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Siestacorta

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Discussion : Désir d'enfant avec le second amoureux

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Siestacorta

le mardi 22 février 2011 à 02h15

Bon, j'ai laissé un peu refroidir avant de demander, parce que ma réaction est un peu brusque. Désolé d'avance, je ne veux pas blesser, mais c'est pour répondre à une confusion, pour souligner les questions fondamentales... Je n'ai pas bousculé de suite, mais le faire me semble pas inutile.

Bref : pour qu'il y ait un enfant, il faut qu'il n'y ait PAS de moyens de contraception.
Ni d'IVG.
La nature peut être surprenante, mais à moins, en 2011, de prendre la parentalité comme un loto, on prend ses précautions, ou pas, et on choisit la suite des évènements. Même si on a pas des valeurs très progressiste, on doit avoir conscience du choix qu'on fait.
Donc, pendant la conception et après la surprise, qui a décidé quoi, quel était le fonctionnement, qui en pensait quoi ?

Il y a deux hypothèses (même si je tend plutôt vers celle que suppose aussi Lulutine) :
- avec le concubin, il n'y avait pas contraception, tandis qu'avec l'amant lointain, oui.
- c'est le lointain le géniteur, mais il n'assumera pas l'éducation (que le concubin connaisse la vérité ou non...)

L'une ou l'autre, les parents, maman et papa, ce sont ceux qui ont choisi, admis et assumé la conception (même "sans faire exprès ou pas tout à fait" et qui assumeront l'éducation.

"Un peu papa" n'est pas un concept compréhensible du point de vue d'un enfant. Il va pas forcément faire une interview-vérité dès ses premiers mots articulés, mais il aura un regard - informé ou confus -sur la question, et ce sera soit "je sais" soit "c'est trouble et j'ai des doutes".

Je compare avec mon propre vécu.
Ma fille connaîtra peut-être des amis de maman, et probablement des amies de papa.
Même si je devais être super constant avec une amoureuse, même si sa maman devait emménager avec un amoureux à elle, ces personnes ne seraient, en rien, des parents. Des amis de la famille, des tuteurs ou des parrains, s'il parait moralement et matériellement évident que ça servirait à quelque chose, si ça représente une réalité dans le "roman familial" de l'enfant.

Mais pas de "un peu papa" ou "un peu maman". Et je dirais encore la même chose si on parlait d'amoureux présent à l'époque de la conception.
Et si je n'avais pas reconnu ma fille, si j'étais géniteur et que l'autre serait l'homme à la maison, il pourrait être appelé papa, oui. Ou Jaques, et moi papa le jour où je me prendrais la visite d'une ado qui veut mettre un visage sur le passé.

Ca n'empêche pas l'amant lointain d'être connu de l'enfant, ni que l'enfant par la suite comprenne que papa et maman ne font pas les choix amoureux classiques...
Bref, il y a des situations confuses et compliquées pour un parent, mais prendre l'intérêt de l'enfant en point de repère prioritaire permet de faire une grosse partie du tri.

Les émotions d'adultes (je n'aime plus le papa, je décide de faire un bébé toute seule et qui m'aime me suive....) se règlent ensuite, avec une certaine obligation de "clarté" de la parole ; et on dira mieux à l'enfant quelque chose qui est clair dans notre tête... Même si c'est pas un truc drôle (je n'étais plus amoureuse de papa), c'est un fait auquel l'enfant sera confronté.
Autant éviter de l'élever dans nos propres doutes...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : L'épilation

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Siestacorta

le mardi 22 février 2011 à 01h44

katsue
Oh bonne mère ! !

Mais qu'est-ce que les vers de terre viennent donc faire dans cette histoire ^^ ? ?

La lune, les ombres, les pétales de fleurs , les renoncules soit..mais les vers de terre : STOOOOOP ! !

Voilà. La nature c'est jamais désagréable, et les lapins ne baisent pas, ils font l'amour...

Non, sinon, c'est pas limpide dans le message de lpk2, mais les vers de terre mangeurs de poils, je crois que ce serait ceux qu'on rencontrerait dans notre uwltiwme demeure.
Vous rasez pas avant l'enterrement, ya des amateurs.
C'est pas ça ?

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Discussion : A seul polyamoureux dans le couple, quelles règles se fixer?

