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Discussion : Café-Poly - Paris - samedi 2 avril 2011
Discussion : Pfiou...chui pas sortie de l'auberge...

Siestacorta
le vendredi 01 avril 2011 à 19h00
Oué, désolé par rapport au post de départ...
Pour pas envahir plus et défavoriser des réponses plus dans le sujet, j'ai mis la suite de mes réflexions sur la transparence, les concessions et l'intimité dans un vieux fil.
Discussion : Est-ce une atteinte à ma liberté ou une concession?

Siestacorta
le vendredi 01 avril 2011 à 18h53
Je ne sais pas où en sont, plus d'un an après, les faits posés par Simplity, mais le titre du fil et une partie du contenu correspondent bien à ce que j'ai écrit mais qui était encore plus déplacé sur un autre fil...
JE ne répond donc probablement pas à la situation où était Simplity à cette époque, mais bien au type de questions qu'elle pose.
simplity
Où commence et où s'arrête la liberté individuelle ? Par indépendance de corps et d'esprit, devons-nous renoncer et faire des concessions ? Ou cela est il renoncer à se battre pour une idée, à laquelle je crois dur comme fer, même si, choisir de devenir polyamoureuse est certainement la plus dure des décisions que je n'ai jamais eu à prendre...
Voici une réflexion sur les concessions et la porosité des vies de polyamoureux...
Le rapport d'honnêteté et de vérité du poly, il est valable que si mon consentement à être là l'est aussi. Si on ne m'impose pas la présence d'amis et d'amants.
Je respecte l'univers de mes proches, ils ont toute liberté de m'y faire entrer quand ça les arrange ou de pas m'y faire entrer, mais ils ne devraient pas trop me tirer par la manche quand ils vont où je n'ai pas envie d'aller. Si je dis que j'ai pas envie de ça, c'est pas un oui déguisé. Si j'ai pas envie de savoir ce qu'ils font quand je ne suis pas là, on ne me le dit pas et on ne me le montre pas.
On cerne un espace /fonctionnement qu'on peut partager ; on ne peut généralement pas modeler quelqu'un pour qu'il prenne la place qu'on veut qu'il prenne. Ce ne serait pas aimer l'autre tel qu'il est, mais tel qu'on le veut - vouloir à la place de quelqu'un qu'on est supposer aimer tel qu'il est.
On impose pas une vie à ceux qu'on aime, on leur propose quelque chose. Donner de soi, c'est pas obliger à prendre !
Ainsi, une amante ne devrait pas me raconter ses autres amants actuels si je lui demande de pas le faire, parce que j'ai aucune envie d'être avec ces derniers. Je suis avec elle sur le moment, et c'est cet espace /fonctionnement qui me convient.
Qu'elle fasse omission des autres, je trouve ça respectueux de sa part.
Enfin, dernière conséquence, montrer tout et dire tout à tout crin, c'est parfois une facilité : pour pas faire l'effort d'organiser les choses, de donner à chacun des proches une attention personnelle, on dit "oh, me complique pas la vie, viens à la maison".
Ben moi je ne suis pas l'autre, je ne ressens pas tout comme luii, alors si ça lui complique la vie, il doit ressentir sa vie comme très compliquée... Et je finirai par me fatiguer qu'il n'y ait que moi qui doive faciliter les choses.
Donc, oui, un peu d'omission de sa part peut me faire beaucoup de bien.
Discussion : Pfiou...chui pas sortie de l'auberge...

Siestacorta
le vendredi 01 avril 2011 à 18h23
Adonis > Essaie de voir le verre à moitié plein, quand même. Elle demande un mensonge par omission, c'est déjà très différent de "moi seulement ou rien". C'est même bien mieux !
Je comprend que tu veuilles vivre ton truc à ta façon, mais vous pouvez peut-être commencer par dialoguer sur la portée de l'omission. Si ça se trouve il y a de la marge de manoeuvre pour chacun, et surtout, vous pouvez partir d'un type d'arrangement et avec le temps avoir beaucoup plus de liberté que ce qui était programmé... Principe de réalité.
Je ne suis pas un monogame qui cherche à me cacher la vie amoureuse de mes amantes, mais je suis quelqu'un qui demande une certaine dose d'intimité dans mes relations affectives.
Ainsi, je me sens pas obligé d'être copain avec les compagne ou compagnons de mes amis.
Et ça m'emmbête beaucoup quand je ne peux plus voir la personne avec qui j'ai des affinités sans voir presque systématiquement leur chériiiiii(e).
Je ressentirais dans ce cas un déséquilibre des intimités : être obligé de voir une personne proche avec son amant(e), ce serait ne pouvoir vivre mon rapport à mon ami uniquement dans un cadre qui en grande partie ne me concerne pas... Parfois je le fais spontanément - ouiouioui, c'est fou je vais voir mes amis dans leur environnement habituel - mais quand on m'oblige à ne pouvoir avoir d'échanges QUE comme ça, c'est invasif.
L'univers de mon ami peut inclure une personne avec qui je n'accroche pas ou pas tout le temps, je peux simplement avoir besoin de partager des temps qu'on se "réserve" l'un pour l'autre... (c'est comme quand je demande aux copains de pas checker leur portable tout le temps... ).
Donc il s'agit d'un équilibre à garder entre un lien affectif, intime, et le reste de la vie qui continue à tourner autour. On doit trouver le moyen de se respecter en se partageant. Quadrature du cercle, mais aussi garantie que chacun donne son affection de la manière qu'il préfère.
"Jouir et faire jouir, sans faire de mal à personne", Chamfort il est fort.
EDIT : la suite, je la coupecolle pour aller nourrir un autre fil, désolé pour la gène occasionnée...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Amour, déclic, nucléaire et bonobo

