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Discussion : Assumer ou pas

Siestacorta
le mercredi 21 juillet 2010 à 11h52
Désolé que ça aille si mal.
Garde en tête une possibilité : que ta femme t'aie poussé jusqu'à la limite pour savoir si tu tiendrais ton truc jusqu'à agir au lieu de renoncer. Peut-être qu'en voyant ça, sans forcément immédiatement renoncer à son regard sur les relations multiples, elle te donnera elle même un moyen de renouer...
Pour ta dernière question, il doit certainement y avoir des forums de pères divorcés où tu pourras être soutenu et informé...
Tu sembles aimer tes gamins, c'est l'essentiel.
Par contre, à eux, il faudra que tu racontes un peu la vérité, quand ils seront assez grand pour poser des questions. Donc là encore, il faudra que tu sois super clair avec toi pour répondre, si tu en avais marre de maman, ou si c'st "découvrir" qui était important pour toi...
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008

Siestacorta
le mercredi 21 juillet 2010 à 00h03
Boucledoux
Il y a peut être une autre vraie question qui mérite d'être posée avant celle là c'est y a t'il des pulsions naturelles ou instinctives ? Je suis assez convaincu du contraire :
Sur la suite, tu nuances un peu, mais quand même... Dire qu'un être n'a pas de pulsion, donc seulement des idées ?
Tu parles de sexe, je suppose ?
C'est pas impossible, hein... je lisais l'autre jour Paul Auster, dans un roman il évoque les récits d'enfants-loups, élevés en dehors de la société. Et un des faits récurrents, c'est que ces individus ne montrent pas d'intérêt pour le sexe.
Mais je crois quand même qu'il y a des pulsions sexuelles... Pour le coup, c'est l'autre côté, je crois qu'une partie du plaisir est toute physique. C'est d'ailleurs ce que nous apprennent les traitements hormonaux, le fait qu'il y a un pic de désir chez les femmes dans la semaine entre les deux ovulations...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008

Siestacorta
le mardi 20 juillet 2010 à 23h54
titane
Au fait des chiens qui se sodomisent ou qui se soulagent sur la jambe de la voisine, c'est quoi ? Des chiens génétiquement modifiés ou des chiens Bataillement érotiques ?
Et quelle loi transgressent-ils ?
se sont juste des chiens qui se font plaisir... Non ?
Ce n'est pas parce que le plaisir est naturel que le plaisir humain est le même que celui d'un chien.
Et on ne peut pas vraiment parler d'érotisme. Eux ne le font pas... Ouaf !
Sinon, une part des actes sexuels non reproductifs du chien sont des signes de domination ou hiérarchie. La nature et les lois ne sont pas incompatibles...
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008

Siestacorta
le mardi 20 juillet 2010 à 19h48
LuLutine
Ah oui mais alors là, tu n'es pas seulement en train de dire que Titane ne connaît rien à son inconscient...
Tu es presque en train de dire que quelqu'un d'autre (toi ou Bataille) sait mieux ce qui s'y passe que lui :P
Ca arrive, hein, qu'on comprenne mieux quelqu'un que lui même n'y arrive. Etre objectif sur soi-même étant une contradiction logique, l'autre peut parfaitement appréhender des éléments que nous ne relions jamais.
Mais Rosalie ne dit pas connaitre le fonctionnement de Titane, elle rappelle juste la notion d'inconscient. L'inconscient n'est pas un fait vérifiable, mais une hypothèse fonctionnelle, dans le sens où on peut régulièrement vérifier ce qu'on a prédit en l'utilisant.
Rosalie ne prétend pas connaître l'inconscient de Titane particulièrement... Elle dit juste qu'a priori, comme tout le monde, il en a un. Et la transgression est un fonctionnement normal dans une psyché humaine, et que la sexualité contient une forte part transgressive. De là à dire quand, pourquoi, comment Titane entre dans le domaine de la transgression, c'est un pas qu'on ne franchira pas !
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008

Siestacorta
le mardi 20 juillet 2010 à 14h22
titane
Tous ça est dans la "société," mais je ne fais pas l'amour en "société", mais avec une personne..;
Je comprend en quoi cette simplification des choses peut libérer. Mais pour moi c'est juste un point de vue.
Qu'il n'y ait que deux personnes faisant l'amour est aussi vrai qu'il y a deux individus issus de la société.
Et même si finalement, par abandon de l'égo et récitation du mantra spontex (c'est gratuit, laisse tomber...), tu arrives à un état de nature avec ton amante, c'est en partie artificiel, puisqu'à un moment tu retrouveras les règles sociales : tu les connais, tu sais évoluer parmi elles, tu ne les oublies pas,. Tu peux agir indépendamment d'elles, mais elles existent indépendamment de toi.
Si aucune partie d'un esprit ne conserve les minimum de conscience sur la société, si il n'y a qu'une conscience de soi et aucune construction de l'empathie, oui, là on est dans le pathologique dont tu parles parfois. Quand un esprit est en accord avec lui-même sans construire de rapport avec le monde, on est sur une psychose...
Je dis pas que c'est ce qui t'arrive, évidemment. Mais c'est pour ça qu'a mon avis, l'état de simplicité entre deux personnes qui font l'amour me semble un moment, une perception, mais aussi une fausse vérité.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

