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Discussion : 80 députés UMP réclament le retrait de manuels scolaires abordant la notion de genre

Siestacorta
le mercredi 12 octobre 2011 à 01h00
Nan, heu, si, quand même, là, enfin ?
Superpseudo ne dénigre cyrulnik ni son travail ? Ya pas une phrase de lui qui dit "ce mec vaut pas tripette" ?
Il dit "son travail ne peut pas être mesuré avec juste chacun son opinion, mais "pour mesurer ce qu'affirme cyrulnik dans le domaine scientifique, on a son jugement perso à écouter pour décider de sa propre santé , mais pour ce qui est de dire "ça a une valeur scientifique de telle ou telle importance", on doit aussi se baser sur les critères valables pour tous les autres.
C'est pas une question de vulgarisation contre recherche, puisqu'on peut faire les deux : par exemple, Hawking, avant d'être une star en vulgarisation de physique et d'astronomie, est un chercheur qui a contribué à la construction de la science sur laquelle il s'exprime.
Dans le milieu scientifique, publier n'est pas essentiellement une lutte d'égo pour montrer ses muscles, ni d'influence, pour une petite bulle de gens entre soi.
La "gloire" des scientifiques et de leur travail n'est pas comparable à celle d'autres domaines de connaissance, à la littérature, puisque la reconnaissance de la valeur des écrits se fait par rapport à des publications de démonstrations / expériences, pas juste de "ha lui j'aime bien / j'aime pas ce qu'il écrit".mutlptipléi par journalistes
C'est pas "publication" = faire éditer ce qu'on écrit jusqu'à être célèbre !
C'est publier comme une des étapes de la Recherche, on se met en contact avec les autres scientifiques pour savoir où ils en sont et pour dire où on en est. C'est "communauté scientifique", pas comme société de gens, mais comme lieux virtuel où on travaille et où chacun construit sur ce que le voisin a fourni de solide.
Il s'agit d'être jugé par ses pairs, pas juste parce qu'ils sont si beaux, mais en leur fournissant des méthodes expérimentales reproductibles, assez détaillés pour être réfutées ou validées.
Quand d'autres scientifiques qui t'ont lu pour dire si ton article est publiable dans une revue exigeante, et te disent "oui, ton truc fonctionne", ou "non, ça ne fonctionne pas du tout", c'est pas une opinion entre gens de bonne compagnie, c'est des gens qui ont refait ton parcours pied par pied pour vérifier.
Réfuter ou valider, c'est pas une opinion... C'est pas les mêmes règles ni les mêmes connaissances égales entre tous les lecteurs que celles qu'on applique dans une discussion informelle comme la notre.
Donc tu peux ne pas avoir envie d'aller voir tes pairs par le biais des revues... Mais tu donnes la possibilité ou non aux autres de constater tes hypothèses.
Après, évidemment, sur le travail sur soi, si yavait qu'une seule méthode valable au monde, ça se saurait... On refuse ou accepte selon nos besoins ! Mais le "jugement" d'un scientifique, s'il le publie, il est exposé à une méthodo qui vaut pour les autres et pour lui. Donc la publication en Revue fait partie, tant qu'on invente pas un meilleur processus de vérification des travaux.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : C'est quoi, l'honnêteté?

