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Discussion : Respect du Lutin débutant envers sa compagne
Siestacorta
le mercredi 23 février 2011 à 00h16
Euh, l'image, ce serait que ça, on pourrait s'en fiche.
Non, ce qui me fait titiller cette possibilité, c'est que c'est un ressort psychologique bien humain, qu'il faut identifier pour voir venir le moment où il va nous sauter au visage plutôt que de faire tourner la mécanique (oui, hem, bon, désolé pour la métaphore).
Blusher en parlait je ne sais plus où, le "triangle de Karpman".
Ca dit que, dans les relations affectives, on s'imagine et se met mutuellement dans 3 positions : bourreau, victime, sauveteur.
Le coup de A qui voit son amoureux B partir et se renseigne sur le polyamour, c'est
- d'abord je me vis victime, il m'arrive un accident et je suis la blessée.
- je tente de le comprendre, je lui parle de polyamour : je tente d'être sauveteur, de notre relation, in the name of love, tout ça.
- il continue son aventure, comme on en a parlé et que j'en témoigne, je suis victime, et lui, bourreau.
- mais comme j'apprend à gérer, je me donne l'espoir d'être sauveteur
Mais le point de vue de B ce serait :
- je suis dans une situation installée, où je ne me valorise plus. Je rencontre C, à qui j'explique mon spleen, où je suis victime
- C est attiré par moi, et ressent qu'elle peut me faire du bien, et être sauveteur.
- A refuse l'évolution de ma situation, me met la pression, elle est bourreau.
- je déteste ça, je l'envoie chier, mais comme je n'aime pas ce rôle de bourreau, je prend une décision brusque (rupture frustrante avec C, tragédie fataliste avec A, je pourrais redevenir victime... Ou rupture de Grand avec A, et j'essaie de la soutenir, en sauveteur incompris...)
Bref. On retombe facilement là dedans, quand il y a de la souffrance.
L'idée, c'est de pas se laisser enfermer dans une façon de ressentir et soulager notre peine avec des solutions "rôles", de voir en quoi on peut se "soulager en souffrant".
Ce soulagement est là pour compenser la solution qu'on envisage pas, parce qu'elle signifierait un changement qu'on craint. On préfère continuer à jouer un drame cliché plutôt que de reprendre en main une suite responsable de l'histoire.
Bon, après, c'est juste des outils de réflexion.
Je sais bien que les sentiments et la vie se schématisent pas. Mais ces idées permettent de se pousser à réfléchir autrement, et, peut-être, mettre le doigt sur la part de soi qui sera assez importante pour ne pas céder à nos peurs et à nos lâchetés.
(évidemment, si j'emploie ce genre de mots, c'est que je crois qu'on en est tous là, hein ! Qu'on a pas à en avoir honte. Il s'agit pas de dire que j'arrive à faire super bien dans ma propre vie, faites comme moi gnagnagni.).
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Moyens éprouvés ou à tester pour rencontrer d'autres polyamoureux
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 22h38
"paraphraseraiS", s'du conditionnel, a priori elle cite en se demandant si elle en trouvera l'occasion.
Discussion : Respect du Lutin débutant envers sa compagne
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 21h20
Bon, le moment est pas facile, en tout cas bon courage... et bravo d'essayer de poser les choses.
Tu devrais peut-être envisager le psy. Pas parce que tu es "malade", mais parce que tu souffres, et qu'un endroit où réfléchir à fond à la situation peut t'être utile.
Il y a des suivis psy qu'on ne fait pas pour se soigner mais pour passer des étapes de la vie. Ca peut être le bon moment.
Discussion : Poly ou Mono: Communiquer enfin au sein de son couple.
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 20h16
Wazaaa
Quand on redoute de finir par se dire "Arrêtons la relation", quelque part c'est confortable de pouvoir chinoiser sur des conneries, ça fait reculer l'échéance, parfois jusqu'à la mort.