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Siestacorta

le lundi 21 février 2011 à 21h57

De rien, l'éthique "romanesque" (absolu, libertinage, aventure, esthétique, rebondissements...) est un de mes dadas, tu imagines donc bien que j'avais envie de me pencher sur tes observations.

Donc je suis ravi que ça t'ait fait réfléchir !

yellow

Du coup ça me donne un objectif joyeux pour lequel travailler : me donner les moyens d'avoir le choix bientôt, un vrai choix, parce que je n'aurai pas besoin du PA pour être heureuse, mais que j'en aurai envie et en serai capable. 2 conditions finalement habituellement nécessaires pour tout dans la vie.. :P


Alors, "en avoir envie et en être capable". Je comprends bien que les bonnes conditions favorise certaines avancées. Parfois, elle sont même sine qua non.

En avoir envie... Ca semble plutôt récurrent, tel que tu t'évoques. Pas forcément sur des aventures au long cours ni même infiniment profonde. "Polyamour", on peut aussi le voir comme "polysémie du mot amour", donc inclure là dedans jeux de séduction, attirances, fêtes libidinales, passions passades, amours platoniques, amitiés chauffantes, familiarités d'ex... Bref, je ne sais pas exactement ce que tu vis et quelles limites tu te donnes, mais il se peut bien que tu sois déjà polyamoureuse.

En être capable : tu parles de ton agenda, l'image n'est pas si anecdotique.
Il pourrait bien représenter "l'horizon" des relations :
- le contrôle qu'on exerce sur soi et ses sentiments (illusion plus ou moins nécessaire selon les personnalités), en leur donnant une place qu'on peut cerner. Si je met des abscisses et des ordonnées, hop, je sais où j'en suis. Mais la carte n'est pas le territoire, même quand on se balade sur un terrain familier. Ton agenda pouvant donc se retrouver intenable de plein de façons, c'est ce que tu auras effectivement apprécié qui fera que tu seras satisfaite ou non, pas le fait d'être allée à tous les rendez-vous que tu avais prévu.
(Mais faire des plans et des listes, ça peut être un penchant tout à fait justifié, je pense à deux textes de Titiou, que j'ai lu il y a peu, et le deuxième .
Grosso merdo, ça arrive à la conclusion que certains ne gèrent pas s'ils ont pas prévu dans quel ordre gérer. Voilà, c'est pas grave.)
- on aime pas - quel que soit le sens qu'on donne au verbe - parce qu'on a prévu d'aimer. On le fait quand ça arrive. Comment a-t'on su un jour qu'on était "capable" d'aimer, d'en éprouver de la joie et d'en faire éprouver ? en le vivant. Dans l'absolu, il n'y a qu'une façon d'apprendre à faire quelque chose, c'est le faire. Dans le relatif, ça se fait par paliers, mais quand même.
- on ne projette pas le sentiment dans l'avenir (en tout cas ça ne le conditionne pas tant que ça), mais on peut effectivement imaginer l'effet que qu'une relation aura sur les autres éléments importants de sa vie (le primo-fiancé, les enfants, le boulot, l'abonnement au câble...). Et gérer cet effet, bien sûr, il y a des moments où on s'en sent plus capable que d'autres. Mais quand même, on est jamais aussi "prêt" que quand on est déjà en train de le faire.

Enfin, je reviens sur l'idée de choix.
Je veux répondre que "penser poly" me semble moins un choix qu'une liberté... Oui, à plusieurs moments de ma vie, c'est un choix, si je ne le faisais pas la suite ressemblerait à autre chose.
Mais ce n'est pas un choix comme un sacerdoce. Chaque fois que je fais un choix, j'élimine toutes les autres possibilités, mais... seulement jusqu'au choix suivant (je pompe Ayerdhal). On est libre parce qu'après on pourra encore faire des choix. Plein. Et c'est pas des aller-retour, mais toujours la suite, l'évolution.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Respect du Lutin débutant envers sa compagne

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Siestacorta

le lundi 21 février 2011 à 20h56

Il faudrait que je note quelque part la notion d'adultère consenti, pointée par Lutin Vert. Ou que j'arrive à mémoriser l'expression, et ça c'est pas gagné, mon crâne est un bocal (et dedans...).

Je suis hésitant sur cette question parce qu'on peut se retrouver poly de plusieurs manières, et qu'après tout, quand on est bien, qu'importe si ça commence de façon un peu étrange.