Siestacorta
le mardi 11 octobre 2011 à 20h36
Popol
Exemple : je peux être en apparence d'une mauvaise foi crasse pour contrer un adversaire... et très souvent, assez vite, je récupère des arguments épars pour expliquer mon premier mouvement. Dans le cas contraire, je m'autorise aussi de me trouver "à chier" pendant 5', puis à m'engager envers moi-même à reconnaître mon défaut d'écoute, pour réengager tranquillement les débats. On a ici quelqu'un qui fait ça très bien, et ça décoince régulièrement des débats crispés : d'mand'z'y voir, à Siesta, comment qu'y fait...
1) Arrêtez avec la flatterie, c'est trop facile avec moi, ça marche à tous les coups :-)
(très peu d'ironie ici, juste ce qu'il faut pour que je me sente pas complètement con)
2) en vrai, l'honnêteté que j'ai, en débat, et dans la vraie vie autant que possible, c'est de savoir que j'ai des jours sans.
Des moments où je vais pas assurer, parce que j'ai un peu moins l'esprit clair.
Et puis, ya les autres, ou j'ai pris mon café, mangé mes céréales, tiré ma nouille / eu mon quota de bizous, et où, là, approximativement mais assez fortement pour que j'en tienne compte, je comprend un peu mieux pourquoi ma réaction affective a joué dans ma réponse, pourquoi l'autre est pas forcément aussi dans cet état d'écoute où on arriverait à avancer.
Je sais que c'est pas au top tout le temps. Que je peux essayer de faire au mieux, mais que j'arriverai pas toujours à le faire.
Alors, j'en tiens compte... Pas facile de pas transformer cette autocritique en autoflagellation (quoi que, parfois, ce soit une façon d'amener des choses plus justes), mais quand même, quand l'autre me dit "t'es pas clair sur pourquoi ta semaine prochaine est si peu ouverte à mes propositions", et que je sais que oui, effectivement, pour plein de raisons, je suis pas clair... alors je le dis. Avec un gros "JE", à la fois ferme (assertivité) et à la fois conscient d'être SEULEMENT un "je" (relativisme).
Admettre, en direct, qu'on est pas certain de ce qu'on dit, que, oui, peut-être, on se goure, qu'on est très pris dans sa subjectivité, qu'on on se ment un peu à soi-même sur ces motivations, c'est très souvent moins convaincant, sur le court terme.
Mais ça peut être très solide pour construire un truc à partir de l'échange, de mettre toutes les infos dont on dispose ;dont celles qu'on a sur soi et qu'on voudrait éviter de déballer. Pour que le choix soit possible, et libre, il faut donner clairement le contexte du choix, à soi, et à l'autre.
Si je ne donne pas ces infos, que je n'arrive même pas à les sortir de mes tripes parce que je crains d'avouer que j'ai tort et que je sais pas mieux que l'autre où on en est, alors je m'obstrue des choix, je me rend moins libre et je rend l'autre moins libre.
Avec cette idée, en plus, que la liberté est pas forcément ce qui est "bon". Plein de gens, dont moi, sont incapables de faire quelque chose de bien avec leur liberté. On se prend plein d'échecs, revers, qui nous contraignent sur le moment plus que si on avait pas essayé d'être libre. Mais, comme disait l'autre, ce qui n'est pas une réussite devient de l'expérience. Alors, si, à faire que mon honnêteté soit constructible, j'échoue une fois, ça veut pas dire que la fois d'après ça va être plus simple. La fois suivante, je peux encore échouer, mais j'échouerai mieux (là non plus je sais pas à qui je la pique).
Ce qui me sécurise dans mon honnêteté, le moment où je suis près à dire ce qui n'est pas le mieux à dire à ce moment là , c'est que si je la maintiens, on me donnera de nouveau l'occasion de la pratiquer, même si j'ai fait une erreur.
Discussion : La fin de la normalité.

Siestacorta
le dimanche 09 octobre 2011 à 22h13
Histoire de me la péter, ça rejoint un truc que je disais
Discussion : Quel genre de polyamoureux êtes vous?