Je rebondis - boiing - sur cette observation, pour placer un petit coup de canif en passant à un possible "angélisme de la communication" (*):
- savoir communiquer et vivre une relation PA super moderne et sage et zen (et toltèque et bio et Max Havelaar) ne nous empêche pas d'avoir des poutres dans l'oeil sur ce qui motive nos conflits de couple (exemple : vouloir que l'autre soit bien, tout le temps, peut être un reflet de notre propre sentiment d'insécurité, et si on se met en colère dans un conflit de couple parce que l'autre ne veut pas parler de sa souffrance, c'est notre colère)
- le fait d'être PA, honnête, plein de bonne volonté, ça n'empêche pas que les histoires peuvent finir. On peut quand même être amené à rompre, renoncer à la relation, admettre que l'autre n' yest pluset n'y reviendra pas, même si on lui offre un amour inconditionnel, cadre de rêve où il peut aller voir où il veut, dire ce qu'il veut ... (une facette du "polyamour c'est mieux que rien" que j'évoquais dans un autre fil). SI l'envie y est plus, ce qui reste peut encore être jolie, s'appeler amour, ça ne vaut pourtant peut-etre plus le coup de s'y accrocher pour autant.
Le polyamour ne sanctifie pas, mes frères et soeurs.
* : dont on peut aussi trouver une jolie satire chez Gaelle-Marie...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Faut-il accepter le polyamour même si on sait qu'il en préfère une autre?
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 19h01
C'est pas tout à fait de la jalousie, pas seulement, dans le sens où ta peine est aussi ta peur de voir la relation s'achever pour toi, que ce soit parce que ton amant aille avec une autre ou parce qu'il déménage en papouasie.
Tu as de la peine, tu cherches une solution... Alors le PA, why not, hein, par défaut, c'est mieux que rien.
(métanote : faut vraiment qu'on fasse un point sur "accepter le PA, c'est mieux que rien", c'est un sujet riche...)
Cela dit, entre la colléguitude de ce récit (donc moins de changements de décor que beaucoup d'autres histoires) et le fait que tu sois restée longtemps avec un homme qui courait le guilledou sans toi-même envisager de le faire ni rompre, j'ai l'impression qu'au quotidien, tu n'as pas mille façons de te changer les idées, qu'en ce moment tu ne fais pas beaucoup bouger ton emploi du temps, même au delà de la question amoureuse.
C'est à dire, ce genre de ressenti où on est en attente, ou on "espère" des changements chez l'autre, ça se relierait très bien avec un mode de vie un peu clos : pas beaucoup de nouvelles têtes, de projets persos.
Je juge pas, on peut vivre comme ça, temporairement ou longtemps, et s'en trouver très bien.
Mais SI c'est, comme je me le représente ici, le fonctionnement qui accompagne ta vie sentimentale, alors c'est possible de trouver des pistes d'épanouissement affectif en passant par d'autres biais que ta relation avec cet homme.
Discussion : Poly ou Mono: Communiquer enfin au sein de son couple.
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 18h44
LuLutine
Toi, tu parles de "soucis" extérieurs, indépendants de la relation, qui n'ont à voir qu'avec une seule des deux personnes. Enfin c'est ce que je crois comprendre.
Il peut y avoir voisinnage des deux situations.
C'est à ce titre que je parlais de bien connaître sa pression interne, pourquoi on flippe face au silence, ou plus généralement dans un conflit. Est-ce qu'on a pas des soucis tout personnels, complètement pas du tout bougeable (oui quand je suis enrhumé j'ai un caractère de merde, mettons), qui peuvent être le combustible d'un conflit où on accuse l'autre de mal communiquer ?
Ce n'est pas parce qu'il y a un autre pour entendre notre "je ressens de la colère dans notre relation" que la colère peut n'être résolue que dans la relation.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Couple poly/mono, en thérapie conjugale
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 16h14
J'avoue que ça me ferait plaisir qu'il réagisse en tombant sur ses stats :-)
Je crois même que c'est une fille.