Siestacorta
le vendredi 01 avril 2011 à 12h25
Je reformule ma question : est-ce qu'elle peut comprendre que TOI, l'homme qu'elle a vu vivre avec elle comme homme curieux, ouvert, partageur, tu es cohérent avec ta propre personnalité en parlant d'autres envies amoureuses ?
Ou est-ce qu'elle refuse de voir ta cohérence personnelle là ?
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Un couple à trois
Discussion : Amour, déclic, nucléaire et bonobo

Siestacorta
le vendredi 01 avril 2011 à 10h07
Et te définir comme un ensemble cohérent, avec des pluri-intérêts durables et constructifs dans tous les domaines, ça rend pas le domaine amoureux plus compréhensible ?
L'exception maritale continue à sembler une norme sans remise en question, face à un comportement global qui se définit comme ouvert, curieux, partageur ?
Discussion : Café-Poly - Paris - samedi 2 avril 2011

Siestacorta
le jeudi 31 mars 2011 à 11h38
Benj> tu fais pareil que moi : si le potpoly pose problème, tu ménages une porte de sortie, pour finir plutôt, aller ailleurs.
Amant> pas si souvent, mais ça peut arriver. En fait, en soi, ce serait pas un problème, mais ça devrait être des soirées organisées différemment. Une soirée happypoly-hours par exemple, quand on veut juste boire un verre et aller dans les boîtes de lait condensé, potpoly quand on veut s'entendre parler...
Discussion : Le polyamour est-il une forme de libertinage ?

Siestacorta
le jeudi 31 mars 2011 à 11h33
Bonjour, bienvenue.
Oui, c'est important de mettre un mot dessus.... Si tu ressens une tension entre un désir que la situation soit telle qu'elle est et l'impossibilité d'en parler, parce que les mots que tu utiliseraient (cocufiage, complaisance) attaqueraient d'avance ton désir.
Avoir des mots précis et positifs permet de décrire pour les autres et pour toi quelque chose, et donc de réfléchir avec ta pensée, pas celle de la norme.
Discussion : Café-Poly - Paris - samedi 2 avril 2011

Siestacorta
le mercredi 30 mars 2011 à 17h42
Rho ? Sans dec ? Si tu viens, je vacille moins sur mon envie de venir, camawad.
Discussion : Café-Poly - Paris - samedi 2 avril 2011

Siestacorta
le mercredi 30 mars 2011 à 16h56
Sinon, une prochaine fois, on pensera peut-être à regarder par là ?
Discussion : Faire évoluer son couple, du standard "socialement reconnu" au PA... patience...

Siestacorta
le mercredi 30 mars 2011 à 16h55
hihi.... Parlant, oui.
Mais "exclusivité" est un mot utilisé par les gens qui remettent le modèle mono en cause, pas par ceux qui le suivent.
Un peu comme quand on dit "droit ingérence" d'une action internationale qui suit pourtant le droit international.
...
Mais non je trolle pas.
Discussion : Peur de commencer une relation polyamoureuse

Siestacorta
le mercredi 30 mars 2011 à 01h16
Wazaaa
Vivement que tu atteignes ta majorité.
:-D
"C'est notre vrai nature
C'est d'avoir quatorze ans,
C'est d'conduire une voiture
Sans toucher au volant ;
C'est d'aller droit dans le mur...
Mais d'y aller en s'marrant".
(oui, bon, "comme des connards", mais j'adore ces paroles, et My Sharona même en français ça déménage...
Discussion : Peur de commencer une relation polyamoureuse

Siestacorta
le mardi 29 mars 2011 à 21h36
Et les mot simples, je me surveille, comme les végétaux dans un repas, j'en mets au moins 60 % (sauf le samedi, jour 100 % pur cheezeburger).
Même en lisant un mot sur deux, ils devraient y arriver.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Peur de commencer une relation polyamoureuse

