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Siestacorta

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Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux

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Siestacorta

le vendredi 15 janvier 2010 à 16h10

Oula, j'ai mis trop de temps à modifier.
Il y a donc une réponse, là, plus haut, oui, là.

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Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux

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Siestacorta

le vendredi 15 janvier 2010 à 15h53

Emma
Merci pour vos réponses.


Ceci dit c'est un espace dédié aux polyamoureux et vous n'en avez pas tant que ça. Je ne vais donc pas squatter des lustres.

Au contraire : l'espace dont nous disposons ici est suffisant pour qu'on s'ébatte et débatte, et le passage d'une opinion exogène est plus que stimulant.
Continue autant qu'il te plaira !

Emma


Sinon être monogame ce n'est pas non plus une pratique unique : il y a comme dans le poly amour toutes les nuances de gris. Je comprend ta logique par rapport au monogame seriel mais en même temps c'est stigmatiser une pratique également décriée par la norme....

On est d'accord là-dessus.
Oui, le monogame seriel est un peu décrié... Mais fondamentalement mieux accepté, je crois. Disons qu'aujourd'hui, il est bien toléré qu'on s'amuse. Surtout dans les grandes villes, mais bon, divorce et contraception aidant, le "couple pas éternel", ça finit par rentrer, assez pour qu'on se dise "ah mais c'est qu'il/elle a pas rencontré la bonne personne" (gniiiii, dents qui grincent, mais c'est un autre thème).
Donc, bref : avoir plusieurs amants dans l'année, c'est pas apprécié, mais toléré, avoir plusieurs amants en même temps, c'est encore dans un domaine scandaleux.
Alors que, en théorie (dans les faitsun poly est tout aussi susceptible d'être un goujat que le mono, hein), on aura été honnête plus souvent, donc plus "moraux" en ne se demandant pas les un les autres de ne pas vivre ci ou ça alors qu'on ne sait pas pour quel temps et quelle intensité on s'engage.

L'amoralité n'est même pas dans la monogamie en série (que chacun vive comme il lui convient, à son rythme, moi j'aurai bien aimé passer plus de temps en sériel avant d'être poly), mais dans le fait qu'elle ne dit parfois pas son nom, en se cachant derrière sa sœur honorable, pré-maritale, durable, bio et anti-oxydante.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux

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Siestacorta

le vendredi 15 janvier 2010 à 15h49

polyrateau

Un cas beaucoup plus transposable à celui d'Emma, serait un homme qui t'attire, qui te fait ressentir des émotions lorsque vous êtes ensemble, et auquel tu dirais, désolé, je t'aime bien, mais je ne suis pas gay.

Si tu dis ça, c'est que tu refuses d'accepter la réalité, car ton égo a construit une image de toi dans laquelle l'homosexualité n'est pas acceptable. Donc pour satisfaire ton égo, tu refuses de suivre ton instinct qui lui t'attire vers cette homme.

Ben c'est bien à ce cas de figure que je pense.
Et la réalité, ce n'est pas forcément que je dois être avec cette personne parce qu'il se passe quelque chose.
J'ai pas envie de suivre tous les mouvements de mon coeur. J'en ai le droit, la possibilité, mais ça ne me concerne que moi.
Qu'on me dise que c'est un égo, une construction artificielle... Ca peut mériter réflexion, mais c'est comme me dire qu'il faut pas que je mange ni trop gras ni trop salé. Ce sont des fausses règles générales.

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Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux

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Siestacorta

le vendredi 15 janvier 2010 à 15h36

Emma

Le premier se découvrait et de ce fait n'a pas été honnête avec moi. Je n'ai pas apprécié, alors qu'il m'avait donné rendez vous pour un concert, de le voir tripoter quelqu'un d'autre sous mes yeux... J'ai horreur d'être mise devant le fait accompli et encore moins de ne pas entendre "j'ai merdé/je t'ai blessée excuse moi".

Heu... En repassant... ce comportement-là, même d'autres poly débutants aussi éviteraient, hein. On se découvre, mais on fait ça tranquillement peu à peu, on évcite de s'amuser avec les limites d'autres personnes que soit quand on fait ses essais.
C'est déjà très au delà de l'indélicatesse. Faut pas se baser sur cette expérience là pour penser au poly, promis...
C'est pas que ça existe pas, mais c'est un cas bien particulier (et un peu lourd !)

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux

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Siestacorta

le vendredi 15 janvier 2010 à 15h26

Clementine
Le domaine des sentiments, pour partir à la découverte d'une nouvelle manière amoureuse, c'est un peu comme un jeu de mikado: tu sais pas pourquoi, mais tout-à-coup quelquefois le bâtonnet à 50 points devient accessible.

Yargla, ça, cette image, yipikaï, très fort.