Siestacorta
le dimanche 09 octobre 2011 à 21h59
"Coucou", la pratique de la tryade (et autre nombres finis) correspond bien à ce que tu définis.
Si pas d'agrément pour dire qui est poly qui ne l'est pas, alors arnaque courante ?
Pas d'accord : la différence, c'est que les deux personnes ont le même droit et se le disent. L'honnêteté est valable pour tous, et la liberté aussi. Et comme les deux sont pratiquées sur le long terme, dans des relations qui peuvent durer, on est plus du tout dans le "je fais ce que je veux t'as rien à dire puisque j'ai avoué".
Tu peux être honnête et être polygyne, par exemple. C'est pas du polyamour, puisque tu ne donnes pas cette liberté à l'autre.
Tu peux être polyamoureux parce que tu as des aventures à côté, mais, si ce n'est "que" ça, libertinage ou "couple ouvert" aurait bien suffi, se définir comme polyamoureux ne serait qu'un changement de termes. Ce qu'il n'est pas, puisque, justement, les libertins ne se reconnaissent pas beaucoup dans les pratiques poly, par exemple la notion de compersion étendue à tout un tas de situation non-sex, ou le fait que tout ça peut avoir lieu ailleurs, pas dans la même chambre, ni maison, ni ville, ni semaine.
"polyamour", je crois que la position qu'on prend ici par défaut est minimaliste, comme défini ici .
Je pratique comme ça, tu pratiques comme ça, ça ne se recoupe que par la définition minimale du polyamour, et dans la limite que ça ne fasse pas de mal aux autres.
C'est seulement d'après moi, mais c'est dans ce cadre que la plupart des témoignages que je rencontre via cette communauté semblent tomber d'accord.
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Pour répondre à la question du premier posteur : "quel genre de polyamoureux", ben, j'ai une copine, mon ex dort avec moi mais n'a plus de relation avec moi autre qu'amicale, j'ai une fille et je ne vis pas avec elle ni avec sa maman, mais je dors régulièrement dans leur maison.
J'ai un liberté affective et sexuelle, dont j'ai joui à l'occasion, et, si mon emploi du temps était déjà pas plein à craquer, une autre relation durable serait parfaitement envisageable dans ma vie.
C'est du polyamour, pour moi, parce que ça dépasse de très loin les rapport traditionnels, et que le rapport au sexe n'y est pas une motivation prioritaire.
Vivre ensemble, bien que nettement plus pratique, n'est pas plus essentiel à la définition des rapports polyamoureux que de choisir si on vit en ville ou à la campagne.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Poly4moureuse perdue

Siestacorta
le vendredi 07 octobre 2011 à 08h39
Hé. C'est peut-être pas le bon choix, ou plutôt, pas le choix qui correspondait au moment. Fais en un autre, protège toi, go west young girl, et passe à autre chose, d'autres gensn au moins sentimentalement parlant.
Oui, plus facile à dire qu'à faire, mais plus facile à vivre qu'à se laisser vivre.
Discussion : Du mensonge dans les relations

Siestacorta
le vendredi 07 octobre 2011 à 00h26
La question est : puisque je dis là où je me suis senti incompris / maltraité, vu que tu me posais la question, est-ce que je suis le seul à voir ça comme ça ? Oui, non, pourquoi ?
Non, personne ne m'arrache les ongles (déjà le ballbusting j'tiens pas le coup). ( + 18 attention).
Principes, pratiques : j'en ai donné quelques uns sur ce fil, et là il est, oh, déjà tard :-P (nan mais je triche pas, il faut de vrai que je me couche).
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : L'amour au temps

Siestacorta
le vendredi 07 octobre 2011 à 00h14
Ha, si, on peut aimer les miettes, en amour.
Ca arrive à plein de gens qui ont des vies amoureuses compliquées : parceque ne prendre que les miettes ça fait qu'on a pas le gâteau à payer.
Enfin, moi, ça peut m'arriver de sentir ça.
Et c'est pas si négatif, comme idée. Quand on aime l'amour, on le prend, même si c'est que des bouts, on le prend partout où il est, donc, parfois, sous formes de miettes, parce que si on prend le gâteau partout, tout le monde a le droit d'exiger le notre... Et même en en ayant beaucoup en réserve, ça peut fatiguer.
Trouver l'équilibre entre "je laisse pas tout le monde me piller le coeur" et "je donne généreusement".
Un truc pas aisé, mais le mieux à faire quand même !
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Du mensonge dans les relations

Siestacorta
le vendredi 07 octobre 2011 à 00h04
eulren : je comprend très bien ! Je précise justement jusqu'où je vais faire mon clameur de désert, quand je m'arrête quand j'ai plus la voix.
Popol : hm, désolé, oui, j'ai retenu, un peu involontairement, un peu volontairement, un seul des deux sens possibles de cette réplique ( : "comme j'ai rien écrit de ce genre, je mentionne pas ce que j'en pense dans ma réponse, et je pose une autre question", plutôt que "je vois bien ce que j'ai écrit, là dessus je peux en parler").
Et je pensais pas que c'était pour m'embêter, pardonne moi je m'excusationne.
J'avais compris que tu niais pas, j'aurai pu l'exprimer plus clairement... j'ai aussi fait le disque rayé sur la partie qui m'intéressait, pour avoir ta réponse dessus.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Du mensonge dans les relations

