi 15 juin 2015 à 12h30

Je rejoins Strega sur son point.

Et c'est pas que pour "commencer" la conversation, c'est une façon d'exprimer l'accord que tu as avec toi-même sur ce que tu ressens - et pas te laisser emporter dans une polarisation du sujet : juste, tu exprimes ce que tu ressens, pas si c'est dans l'absolu bon ou mauvais, mais que toi, tu le vis bien, sans que ça soit pour toi une raison d'arrêter ce que tu vis bien avec avec ton amoureux "historique".

Une question : Y, il voit ça comment ? Son idéal sur les question de non-exclusivité et d'honnêteté, ce serait quoi ?

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Discussion : [Paris] Goûter poly Juin (pelouses de La Vilette)

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Siestacorta

le dimanche 14 juin 2015 à 22h15

Objets trouvés : un sac-à-dos lafuma noir, et un couteau à manche bleu. Je peux les ramener le 23/06 au café poly.

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Discussion : [Paris] Goûter poly Juin (pelouses de La Vilette)

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Siestacorta

le samedi 13 juin 2015 à 15h40

Bump.
Moi, j'ai mes gâteaux et mes boissons de prêtes.
Et on sera un peu moins nombreux que dans les cafés, ça permet sans doute de discuter plus tranquillement.

A demain...

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Discussion : J'ai été un enfant de poly

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Siestacorta

le dimanche 07 juin 2015 à 00h50

J'imagine aussi que les articles ici sont soit des trads, soit des trucs reproduits avec l'autorisation des auteurs, ou des originaux.
Et il me semble que les modos doivent valider les articles, à la différence des sujets et commentaires.

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Discussion : [Paris] Café poly Mai

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Siestacorta

le mardi 26 mai 2015 à 12h01

les gens partent pour avoir les correspondances de métro, donc à partir de 00h15.

Stationnement... J'entends parler que des galères, donc si tu connais pas du tout Paris, tente de trouver un parking payant pas trop loin.

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Discussion : Polyamoureuse, phobique de l'engagement ou difficulté à vivre une sexualité épanouie en dehors de la phase passionnelle ?

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Siestacorta

le lundi 25 mai 2015 à 12h30

Alba

J'ai peur de faire le mauvais choix. Je me sens bien avec mon compagnon, je l'aime, j'aime ce qu'il est et la vie que nous avons même si je sens que je ne peux pas être pleinement moi dans cette relation unique et que notre sexualité n'est pas des plus satisfaisantes.

Comme dit Boucledoux, il y a une opposition entre l'attachement à ton compagnon et ton "orentation affective" (la non-exclusivité, ici).

Ta question, c'est est-ce que ça vaut la peine de favoriser l'un ou l'autre, en quoi.
Pour moi, ce n'est pas une question de "pourquoi le faire", mais de "comment ça se passera". Pas dans des situations parfaites, juste à partir de tes émotions à toi, ta situation à toi, tes attentes. Ya pas de règles pour dire que le polyamour ou la monogamie sont des meilleurs choix en général, il n'y a que ta situation et à quel point tu as besoin qu'elle soit comme elle est ou qu'elle soit autre.
Est-ce que la non-exclusivité est un besoin pour toi ? Ce besoin, pour toi, c'est plusieurs partenaires (être sécurisée) ? De la séduction (besoin de découverte, de confiance)? de la vie sexuelle ?
Est-ce que ces besoins (dans leur non-exclusivité) te sont essentiels, est-ce que tu peux envisager de vivre sans les satisfaire ou pas ?
Est-ce que l'engagement que tu crains de ne pas valoriser assez avec ton compagnon t'apporte au final quelque chose dont tu ne pourrais te passer ?

Bref, ce n'est pas une question de ce que la norme dit, ni de savoir si ton identité (ton "âme")est d'être poly plutôt que mono. Il s'agit de savoir dans quelle situation aujourd'hui tu te sens capable ou incapable de t'épanouir, selon quels critères.

Enfin, dans cet ordre d'idée... La phobie de l'engagement, tu sais, même dans des situations poly, ça pourrait empêcher de vivre les relations... Or, ce que tu décris m'évoque plus une claustrophobie relationnelle qu'une phobie de l'engagement : c'est pas pareil, ça dépend de quelles portes devront et pourront être laissées ouvertes, de ce que tu as besoin de faire et d'entendre dire pour être rassurée, pour que cette peur d'être émotionnellement immobilisée soit moins active que l'équilibre trouvé dans la (les) relation(s).

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : Dépendance affective générant insistance

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Siestacorta

le dimanche 24 mai 2015 à 19h21

Ce n'est pas facile de voir d'avance jusqu'à quel point l'autre va se laisser aller à une dépendance.
Et si des mouvements simples de ta part ont déclenché des avalanches émotionnelles, c'est pas toi qui avais fait s'amasser toute la neige. La surcharge était là avant ton arrivée...

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Discussion : Dépendance affective générant insistance

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Siestacorta

le dimanche 24 mai 2015 à 19h11

Pas "via le poly", mais tomber sur quelqu'un qui saute à pied joint dans la dépendance affective, et qui se monte le bourrichon tout seul, c'est pas si rare, ça arrive dans plusieurs types de parcours amoureux.

Pour moi, j'ai déjà eu une fois cette sensation de harcèlement que les comportements que tu décris m'évoquent.
Et mon comportement a été proche du tien. Après une rupture - mise au point sur mes (mon absence de) sentiments , et, comme la pression continuait, une nouvelle demande explicite d'arrêter, j'ai fini par couper totalement les ponts (pareil, changement de numéro, d'adresse de contact), et gardé cette position malgré le sentiment de culpabilité. Et surtout, bloquer le numéro, ne plus répondre aux appels de numéros masqués...
Je savais la personne en question ne lâchera pas d'elle-même. Et que même des réponses négatives seraient, avant tout perçues comme des réponses - la suite d'un dialogue amoureux, de son point de vue.
Si le caractère de cette jeune femme est comparable à celle que j'ai connue, j'ai pas d'autre conseil à donner que d'attendre que ça s'arrête et de te dire que le seul cas où tu serais encore responsable de suites que tu ne souhaites pas, ce serait en répondant...

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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