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Discussion : Les polyamoureux ne sont pas tous des hippies échevelés
Siestacorta
le samedi 16 janvier 2010 à 14h33
hihi...
Assez d'accord, sauf que je trouve que polyamour dépasse le sens littéral de polyamory...
Peut-être parce que amory est déjà un néologisme, quand amour est historiquement plus chargé, et donc pas que d'un passé baba (ouf).
Discussion : La confiance, condition de l'amour multiple et de tout amour, est-elle innée ??
Siestacorta
le samedi 16 janvier 2010 à 14h28
Je recherche, je recherche ! :-)
Et je suis content de t'entendre dire que la confiance et l'amour ça n'est pas aussi simple que ça.
Je recherche la liberté, et je recherche un tas de chose, disons que celles que tu cites sont indubitablement bonnes, mais pas toujours prioritaires.
Dans une relation, j'ai aussi des responsabilités. Spontanément. Je suis responsable d'avoir donné, dit, partagé, été.
Je ne suis pas spontanément bon et aimant. Certains moment, si j'étais totalement libre, je me barrerais de chez mon amante en disant "bon ben là, je me casse, hein, mais te trompe pas sur mon intention, aie confiance, c'est de l'amour libre".
Je dis ça complètement honnêtement. J'aime la fille, mais mon coeur et mes pensées vont souvent à hue et à dia. On est parfois en phase, parfois pas. Si tout était libre, gratuit, spontané, je n'agirai que selon mon désir. L'autre n'a qu'à me prendre comme je suis... quand j'y suis.
Au final, comme je suis misanthrope, que j'aime bien être seul, faire des trucs pour moi, il faudrait qu'elle habite sur mon paillasson et qu'elle se pointe que quand je lui demande.
Ou que je l'ignore gaiement même si elle est collée à moi.
Bon. Je caricature lourdement. C'est pour montrer ce en quoi, concrètement et moralement, la confiance, la liberté et la spontanéité ne sont pas leur propre garantie d'épanouissement amoureux. Juste des énergies qu'on doit savoir tourner vers l'autre par des actes de volonté, qui prennent du sens pour l'autre.
C'est là où se crée un langage amoureux et relationnel ; quelque chose de construit.
Qu'on construit avec l'autre, donc, mais aussi en soi. Et pour revenir à un autre moment du débat, cette construction, ce n'est pas un retour vers l'originaire. En soi, on a pas qu'une origine commune, ou la parcelle de divin ou l'harmonie... On a tout le reste, et dans ce tout, il y a des tas de trucs dont je ne veux pas me départir (les chaussettes sur mon canap', mon inquiétude souriante, mon imaginaire individualisto-vulgarisateur, l'outsider de Colin Wilson...). Et donc mon amante pareil.
Même si on devait changer, qu'on ne sait pas ce qu'on sera demain, même si ce n'est pas l'essentiel, et qu'au fond de nous on est nothing but mammals (so let's do it like they do on discovery channel) avec un supplément d'âme, on est aussi enfants de notre époque, de nos parents, de nos choix.
Et même si tout ça contient à boire et à manger, on fait avec.
Ca s'inscrit dont dans nos communications amoureuses, notre confiance qui se donne, se manifeste, mais qui s'acquiert aussi.
Bref : notre liberté est individuelle, relative, même en amour. Pour être épanoui dans la liberté et l'amour, le boulot est aussi par rapport à l'autre, avec lui, pas juste sur moi et ma pensée.
Etre ensemble, et surtout bien ensemble... Ca se fait pas tout seul, même en ayant chacun envie d'être libre et spontané. Au contraire, on doit énormément écouter, respecter. Réfléchir, dialoguer... Montrer qu'on comprend.
Offrir notre compréhension, même si l'autre n'est pas spontanément bon et aimant...
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : La confiance, condition de l'amour multiple et de tout amour, est-elle innée ??
Siestacorta
le samedi 16 janvier 2010 à 12h34
Je comprend une recherche d'essentiel, mais le côté simple, naturel, spontané, ça me parle pas du tout.
Ca me renvoie à ce que disait Baudelaire de la Nature, pour expliquer en quoi le maquillage était bien plus beau que le corps au naturel. Sans en faire un absolu, j'y trouve une réflexion stimulante.