Discussion : L'épilation
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 15h53
wolfram> grave. Même ton brushing te posera plus de problème.
Discussion : Couple poly/mono, en thérapie conjugale
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 15h48
La deuxième partie du texte expose l'intérêt du sentiment amoureux, pas l'épanouissement individuel autarcique (que pour ma part je lutine). Ensuite, on a des petits indices significatif en conclusion du texte, notemment la citation de Juliette Gréco...
psyblog
"S'il y a amour, il y a insécurité, fantaisie, désir et risque. Et je revendique le droit de désirer, et risquer et fantaiser (oui oui cherchez bien, fantaiser) quand je veux, sans qu'une autorité "supérieure" ne vienne me dire que je fais bien ou pas.Juliette Gréco chantait "J'aime celui qui m'aime, est-ce ma faute à moi si ce n'est pas le même... que j'aime à chaque fois"
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : A seul polyamoureux dans le couple, quelles règles se fixer?
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 15h40
Vi... Je proposais la manip à cause de ce passage :
yellow
Je reviens sur ce point, et puis ensuite il faudra je pense changer de discussion car on a un peu dévié du problème de départ. D'ailleurs les récentes apparitions de blusher et discussions qui suivent me semblent rejoindre un peu les problématiques évoquées... en tout cas ça me parle bien.
yellow, t'as une opinion sur l'archivage ?
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Poly ou Mono: Communiquer enfin au sein de son couple.
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 15h38
Je suis aussi très facilement inquiet face au silence. Vraiment. Je surcompense ça, ça peut être très lourd parce que je perds en légèreté dans les rapports.
Quand je fais le point sur mon ressenti "je m'inquiète d'un silence", je travaille d'emblée sur mon inquiétude, sa nature.
Toute la partie qui se nourrit de moi, toutes les émotions dont la pression augmente quand le silence, la situation en face n'a pas vraiment bougé, juste duré.
C'est uniquement quand mon ressenti de pression sera relativisé que je pourrai agir, parler, faire parler.
Quitte à ce qu'au final, la pression soit quand même balancée sur le taiseux : la colère c'est destructeur, mais c'est humain. On peut s'interdire de nuire, mais c'est pas pareil que de s'interdire d'exprimer du brut de décoffrage. Faut faire confiance à ses intentions, et à sa capacité de les exprimer.
D'où l'étape "ma pression intérieure, elle est faite avec quels morceau de moi ?"... Est-ce que c'est un morceau que l'autre pourrait "prendre en main", ou est-ce que c'est un truc qui ne bougerait de toute façon pas, même s'il le voudrait ?
Discussion : A seul polyamoureux dans le couple, quelles règles se fixer?
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 15h24
Oui, mais c'est moins précis...
Le titre est trompeur, parce que le libellé du premier post oriente plus vers "comment assurer la solidité de l'engagement premier en allant vers de nouveaux"
Ensuite, yellow entame sa réflexion sur le thème "je crois que la monogamie serait un engagement plus fort" et l'échange continue sur "d'accord, mais si on va vers le PA, comment ne pas faire ça avec des motivations superficielles" ?
Je sais que c'est moi qui écrit "engagement", mais je crois que le thème est déjà central dans le fil.
Discussion : Couple poly/mono, en thérapie conjugale
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 15h16
Et d'une critique possible de la norme du couple.
Donc, d'un psy qui ne considère que cette norme = santé.
Discussion : Désir d'enfant avec le second amoureux
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 15h14
Père incertain.
Bon, ben le test adn doit se faire.
En pratique, le mieux c'est que ce soit ton amant qui se fasse faire le portrait génétique d'un côté, et que toi on te prélève un peu d'eau du vendre (il me semble qu'il y a de l'adn du bébé dedans).