Siestacorta
le mardi 20 juillet 2010 à 10h59
La gestion du temps est un problème pour beaucoup de polyamoureux.
Mais en même temps, voir toujours la même personne juste parce que c'est plus pratique pour l'agenda, ça manque de glamour...
Discussion : Forum polyamour & média

Siestacorta
le mardi 20 juillet 2010 à 01h05
Ah, tiens, une idée comme ça, je sais pas ce que ça vaut, mais un truc qui pourrait être utile à mettre dans un "dossier de presse", ce serait un recueil de témoignages "basiques", c'est à dire qu'on réponde tous aux mêmes questions classiques :
- sexe âge
- quand est-ce que ça nous est venu le PA, comment...
- c'est quoi notre quotidien PA...
L'idée serait de faire ressortir une diversité de parcours, de comportement, à partir de questions "banales".
Discussion : [Presse] Nouvel Observateur (supplément ParisObs), 2010

Siestacorta
le mardi 20 juillet 2010 à 01h00
Yep, pas mal.
C'est dommage que Françoise en aie un peu marre de se répéter sur le thème, parce que faut avouer que son parcours est parlant et convaincant.
Je disais à Lulutine, c'est marrant, la référence à un petit évènement du passé du forum (fin de l'encadré) sert maintenant de contre-exemple, pour pouvoir dire que non, c'est pas un gros free-hug général, les cafés...
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008

Siestacorta
le lundi 19 juillet 2010 à 23h06
titane
Pas d'opposition... Juste un autre regard posé sur la même réalité.
Hm. Mais pourquoi ce serait pas bien, une opposition, quéquefois ?
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008

Siestacorta
le lundi 19 juillet 2010 à 19h57
Rosalie
Mais pourquoi le 69 t'excites plus qu'un baiser sur la bouche ? Uniquement une sensation physique tu crois ? Tu ne crois pas que l'idée de baiser une partie intime, cachée, ajoute au plaisir ? Et qu'en plus elle te le fasse en même temps ? Et si ta belle-maman entrait dans la chambre ?
Ca je sais pas, on a même pas besoin d'un baiser pour être super excité. Mais l'excitation vient effectivement de ce qui n'a pas encore eu lieu, le moment où on a projeté dans notre tête quelque chose qui n'est pas. Essayer de faire coïncider l'envie et les faits est justement ce qu'on ne peut pas faire tout le temps.
On ne peut pas embrasser, donc on attent d'embrasser (ou de faire le 69), et cette attente est bonne... par son impossibilité. La limite est source du plaisir, le plaisir sans cette limite n'est qu'un message nerveux.
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008

Siestacorta
le lundi 19 juillet 2010 à 19h52
titane
Euh... Je n'aime jamais de la même façon... Comme je ne joue jamais le même air de la même façon...
Toi si ? Surtout si tu es vraiment dedans (sans mauvais jeu de mot)
qui dit libre, dit création... Pour moi...
Je vois par quel bais tu dépasses le truc : je crée, donc je ne suis pas en train de transgresser.
Tu peux voir tes actes comme ça, avoir la sensation de découverte renouvelée.
Mais c'est un peu comme dire que tout nombre est divisible par un, ça ne permet aucune autre description des choses.
Pour moi, la création, la liberté, ne se fait pas à partir de rien* , ni même à partir d'un désir toujours égal à lui-même. Ca se fait à partir de matériaux antérieur, extérieur, à partir d'un passé, de celui de l'autre.
Alors oui, parfois, créer, c'est transgresser, parce qu'on peut amener quelque chose qui n'était pas dans les limites qu'on se connaissait, mais qui va se définir par rapport à elles, ou même parce qu'on ne va pas forcément comprendre ce qu'on a créé.
* (Dieu peut faire ça, ceci dit : il est complètement libre, puisqu'il se situe hors du temps, qu'il n'y a rien d'autre à part lui... Le seul être solipsistiquement correct )
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008

Siestacorta
le lundi 19 juillet 2010 à 19h34
titane
Transgresser, on peut faire ça avec consentement.
Quand t'as un voyeur et un exhibitionniste, ils sont à priori tous deux consentants ET dans la transgression.
C'est bien ce que tu as écrit non ?
Ben oui.
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008