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Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux

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Siestacorta

le vendredi 15 janvier 2010 à 15h22

Woa...
heu, pas d'acc.

C'est pas forcément une question d'orgueil, de savoir qu'on va souffrir de jalousie et qu'on ne se sent pas prêt à changer.

C'est vrai que quelque fois on trouve la force de changer dans l'amour qu'on porte à l'autre, dans un processus de travail sur soi.
Mais déjà, faut faire ça parce qu'on envie, que ce soit pour soi ou par l'autre. On peut pas s'obliger à avoir envie d'un truc qu'on apprécie pas juste pour vaincre son égo...
Si j'estime que je ne peux pas avoir de relation avec, je sais pas, une végéta... heu, non, je déconne, autre exemple. Un autre homme, tiens. Le type serait super génial, doux, même goûts, attiré par moi. C'est mon crétin d'égo qui me dit que je dois pas y aller ? non, j'ai pas envie, c'est pas moi, c'est tout.

Et même si on devait envisager de changer, de trouver un terrain sur des sujets aussi forts que ceux-là.
C'est pas tous les jours qu'on tombe sur les circonstances de notre vie + la personne + le sentiment qui font qu'on pourra avoir envie de changer.

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Discussion : Je veux en parler au monde entier !

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Siestacorta

le vendredi 15 janvier 2010 à 14h57

Je suis tout à fait d'accord.
D'ailleurs je n'invite presque personne chez moi, en partie pour ça (désordre, saleté).
La classe est un marqueur social important.
..
....
En écrivant je me dis tiens, une lapalissade, je suis en forme, moi. Mais non, c'est juste que "classe" a deux sens, et que l'un renvoie à l'autre.

Je disais ?
Oui, je n'ai pas la classe que je voudrais avoir. Tout dépend du nombre de slips, en fait. Il peut y avoir pas du tout, un ou deux slips de passage, ou une colonie qui a définitivement perdu le chemin du tiroir. Parfois même de la machine.
Le tout, c'est d'être à l'aise avec sa "qualité de classe", l'assumer. Moi, j'assume pas du tout, du tout. Normalement, j'ai quelques slips de passage, mais mon désorde actuel représente un état mental/moral que je regrette. Et je sais que quand l'un ira mieux, l'autre suivra.

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Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux

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Siestacorta

le vendredi 15 janvier 2010 à 14h50

Hello !

Merci pour ce courage d'apporter une opinion contraire et construite... Même si c'est pour conclure à l'impasse, il y a une interrogation sur soi, un regard qui n'est pas forcément condamnatoire sur nos conceptions.
Et une envie d'en parler. Tout ça, c'est très agréable, et paradoxalement rassurant !

Tu auras lu aussi qu'on ne passe pas notre temps à dire que le PA est pour tout le monde... Beaucoup ici admettent (certes, à regrets) que certaines personnes ne pourront ni être poly, ni tolérer que leur aimé(e) le soit de son côté.
C'est intégré. La plupart des poly, ceux qui ont un peu compris comment ils fonctionnent, préfèreront éviter de créer des souffrances, chez eux et chez les autres, en tentant une aventure "en désaccord".

Pour le tableau de chasse sériel, la monogamie en série... Bon : c'est une expression caricaturale, faite en partie pour répondre du tac au tac à la caricature du poly qui sait pas c'qu'il veut, qui justifie sa libido par des grands mots, tout ça.

Je crois, au delà de ce côté "nananéreuh", que ça touche à un paradoxe important de la définition consensuelle de l'amour : je n'aime que toi, tu n'aimes que moi, l'amour c'est tellement immense qu'on a pas besoin d'autres... mais après, on ne pourra pas garder d'intimité et j'aurai un autre amour unique.
Comme je te dis, je sais bien que chacun, mono comme poly, résout ce paradoxe à sa manière individuelle, que ce n'est pas du "en série" pour tous, que les monogames ont de vrais sentiments complexes, des souffrances. C'est certain !
Mais ce paradoxe est si peu posé, au départ, semble tellement intégré dans la norme, que je trouve encore très utile de le mettre en avant.

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Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"

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Siestacorta

le vendredi 15 janvier 2010 à 12h56

Ta copine a raison, au départ. La question est binaire. Tu l'aimes ou non. Le problème de ton questionnement polyamoureux est tout autre.

La confusion de tes idées, de tes "mensonges sincères" (puisque tu aurais tenté de te mentir à toi-même en passant, apparemment), c'est possiblement la mauvaise résolution de la fausse opposition entre "je l'aime" "j'en désire d'autres".

Comme ta copine confond encore plus que toi, en tout cas refuse pour l'instant qu'on soit autre chose que monogame avec elle (ça relativise, dit comme ça), tu confonds toi aussi les deux questions.