Siestacorta
le jeudi 06 octobre 2011 à 23h13
Eulren : j'ai mal expliqué et "j'ai mes limites dans la reformulation de mon idée".
J'ai répété un peu, en tentant d'être clair. J'y suis pas arrivé assez pour qu'on me dise "je comprend ton point de vue même si je suis pas d'accord"... A la fois c'est ma faute, a la fois le contexte était pas, heu, aidant.
Popol : bien que ne cite pas texto, si, si, ya des moments c'est toi. (c'est pas grave).
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Du mensonge dans les relations

Siestacorta
le jeudi 06 octobre 2011 à 21h46
Rembobiné jusqu'à la page 6 en lecture diagonale, relevé des éléments les plus groumph :
"ici, on nie le droit d'être sensé à qui veut parler de déterminisme"
"siesta, t'as changé"
"ya ici comme une façon de mettre de la morale, l'église au milieu du village"
"on essaie de définir qui marite la médaille honnête, en culpabilisant les autres"
" vous essayez de marginaliser tout ce qui vous contredit"
"vous refusez le débat"
"siesta, tu as des certitudes et tu es fermé au dialogue, d'ailleurs tu parles de "croire" "
"vous parlez de libre arbitre pour renforcer votre impression de bien faire vos choix, mais vous vous sentez meilleurs parce que vous parlez d'honnêteté et vous culpabilisez les autres".
Je pense bien avoir été lourd moi même, et peut-être pas toujours le plus cool de ma vie sur ce même fil ; je crois aussi avoir garanti, plusieurs fois, que j'étais pas si loin des pratiques et de certaines idées exposées, tout en donnant les raisons pourquoi moi dans ma chambre ça ne changeait pas mon rapport au mensonge.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Du mensonge dans les relations

Siestacorta
le jeudi 06 octobre 2011 à 18h40
Patrice, Popol, c'était pas clair, mais quand je parle de procès d'intention, je parle aussi pour moi. Maintenant, ce serait sympa de comprendre que je suis probablement pas le seul être humain susceptible de ça. Ni susceptible tout court.
J'ai plus tendance à dire "tu comprends rien" que "tu fais semblant de pas comprendre", je crois. C'est pas plus gentil, et c'est pourquoi je le dis rarement comme ça. Je suis une ordure dissimulatrice (non, je calimère pas, rha).
Bref : des fois, pour ne pas traiter l'autre de crétin des alpes, je lui demande si il fait pas exprès d'avoir une opinion aussi chiante. En fait, ça part d'une bonne intention, mais ça devient un procès.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Apprendre a gérer l'émotionnel dans une relation mono-polyamoureuse

Siestacorta
le jeudi 06 octobre 2011 à 18h36
polyamory est un néologisme, déjà en anglais.
Il ne vient pas "tel quel" des langues anciennes, parce qu'il mélange les racines grecques (poly) et latines (amor)... Je crois qu'en linguistique, ça arrive pas, parce que les gens qui ont "inventé" les langues, qui les ont fixées sur dico, c'était avant qu'on alphabétise tout le monde et n'importe qui :-) ; donc c'était des gens qui écrivaient le latin, le grec, parce que pour eux, c'était les bases pour pouvoir lire les bouquins dispos à leur époque.
Bref, polyamour / polyamory est de création toute récente, et si ya des modifications dans l'orgthographe, elle sont très très fraiches !
Par contre, pour l'allemand, blague à part, j'y avais pas pensé.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Du mensonge dans les relations

Siestacorta
le jeudi 06 octobre 2011 à 02h30
eulren : je reconnais que le verre est à moitié plein, tu as raison en disant que c'est stimulant.
Menfin, c'est pas le village dans les nuages, ya eu aussi quelques procès d'intention super lourds. Et même si je sais le faire, accepte qu'on me le fasse, c'est la vie, ya des jours, des pas bons, où tu as pas envie de jouer, parce que non, c'est pas comme ça que tu joues.
Ca me passera avant que ça me reprenne :-/
Discussion : Du mensonge dans les relations