Discussion : Y'a t'il des films sur le PolyAmour?
Siestacorta
le samedi 16 janvier 2010 à 00h00
Ou en cliquant la rubrique "culture", sur la colonne de droite, on tombe rapidement dessus !
Discussion : Une polyamoureuse qui ne veut pas détruire un couple
Siestacorta
le vendredi 15 janvier 2010 à 19h04
Ben j'en pense qu'au contraire tu lui simplifies la vie.
Si il était avec une fille classique qui lui dirait "quitte ta femme pour moi", il ramerait bien plus.
Tu n'exiges rien de lui, tu ne fais que lui montrer que toi, tu vis comme ça.
Ca le met face à ses choix, c'est vrai. Mais le problème c'est pas que tu sois dans sa vie, c'est que lui soit allé chercher quelqu'un d'autre.
Son besoin est peut-être "durablement poly", ou peut être de façon plus éphémère, il a besoin d'oxygène... ou besoin de cette situation nouvelle pour réfléchir sur l'ancienne.
Quoi qu'il en soit, tu ne peux rien faire à sa place, à part continuer votre relation si elle se passe bien, ou l'arrêter si ça fait trop de foin.
Par contre, oui, tu as une responsabilité sur sa famille. Une responsabilité au second degré, si tu veux... mais ton choix peut, potentiellement avoir une influence sur eux.
Maintenant, il faut relativiser. Il y a des filles qui n'iraient jamais-jamais avec un homme marié (enfin, avec l'âge, ça change un peu, hinhinhin), mais il y en a aussi qui pousseraient le mari à rompre, parce que l'amour le vrai, c'est le leur, pas l'autre.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux
Siestacorta
le vendredi 15 janvier 2010 à 16h10
Oula, j'ai mis trop de temps à modifier.
Il y a donc une réponse, là, plus haut, oui, là.
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux
Siestacorta
le vendredi 15 janvier 2010 à 15h53
Emma
Merci pour vos réponses.
Ceci dit c'est un espace dédié aux polyamoureux et vous n'en avez pas tant que ça. Je ne vais donc pas squatter des lustres.
Au contraire : l'espace dont nous disposons ici est suffisant pour qu'on s'ébatte et débatte, et le passage d'une opinion exogène est plus que stimulant.
Continue autant qu'il te plaira !
Emma
Sinon être monogame ce n'est pas non plus une pratique unique : il y a comme dans le poly amour toutes les nuances de gris. Je comprend ta logique par rapport au monogame seriel mais en même temps c'est stigmatiser une pratique également décriée par la norme....
On est d'accord là-dessus.
Oui, le monogame seriel est un peu décrié... Mais fondamentalement mieux accepté, je crois. Disons qu'aujourd'hui, il est bien toléré qu'on s'amuse. Surtout dans les grandes villes, mais bon, divorce et contraception aidant, le "couple pas éternel", ça finit par rentrer, assez pour qu'on se dise "ah mais c'est qu'il/elle a pas rencontré la bonne personne" (gniiiii, dents qui grincent, mais c'est un autre thème).
Donc, bref : avoir plusieurs amants dans l'année, c'est pas apprécié, mais toléré, avoir plusieurs amants en même temps, c'est encore dans un domaine scandaleux.
Alors que, en théorie (dans les faitsun poly est tout aussi susceptible d'être un goujat que le mono, hein), on aura été honnête plus souvent, donc plus "moraux" en ne se demandant pas les un les autres de ne pas vivre ci ou ça alors qu'on ne sait pas pour quel temps et quelle intensité on s'engage.
L'amoralité n'est même pas dans la monogamie en série (que chacun vive comme il lui convient, à son rythme, moi j'aurai bien aimé passer plus de temps en sériel avant d'être poly), mais dans le fait qu'elle ne dit parfois pas son nom, en se cachant derrière sa sœur honorable, pré-maritale, durable, bio et anti-oxydante.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux
Siestacorta
le vendredi 15 janvier 2010 à 15h49
polyrateau
Un cas beaucoup plus transposable à celui d'Emma, serait un homme qui t'attire, qui te fait ressentir des émotions lorsque vous êtes ensemble, et auquel tu dirais, désolé, je t'aime bien, mais je ne suis pas gay.