Je sais que tu te considères pas comme un grand amoureux, mais tu peux quand même savoir si tu éprouves le sentiment (ou les avoir éprouvé, si entre temps ça c'est envenimé...). Les symptomes du sentiment, avant de parler de symtpome de poly, ça t'éclairera bien. La compassion pour des éléments de sa vie, des bien-êtres immatériels, des pensées tournées vers elle, des battements de coeur et autres réactions mal contrôlées quand tu y penses... C'est des basiques, et que tu te poses des questions ou pas, ça, ça marche bien.

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Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"

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Siestacorta

le vendredi 15 janvier 2010 à 02h09

titane
mais encore une fois sur cette essentielle et nécessaire spontanéité, gratuité et liberté... j'ai beau tourner ça dans tous les sens je n'y arrive pas à m'en défaire.... et une fois qu'on y a goûté, même par hasard, c'est un goût qu'on oublie jamais !

Je comprend ce goût là, hein.
Mais la liberté... Ca ne se suffit pas. Si c'était évident, la liberté... On aurait pas besoin d'un forum pour parler de poly, multiple, pluriel... Tout le monde pourrait aimer dans la grande clarté du midi.
Cette liberté s'atteint, par recherche ou par hasard, mais je crois pas qu'on naisse dedans, ni qu'on vive dedans parce qu'on la décrété.
C'est comme cette phrase de 68, chantée par Moustaki, que j'adore : "je décrète l'état de bonheur permanent".
C'est valable individuellement, comme décision du coeur.
Mais dans les faits, toutes nos histoires se construisent, se réfléchissent. "hé, tu m'as jamais appelée pendant ton séjour à Cucugnan" "tu dis ça parce que tu n'es pas libre dans ta tête" ?
Disons qu'être libre de ne pas donner de preuves d'amour, c'est pas plus marrant que d'en donner parce qu'on nous les demande comme dues.

Et encore une fois on peut avoir des sentiments spontanés et une expression des sentiments sophistiquée. Ce ne s'oppose pas vraiment. Caricaturalement, ce n'est pas parce que tu sais écrire un poème, que tu fais l'effort d'en écrire un en essayant de dépasser le niveau variétoche, que tu ne peux pas faire l'amour. Ce n'est pas parce que tu éprouves un plaisir à envoyer un texto juste à tel bon moment que tu n'es pas heureux en regardant l'autre simplement dans les yeux.

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Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"

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Siestacorta

le vendredi 15 janvier 2010 à 01h44

ERIC_48
Conflit entre romantisme et polyamour, c'est vrai que je ne suis pas trop d'accord

Il ya tellement de chose dans les romans, qu'en y cherchant bien, on doit en trouver qui baignent dans le polyamour

Ah mais c'est de romanesque dont tu parles, là.
Et pas d'hésitations, le PA est super romanesque, ne serait-ce que parce qu'il multiplie les rebondissements et les personnages.

Romantisme... Hm !
Je crois qu'il y a du romantisme, au sens "la primauté aux sentiments".
Mais... le romantisme, c'est justement quelque chose qui crée des codes intimes... C'est passionnel, mais pas systématiquement spontané. La relation amoureuse romantique est généralement un amour impossible, ou chacun lutte avec ses sentiments.
Le romantisme est un processus amoureux, une alchimie, pas quelque chose d'évident.
Mais, mais... le romantisme c'est aussi l'harmonie entre soi et le monde. L'harmonie au sens organisé, musical, hein. C'est une beauté essentielle, a défaut d'être simple.

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Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"

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Siestacorta

le jeudi 14 janvier 2010 à 20h29

Clementine
Pas capté...

Ben poly = panthéisme. T'as plein de dieu, présents partout... Et ils sont pas jaloux entre eux. En monothéisme, ou monogamie, rien que le fait d'attendre quelque chose d'ailleurs, d'une autre force, c'est mal, blasphème, baaah.

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Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"

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Siestacorta

le jeudi 14 janvier 2010 à 20h27

Alors, pour aller au fond du truc : je veux bien travailler sur mes peurs. Je renonce pas à les réduire à la portion congrue.
Mais je crois que ma peur est une fonction de ma sensibilité. Elle est parfois une construction sociale, mais aussi une simple alerte toute naturelle, individuelle.
Et vouloir être rassuré ne me semble pas néfaste, si on sait déjà se rassurer un peu soi, si on ne compte pas que sur l'autre pour ça.
Je trouve ça bien que l'autre me rassure, qu'il me transmette une force. Quitte à ce qu'il me donne des objets et souvenirs transitionnels pour ça.

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Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"

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Siestacorta

le jeudi 14 janvier 2010 à 20h01

nope, pas le romantisme et le poly, l'amour romantique et le polyamour.