Siestacorta
le jeudi 06 octobre 2011 à 00h25
Janis
Siesta au passage : s'il-te-plaît ne confond pas le personnage qui m'est attribué dans ces pages et ma vraie personne. Je crois que tout le monde ici affronte pour la joie du match une fausse Janis. Mais si vous preniez honnêtement le temps de lire ce que je poste depuis le début de cette discussion, vous verriez je crois qu'il y a un monde entre ce que j'ai vraiment écrit et ce qui a été traduit.
Janis> c'est des choses pas forcément soulignées sur lesquelles on diffère à mon avis, plus sur le "pourquoi je fais ça" que sur le "comment je le fais".
Tu as si j'ai saisi un rapport plus "fort" que moi à la vérité, on y vient pas tout à fait pour les mêmes raisons !
La confiance, j'hadowre ça, et je veux lui donner toutes les conditions d'épanouissement dont je suis capable, mais une fois que j'ai dit ma partie, que l'autre a dit la sienne, tout n'est pas "gagné"... Ca n'est que "bien commencé", on va dire.
Je n'ai pas de foi dans les bienfaits du polyamour . C'est juste comme ça que je me débrouille le mieux, parce que c'est les choix que je peux assurer.
L'honnêteté m'aide à la confiance parce que pour moi c'est crevant de construire sur autre chose qu'une information qui tient compte du réel.
Pas parce que je "dois" la vérité, mais parce que je sais que ce que je construit en disant la vérité tient mieux debout que mon fonctionnement à moi.
Bref : d'une certaine manière, je suis dans la facilité. Hors, je crois comprendre que tu as une plus grande exigence envers toi-même que moi.
Voilà...
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Du mensonge dans les relations

Siestacorta
le mardi 04 octobre 2011 à 23h43
demeter
Qui de nos hommes politiques oserait dire aujourd'hui qu'il n'est pas "contre le chômage" et qu'il ne faut pas tout mettre en œuvre pour lutter contre ce "cancer social" et la perte d'identité qu'il occasionne ?
Mais !?!
Oh, et puis rien.
Ma réponse serait trop HS.
Mais, sinon, popol et Patrice, bravo, vous avez raison et moi tort, et j'argumente mal, et je ne fais que surinterpréter, je suis de mauvaise foi et je dis que d'la merde.
(popol, au passage, le pêché d'orgueil a toujours fait bien plus que me guetter :-)
Je sais bien que tout contre-argument est pas sur moi.
Mais si tu parles de quelqu'un tu le nommes, sinon, tu généralises la remarques...
Là, quand tu me disais "le prend pas toujours pour toi", c'était Janis, j'avais bien compris... ben vasy, joue la partie, désigne-là comme adversaire plutôt que "yen a marre quand ON". Sinon, je peux continuer à prendre pour moi, que je sache que c'est d'un autre qu'on parle ou que je pense l'inverse).
/
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Mais, en fait, plus envie de causer sur ce fil là, ce soir,
- parce que, je fais peut-être partie comme Janis - alors que nous ne sommes pas d'accord entre nous, pas motivés par les mêmes raisons - des gens qui argumentent avec rien derrière ou parce au secours mes valeurs sont ébranlées c'est fou, on m'a montré la lumière, avant cela je réfléchissais pas tout seul, tandis que vous, jamais un refrain, jamais une répétition, l'épanouissement de la pensée dans toute sa pureté, et je prenais jamais la peine de me remettre en cause, tandis que vous, tellement souvent sur ce fil.
Alors, wouah, j'ai perdu le match, bravo, Game over, I loose, je vous donne mes pions et je me retire en ramassant mes dents, je suis un adversaire pitoyable, pardon, pardon, aaaaah.
- Et puis, pour être honnête, j'ai plein de merdes dans ma vie juste là et je ferai mieux de m'en occuper, d'autres jours j'aurai pas lâché, là oui, et là mon hiatus "intéressé par le débat / mauvaise humeur" fait que je vais pas pouvoir répondre, et que je suis plus sensible que d'hab, et que zut et crotte. Mais si je mentais en cachant l'origine autre de mon attitude ? Ben... Je serai moins honnête.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Apprendre a gérer l'émotionnel dans une relation mono-polyamoureuse

Siestacorta
le mardi 04 octobre 2011 à 02h29
pfou non mais là si en plus on se met à prendre en compte les langues régionales (non, je déconne, tirez pas).
Discussion : Apprendre a gérer l'émotionnel dans une relation mono-polyamoureuse