Comme ça, soit le test ne correspond pas avec ton amant, et ça simplifie, soit il correspond, et tu as une base sur laquelle discuter avec ton concubin, en lui exposant les choses de la manière la plus diplomate (ç'aurait très bien pu être de toi, mais j'ai vérifié et ça n'a pas été, mais c'est avec toi que je vis...)
J'insiste, enfant de l'amour, c'est déjà bien, mais enfant d'un père pilouface, c'est pas un truc qu'on comprend facilement en bas âge.
Donc autant avoir déjà la réalité concrète dans la tête pour que la parole soit juste par la suite.
La place de l'autre, génétiquement légitimée ou non, elle sera "construite" par vous, dans le temps. Ce que tu lui laisseras apporter, ce que tu diras de lui à l'enfant, ce que son père "à la maison" en dira.
Vous pouvez orienter vos vies peu à peu, mais vous pouvez aussi faire confiance au naturel du désir de chacun d'aller vers l'enfant. Si Mr Deloin vient et se manifeste souvent, très bien, sinon, ce n'est pas forcément mal. Par contre, une fois qu'on a dit quelque chose à l'enfant, même si c'est une vérité "excentrique" faut s'y tenir, il faut pas que ce soit une vérité de nos passades affectives.
Si on donne de l'amour à l'enfant, ça doit continuer... Même si l'amour entre maman et son amant venait à diminuer.
Ce sont les problématiques que je voudrais avoir posé à chacune des parties, dans un cas comme le tien.
Après, vogue la galère...
Discussion : A seul polyamoureux dans le couple, quelles règles se fixer?
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 12h18
Je ne sais pas si c'est possible, mais peut-être que le fil aurait plus sa place en "engagement".
Est-ce que le lanceur du fred peut changer la catégorie, ou seul un admin le peut ?
Discussion : A seul polyamoureux dans le couple, quelles règles se fixer?
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 12h16
Il faudrait que je te réponde sur plusieurs autres points, et par rapport à la question que tu poses en gras, c'est un peu le fil de Françoise sur les "bons effets secondaires" qui te répondra bien...
Mais bien sûr, préparation... En tout cas, une honnêteté envers soi, ce qu'on cherche (ou ce sur quoi on est tombé quand ça nous a pris par surprise). Essentiellement, une bonne connaissance de soi, à la fois prudente et indulgente sur les pulsions. Oui on prend la carte pour explorer, mais elle ne sera pas complète, pas tout à fait pertinente (c'est un peu la Zone de Tarkovsky, tu vas trouver des passeurs plus que des guides) mais on regarde surtout le paysage, pour comprendre ce qui se passe. Donc en s'engageant déjà dans l'explo.
Enfin, le panda... C'est moins une philosophie qu'une tendance.
Par rapport à l'époque (il y a trois bonnes années je crois) où j'ai écrit ça, le sens a un peu changé. Disons que je suis pas quotidiennement libidineux, comme quelques hommes énergiques et dopés des chakras par ici, et qu'il faut parfois me chauffer, délicatement, comme les vieilles voitures, pour que je démarre.
Je le vis souvent bien, parce que je tombe sur des filles que les pandas rassurent. Mais tu touches un point dans mon rapport à l'action. Toi tu veux organiser tes pulsions, parce que tu en as. Moi j'aimerai les entretenir.
Discussion : Couple poly/mono, en thérapie conjugale
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 02h52
Je viens de tomber sur un lien de psy...
Ca n'est pas encore le Pérou, mais ça prouve que certains sont tout à fait prêts à entendre nos histoires de minorité amoureuse...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Désir d'enfant avec le second amoureux
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 02h15
Bon, j'ai laissé un peu refroidir avant de demander, parce que ma réaction est un peu brusque. Désolé d'avance, je ne veux pas blesser, mais c'est pour répondre à une confusion, pour souligner les questions fondamentales... Je n'ai pas bousculé de suite, mais le faire me semble pas inutile.