L'amour romantique emplit le monde du visage de l'autre...
Sachant que tu aimes aussi un (des) autre(s), cette lentille pour le regard se passe différemment. C'est assez proche de la différence entre monothéisme et panthéisme, d'ailleurs : ton dieu n'est plus jaloux, c'est pas là dessus qu'il s'intéresse à toi.

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Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"

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Siestacorta

le jeudi 14 janvier 2010 à 19h47

Je ne comprend pas : qui t'en veut ?

Je suis d'accord sur le fait que le manque est déjà une présence de l'autre.
Mais la construction de la relation pour moi, ça s'oppose pas à la spontanéité.
C'est juste, on fait des choses, et elles restent dans l'histoire de la relation. Et quand elles font plaisir, on a envie de renouveler l'expérience. Et... je trouve que c'est une attente spontanée. Donc on peut vouloir donner cette preuve, ou l'attendre.
(là je pense que j'ai atteint ma limite de renouvellement argumentaire...)

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Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"

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Siestacorta

le jeudi 14 janvier 2010 à 19h05

Reprise :

Siestacorta
Je ne suis pas un amant sentimentalement abstrait, mes désirs et plaisirs sont tout ce qu'il y a plus concret, il y a des moyens de me satisfaire, au moins un désir de le faire, et la simple conscience que j'ai une amante ne suffira pas.

En fait, c'est un des nœuds du problème, même.
Je suis une personne précise qui aime une personne précise.
Les preuves sont des signes qui nous appartiennent, qui n'auraient pas de sens pour les autres (essayez de faire un long câlin sur la jambe d'un quidam, ou même de lui dire des mots doux... même à un ami pas amant).
Donc ne pas donner ou recevoir ou attendre de preuves, dans le sens que je donne à la citation de cocteau... ce serait aimer indifféremment les gens.
Que n'importe quelle amante vaille n'importe quelle autre, puisque je ne désire pas ses preuves, ni elle les miennes.
Les preuves sont, en plus d'un solide qui reste dans le temps, un solide caractérisé, pour nous. J'ai tendance à penser que tout le monde ne veut pas m'aimer d'amour. Alors, quand ça arrive, ce qui se passe se différencie pas ces preuves.

(je tourne autour de l'idée, mais je pense que j'ai cerné aussi :-) )

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Siestacorta

le jeudi 14 janvier 2010 à 18h52

C'est sur cette notion de gratuité de l'amour, que je bute.
C'est vrai que l'amour et ses manifestations existent avant qu'on les nomme, qu'on les pense. Mais pour moi, vivre un amour, ce n'est pas un éternel présent, un temps inconséquent.

Je n'ai pas besoin de la preuve comme assurance du lendemain, je ne la demande pas, mais je la désire tout de même, et j'aime qu'on me l'apporte (et j'aime l'apporter).
L'amour peut me manquer. Même dans le polyamour. Il y a des fois où c'est normal, les gens ont le droit de vivre quand je suis pas là, il parait. Mais il y a des fois où j'attends quelque chose. C'est aussi spontané que le don, l'attente.
Alors j'ai confiance, on va me donner, certes. La confiance, comme on le disait ailleurs, ça se donne, mais ça se construit aussi.
Je me déchire pas les tripes si ça vient pas à la minute, ce que je désire. Ni que je vais me dissoudre si on me donne quelque cose de différent... Mais je peux pas dire que je flotte dans un univers idéalement indéterminé non plus. Je ne suis pas un amant sentimentalement abstrait, mes désirs et plaisirs sont tout ce qu'il y a plus concret, il y a des moyens de me satisfaire, au moins un désir de le faire, et la simple conscience que j'ai une amante ne suffira pas.

L'attente est là, elle est manifestation d'amour. Mais comme dans cet attente il y a aussi le désir de donner... Il y a partage.

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Siestacorta

le jeudi 14 janvier 2010 à 18h04

Moué.
Sais pas.
En pratique on fait peut-être pareil.
La preuve, c'est la partie solide dans une démonstration. J'aime bien le solide. J'aime qu'on se dise que, quand je suis pas là, une part de ce que je donne y est encore. Et quand l'autre me manque, je n'ai pas que mon imagination, ma projection, mais des moments marquants, des marques en moi laissées volontairement par l'autre.

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Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"

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Siestacorta

le jeudi 14 janvier 2010 à 17h49

J'y crois un peu, moi, aux preuves.
Des moments, des mots, des attentions... Il s'agit pas de les attendre où qu'elles soient attendues, mais au final, c'est ça qu'on donne, qu'on offre.
Et égoïstement, j'avoue que j'aime autant recevoir que donner...
C'est pas mesurable, mais c'est concret quand même.
Je crois pas que je puisse rendre heureux quelqu'un par ma seule existence. Les preuves, ça concrétise le lien...

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Discussion : Parler de polyamour, est ce normal ?

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Siestacorta

le jeudi 14 janvier 2010 à 16h17

(et dvd de chuck norris)

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