Mais c'est effectivement pas rare, dans les confidences qu'on lit par ici, de constater la démarche un peu sacrificielle de la personne qui se renseigne sur le PA pour parer de positif une situation et une personne adultère qui ne fait rien pour mériter autant d'égards... même pas revendiquer la non-exclusivité.

Polyamour : si je colle cette étiquette au dessus de "adultère", c'est quand même de l'amour, hein, si, si ? Une façon de nier le désamour en répondant par un altruisme angélique...
Je ne dis pas que ça ne vaut pas le coup d'y penser : envisager le polyamour comme porte de sortie me semble un réflexe à intégrer, le couple peut évoluer.
Mais les sentiments de l'autre, et, dans ce type de témoignages, son indélicatesse frustre, ça ne s'arrangera pas parce qu'on a la Foi.

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Discussion : Couple poly/mono, en thérapie conjugale

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Siestacorta

le vendredi 18 février 2011 à 15h54

C'est pas ici que tu régleras tes problèmes... Mais où autrement commencer à les cerner ?

Internet rempli (en partie) un rôle de retour de solidarité, d'échange dynamique.
Pendant pas mal de temps, on s'est replié sur nos vies, chacun son micro climat et sa télé, ultra-moderne solitude... C'est le mauvais aspect de l'individualisme. Mais il y a, ici par exemple, un bout d'ouverture qui peut ramener du mouvement, où on crée une partie du mouvement, en ouvrant la fenêtre : windows, et puis, si ça se passe bien, on sort et on se parle en vrai.

Bref, te "gêne" pas parce que tu déballes. Ca se fait, ça fait du bien par où ça passe : à toi, à ceux qui s'y reconnaissent.

Et je suis très content d'entendre une fille dire "je me suis laissé séduire par son côté casanier, et maintenant on est enfermés". J'ai vu ça arriver si souvent, mais en non-dit... Et qu'on puisse en avoir conscience, ça me fait penser que ça peut avancer, que l'instinct de nidification n'est pas une fatalité !

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Discussion : Couple poly/mono, en thérapie conjugale

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Siestacorta

le jeudi 17 février 2011 à 23h56

En fonction des souffrances qu'on éveille ? Tiens, j'aurai plus parié sur nos propres douleurs ?

Dans mon idée, on va vers quelqu'un qui nous fait souffrir comme on est prêt à souffrir, pas plus, pas moins. Ca peut donc être libérateur, épanouissant, parce qu'on a une occasion de dépasser un cercle vicieux, mais ça peut aussi être enfermant, parce qu'on va vers quelqu'un qui correspond à ce qu'on a déjà vécu.
Par exemple, il y a des mecs qui vont toujours vers la nana qui a besoin de stabilité parce qu'elle est toute embrouillée, les nana qui tombent toujours sur un mec qui les traitent comme des merdes...

Le plus souvent, je pense pas qu'on fasse ça "directement". Mais on flashe sur des qualités qui ont certains défauts comme revers.
"rho la fille qui admire mes valeurs de la stabilité, comme ça serait bon d'être son petit mari" ( j'ai besoin qu'une controlfreak m'engueule pour la défier ou pour m'obliger à me ranger)
"rho le mec qui irradie de charisme, je veux toucher le soleil" (je me prouverai ma valeur en en trouvant une à ses yeux, surtout s'il a pas l'habitude d'y voir plus loin que sa rolex)

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : A seul polyamoureux dans le couple, quelles règles se fixer?

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Siestacorta

le jeudi 17 février 2011 à 17h11

Hello yellow.
Il faudrait aussi, pour sortir de cette perception "binaire" du choix poly ou mono, cynisme ou absolu, essayer de valoriser la délicatesse, les nuances de ta propre sensibilité.

Tu développes une pensée construite, tu évoques des émotions fortes, et le goût qu'elles soient "Grandes". Tu sais dont que que penser ses sentiments avec finesse ne les rend pas moins beaux.
De même, la sensibilité qui permet de ressentir des désirs, d'apprécier des relations qui ne soient pas l'unique, l'absolu, n'est pas nécessairement une sensibilité secondaire, mineure. Pas seulement pour nous (ce n'est pas les poly qui sont cyniques, si je te comprend, c'est ce que tu crains d'être si toi tu tentais le PA ?), mais aussi pour tes propres désirs, penchants, sentiments.