Bref : pour qu'il y ait un enfant, il faut qu'il n'y ait PAS de moyens de contraception.
Ni d'IVG.
La nature peut être surprenante, mais à moins, en 2011, de prendre la parentalité comme un loto, on prend ses précautions, ou pas, et on choisit la suite des évènements. Même si on a pas des valeurs très progressiste, on doit avoir conscience du choix qu'on fait.
Donc, pendant la conception et après la surprise, qui a décidé quoi, quel était le fonctionnement, qui en pensait quoi ?
Il y a deux hypothèses (même si je tend plutôt vers celle que suppose aussi Lulutine) :
- avec le concubin, il n'y avait pas contraception, tandis qu'avec l'amant lointain, oui.
- c'est le lointain le géniteur, mais il n'assumera pas l'éducation (que le concubin connaisse la vérité ou non...)
L'une ou l'autre, les parents, maman et papa, ce sont ceux qui ont choisi, admis et assumé la conception (même "sans faire exprès ou pas tout à fait" et qui assumeront l'éducation.
"Un peu papa" n'est pas un concept compréhensible du point de vue d'un enfant. Il va pas forcément faire une interview-vérité dès ses premiers mots articulés, mais il aura un regard - informé ou confus -sur la question, et ce sera soit "je sais" soit "c'est trouble et j'ai des doutes".
Je compare avec mon propre vécu.
Ma fille connaîtra peut-être des amis de maman, et probablement des amies de papa.
Même si je devais être super constant avec une amoureuse, même si sa maman devait emménager avec un amoureux à elle, ces personnes ne seraient, en rien, des parents. Des amis de la famille, des tuteurs ou des parrains, s'il parait moralement et matériellement évident que ça servirait à quelque chose, si ça représente une réalité dans le "roman familial" de l'enfant.
Mais pas de "un peu papa" ou "un peu maman". Et je dirais encore la même chose si on parlait d'amoureux présent à l'époque de la conception.
Et si je n'avais pas reconnu ma fille, si j'étais géniteur et que l'autre serait l'homme à la maison, il pourrait être appelé papa, oui. Ou Jaques, et moi papa le jour où je me prendrais la visite d'une ado qui veut mettre un visage sur le passé.
Ca n'empêche pas l'amant lointain d'être connu de l'enfant, ni que l'enfant par la suite comprenne que papa et maman ne font pas les choix amoureux classiques...
Bref, il y a des situations confuses et compliquées pour un parent, mais prendre l'intérêt de l'enfant en point de repère prioritaire permet de faire une grosse partie du tri.
Les émotions d'adultes (je n'aime plus le papa, je décide de faire un bébé toute seule et qui m'aime me suive....) se règlent ensuite, avec une certaine obligation de "clarté" de la parole ; et on dira mieux à l'enfant quelque chose qui est clair dans notre tête... Même si c'est pas un truc drôle (je n'étais plus amoureuse de papa), c'est un fait auquel l'enfant sera confronté.
Autant éviter de l'élever dans nos propres doutes...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : L'épilation
Siestacorta
le mardi 22 février 2011 à 01h44
katsue
Oh bonne mère ! !
Mais qu'est-ce que les vers de terre viennent donc faire dans cette histoire ^^ ? ?
La lune, les ombres, les pétales de fleurs , les renoncules soit..mais les vers de terre : STOOOOOP ! !
Voilà. La nature c'est jamais désagréable, et les lapins ne baisent pas, ils font l'amour...
Non, sinon, c'est pas limpide dans le message de lpk2, mais les vers de terre mangeurs de poils, je crois que ce serait ceux qu'on rencontrerait dans notre uwltiwme demeure.
Vous rasez pas avant l'enterrement, ya des amateurs.
C'est pas ça ?
Discussion : A seul polyamoureux dans le couple, quelles règles se fixer?