Siestacorta
le mardi 29 mars 2011 à 21h29
Ben si jusqu'à 20 ans on capte pas ce qui est servi clairement et posément, autant attirer l'attention d'un bon coup de pelle sur ledit lobe frontal, non ? Juste pas trop fort pour pas assomer, mais assez pour qu'on te regarde en furie, et que tu fourbisses le reste des munitions, et, enfin, calme après la tempête, le petit goûter et le lait fraise, une fois que l'aspect "je fais le punk pour la frime" est dépassé.
Bref, au moins au début, il faut peut-être réveiller notre punk intérieur pour pouvoir dialoguer avec ces petits cons.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Peur de commencer une relation polyamoureuse

Siestacorta
le mardi 29 mars 2011 à 12h33
Une illustration.... Pour dire que la gentillesse ne marche pas à tous les coups.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Peur de commencer une relation polyamoureuse

Siestacorta
le mardi 29 mars 2011 à 12h19
Je sais pas.
Ceux qui nous connaissent pas... ne nous connaissent pas (je vais demander des palmes académiques pour celle-ci).
Donc ils ne voient pas forcément tant que ça la partie "non écoutante et partiellement HS" des réponses : ils voient qu'on leur répond, vite, avec du contenu, sur un sujet où les réponses venues d'autres communautés sont souvent plus "communes", et même plus agressives.
Les exemples récents de "nouveaux papoteurs" qui se sont senti assez bien accueilli et pris en considération pour bien développer leur histoire, il y en a aussi.
Mais, quand même, je sais pas. Je sais que je me permet parfois d'être très franc et même brusque, souvent en annonçant cette couleur juste une seconde en intro...
"attention, jeune homme, là je vais être un peu rude... PLAF BOOUM et éthicapillotraction avec compersion ! si tu veux savoir le sens de la vie, don't cross streams, every sperm is sacred et la réponse est 42, motherfucker".
Des fois, oui, entre les abstractions qui remontent à loin et la private joke, ça peut perdre. Donc tu as peut-être raison, c'est peut-être ce qui s'est passé. Mais je crois que les réponses lisibles, adaptées étaient là aussi.
Je préfère faire un contenu pléthorique et pas entièrement pertinent (l'oeuvre de Woody Allen) qu'un contenu plus sobre, apparemment plus sage, mais au final très consensuel et donc pas utile (l'oeuvre de Paulo Cohelo).
Oui, je suis un peu snob, non, j'aime pas les gens, mais quand je mords j'offre des m'n'ms. Faites avec ou renvoyez moi dans mon pays (indice : il faut une fusée, Jules Verne l'a évoqué et certains soutiennent mordicus qu'on y est pas allé).
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Comment gérez-vous les écarts entre vos désirs sexuels et ceux de vos partenaires ?

Siestacorta
le mardi 29 mars 2011 à 11h58
Je suis pas sûr que Lulutine fonctionne par "principes", enfin, elle les promeut pas.
Elle fonctionne selon une sensibilité, une personnalité... si j'ai bien lu sa façon de répondre !
Mais c'est vrai que la sensibilité empathique qui est capable de dire "débrouille-toi avec tes merdes, tu apprendras mieux", ça se cultive.
Sans doute plus au niveau individuel qu'au niveau collectif, mais ça, stun autre débat.
Discussion : Le polyamour est-il une forme de libertinage ?

Siestacorta
le mardi 29 mars 2011 à 08h49
ladymarlene
Je t'ai répondu un peu sèchement et je m'en excuse probablement parce que ça cogne un point sensible.
Rhoooo... Moi, j'aurai touché un point sensible ? Meuhnon, je suis un petit lapin en peluche joyeux qui distribue que des oeufs en chocolat et des cadeaux...
Non, en vrai, désolé, c'est moi qui te demande de m'excuser, parce qu'une fois que je suis lancé dans un dialogue avec quelqu'un, je peux balancer un peu trop rudement.
Je compte trop sur une bienveillance de fond, que je ne prend pas toujours la peine de rappeler... Parfois volontairement, parfois simplement parce que je suis sur un truc qui doit sortir avant que je sois capable de voir qui écoutait quoi.
Disons que si j'obtiens un bon échange comme ça, je suis content, parce qu'on sort nécessairement des mots convenus.
Or, donc : quand tu as eu ta réaction un peu braquée, sur quel point sensible j'ai balancé mon 15 tonnes ?
Discussion : Peur de commencer une relation polyamoureuse

Siestacorta
le mardi 29 mars 2011 à 08h40
Menfin, "accueil des gens en déroute", wazaa... Je trouve ça important, souvent on tire de la matière, des idées, et parfois, on laisse un ou deux concepts qui font avancer un schmilblik. Mais c'est seulement une des fonctions du lieu, pas la seule.
On prend les gens en stop, mais vu que la bagnole est une communauté qui tire à hue et à dia (moi je veux faire le renne avec le nez qui clignote), on peut pas garantir qu'on arrivera à vraiment à l'endroit qu'était marqué sur le carton de l'autostoppeur... On va tenter de passer pas loin, en utilisant nos itinéraires.
Get on the magic bus....