Si tu dis ça, c'est que tu refuses d'accepter la réalité, car ton égo a construit une image de toi dans laquelle l'homosexualité n'est pas acceptable. Donc pour satisfaire ton égo, tu refuses de suivre ton instinct qui lui t'attire vers cette homme.
Ben c'est bien à ce cas de figure que je pense.
Et la réalité, ce n'est pas forcément que je dois être avec cette personne parce qu'il se passe quelque chose.
J'ai pas envie de suivre tous les mouvements de mon coeur. J'en ai le droit, la possibilité, mais ça ne me concerne que moi.
Qu'on me dise que c'est un égo, une construction artificielle... Ca peut mériter réflexion, mais c'est comme me dire qu'il faut pas que je mange ni trop gras ni trop salé. Ce sont des fausses règles générales.
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux
Siestacorta
le vendredi 15 janvier 2010 à 15h36
Emma
Le premier se découvrait et de ce fait n'a pas été honnête avec moi. Je n'ai pas apprécié, alors qu'il m'avait donné rendez vous pour un concert, de le voir tripoter quelqu'un d'autre sous mes yeux... J'ai horreur d'être mise devant le fait accompli et encore moins de ne pas entendre "j'ai merdé/je t'ai blessée excuse moi".
Heu... En repassant... ce comportement-là, même d'autres poly débutants aussi éviteraient, hein. On se découvre, mais on fait ça tranquillement peu à peu, on évcite de s'amuser avec les limites d'autres personnes que soit quand on fait ses essais.
C'est déjà très au delà de l'indélicatesse. Faut pas se baser sur cette expérience là pour penser au poly, promis...
C'est pas que ça existe pas, mais c'est un cas bien particulier (et un peu lourd !)
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux
Siestacorta
le vendredi 15 janvier 2010 à 15h26
Clementine
Le domaine des sentiments, pour partir à la découverte d'une nouvelle manière amoureuse, c'est un peu comme un jeu de mikado: tu sais pas pourquoi, mais tout-à-coup quelquefois le bâtonnet à 50 points devient accessible.
Yargla, ça, cette image, yipikaï, très fort.
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux
Siestacorta
le vendredi 15 janvier 2010 à 15h22
Woa...
heu, pas d'acc.
C'est pas forcément une question d'orgueil, de savoir qu'on va souffrir de jalousie et qu'on ne se sent pas prêt à changer.
C'est vrai que quelque fois on trouve la force de changer dans l'amour qu'on porte à l'autre, dans un processus de travail sur soi.
Mais déjà, faut faire ça parce qu'on envie, que ce soit pour soi ou par l'autre. On peut pas s'obliger à avoir envie d'un truc qu'on apprécie pas juste pour vaincre son égo...
Si j'estime que je ne peux pas avoir de relation avec, je sais pas, une végéta... heu, non, je déconne, autre exemple. Un autre homme, tiens. Le type serait super génial, doux, même goûts, attiré par moi. C'est mon crétin d'égo qui me dit que je dois pas y aller ? non, j'ai pas envie, c'est pas moi, c'est tout.
Et même si on devait envisager de changer, de trouver un terrain sur des sujets aussi forts que ceux-là.
C'est pas tous les jours qu'on tombe sur les circonstances de notre vie + la personne + le sentiment qui font qu'on pourra avoir envie de changer.
Discussion : Je veux en parler au monde entier !
Siestacorta
le vendredi 15 janvier 2010 à 14h57
Je suis tout à fait d'accord.
D'ailleurs je n'invite presque personne chez moi, en partie pour ça (désordre, saleté).
La classe est un marqueur social important.
..
....
En écrivant je me dis tiens, une lapalissade, je suis en forme, moi. Mais non, c'est juste que "classe" a deux sens, et que l'un renvoie à l'autre.
Je disais ?
Oui, je n'ai pas la classe que je voudrais avoir. Tout dépend du nombre de slips, en fait. Il peut y avoir pas du tout, un ou deux slips de passage, ou une colonie qui a définitivement perdu le chemin du tiroir. Parfois même de la machine.