Siestacorta
le lundi 21 février 2011 à 21h57
De rien, l'éthique "romanesque" (absolu, libertinage, aventure, esthétique, rebondissements...) est un de mes dadas, tu imagines donc bien que j'avais envie de me pencher sur tes observations.
Donc je suis ravi que ça t'ait fait réfléchir !
yellow
Du coup ça me donne un objectif joyeux pour lequel travailler : me donner les moyens d'avoir le choix bientôt, un vrai choix, parce que je n'aurai pas besoin du PA pour être heureuse, mais que j'en aurai envie et en serai capable. 2 conditions finalement habituellement nécessaires pour tout dans la vie.. :P
Alors, "en avoir envie et en être capable". Je comprends bien que les bonnes conditions favorise certaines avancées. Parfois, elle sont même sine qua non.
En avoir envie... Ca semble plutôt récurrent, tel que tu t'évoques. Pas forcément sur des aventures au long cours ni même infiniment profonde. "Polyamour", on peut aussi le voir comme "polysémie du mot amour", donc inclure là dedans jeux de séduction, attirances, fêtes libidinales, passions passades, amours platoniques, amitiés chauffantes, familiarités d'ex... Bref, je ne sais pas exactement ce que tu vis et quelles limites tu te donnes, mais il se peut bien que tu sois déjà polyamoureuse.
En être capable : tu parles de ton agenda, l'image n'est pas si anecdotique.
Il pourrait bien représenter "l'horizon" des relations :
- le contrôle qu'on exerce sur soi et ses sentiments (illusion plus ou moins nécessaire selon les personnalités), en leur donnant une place qu'on peut cerner. Si je met des abscisses et des ordonnées, hop, je sais où j'en suis. Mais la carte n'est pas le territoire, même quand on se balade sur un terrain familier. Ton agenda pouvant donc se retrouver intenable de plein de façons, c'est ce que tu auras effectivement apprécié qui fera que tu seras satisfaite ou non, pas le fait d'être allée à tous les rendez-vous que tu avais prévu.
(Mais faire des plans et des listes, ça peut être un penchant tout à fait justifié, je pense à deux textes de Titiou, que j'ai lu il y a peu, là et le deuxième là.
Grosso merdo, ça arrive à la conclusion que certains ne gèrent pas s'ils ont pas prévu dans quel ordre gérer. Voilà, c'est pas grave.)
- on aime pas - quel que soit le sens qu'on donne au verbe - parce qu'on a prévu d'aimer. On le fait quand ça arrive. Comment a-t'on su un jour qu'on était "capable" d'aimer, d'en éprouver de la joie et d'en faire éprouver ? en le vivant. Dans l'absolu, il n'y a qu'une façon d'apprendre à faire quelque chose, c'est le faire. Dans le relatif, ça se fait par paliers, mais quand même.
- on ne projette pas le sentiment dans l'avenir (en tout cas ça ne le conditionne pas tant que ça), mais on peut effectivement imaginer l'effet que qu'une relation aura sur les autres éléments importants de sa vie (le primo-fiancé, les enfants, le boulot, l'abonnement au câble...). Et gérer cet effet, bien sûr, il y a des moments où on s'en sent plus capable que d'autres. Mais quand même, on est jamais aussi "prêt" que quand on est déjà en train de le faire.
Enfin, je reviens sur l'idée de choix.
Je veux répondre que "penser poly" me semble moins un choix qu'une liberté... Oui, à plusieurs moments de ma vie, c'est un choix, si je ne le faisais pas la suite ressemblerait à autre chose.
Mais ce n'est pas un choix comme un sacerdoce. Chaque fois que je fais un choix, j'élimine toutes les autres possibilités, mais... seulement jusqu'au choix suivant (je pompe Ayerdhal). On est libre parce qu'après on pourra encore faire des choix. Plein. Et c'est pas des aller-retour, mais toujours la suite, l'évolution.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.