Siestacorta
le lundi 19 juillet 2010 à 19h06
titane
Un animal n'est pas libre... De créer... Créer serait transgressif ?
Heu... Pourquoi tu parles de créer ?
Ca arrive parfois dans le sexe, mais généralement on invente pas grand chose, hein.
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008

Siestacorta
le lundi 19 juillet 2010 à 19h03
titane
Quand t'as un voyeur et un exhibitionniste, ils sont à priori tous deux consentants ET dans la transgression
Pourquoi ? Oú est la transgression de s'exhiber devant un voyeur ?
Je ne vois pas !
That's the whole point.
Discussion : Assumer ou pas

Siestacorta
le lundi 19 juillet 2010 à 19h01
Clown_Triste
Inutile de dire que dans le cas d'une conjointe échaudée et suspicieuse comme celle de Tigrecorché en ce moment, l'option mensonge ma paraît particulièrement risquée, voire illusoire, et source de beaucoup de stress.
C.T.
Oui, dans la situation, c'est un mensonge bien trop précaire, qui demande trop d'efforts et qui peut ajouter à la violence du feedback.
Même si on entre pas dans sa grille de lecture, on donnera à l'autre deux accusations à faire : celle d'avoir fait quelque chose qui lui déplait, et celle de ne pas avoir communiqué.
Je ne donne aucun blanc-seing aux possessifs qui empêchent les autres de vivre. Mais dans un cas comme ça, mentir, c'est aller dans leur logique, ne pas affirmer qu'il y a un autre point de vue.
Discussion : Assumer ou pas

Siestacorta
le lundi 19 juillet 2010 à 18h54
La culpabilité n'est pas une vertu. Mais elle peut être un bon signal, quand même, que quelque chose ne va pas, un peu comme la douleur par rapport à une blessure.
Ca ne se confond pas, on est pas forcément en danger parce qu'on a mal, on a pas forcément fait une connerie parce qu'on culpabilise.
Mais ignorer la douleur n'empêche pas d'être blessé, et ignorer la culpabilité n'empêche pas de créer des situations merdiques, pour soi ou pour les autres.
Discussion : [Livre] "Le Souci des plaisirs" de Michel Onfray, 2008

Siestacorta
le lundi 19 juillet 2010 à 18h50
titane
On s'obstine à me faire croire que je transgresse... soit ! et alors ? je n'en n'ai pas le sentiment et je ne vois pas en où est la transgression à faire des trucs avec une partenaire consentante... c'est quoi le mal là qui donnerait honte de partager mon ressenti ?
Transgresser, on peut faire ça avec consentement.
Quand t'as un voyeur et un exhibitionniste, ils sont à priori tous deux consentants ET dans la transgression.
Ce n'est pas parce qu'il y a désir et consentement que l'interdit n'existe pas. On est pas le seul à décider du sens de ce qu'on fait. On est juste le premier, parfois.
La transgression, c'est en partie l'aller retour entre la vie civilisée et notre vie animale.
Un animal ne peut pas transgresser : il n'a pas de fringue à enlever, de relations dépourvue de sexe, de violence ou de liens de sang.
Dès qu'on sort de cet état de nature, le moment où on agit dans l'ordre naturel cru est transgressif...
Discussion : Assumer ou pas

Siestacorta
le lundi 19 juillet 2010 à 18h07
titane
Hm... pas toujours... transgresser c'est excitant, non ? :-)
Faire en cachette et l'assumer reste une solution viable... pourquoi en faire un cul de sac ?
Pas un cul de sac, mais juste un passage.
Sur le moyen long terme, soit on arrive pas à faire tenir le mensonge (très stressant d'inventer quand on a ses émotions qui travaillent à côté), soit il est découvert.
Alors oui, on peut mentir à un moment, on peut aussi mentir par omission sur les domaines que les autres refusent de regarder. Ce n'est pas forcément mal, de ce point de vue, je ne te contredis pas. Mais ça tient pas bien, si on est le seul à faire les efforts pour cloisonner un réel et un autre.
Discussion : Essai... erreur

Siestacorta
le lundi 19 juillet 2010 à 17h57
Si elle te mentait ou te cachait un truc, ce serait grave, ou tu serais capable de passer par dessus si elle restait avec toi ?
L'option "sans se faire prendre" me semble un début d'option, en fait.
Faut savoir ce qu'elle entend par là, parce qu'en le proposant elle a une idée en tête. Soit elle te propose de te mettre dans une situation mensongère, un peu exprès pour que tu te sentes en porte-à-faux, exprès pour montrer que c'est un faux choix. Soit elle réfléchit sur sa tolérance, en te demandant d'esquiver...
Je penche quand même sur la première option, une façon détournée de te pousser à clarifier ta situation avec elle.
"Comment travailler la jalousie de l'autre".... Pfou. Tout est à faire...