Le tout, c'est d'être à l'aise avec sa "qualité de classe", l'assumer. Moi, j'assume pas du tout, du tout. Normalement, j'ai quelques slips de passage, mais mon désorde actuel représente un état mental/moral que je regrette. Et je sais que quand l'un ira mieux, l'autre suivra.
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux
Siestacorta
le vendredi 15 janvier 2010 à 14h50
Hello !
Merci pour ce courage d'apporter une opinion contraire et construite... Même si c'est pour conclure à l'impasse, il y a une interrogation sur soi, un regard qui n'est pas forcément condamnatoire sur nos conceptions.
Et une envie d'en parler. Tout ça, c'est très agréable, et paradoxalement rassurant !
Tu auras lu aussi qu'on ne passe pas notre temps à dire que le PA est pour tout le monde... Beaucoup ici admettent (certes, à regrets) que certaines personnes ne pourront ni être poly, ni tolérer que leur aimé(e) le soit de son côté.
C'est intégré. La plupart des poly, ceux qui ont un peu compris comment ils fonctionnent, préfèreront éviter de créer des souffrances, chez eux et chez les autres, en tentant une aventure "en désaccord".
Pour le tableau de chasse sériel, la monogamie en série... Bon : c'est une expression caricaturale, faite en partie pour répondre du tac au tac à la caricature du poly qui sait pas c'qu'il veut, qui justifie sa libido par des grands mots, tout ça.
Je crois, au delà de ce côté "nananéreuh", que ça touche à un paradoxe important de la définition consensuelle de l'amour : je n'aime que toi, tu n'aimes que moi, l'amour c'est tellement immense qu'on a pas besoin d'autres... mais après, on ne pourra pas garder d'intimité et j'aurai un autre amour unique.
Comme je te dis, je sais bien que chacun, mono comme poly, résout ce paradoxe à sa manière individuelle, que ce n'est pas du "en série" pour tous, que les monogames ont de vrais sentiments complexes, des souffrances. C'est certain !
Mais ce paradoxe est si peu posé, au départ, semble tellement intégré dans la norme, que je trouve encore très utile de le mettre en avant.
Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"
Siestacorta
le vendredi 15 janvier 2010 à 12h56
Ta copine a raison, au départ. La question est binaire. Tu l'aimes ou non. Le problème de ton questionnement polyamoureux est tout autre.
La confusion de tes idées, de tes "mensonges sincères" (puisque tu aurais tenté de te mentir à toi-même en passant, apparemment), c'est possiblement la mauvaise résolution de la fausse opposition entre "je l'aime" "j'en désire d'autres".
Comme ta copine confond encore plus que toi, en tout cas refuse pour l'instant qu'on soit autre chose que monogame avec elle (ça relativise, dit comme ça), tu confonds toi aussi les deux questions.
Je sais que tu te considères pas comme un grand amoureux, mais tu peux quand même savoir si tu éprouves le sentiment (ou les avoir éprouvé, si entre temps ça c'est envenimé...). Les symptomes du sentiment, avant de parler de symtpome de poly, ça t'éclairera bien. La compassion pour des éléments de sa vie, des bien-êtres immatériels, des pensées tournées vers elle, des battements de coeur et autres réactions mal contrôlées quand tu y penses... C'est des basiques, et que tu te poses des questions ou pas, ça, ça marche bien.
Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"
Siestacorta
le vendredi 15 janvier 2010 à 02h09
titane
mais encore une fois sur cette essentielle et nécessaire spontanéité, gratuité et liberté... j'ai beau tourner ça dans tous les sens je n'y arrive pas à m'en défaire.... et une fois qu'on y a goûté, même par hasard, c'est un goût qu'on oublie jamais !
Je comprend ce goût là, hein.
Mais la liberté... Ca ne se suffit pas. Si c'était évident, la liberté... On aurait pas besoin d'un forum pour parler de poly, multiple, pluriel... Tout le monde pourrait aimer dans la grande clarté du midi.
Cette liberté s'atteint, par recherche ou par hasard, mais je crois pas qu'on naisse dedans, ni qu'on vive dedans parce qu'on la décrété.
C'est comme cette phrase de 68, chantée par Moustaki, que j'adore : "je décrète l'état de bonheur permanent".