Pour l'image... l'alcool c'est agréable, c'est au fond ça qui fait de l'effet dans une boisson, mais ce qui fait qu'il n'y a pas QUE des eaux de vie (et de l'alcool à 90), c'est les mélanges, saveurs recherchées, cépages d'autres horizons, les variations qui laissent imaginer un absolu de plaisir encore plus Grand, et en nous donnant plusieurs Belles ivresses.

Tu dis "toutes les couleurs de l'amour".
Et c'est vrai que par une expérience singulière on peut se trouver relié à l'ensemble des autres : quand on éprouve une joie, on devine ce que sont celles qu'on ne connait pas, on les comprend.
Mais ça n'empêche pas de vouloir encore que notre vie grandisse, fasse toute l'expérience dont elle est capable.

Enfin, si la satisfaction des désirs c'est valoriser l'égo... Le désir d'absolu peut aussi se nourrir de la valorisation d'un égo encore plus balèze.
La noblesse des sentiments n'est ni dans ce qu'on croit savoir de soi, ni dans un engagement de départ (sinon toute personne qui se marie serait noble d'office, par exemple), mais dans ce qu'on vit dans les faits : ce qu'on donne de soi, comment on le fait, comment on parle, écoute.
Tant mieux si c'est ce que tu fais dans un amour unique. Mais je veux dire qu'on peut faire aussi grand, admirable, absolument Bon, dans du pluriel.

Bref, le binôme grandeur/ cynisme ne réduit pas le choix amoureux à sentiment d'absolu / petits désirs. Les choix amoureux sont nettement plus nombreux (même si on de met pas au PA pour autant).

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Discussion : Couple poly/mono, en thérapie conjugale

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Siestacorta

le jeudi 17 février 2011 à 12h00

Ben, tu sais, même quand on est pas en couple, on ne "solde pas ses problématiques" comme ça !
Il n'y a pas de santé parfaite, en psy, mais un équilibre dont tu es satisfait. A la fin d'une super thérapie ou même analyse, tu n'es pas débarrassé de toutes tes névroses, tu as appris à bien vivre avec ("avant j'avais honte, j'étais adulte mais je faisais pipi au lit... Depuis que j'ai fait une analyse, ça va beaucoup mieux, je fais toujours au lit mais j'en suis fier")

Bref, toute votre pelote ne sera pas nécessairement à démêler, juste en desserrer certaines boucles.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Pourquoi les nouveaux lisent pas les fils?

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Siestacorta

le jeudi 17 février 2011 à 11h54

Pour la présentation, un fil est possible, oui... Mais pour certains des membres du forum, il y a parfois un petit texte quand tu cliques sur leur pseudo.

Sinon, à défaut de fonction recherche, il y a déjà des rubriques. Ca te fait un premier tour plus court à faire, quand tu veux voir si un thème a été posé...

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Discussion : Couple poly/mono, en thérapie conjugale

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Siestacorta

le mercredi 16 février 2011 à 20h33

Je suis assez partisan aussi de dire que généralement, c'est un individu qui va mal et dont la souffrance déforme la relation.

Cela dit... un conseiller conjugal, c'est pas inutile. La prise de parole sur une souffrance, le dialogue, ce n'est pas naturel pour tout le monde. Et si un membre du couple apprend à cette occasion à parler, il faut que l'autre s'habitue à le réécouter d'une autre manière.
Il y a des ressorts communs entre conseil conjugal et thérapie, mais le but n'est pas le même.
Un psy peut établir un diagnostic. Même si l'acte n'est pas nécessairement médical, une thérapie suppose qu'il y ait des blessures d'égo, qui portent des noms, qu'on peut identifier. Théoriquement (assez théoriquement, d'accord), deux psy différents devraient identifier le même problème, lui donner le même nom. Un thérapeute ne peut travailler qu'avec quelqu'un qui reconnait qu'il souffre, pas juste quelqu'un qui pense devoir régler des problèmes...
Un conseiller ne fournit pas de soin, il traite des situations, pas des pathologies. Les deux aspect sont liés, mais tous les gens ne travaillent pas sur eux en se voyant comme souffrant... Le conseiller donne un cadre pour parler de façon différente, ou pour se mettre à parler, et... ça peut parfois suffire.

Bref, personnellement j'apprécie beaucoup d'avoir travaillé sur moi en thérapie, mais je pense qu'on peut agir sur le couple sans passer par cette case, pendant ou après. Les conseils du conseillers seront bons quand même.