Siestacorta
le lundi 03 octobre 2011 à 10h47
ben polyamorie, en français, je le rencontre jamais, même quand dans le même coin ça parle de polyamour.
Donc, c'est pas tout à fait la même chose, parceque polyamour est un néologisme, polyamorie est "ton" néologisme".
Ou alors tu veux dire "polyamory", qui est le terme américain. Qui est la même chose, mais garde son orthographe americaine...
Discussion : Du mensonge dans les relations

Siestacorta
le lundi 03 octobre 2011 à 02h22
Popol, cite-moi le moment où j'établis ce qui est Bien et ce qui est Mal.
Quand tu auras trouvé quand je dis un truc pareil, tu me diras ensuite, si, d'après toi, je fais un choix d'éthique générale en choisissant un cadre polyamoureux à partir de mon éthique (si je pratique le polyamour parce ça entre dans "mon" cadre éthique) ou si je dis "le polyamour est éthique donc tout ce que je fais dans ce cadre va vers le Bien".
Tu penses qu'honnêteté est forcément un bout de morale moisie ? Que le common sense et la bonne foi, c'est toujours de la Foi ?
Que l'éthique ne pose pas particulièrement que dire la vérité en amour est quand même plutôt une bonne chose, et mentir souvent un truc qui va faire mal aux gens ?
Patrice, oui, l"es mots ont un sens". Et souvent, plusieurs, même. Quand tu dis "sans doute", littéralement, ça veut dire que tu n'as aucun doute, mais, en pratique, ça dit "peut-être".
Maintenant, si c'est sur l'expression "je crois" que tu veux débattre... pas moi, pas ici.
Peut-on être polyamoureux et mentir ? Oui. Sans doute.
Maintenant, sur la durée, si le mensonge se poursuit, pourquoi vouloir appeler ça polyamour ?
Appelle ça autrement, ce sera résolu. Des tas d'appellations en usage existent, peuvent être inventées, pourquoi vouloir celle-là, en voulant en changer la définition ?
Parce que "honnêteté ne se définit pas par la vérité" ?
Parce que honnêteté fait référence à la morale ?
Oké, j'avoue tout, je vais parler, je vais parler...
Le polyamour est un genre d'hommage du vice à la vertu.
Les américains on commencé à utiliser "polyamory" pour, justement, avoir autre chose à dire que "je fais cocu ma femme" ; ajouter, c'est vrai, un cadre moral à leur comportement.
En gros, puisque la monogamie est validée par le mariage, alors, en face, il fallait produire un cadre qui fasse lui aussi référence à la morale. Dans sa construction étymologique, avec le mot "amour" dedans, piqué aux langues latines, donc permettant de se décharger du contingent local de références et usages dans "love".
Le polyamour, ça nait comme ça, parce qu'il n'y avait pas de raison que es gens qui vivaient ce type d'histoire en disant la vérité soient qualifiés d'immoraux quand ils ne faisaient pas le Mal.
Oui, ça limite peut-être le truc. J'avoue, arrêtez de tapper, y va plus me refter affez de dents pour parler correctement.
Oui, dans ma vie perso, je me dis plutôt "non-exclusif" que polyamloureux, comme ça je reste dans un minimalisme de bon aloi.
Maintenant, même si "mon" choix est un peu différent du polyamour, implique d'autre options, il reste que, lorsque je parle de polyamour, j'en parle avec sa définition actuelle. Dans la conversation, j'ajoute mes choix à moi, mes nuances, le fait qu'il y a plusieurs pratiques, plusieurs extensions du sens.
Mais je dis pas "le polyamour en fait c'est pas une question d'honnêteté ni de morale", ce serait un contre sens...
Enfin, Popol, mettre le polyamour comme juste "une grande question éthique qui n'a pas besoin d'être autre chose", là, ça aussi c'est vouloir mettre l'église au milieu du village. Juste tu choisis de l'appeler "temple de la Raison".
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Du mensonge dans les relations