C'est valable individuellement, comme décision du coeur.
Mais dans les faits, toutes nos histoires se construisent, se réfléchissent. "hé, tu m'as jamais appelée pendant ton séjour à Cucugnan" "tu dis ça parce que tu n'es pas libre dans ta tête" ?
Disons qu'être libre de ne pas donner de preuves d'amour, c'est pas plus marrant que d'en donner parce qu'on nous les demande comme dues.
Et encore une fois on peut avoir des sentiments spontanés et une expression des sentiments sophistiquée. Ce ne s'oppose pas vraiment. Caricaturalement, ce n'est pas parce que tu sais écrire un poème, que tu fais l'effort d'en écrire un en essayant de dépasser le niveau variétoche, que tu ne peux pas faire l'amour. Ce n'est pas parce que tu éprouves un plaisir à envoyer un texto juste à tel bon moment que tu n'es pas heureux en regardant l'autre simplement dans les yeux.
Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"
Siestacorta
le vendredi 15 janvier 2010 à 01h44
ERIC_48
Conflit entre romantisme et polyamour, c'est vrai que je ne suis pas trop d'accord
Il ya tellement de chose dans les romans, qu'en y cherchant bien, on doit en trouver qui baignent dans le polyamour
Ah mais c'est de romanesque dont tu parles, là.
Et pas d'hésitations, le PA est super romanesque, ne serait-ce que parce qu'il multiplie les rebondissements et les personnages.
Romantisme... Hm !
Je crois qu'il y a du romantisme, au sens "la primauté aux sentiments".
Mais... le romantisme, c'est justement quelque chose qui crée des codes intimes... C'est passionnel, mais pas systématiquement spontané. La relation amoureuse romantique est généralement un amour impossible, ou chacun lutte avec ses sentiments.
Le romantisme est un processus amoureux, une alchimie, pas quelque chose d'évident.
Mais, mais... le romantisme c'est aussi l'harmonie entre soi et le monde. L'harmonie au sens organisé, musical, hein. C'est une beauté essentielle, a défaut d'être simple.
Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"
Siestacorta
le jeudi 14 janvier 2010 à 20h29
Clementine
Pas capté...
Ben poly = panthéisme. T'as plein de dieu, présents partout... Et ils sont pas jaloux entre eux. En monothéisme, ou monogamie, rien que le fait d'attendre quelque chose d'ailleurs, d'une autre force, c'est mal, blasphème, baaah.
Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"
Siestacorta
le jeudi 14 janvier 2010 à 20h27
Alors, pour aller au fond du truc : je veux bien travailler sur mes peurs. Je renonce pas à les réduire à la portion congrue.
Mais je crois que ma peur est une fonction de ma sensibilité. Elle est parfois une construction sociale, mais aussi une simple alerte toute naturelle, individuelle.
Et vouloir être rassuré ne me semble pas néfaste, si on sait déjà se rassurer un peu soi, si on ne compte pas que sur l'autre pour ça.
Je trouve ça bien que l'autre me rassure, qu'il me transmette une force. Quitte à ce qu'il me donne des objets et souvenirs transitionnels pour ça.
Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"
Siestacorta
le jeudi 14 janvier 2010 à 20h01
nope, pas le romantisme et le poly, l'amour romantique et le polyamour.
L'amour romantique emplit le monde du visage de l'autre...
Sachant que tu aimes aussi un (des) autre(s), cette lentille pour le regard se passe différemment. C'est assez proche de la différence entre monothéisme et panthéisme, d'ailleurs : ton dieu n'est plus jaloux, c'est pas là dessus qu'il s'intéresse à toi.
Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"
Siestacorta
le jeudi 14 janvier 2010 à 19h47
Je ne comprend pas : qui t'en veut ?
Je suis d'accord sur le fait que le manque est déjà une présence de l'autre.
Mais la construction de la relation pour moi, ça s'oppose pas à la spontanéité.
C'est juste, on fait des choses, et elles restent dans l'histoire de la relation. Et quand elles font plaisir, on a envie de renouveler l'expérience. Et... je trouve que c'est une attente spontanée. Donc on peut vouloir donner cette preuve, ou l'attendre.
(là je pense que j'ai atteint ma limite de renouvellement argumentaire...)