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Discussion : De l'eau à notre moulin

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Siestacorta

le dimanche 13 février 2011 à 09h53

(EDIT)
La paupérisation = ça décrit un processus en cours, quand un ensemble de gens devient pauvre. Ca marche pour un pays, une classe sociale... Ca décrit une dégradation, un déclin. Ca qualifie plutôt les gens qui deviennent pauvres.

On pourrait parler d'appauvrissement à la place, mais c'est un adverbe qui change selon ce qui est appauvri : ça peut être en argent, en microorganismes dans le sol... L'appauvrissement désigne plutôt la ou les ressource(s) perdue(s).

Bref, paupérisation est un vocabulaire plus technique, mais assez précis.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Le cunnilingus, en bas: c'est top?

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Siestacorta

le dimanche 13 février 2011 à 09h39

Janis
Si ce n'était qu'une histoire de sens on ne serait pas tous, posteurs sur ce site, à se prendre plus ou moins la tête avec nos partenaires et amis pour mettre en place des modes de vie acceptables pour chacun et à réfléchir sur notre affectivité et nos sentiments. On baiserait et on n'en parlerait plus...

Yep.
Et moi, si on parlait pas avant j'aurai aucune chance de baiser, en plus.
Et si on pouvait pas parler après, sans doute que j'aurai pas très envie que ça recommence !

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Discussion : Le cunnilingus, en bas: c'est top?

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Siestacorta

le samedi 12 février 2011 à 13h59

balise "public averti" B=D ((

Janis
De là à en conclure qu'il y a là-dedans un jeu de pouvoir sexuel, et que c'est une domination soft de son partenaire... Moi, je crois qu'il y a un peu de ça.

Ah, tiens, je le ressens pas du tout paradoxal, moi, le jeu de pouvoir sexuel.
Cunilingus et fellation, c'est du don de soi, on sert le plaisir de l'autre.
On y prend un plaisir, certes. Il y a un érotisme d'ensemble de toute façon. Mais les positions les plus pratiques, quand on le fait à sens unique, c'est un amant qui agit pour un qui se laisse faire.
Je veux dire, si je me met à masser quelqu'un, je ne le domine pas parce qu'il me fait confiance et se laisse aller. Je lui fais plaisir, je lui donne un bien être.

Après, plus personnellement, j'érotise ça de façon plus "caractérisée", le rapport de pouvoir me plait... C'est peut-être pour ça que j'ai la perception que je décris.

C'est à dire que je crois pas qu'être actif, prendre plaisir à voir l'effet qu'on a, ça se confonde avec dominer.
Quand on fait plaisir à quelqu'un avec sa bouche, on fait les gestes qui lui plaisent, qui lui font effet. Le but est quand même d'obtenir le meilleur plaisir chez l'amant qui se laisse faire... On peut y mettre ses propres façons, il s'agit pas de ne plus être soi. Mais, pour reprendre le truc du massage, on va pas faire un petit massage tout doux aux mollets quand ce qu'aimerait l'autre c'est que ça s'étire très fort entre les omoplates.
Si un amant se laisse aller, c'est par confiance, parce qu'il sent que l'autre va faire quelque chose de bon. Et comme c'est quand même beaucoup son plaisir, à un moment où il n'agit pas dessus, on parle quand même de sa perception de ce qui est bon... Donc celle de celui qui agit n'est pas tellement dominante.

Bref. Je sais que c'est ma perception, orientée par ma libido à moi. Mais je veux dire qu'en pratique, ce don de soi a de grands résultats pour celui qui reçoit... Que ce soit une fellation ou un cunnilingus, mes souvenirs sont émouvants dans les deux cas.
L'arrière pensée "c'est tellement meilleur quand une amante va jusqu'au bout" est là, mais le don de soi, j'adowre beaucoup beaucoup quand je le fais moi, hein.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Présentation Blusher

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Siestacorta

le vendredi 11 février 2011 à 13h19

Blusher
Les laissés pour compte du libéralisme sexuel vivent dans l'illusion d'une sorte de méritocratie. Combien étudient dans les meilleures écoles, travaillent dur pour faire carrière et amasser de l'argent dans le seul but d'avoir enfin du succés avec les femmes ?
Tôt ou tard, ils réalisent que l'épanouissement amoureux et sexuel n'est pas inclu dans leur package salarial. Soit ils se casent "par défaut" avec la première qui daigne s'intéresser à eux, soit ils se résignent à de longues périodes de solitude.