Siestacorta
le samedi 01 octobre 2011 à 01h30
Popol
Franchement, je ne sens pas le verrouillage du côté de Patrice. Il ouvre plutôt une voie pleine de risques, parce que parlant de la liberté individuelle de chercher ses propres limites éthiques - au contraire de ce que je ressens chez d'autres comme une morale polyamoureuse assez surprenante...
Ah ? Moi je lis message après message que le libre arbitre ne vaut pas tant que ça pour lui.
Quand à la morale polyamoureuse, je vois pas de qui, de quoi tu parles.
La morale, c'est ce que tu tiens de la société, d'établi.
L'éthique, c'est l'ensemble des choix que tu vas faire après y avoir réfléchi.
Et je crois vraiment que malgré nos points de vue différents, patrice a une éthique et pas une morale. Je dis ça histoire de pas diviser les interlocuteurs en bons et méchants.
En parlant d'honnêteté / égalité / échange, je place pas "'Eglise au milieu du village", comme tu dis quelque part plus haut, je dis que, dans les village, ya des éléments récurrents, comme la mairie et l'Eglise. Après, que l'église soit au milieu, ou un peu à l'écart, ou entre plusieurs villages... Comme tu veux. Que l'honnêteté consiste à tout dire, ou juste un bout, ou juste les parties qu'on te demande, pareil : ça l'empêche pas d'être comprise dans l'équation "polyamour", à quelque endroit que tu la places.
patrice
De ton côté, tu postules de manière non discutable ("je crois", dis-tu) que les rencontres ne sauraient être déterminantes par elle-même.
A ce stade je ne peux que te laisser à tes "certitudes"...
.
Ce n'est pas parce que j'ai un avis assez affirmé sur un point que je n'en discute pas avec plaisir, que j'ai pas envie d'être contredit, et que ce que je tirerai rien de l'échange.
Quand aux certitudes, au fait que je "crois"... Ben écoute, chacun son tour de se sentir victime de surinterprétation !
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Du mensonge dans les relations

Siestacorta
le vendredi 30 septembre 2011 à 18h46
patrice
Que l'on ait le sentiment d'en arriver là par "choix" ou par le fruit d'une succession de "rencontres déterminantes", cela n'est pas explicitement tranché ici.
Le débat est un peu différent, même si on en a causé à travers mensonge/honnêteté...
Les rencontres sont pas déterminantes par elle-mêmes, je crois. C'est toi qui fais qu'elles te déterminent ou pas. Chacun a rencontré, dans sa vie, un minimum de gens qui ne pensent pas comme lui, qui ont dit, fait des choses qui éclairent le quotidien et les habitudes sous un nouveau jour. Vraiment, même si on a pas tous l'occasion de rencontrer des génies, on a tous l'occasion de rencontrer quelqu'un qui a quelque chose de neuf à nous dire.
Le fait que ces rencontres soit déterminantes ou pas... Ca dépend vraiment de qui rencontre, et de ce qu'il veut écouter dans la rencontre, de ce qu'il décide d'en faire. Je crois que selon la personne concernée, les mêmes rencontres ne mèneront pas aux mêmes réactions, réflexions, décisions...
Après, nos sentiments et réactions sont pas forcément un libre arbitre, mais juste assez pour que je culbute pas n'importe quelle fille qui me plairait en la croisant dans le métro : je décide, je suis responsable de mes actes, et de leur conséquences.
Du coup, je suis responsable aussi de mes choix amoureux, sur du plus long terme.
Et, non, c'est pas exactement "si tu peux pas c'est que tu veux pas". Parce que personne t'oblige à vouloir ça. Tu peux désirer la monogamie, le libertinage, la vie en communauté, vivre seul dans un coin tranquille, aller de temps en temps jeter ta gourme à la ville...
"Tu veux pas", ça signifie que c'est facile de tendre vers l'honnêteté, qu'on te juge sur ce que tu veux pas. Ni même que ça donnera de meilleurs résultats que si tu t’embarrassais pas de tout ça. Mais que ce soit facile pour soi ou difficile, c'est toujours un choix, comme d'autres ont choisi la fidélité. Tu t'engages sur une façon de faire, tu fais pas juste le contraire.
Tu peux ne pas t'engager. Ca aussi, c'est un choix... "i'd prefer not to", comme Bartleby dans le bouquin de Melville. Et ça va te surprendre, je crois à la fuite comme excellente stratégie.
Simplement... ça m'empêche pas de savoir ce que je désire, et d'agir en conséquence. Dans l'honnêteté, donc, en l’occurrence.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.