Message modifié par son auteur il y a 20 minutes.

Ouh tout ça ça me parle bien... Je m'accorde pas sur tout-tout mais j'adowre qu'on en parle ici.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Désir d'enfant avec le second amoureux

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Siestacorta

le vendredi 11 février 2011 à 13h15

Arg, j'ai édité entretemps, ça se recoupe apparemment, tant mieux.

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Discussion : Désir d'enfant avec le second amoureux

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Siestacorta

le vendredi 11 février 2011 à 13h02

C'est pas moi qui vais me mettre à donner des diplômes d'acceptabilité en PA... Cette blagounette t'étais moins destinée qu'écrite pour taquiner la cantonade sur la récurrence d'un certains nombres de comportements péri-poly :-)
Je me compte dans ces profils d' "usual poly-suspects".

Pour dire de façon plus sérieuse ce que j'évoquais, et encore une fois c'est pas tellement à ton propos qu'à celui de courants de fond, je suis à l'aise avec les questionnements alternatifs, et inspiré par l'altérité et souvent l'excentricité. Pas "UN autre monde est possible" mais "tous les matins du monde" (*).

J'aime qu'il y ai des solutions autres, mais encore plus, beaucoup beaucoup plus qu'il y ait des tas de gens autres, très différents, hétéroclit-oridiens, baroques, imprévisibles, des gens qui pensent vivent font des trucs qui ne m'impliqueront sans doute jamais (je suis juste un type curieux), mais qui me toucheront par la puissance qu'ils mettent à n'être qu'eux-même.

(je suis pas facile à suivre, hein, désolé... Du coup, ça semble encore plus clair que je ne parle qu'en mon nom...)

* : ayé, je suis parti compter les éléphants roses...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Désir d'enfant avec le second amoureux

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Siestacorta

le vendredi 11 février 2011 à 12h16

aaaah... J'ai encore moins de lumières valables que d'hab, mais qu'est-ce que je suis content d'entendre ce genre d'histoire atypique ici !

Ces sentiments qui essayent de dépasser les normes, qui poussent le système à se descléroser (âge, cultures, frontière, poly... tu nous fais un tout en un... essaie de pas être artiste de rue, bioféministe et végétalienne, quand même :-) ).
Ces paperasseries avec lesquelles on va jongler, faire des tours de passe-passe (pass-perasserie ?). Cette envie d'inventer pour faire que ça nous aille.
Quelle bagarre, quel espoir ! Chaleureuses félicitations pour ça.

"A charterflight-class hero is something to be"; aurait peut-être dit Lennon.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Présentation Blusher

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Siestacorta

le jeudi 10 février 2011 à 19h15

Bienvenue !

Je voulais marquer mon plaisir : tu pars d'une position plutôt atypique par ici, peut-être que tu manges un peu moins d'algues et que tu n'es pas autant en phase avec le Grand Bol-de-Soupe des énergies positives.

J'avoue que le côté commercial / glamour bizness me rend moi-même un poil méfiant, mais assumer d'emblée le truc, sur un mode assez carré, ça me parle bien. Je trouve ça plutôt courageux, tel quel.
J'espère que si la question de la séduction, qui semble centrale dans ton expérience, était abordée, tu seras dans l'optique débat plus que dans la proposition de séminaire. J'adorerai voir ma méfiance injustifiée...

Bref, au final, content que tu te joignes à la fête.

Sinon, je crois pas que ta monogamie actuelle puisse t'être reprochée ici. Comme le dit Françoise, ça n'a rien d'une obligation.
C'est pas parce qu'on s'attache à la liberté d'expression qu'on fait un discours dessus tous les matins, pour comparer...

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Discussion : Les plaisirs accessoires du Lutinage

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Siestacorta

le mercredi 09 février 2011 à 12h55

Nan, mais il peut s’accommoder d'une pudeur discontinue.

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Discussion : Les plaisirs accessoires du Lutinage

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Siestacorta

le mercredi 09 février 2011 à 09h48

Méééééé.
Je suis désolu, vraiment.
Précision : j'avais mal expliqué où, j'avais pas mon tel pour faire mieux, mais j'y étais, hein !

Histoire de conjurer le sort, je compte qu'on boive un verre au même endroit (le 25°), mais à partir d'un rv plus facile à trouver (mettons la librairie du MK2).
En essayant d'emmener mon mobile, allez, soyons fous.

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